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Garango-Laval : Quarante ans de jumelage

Publié le lundi 8 décembre 2014 à 15h57min

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Garango-Laval : Quarante ans de jumelage

Du 9 au 11 octobre dernier, Garango, dans la province du Boulgou, (Région Centre-Est du Burkina), et Laval dans le département de la Mayenne (Région Pays de la Loire, à l’Ouest de la France) ont célébré le quarantième anniversaire du jumelage qui lie les deux villes. Un anniversaire qui coïncidait avec les 40 ans de jumelage avec Mettmann, en Allemagne et 30 ans avec Laval, au Québec.

La délégation venue de Garango comprenait les membres du comité de jumelage, les maires des quatre communes, Boussouma, Niagho, Komtoéga et le 2e adjoint du maire de Garango. Au menu des festivités marquant le 40e anniversaire du jumelage : Séances de travail entre les principaux acteurs municipaux du jumelage, visite des structures de formation professionnelle pour adultes, du conservatoire de musique et de danse, du centre de traitement de déchets, une réception officielle à la mairie de Laval, une soirée gala et un tour au marché de Laval, où à la grande déception des Boussancé, il n’y avait pas de cacahuètes ! Une table ronde sur le rôle de la société civile dans les solidarités internationales a aussi été organisée, à laquelle ont participé le Docteur Peter Klaus de l’Université de Berlin, Maria Kantcheva, première conseillère à la Délégation aux affaires francophones et multilatérales du Québec à Paris, et l’auteur de ces lignes, du Lefaso.net France.

La célébration du 40e anniversaire du jumelage entre Garango et Laval a permis aux deux parties de faire le bilan d’étape de leur coopération, d’évoquer les projets en cours et d’envisager l’avenir. L’axe Laval-Garango, initiée par le général Tiémoko Marc Garango en 1974 est assurément un exemple des relations de jumelage bénéfiques liant plusieurs villes françaises et burkinabè. Un document élaboré par le comité de jumelage de Garango donne un aperçu des actions menées depuis quatre décennies dans les domaines de la culture, de l’économie, des transports, de la santé et de la formation professionnelle : Forages de puits, constructions de retenues d’eau, soutien aux groupements paysans, financements d’achats d’équipements scolaires, de santé, formations aux métiers au profit de jeunes de Garango, etc. (1) Pour emprunter le vocabulaire en vogue du temps des partis uniques, « le bilan est plus que positif », mais les deux parties n’entendent pas en rester là. A Laval, la volonté de poursuivre et renforcer les relations entre les deux villes a été réaffirmée, pour le bonheur des populations de Garango.

Le 40e anniversaire a été aussi l’occasion de mettre sur la table tous les sujets, y compris ceux qui fâchent. A commencer par la paralysie qui affectait le fonctionnement du comité de jumelage depuis l’élection en 2012 du nouveau maire, Célestin Zouré. De quoi s’agit-il ?

