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Transition politique : le Président du Faso échange avec la classe politique

Publié le mercredi 7 janvier 2015 à 01h52min

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Transition politique : le Président du Faso échange avec la classe politique

Le Président de la transition, Michel Kafando, a rencontré, en fin de matinée de ce mardi, 6 janvier 2015, à Kosyam, les représentants des partis politiques. Objectif : Faire le bilan de la transition, deux mois après le démarrage du processus, et recueillir les suggestions et recommandations de ceux-ci pour une transition réussie.

C’est à 11h 30 que Michel Kafando a fait son entrée dans la salle polyvalente de Kosyam pour un tête-à-tête avec les responsables politiques qui a duré deux heures. C’est par la traditionnelle présentation de vœux que le Président du Faso a fait ses « salamalecs », en insistant surtout sur le « vœu de succès » pour un aboutissement heureux de la transition. Il a ensuite fait une présentation des activités de la transition à deux mois de sa « mise en marche » et procéder à des échanges avec ces responsables des partis politiques. « Si je suis-là actuellement, c’est parce qu’il y a une transition. Et s’il y a transition, c’est parce qu’il y a eu des évènements que vous, vous avez assumés, en prenant vos responsabilités. Nous sommes ici parce que vous l’avez voulu ; parce que le peuple l’a voulu. Nous avons obligation de vous rendre compte et vous écouter. Nous avons besoin de votre concours, vos suggestions, votre assistance, vos conseils et vos recommandations », a humblement déclaré Michel Kafando. C’est dans cet esprit qu’il a félicité le « sens de responsabilité élevé » des différentes forces vives de la nation, notamment le CFOP-BF (ancien Chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso) qui, selon lui, ont travaillé pour le « renouveau ». Pour lui, les responsables de la transition sont les ‘’commis’’ du peuple et leur présence ne tient pas à une ambition politique mais plutôt à un relent patriotique pour préserver la dignité du Burkina, en assumant les responsabilités qui leur sont confiées par le peuple. « C’est vrai qu’il y a eu des couacs, nous avons commis des erreurs mais, un responsable politique doit assumer ses erreurs », a laissé entendre le Président du Faso avant d’ajouter que c’est avec bon cœur qu’ils acceptent les critiques qui sont émises par le peuple. « Cela nous aide à la réflexion, à avancer et à mener à bien les missions fondamentales confiées à la transition », a-t-il rassuré. En termes de bilan, Michel Kafando note un bilan global satisfaisant, tout en soulignant que les critiques seront prises en compte pour mieux avancer dans la suite de la mission confiée à son équipe. Hormis les activités menées dans le cadre du fonctionnement au quotidien de l’Etat, le Président Kafando a rappelé et salué la mise en place effective des institutions et commissions de la transition. Sur le plan diplomatique, « ça va aussi car, au départ, certains pays ont voulu interpréter la prise de conscience du peuple comme un coup d’Etat. Mais, à l’heure actuelle, nous n’avons aucun problème à ce niveau ; tout le monde a compris que ce qui s’est passé au Burkina est la volonté du peuple », a-t-il affirmé, exhortant l’ensemble des acteurs à faire en sorte que le Burkina soit un exemple pour l’Afrique, à l’issue de la transition. Il a, à cet effet, rassuré l’accompagnement des partenaires financiers à l’organisation de l’élection.

Le vote des Burkinabè de l’Etranger soumis à réflexion

Sur cette question du scrutin, le Président du Faso a noté les rencontres déjà entamées avec la CENI (Commission électorale nationale indépendante) sur les principaux aspects des élections, surtout en ce qui concerne le couplage. L’option semble se dessiner pour l’organisation à la fois de la présidentielle et de la législative. Les municipales, quant à elles, pourraient intervenir à l’issue de ces deux. De l’avis de Michel Kafando, en organisant toutes les trois élections à la fois, il y a risque de perdre l’essentiel et de ne pas avoir des élections transparentes. L’une des préoccupations majeures dans l’organisation de la présidentielle qui ressort des échanges est le vote des Burkinabè de l’Etranger. Pour le Président du Faso, « c’est plus difficiles que ça… », au regard du temps imparti et d’autres considérations. C’est le cas de la diaspora ivoirienne où des problèmes liés à la confection de la carte consulaire se posent. Il a donc soumis le sujet du vote des Burkinabè de l’étranger, à la réflexion de l’ensemble des acteurs.
A l’issue de la rencontre, c’est un optimiste qui se dégage des propos des responsables des partis politiques et c’est, certainement, ceci qui explique la belle ambiance qu’on a pu constater entre les uns et les autres à Kosyam.
Cette rencontre directe qui, selon le Président du Faso, annonce plusieurs autres échanges avec ces mêmes acteurs, se tient à une semaine de la réunion du Groupe de Contact International, le 13 janvier, pour évaluer les actions de la transition.

