C’est M. Choguel Kokalla Maïga, ministre de l’Industrie et du Commerce du Mali et M. Ibrahim Malloum, président de l’ACA qui ont été les porte- parole de la délégation chez le premier ministre Paramanga Ernest Yonly. Il s’est agi avec celui-ci, de rendre compte des résultats de leur réunion et en même temps faire part de la gratitude des participants aux 3es journées de l’A.C.A pour l’hospitalité légendaire du Burkina Faso.

S’agissant des grandes décisions prises à Ouagadougou, elles se résument à trois points essentiels. Le premier est que le dossier coton n’a pas connu l’accélération souhaitée et qu’il faut lui donner un nouvel élan avec une nouvelle approche et une détermination sans équivoque à la table des négociations.

Le second réside dans l’urgence à mettre en place un fond de sauvetage de la filière coton. "C’est une question que nous allons poser au niveau de l’OMC parce qu’il est évident que si des solutions urgentes et spécifiques ne sont pas trouvées au niveau de l’OMC dans les mois à venir, c’est l’ensemble des filières coton qui risquent de s’écrouler", a mentionné le ministre Maïga. Le dernier point a rapport avec la problématique du prix des intrants jugés très élevés dans les pays coauteurs de l’initiative coton (Mali, Bénin, Tchad, Burkina Faso) et a un impact sur la compétitivité du coton.

C’est une problématique qui mérite réflexion au même titre que les subventions aux yeux des deux porte-parole. La délégation s’est dit réconfortée des recommandations du Premier ministre dans leur perspective d’organisation de la solidarité africaine autour du dossier coton avant la conférence ministérielle de Hong Kong en décembre 2005.

Ismaël BICABA (bicabai@yahoo.fr)
Sidwaya