Inoussa Saré, Sylvestre Guebré, Inoussa Dabré, respectivement maires des communes rurales de Bousouma, Niagho et Komtoèga jusqu’à la dissolution des conseils municipaux le 18 novembre 2014 par décret présidentiel , expliquent : « Au départ, le jumelage qui date de 1974 liait Laval et le département de Garango, plus les villages environnants. Avec la décentralisation intégrale, Garango est restée une commune urbaine et les villages de Boussouma, Niagho, Komtoèga et Béguédo ont été érigés en communes rurales. Mais Béguédo s’est retiré du comité de jumelage. Nos amis de Laval ont estimé que leur soutien ne doit pas profiter seulement à Garango ville, mais à Garango tout entier, c’est-à-dire, y compris les quatre villages. Leurs contributions ont été donc divisées par quatre à égalité. Un comité exécutif de jumelage composé de douze membres, à raison de trois par commune, a été mis en place. La présidence du comité dure deux ans et est tournante. C’est au tour de Boussouma d’assumer la présidence. Tout fonctionnait bien ainsi depuis 35 ans, mais au moment de renouveler le comité, le nouveau maire de Garango élu en décembre 2012, Célestin Zouré nous a dit qu’il n’était pas d’accord. Pour lui, le jumelage concerne avant tout Laval et Garango, donc il doit avoir plus de représentants. En plus, dit-il, Garango est plus grand en termes de territoire, de population et a plus d’intellectuels que nous. Donc, Garango doit avoir six représentants au lieu de trois ! Nous ne sommes pas d’accord avec lui parce que nous estimons qu’une commune vaut une commune et sa façon de voir les choses traduit un manque de respect vis-à-vis de nos populations, alors que dans notre pays, les hommes sont égaux selon la loi. Face au blocage, la Maison de la coopération décentralisée (MCD), un organe de médiation de l’Association des maires du Burkina Faso (AMBF) nous a réunis à deux reprises pour trouver une solution. Sans succès. Pourquoi revendique t-il six membres alors que ce n’est pas prévu par la loi ? C’est qu’il a une idée derrière la tête et on se demande ce qu’il va nous imposer si on accepte ». Deuxième adjoint au maire venu représenter son patron, Mahama Bancé ne dit pas autre chose : « Le problème actuel porte sur la représentativité puisque dans le bureau, chaque commune a trois membres et le maire considère que Garango qui a près de 73 000 habitants, doit avoir plus de représentants. Je crois que c’est là où les choses ont commencé à ne pas aller, surtout que le comité exécutif n’est pas statutaire. En fait, au Burkina, ce sont les bureaux communaux qui sont habilités à gérer les relations de jumelage, et c’est le même texte qui fixe la représentativité des communes ».

Le maire de Bousouma va plus loin et n’est pas loin de suspecter son collègue de Garango de xénophobie : « Ce qu’il ne veut pas dire clairement, mais que nous savons, c’est qu’il considère les Lebris comme des gens de seconde zone, pas au même titre que Barkas. Mais ce qu’il oublie, c’est que sa commune est composée à 75% de Lébris ».

Autre point de discorde, le recrutement d’un technicien supérieur en assainissement et le paiement de son salaire. « Aucune commune ne pouvant toute seule assurer le salaire du technicien, on s’est mis ensemble pour prendre en charge une partie, le reste étant supporté par Laval qui envoie directement l’argent sur un compte dont l’ordonnateur est le maire de Garango. Il était prévu que progressivement, nous parvenions à prendre en charge la totalité du salaire. Sur ce point également, les choses se passaient bien avec l’ancien maire, Daouada Zèba, mais son successeur ne veut plus en entendre parler. Le technicien n’est pas payé même si l’argent est disponible », explique Inoussa Saré. Résultat de ce qui précède, le comité exécutif du jumelage n’a plus fonctionné et c’est pour cette raison que chaque commune était représentée par son maire aux festivités du 40e anniversaire du jumelage.
Contacté, celui qui était encore maire, Célestin Zouré, s’en défend et explique qu’il y a un doublon entre le Comité communal de jumelage, organe statutaire et le bureau exécutif qui ne repose sur aucune base légale, mais résulte d’un arrangement entre les communes où chacun avait trois représentants. « Le problème, explique t-il, est que cet organe consensuel a pris le pas sur les comités communaux de jumelage, parce qu’étant l’interface avec les partenaires. Et à Garango, la bataille était étagée de la façon suivante : d’abord s’arranger pour être au comité communal et ensuite, tout faire pour être élu ou choisi au bureau exécutif, […] organe de commodité devenu un organe de convoitise. Comme il s’agit d’un organe consensuel et non réglementaire, j’ai demandé ceci : Comme Garango est quand-même une commune urbaine, dont la population fait trois fois celle de chacune des autres communes, qu’on lui accorde six membres contre trois pour les autres. C’est quand même équitable et cela permet de réduire les joutes pour accéder au bureau exécutif ». Au pire, estime, t-il, le comité exécutif pourrait être purement et simplement supprimé pour laisser place à « une coordination des présidents dont la vertu est de donner à César ce qui est à César, à savoir permettre aux comités communaux de jouer leur rôle ».