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net

Réactions au sortir des échanges :

Le Président du Faso, Michel Kafando
Je retiens que la classe politique, les organisations de la société civile sont vraiment conscientes du travail que la transition fait pour aller à l’objectif du mandat qui lui est confié à savoir, organiser des élections propres afin que la démocratie qui sera issue de ces élections soit une démocratie véritable acceptée par tous, et même, j’allais dire, va être convoitée par tous. Je crois que c’est une très bonne chose et ça doit nous aider à aller de l’avant puisque, nous allons, très bientôt, attaquer la phase cruciale qui va consister à programmer les élections et à avoir les étapes par lesquelles nous allons pouvoir y arriver.

Adama Kanazoé, président de l’AJIR
Une initiative louable, parce que la communication est un élément fondamental pour une collaboration permanente pour continuer le travail d’encrage de notre démocratie. Ce fut une occasion pour le Président de faire un bilan de la transition. Il a aussi pu nous parler de la situation à l’international avec tout ce qui concerne la diplomatie internationale ; le Burkina Faso a réussi à rétablir une forme de diplomatie normale avec l’ensemble des pays du monde. Il y a également la question des élections où de nombreux points ont été énumérés, notamment en ce qui concerne la CENI elle-même (est-ce que dans son ossature actuelle, elle est capable de nous conduire à des élections libres et transparentes ?), le code électoral (faut-il penser à sa révision ?). Bref, il y a un ensemble de questions de ce genre qui ont été soulevées et ces questions pourraient trouver des réponses lors du forum sur les élections qui aura lieu le 13 janvier prochain avec l’arrivée du Groupe de Contact au Burkina ; ça va être l’occasion de discuter véritablement de toutes ces questions.
Cette rencontre a également été un cadre d’échanges directs qui ont permis de poser des questions de l’heure comme celles relatives au ministre des transports, Moumouni Djieguimdé. Et sur la question, le Président a été clair ; des investigations ont été entamées par le gouvernement du Burkina par voie diplomatique avec les Etats-Unis. Et si les accusations contre le ministre Djieguimdé s’avéraient fondées, naturellement, le gouvernement s’engage à tirer immédiatement les conséquences. Donc, dans une dizaine de jours, on devrait avoir le « feed back » de l’Ambassade américaine et au sorti de cela, le sort du ministre Djieguimdé sera connu.

Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS
Nous, quand nous étions à l’opposition politique, on a appelé de tous nos vœux, le principe même du dialogue politique. Ça permet aux acteurs de pouvoir échanger de toutes les questions d’intérêt national. Et ce qu’on a vu ce matin, ça nous a permis de pouvoir faire avec le Président de la transition, le bilan et de voir la perspective notamment, d’insister sur la réconciliation nationale (ça nous tient à cœur), insister également sur l’agenda électoral et voir les difficultés qui peuvent se pointer à l’horizon. L’une des difficultés, c’est la participation par exemple des Burkinabè de l’Etranger. Il y a aussi qu’il faut revoir le fichier électoral. Nous nous sommes également préoccupés de ce qui se passe au niveau du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) ; parce que nous disons que l’échec du Président de la transition, c’est l’échec de la classe politique. Donc, il n’y a pas eu de sujets tabous et le Président de la transition semble être très optimiste, parce qu’il a pu lever les inquiétudes et je rappelle que c’est une première rencontre, nous aurons certainement l’occasion de revenir sur l’ensemble des détails.