A propos du technicien en assainissement, il accuse son prédécesseur et les maires de Boussouma et de Komtoèga de l’avoir recruté sans se référer aux textes régissant les emplois dans les collectivités publiques territoriales. Et « au moment de mandater son salaire, le contrôle financier a constaté que la procédure de recrutement n’a pas été respectée. Il ne pouvait donc pas être considérer comme faisant partie de l’effectif de la mairie. Pour la raison que son contrat n’a pas été signé avec la mairie de Garango, mais collectivement avec les quatre mairies, ce qui est une aberration ». Un arrangement aurait donc été trouvé pour que le technicien soit payé, mais sans bulletin de paie, sur un compte ouvert au nom du comité de jumelage. Célestin Zouré affirme que le technicien a été toujours été payé chaque fois que les fonds arrivent, parfois avec des mois de retard.
De fait, s’était installé un dialogue de sourds entre le maire centrale de Garango et ses collègues des communes urbaines et rien ne laissait espérer une solution à moyen terme. Aux dernières nouvelles, un séjour du président du comité de jumelage Laval-Garango fin octobre à Garango, Jean-Michel Ruche, a permis de débloquer la situation. Après des tractations et d’amicales pressions, un nouveau bureau exécutif de douze membres a été constitué (2) sans l’aval de l’ancien maire, mais avec la participation de ses partisans. Le 16 novembre dernier, la passation des charges avec l’ancienne équipe a eu lieu et tout semble reparti sur de nouvelles bases. Quant au technicien en assainissement, il est toujours à son poste, mais la prise en charge de son traitement par les quatre communes se fait toujours attendre.

Joachim Vokouma ; Lefaso.net (France)

(1) Bilan exhaustif de 40 ans de coopération
Administration : Aménagement et équipement de trois nouvelles mairies
o Eau : Forage de 7 puits (1971 - 1973)
• forage de 11 puits (1974 - 1975)
• forage de 2 puits profonds avec pompes (1978)
• formation d’un technicien pompes et création d’un stock d’outillage pour réparations
• forage de 5 puits larges (1982)
• construction d’une retenue d’eau à BOUSSOUMA (1984)
• construction d’une retenue d’eau à BOURRA (1985-1986)
• construction d’une retenue d’eau à LENGHA (1986)
• construction d’une retenue d’eau à LOURGOGO (1986)
• assainissement des entourages de 7 puits (1987)
• aménagement d’une zone maraîchère à BOURRA (1985-1986)
• construction de 2 retenues d’eau à BOUSSOUMA et KOUMBORE (1989-1990)
• aménagement d’une plaine rizicole à KOMBINATENGA (1991)
• forage de 5 puits ouverts dans les écoles de production (1992)
• forage de 6 puits ouverts dans les écoles de production (1993)
• forage de 6 puits ouverts dans les écoles de production (1994)
• création d’une borne – fontaine à Gangala (2001)
• construction de diguettes anti-érosives
• aménagements rizicoles
• soutien aux groupements (maraîchage - reboisement - amélioration des sols)
• réhabilitation de forages (1998-2003)
• projet tripartite eau et assainissement (2012-2013-2014)

Garango-centre a le service d’eau potable depuis 1988. Plusieurs installations ont été financées par le Comité de Laval (hôpital - C.E.G. - Centre des handicapés - dispensaire)

o Économie : Construction de parcs à vacciner le bétail à ZIDRE (1975), SANOGO (1976), GOULANDA (1979), DANGO (1984)
• participation à la construction de la Coopérative Agricole de GARANGO
• fourniture de matériel aux C.F.J.A. (ânes - charrues - semences)
• fourniture de matériel scolaire
• construction d’un moulin à mil (LENGA 1983)
• création d’une banque de céréales (1984)
• campagne d’information pour les foyers améliorés (1985)
• création d’un centre de formation pour les jeunes agriculteurs (SAREGOU 1994)
• prêts aux éleveurs de porc et de mouton
• création de 660 fosses fumières à Dango, Tangaré, Ouarégou et Sanogho (2001)
• création d’un élevage de volailles à Pagou (2000-2003)
• construction d’un bâtiment et achat de matériel au bénéfice du groupement féminin de Bourra , en vue de la mise en place d’une activité de séchage de fruits et légumes (2000-2001 – 2ème tranche - bâtiment : 2005)

• équipement en matériel du groupement de pêcheurs de Niaogho (2005)
• équipement de la savonnerie du groupement de Komaré (2005)
• financement du fonds de roulement des artisans (2005)
• subvention au Festival de l’arachide

o Santé / action sociale : Parrainages d’enfants défavorisés scolarisés pour permettre de payer les frais qui en découlent
• envois annuels de médicaments, de matériel médical, de vêtements
• envoi de 1500 kg de matériel acheminés en 2000 par un convoi de camions dans le cadre du chantier d’insertion "10 000 km pour former"
• aménagement de l’hôpital, des dispensaires et maternités
• construction d’un local de vaccination au Centre du santé et de promotion sociale de Sanogho
• construction d’un dispensaire à Zalla (2002-2003)
• construction et électrification d’un centre de soudure au Centre des handicapés de Garango et rénovation de celui-ci (2001)
• chirurgie des yeux pour 100 personnes défavorisées
• construction d’un centre nutritionnel à GARANGO (C.R.E.N.)
• construction de 3 maternités (OUAREGOU - BOUSSOUMA - KOMTOEGA)
• formation de 2 aides-accoucheuses
• vaccinations

1974 BCG 7 850 doses
1977 anti-polio 2 x 10 800 doses
1978 rappel 10 000 doses
1978 anti-tétanique 80 000 doses

• envoi d’un container de fauteuils pour handicapés et de matériel orthopédique (1985)
• clôture de l’hôpital (mur de 2 mètres de haut)
• aménagement d’un jardin potager pour le C.R.E.N.
• clôture de l’hôpital (mur de 2 mètres de haut)
• aménagement d’un jardin potager pour le C.R.E.N.
• installation de sanitaires d’eau courante, etc.
• stage d’étudiants de l’Institut de Formation en Soins Infirmiers de Laval (2006)

o Accueil : Construction de la "Case Lavalloise" (6 lits - cuisine - w.c), 1975
• construction de la "Case Belle Epoque (6 lits), 1980
• équipement en literie, ustensiles de cuisine
• installation de 2 douches et lavabos à la Belle Epoque, 1994
• apport de mobilier (armoires - tables), 1994

La Case lavalloise est gérée par le Comité local d’après un règlement rédigé conjointement par LAVAL - LADENBURG et GARANGO

o Transport : Achat de 4 vélos en 1987 (il en reste 3 en état de rouler)
• les pompiers de Laval ont offert un camion SAVIEM en 1985

o Écoles / Formation : Achat de fournitures scolaires, livres et matériel pour les écoles primaires et les C.F.J.A.
• fourniture de graines potagères pour les jardins
• construction de :
3 classes école primaire de SANOGO
3 classes école primaire de KOMTEOGA
3 classes école primaire de ZOUTOEGA
3 classes école primaire de PAGOU
3 classes école primaire de IBOGO
• création d’écoles de production (jardin - bosquet - élevage - puits) dans 12 écoles
• création d’une bibliothèque scolaire à l’Inspection
• construction à 90% de l’Inspection Primaire
• développement des correspondances scolaires
• construction de logements de maître à Ouazi (2002-2003), Yeboulga et Komtoega (2003), Dierma (Boussouma) et Goghin (Komtoega) en 2004
• construction de 2 logements de maître pour les écoles de Komtoéga en lien avec le GREF (2002-2003)
• construction d’une salle de classe au CEG de Boussouma (2004)
• construction d’un logement de maître à l’école de Torla (Garango) et Tangsèga (Niaogho) (2004), puis aménagement d’une cuisine et de latrines dans ces logements (2005)
• équipement en matériel professionnel pour développer des activités de production au Centre des aveugles de Niaogho (2002-2003)
• aménagement d’une bibliothèque au collège de Komtoéga, d’une cuisine, d’un magasin et de latrines au collège de Niagho (2005)
• stage d’étudiants de l’IUFM de Laval, à l’école primaire de Bougoula (2005)
• réfection de logements de maître à Bougoula et Niaogho (2006)
• construction de salles de claisse à Siguinvounsé (Garango) et Niarba (Niaogho), réfection de salles de classe l’école de Koumboré (Boussouma) et à Komtoega - (2006)
• construction d’une cuisine et de latrines à Dierma (Boussouma) – 2006
• construction de salles de classe aux CEG de Boussouma et de Komtoega (2007)
• Construction d’une salle de classe à Komtoèga (2011)
• Construction de deux salles de classe à Niaogho village Wayalghin (2012)