Recueillis par Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 7 janvier 2015 à 03:03, par Ka En réponse à : Transition politique : le Président du Faso échange avec la classe politique

    Pour une fois l’affaire Moumouni Dieguemdé nous donne l’occasion de faire sortir de leur trou les pros Blaise Compaoré de Blaise Compaoré qui croient mettre les bâtons dans les roues de la transition. Moi Ka farouche partisan de l’alternance politique et économique de notre pays, très farouche contre l’injustice et l’impunité, surtout la corruption à ciel ouvert, Je demande aux internautes qui ont étés contre la modification de l’article 37 et le referendum, de redescendre sur terre après les erreurs élémentaires et volontaires de Zida et de notre président Kafando, car après tout, par rapport a ce qu’a fait le CDP et son représentant Blaise Compaoré en 27 ans est plus pire que Zida qui cherche a tout prix de garder comme ministre son parent Dieguemdé. La transition, si le calendrier le permet, sera oubliée dans dix mois : Le peuple Burkinabé aura l’occasion avec sa jeunesse de choisir une sœur ou un frère qui saura faire ce qui est mieux pour le peuple et notre patrie que nous aimons tous. Zida, aux yeux du peuple Burkinabé, en voulant garder son parent comme ministre a perdu sa crédibilité. Quand a Mr. Kafando, Chef d’état et chef du gouvernement qui se tait et ne lève aucun doigt est déjà oublier par son peuple qui pense que la fin de la transition. Je profite dire aux pros-Blaise Compaoré de ne pas se réjouir en pensant qu’il peut revenir, car Blaise Compaoré et son frère doivent répondre de leurs crimes, croupir dans les prisons d’Afrique et de la CPI avant de revenir au Burkina pour quémander un pardon au peuple meurtri par leur faute. J’accuse Zida et Kafando de ne rien fait sur le sujet. Aucune arrestation, aucune plainte n’est faite contre X pour avoir causé un soulèvement populaire suivis des morts. Ce que je sais, c’est que le peuple Burkinabé est une famille unie, et si un membre de la famille est banni comme Blaise Compaoré et son frère, on le laisse à son sort, car le passé le rattrapera : ‘’’Les Justices Africaine, L’Angola, Liberia, La Cote d’Ivoire, et la CPI seront leur sauce, sans oublié Mariam Sankara et ses enfants qui attendent Blaise Compaoré, car pour une fois après 2015 il y aura une vraie justice au Burkina : ‘’’Qu’il pleuve ou qu’il neige, ni Zida ni Diendéré, ni Kafando ne pourront troublé cette justice pour couvrir les assassins.’’’ La haine a la haine, la violence à la violence, reste une vieille philosophie qui ne donne pas des bons résultats. Les trios au volant de la locomotive des affaires de l’état, essayent de profiter et déguerpir, mais le peuple a les freins de sa locomotive, et peut à tout moment la freiner devant les mauvais virages. Zida, Kafando, Diendéré, Dieguemdé, n’ont aucun issus que d’obéir a la volonté d’un peuple mûri qui a décidé à avoir une alternance politique et économique pour un Burkina assoiffé de l’émergence.

  • Le 7 janvier 2015 à 07:28, par L’ami En réponse à : Transition politique : le Président du Faso échange avec la classe politique

    Webmaster pourquoi vous me baillonner. B24 laisse passer
    Mais que faites vous des agents refoulés de la présidence qui attendent à la maison ? si vous n’en voulez pas, si vous pensez qu’il s’agit de CDpistes appelés à la rescousse, renvoyez les à la fonction publique et ne briser pas leur carrière. Ce n’est pas juste. Des gens qui n’ont pas demandé à être affecté la-bas, et on s’en prend à eux de cette façon. Bougez-vous, qu’est-ce qui n’est pas encore règle ? Renvoyez les au MFPTSS le plutôt possible si vous ne voulez pas, c’est pas grave. Ils sont calés à la maison et touchent leurs salaires pour rien. Ce n’est pas juste non plus. Ou bien ??

  • Le 7 janvier 2015 à 07:32, par OUI En réponse à : Transition politique : le Président du Faso échange avec la classe politique

    L’écrit est creux car incomplet ! kaf a dit, kaf a dit .....et l’assemblée ?

  • Le 7 janvier 2015 à 08:22, par Oumar Dembélé En réponse à : Transition politique : le Président du Faso échange avec la classe politique

    Bravo Maitre Sankara d’aborder des questions d’intérêts pour la bonne conduite de la transition

  • Le 7 janvier 2015 à 08:36 En réponse à : Transition politique : le Président du Faso échange avec la classe politique

    c’est très intéressent tout ça !