o Culture : Montage de diapositives pour les écoles et associations
• réalisation de 3 films :
1978 GARANGO au fil des jours
1980 BOULGOU - TAR
1994 XXème anniversaire
• création d’une diapothèque pour les écoles
• électrification du Centre de lecture et d’activité culturelle (2003)
• soutien au club de littérature du Lycée de Garango sous forme de matériel (2004)
• participation d’un groupe de 5 jeunes de Garango et de leur accompagnateur à la rencontre Interjumelages Jeunes à Laval (juillet 2004)
• accueil à Garango, en août 2005 de 7 jeunes de Port-Brillet dans le cadre d’un retour de l’opération Laval Interjumelages
• construction d’une bibliothèque à Niaogho (2007)
• restauration du centre populaire de loisirs de Garango (2007)
• don de livres et fournitures aux communes (2012-2013)
o Nouvelles technologies : Réfection, plafonnage et équipement du cyber-centre du lycée départemental de Garango (2006)
• achat d’équipements informatiques pour la Mairie de Garango (2006)

o Chantiers d’été
Pendant plusieurs années, des groupes d’une dizaine de bénévoles Lavallois ont contribué avec des jeunes Garangolais à une réalisation choisie par les Garangolais et répondant à un besoin collectif.

1978 GARANGO Maison des jeunes et de la culture : construction de la clôture
1979 OUAREGOU construction d’une maternité
1980 GARANGO tournage d’un film ; construction de la Case "Belle Époque"
BOUSSOUMA construction d’une maternité
1982 GARANGO construction de la cuisine et de douches pour l’hôpital ; travaux d’entretien
1983 KOMTEOGA construction de la maternité (8 jeunes de LAVAL, 2 jeunes de LADENBURG)
1984 DANGO parc à vacciner le bétail
KOMTOEGA reboisement - peinture
GARANGO crépissage de la pharmacie
1985 SANOGHO construction de 3 classes
GARANGO centre de soudure au C.E.G. (atelier des handicapés - Copainville)
1986 DIERMA DE LENGHA maison d’habitation pour l’infirmier et la matrone
1987 GARANGO construction de l’Inspection Primaire
1988 KOMTEOGA construction de 3 classes
1990 GARANGO remise en état d’une école à 6 classes
1991 NIAGHO remise en état d’une école à 3 classes
1992 OUAREGOU remise en état d’une école à 3 classes
1993 reboisement - remise en état de la Mission Catholique : équipe de Compagnons Scouts

1995 GARANGO construction d’une cuisine et d’un atelier de soudure au Centre des Handicapés - Travaux de rénovation au Centre de Promotion Féminine
1997 KAYO construction du mur de clôture du dispensaire urbain
2000 BOUSSOUMA remise en état d’une école à 3 classes
2002 ZALA construction d’un C.S.P.S.
• 11 microprojets financés en 2013 dans les quatre communes
• 27 microprojets financés en 2014 dans les quatre communes
• construction de la maison des artisans et formation des membres (2012-2014)

(2) Composition du bureau exécutif

Président : Gouem Mahamadi (Boussouma)
Vice-président : Bansé Alfred (Garango)
Secrétaire : Monné Harouna (Garango)
Secrétaire adjoint : Yeogo Zarata (Komtoèga)
Trésorier : Dabré Seba (Komtoèga)
Trésorier adjoint : Gouem Albert (Boussouma)
Chargé de suivi : Compaoré Abdoul Saïkour (Niagho)
Chargé de suivi adjoint : Dabré Jean-Bruno (Boussouma)
Organisation et communication : Bansé François (Garango)
Organisation et com adjoint : Guiebré Sahado (Niagho)
Conseiller 1 : Guiebré Alima (Niagho)
Conseiller 2 : Yoda Seydou (Komtoèga)

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Vos commentaires

  • Le 8 décembre 2014 à 16:41, par Le Bougre En réponse à : Garango-Laval : Quarante ans de jumelage

    Imposture de la part des maires Burkinabé qui n’ont plus la légitimité qui sied ! Avec en plus des attributs qu’ils ne devraient plus porter. Ont t-ils eu une autorisation spéciale pour cela ou quoi ? Faux et usage de faux !