  • Le 7 janvier 2015 à 09:05, par Dieudonné En réponse à : Transition politique : le Président du Faso échange avec la classe politique

    vivement qu’il en soit ainsi, même après la transition.

  • Le 7 janvier 2015 à 09:27, par Dignité En réponse à : Transition politique : le Président du Faso échange avec la classe politique

    Les réponses de KAFANDO et de ZIDA sur cette affaire djiguemdé en disent long sur leurs intentions ! Rouler les gens dans la farine ! Sinon, comment comprendre qu’il est besoin d’aller faire des enquêtes aux USA pour savoir s’il est de moralité douteuse alors que la décision de la justifice américaine existe et peut-être obtenue très facilement ! Mieux, ce n’est pas sur ce seul fait qu’on peut savoir que sa moralité est douteuse. Il y a la question de ses diplômes et de la passation des marchés de gré à gré ! Car même si ce marché n’est pas encore signé, les travaux ont commencé, pour ce que moi j’ai pu constater au niveau des rues menant au domicile privé du Président, il va l’être par la suite et c’est pire que du gré à gré ! A moins qu’on me dise que l’entrepreneur le fait gratuitement et là, c’est KAFANDO en plus qui sera en cause car il accepterait de se faire corrompre étant donné qu’avant d’être Président, une telle générosité ne se manifestait pas à son endroit !
    Enfin, le silence des partis politiques dans cette affaire en dit long sur leur refus du VRAI changement car ayant des velléités de faire ce types de nomination par copinage !
    Soutenir la Transition ne doit donc pas être un chèque en blanc ! Faites les choses correctement et dans la transparence et on vous soutiendra pleinement ! Et le MEILLEUR SOUTIEN, c’est de vous ALETER !
    Je demande aux OSC de ne pas se laisser endormir par des mots sympathiques, comiques, car gens savent ce que les citoyens veulent entendre et ils jouent à fond sur ça au lieu d’agir correctement et dans la transparence !

  • Le 7 janvier 2015 à 10:27, par vérité retabli En réponse à : Transition politique : le Président du Faso échange avec la classe politique

    Pour le Président du Faso, « c’est plus difficiles que ça… », au regard du temps imparti et d’autres considérations. C’est le cas de la diaspora ivoirienne où des problèmes liés à la confection de la carte consulaire se posent. Il a donc soumis le sujet du vote des Burkinabè de l’étranger, à la réflexion de l’ensemble des acteurs.

    DESOLÉ mais c’est entièrement faut un gré à gré de 21 Millard passe par djibrile basolé
    À la société snedai à été conclus pour l élaboration de carte consulaire pour les Burkinabe de l exterrieur . Cela date de 2010 . Plus du tier à des cartes
    Alors vous voulez favorise le mpp comme l undd le dis
    J attend vos réactions cheré internautes

  • Le 7 janvier 2015 à 10:48 En réponse à : Transition politique : le Président du Faso échange avec la classe politique

    faut être sérieux là. a t-on besoin de l’ambassade des usa pour savoir que moumouni diéguimdé est un délinquant notoire qui n’a rien à faire dans un gouvernement issu d’une révolution populaire ? lui-même a reconnu les faits et en plus c’est pas l’ambassade des usa qui doit choisir nos dirigeants. nous ne voulons pas de moumouni diéguimdé,point barre

  • Le 7 janvier 2015 à 13:16, par Et si on se disait toute la vérité En réponse à : Transition politique : le Président du Faso échange avec la classe politique

    « Si je suis-là actuellement, c’est parce qu’il y a une transition. Et s’il y a transition, c’est parce qu’il y a eu des événements que vous, vous avez assumés, en prenant vos responsabilités. Nous sommes ici parce que vous l’avez voulu ; parce que le peuple l’a voulu. Nous avons obligation de vous rendre compte et vous écouter. Nous avons besoin de votre concours, vos suggestions, votre assistance, vos conseils et vos recommandations », a humblement déclaré Michel Kafando. JE SUIS VRAIMENT RAVI DE VOIR QUE LE PRÉSIDENT DE LA TRANSITION VIENT A LA RAISON ET A QU’IL AIT COMPRIS QUE SON MESSAGE DE FIN D’ANNÉE N’EST PAS PASSÉ... IL A L’OBLIGATION D’ ETRE HUMBLE CAR IL N’A AUCUN MÉRITE SI CE N’EST LE HASARD DE L’HISTOIRE QUI L’A Placée là où il EST... C’est à défaut du MIEUX qu’il a été RETENU... Merci pour la dose de sagesse... Accepter les critiques du PEUPLE, des citoyens qui composent ce vaillant Peuple n’est pas une faiblesse...
    Ps : Et que l’on cesse de surestimé le RSP, car si ce régiment était si extraordinairement fort on allait pas FAIRE APPEL A LA FRANCE POUR l’EXTIRPER L’ANCIEN PRESIDENT BLAISE COMPAORE...
    Bonne chance au Burkina Faso et vivement le retour à la normal et que PLUS RIEN NE SOIT COMME AVANT...

  • Le 7 janvier 2015 à 18:23, par Droit d’expression En réponse à : Transition politique : le Président du Faso échange avec la classe politique

    J’avoue ne plus comprendre ce que veulent les autorités de la transition en ce qui concerne le dossier Dieguemdé. Le premier ministre dit aux syndicats que l’ambassadeur des UUSA a "orienté les autorités burkinabè vers notre représentation diplomatique aux Etats-Unis, qui aurait fini par confirmer (sans documents) que M. Dieguemdé a été emprisonné aux Etats-Unis d’Amérique" et le président dit aux représentants des partis politiques que "dans une dizaine de jours, on devrait avoir le « feed back » de l’Ambassade américaine". Qu’attendent-ils encore de l’ambassade américaine ? Le concerné a lui-même reconnu avoir fait la prison, mais évoque le cas de Nelson Mandela, dont il n’atteint pas la cheville, pour justifier son maintien au gouvernement. De quelles preuves le président et le premier ministre ont-ils besoin pour demander à ce monsieur de quitter le gouvernement puisqu’il n’y pas l’intégrité pour rendre de lui-même sa démission. Une personne intègre aurait rendu sa démission, mais un opportuniste comme lui ne peut prendre une telle décision. Il revient donc aux personnes compétentes de le foutre à la porte le plus rapidement possible et de nommer un remplaçant qui se mettra rapidement au travail. On n’a pas de temps à perdre !!!

  • Le 7 janvier 2015 à 18:42, par NANKOLENDUSE Pierre Claver à Ziniaré En réponse à : Transition politique : le Président du Faso échange avec la classe politique

    Je salut l’esprit de réconciliation tendu par Me SANKARA.Au moment où il est proche du pouvoir,la lecture qu’il fait maintenant de la gestion des hommes est compréhensif ; par ce que je m’attendais à des réactions de type ennemies de peuple et le peuple, de style si vous n’êtes pas du même avis que nous,c’est vous êtes contre nous.La vie révolutionnaire a été plus ou moins ça de 1983 à 1987.Vers les années 1987,elle avait quitté la base atteindre le sommet,c’est à dire au niveau des leaders et cela a engendré une vie difficile de société qui a abouti à la bagarre.
    Ce qui justifie les journées de pardon entre temps.
    Je suis d’autant heureux de ce message au moment nous sommes maintenant à la retraite au bonheur de nos petits frères et enfants.Cela ne veut pas dire de ne pas rendre justice à ceux qui le méritent,mais sans politiser la justice,sans tapage.

  • Le 7 janvier 2015 à 18:48, par NANKOLENDUSE Pierre Claver à Ziniaré En réponse à : Transition politique : le Président du Faso échange avec la classe politique

    Je salut l’esprit de réconciliation tendu par Me SANKARA.Au moment où il est proche du pouvoir,la lecture qu’il fait maintenant de la gestion des hommes est compréhensif ; par ce que je m’attendais à des réactions de type ennemies de peuple et le peuple, de style si vous n’êtes pas du même avis que nous,c’est vous êtes contre nous.La vie révolutionnaire a été plus ou moins ça de 1983 à 1987.Vers les années 1987,elle avait quitté la base atteindre le sommet,c’est à dire au niveau des leaders et cela a engendré une vie difficile de société qui a abouti à la bagarre.
    Ce qui justifie les journées de pardon entre temps.
    Je suis d’autant heureux de ce message au moment nous sommes maintenant à la retraite au bonheur de nos petits frères et enfants.Cela ne veut pas dire de ne pas rendre justice à ceux qui le méritent,mais sans politiser la justice,sans tapage.

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