  • Le 8 décembre 2014 à 16:50 En réponse à : Garango-Laval : Quarante ans de jumelage

    Au lieu d’insulter, lis attentivement et tu verras que ça été fait avant le décret qui dissout les conseils municipaux. illéttré-là !!

  • Le 8 décembre 2014 à 16:53, par Le Bougre En réponse à : Garango-Laval : Quarante ans de jumelage

    Toutes mes excuses car à la date indiquée ils étaient toujours légitimes !

  • Le 8 décembre 2014 à 17:26, par lasage rage En réponse à : Garango-Laval : Quarante ans de jumelage

    le jumelage grandirai si les dinosaures de Boussouma et de Komtoèga nétait pas là des individus qui ne pensent qà leur penses bande de cdpistes affamés.

  • Le 8 décembre 2014 à 21:05 En réponse à : Garango-Laval : Quarante ans de jumelage

    Le Bougre, je n’aurai aucun mot désobligeant à votre égard, même si le plaisir ne m’a pas quitté un seul instant. Cela me chatouille encore...
    Donc avec les délégations spéciales, toutes les coopérations décentralisées doivent s’arrêter net jusqu’à ce que M. le "Bougre" soit installé à Kosyam. Certains burkinabè sont vraiment méchants gratuitement. Même ce qui va favoriser le bien-être ou soulager un tant soit peu des populations burkinabè, le Bougre s’en moque éperdument alors que certainement, il n’a jamais construit un poulailler dans son propre village dont il doit en avoir honte.
    De grâce, c’est cette forme de coopération décentralisée qu’il faut désormais promouvoir car c’est l’aide directe aux populations locales qui ne peut être détournée par la procuratura centrale, les François compaoré et leurs autres suppots.
    Je pense même que le nouveau gouvernement après la transition devrait penser à la création d’un ministère de la coopération décentralisée pour mieux prendre en compte cette forme de coopération concrète entre les collectivités du nord et celles du Sud.
    Mais comme maintenant c’est la "rue" qui gouverne au Burkina, de tristes et lugubres individus comme le "Bougre" (et malheureusement pour notre pays, ils sont très nombreux au Burkina à ne pas aller au puit avant de puiser de son eau) vont tirer le Burkina Faso 20 ans en arrière au grand dam de la prophétie de l’ancien Président Blaise Compaoré qui avait prédit le chaos après lui. Mais comme Dieu aime le Burkina, les sorciers maléfiques de la trempe du "Bougre" ne pourront jamais prospérer dans ce pays-là. Si Blaise Compaoré lui-même n’a pas réussi à "monarchiser" le Burkina, ce n’est pas de cyniques seconds couteaux comme le "Bougre" pourront devancer l’igane dans l’eau. Le Citoyen.

  • Le 9 décembre 2014 à 11:08 En réponse à : Garango-Laval : Quarante ans de jumelage

    Rien que donner de l’eau potable à boire aux populations on diminue de 99% le risque de certaines maladies intestinales. Le Bougre, fait pardon avec tes jugements hâtifs et désobligeants.

  • Le 9 décembre 2014 à 12:33, par affairée.com En réponse à : Garango-Laval : Quarante ans de jumelage

    Non seulement tu lis en diagonale mais en plus tu veux qu’on te suive dans tes errements..vraiimennnt ya yel minga !!! Hihihihi c’est ça on appelle "se prendre une sacrée raclée" allez le bougre va continuer à manger tranquillement ton foin et libère nous le peu d’air qui circule ..toujours prompt à critiquer et se plaindre jamais pour se remettre en question l’enfer c’est toujours les autres disait quelqu’un ...pfff vous gagner quoi en étant mesquin et sournois ??pathétique et dire que certains sont des "pères ou mères" de famille..on comprend alors la perte des repères chez certains jeunes..

  • Le 16 janvier 2018 à 01:20, par Je suis Nombre ismael je suis d’origine burkinabé En réponse à : Garango-Laval : Quarante ans de jumelage

    En 1997 j’ai connu des gens à garango qui était en mission avec qui nous avons fait connaissance et depuis lors nous nous sommes perdue de vue j’ai perdu leurs adresse

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