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Le Burkina Faso de Michel Kafando. Chronique d’une transition « d’exception » (16)

Publié le samedi 6 décembre 2014 à 16h00min

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Le Burkina Faso de Michel Kafando. Chronique d’une transition « d’exception » (16)

« Je crois que la IVè République a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même en tant que culture et en tant que choix de société ». C’est Josephine Ouédraogo, actuelle ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, qui s’exprimait ainsi, il y a quinze mois, dans un entretien accordé à Touwendinda Zongo (bimensuel Mutations du 1er septembre 2013).

Elle ajoutait : « On peut avoir de belles institutions tandis que la société continue de peiner parce que les acteurs locaux et tous ceux qui sont concernés par les décisions qui se prennent n’ont pas l’occasion de s’exprimer, de s’informer, de comprendre et de participer en toute conscience citoyenne ». Elle disait encore : « Nous devons approfondir davantage les notions de « redevabilité ». On doit rendre compte quel que soit le niveau de responsabilité qu’on occupe au niveau des collectivités locales ou au niveau gouvernemental ». Au sujet du projet de révision de l’article 37 de la Constitution, elle précisait : « Moins que les individus, c’est plutôt les systèmes qu’il faut critiquer ».

Et elle développera une approche inattendue, mettant en cause « les systèmes démocratiques fondés sur l’élection du président au suffrage universel » qui « finissent par couper le chef de l’Etat des réalités et du reste de la société et il devient même enfermé et isolé parce qu’il s’appuie essentiellement sur les militants de son parti et sur des alliés personnels. Beaucoup de dirigeants africains, à l’image du président Compaoré, sont dans cette situation ». Et elle concluait : « C’est cela aussi les avatars du multipartisme politicien, pseudo-démocratique, qui engendrent souvent des blocages institutionnels et des barrages qui vous isolent des réalités ».

Un an plus tard, à la suite de l’insurrection des 30-31 octobre 2014, Joséphine Ouédraogo va se trouver confrontée aux réalités du terrain politique. « Par la grâce de Dieu, écrira-t-elle le jeudi 20 novembre 2014, j’ai eu le grand privilège d’être cooptée par divers canaux pour figurer sur la liste des « présidentiables ». J’ai accepté avec modestie d’être inscrite sur cette liste d’hommes et de femmes qui ont contribué à leur manière à l’évolution politique, sociale et économique du Burkina Faso. Au fil des jours, l’étau se resserrait et je me suis retrouvée dans la soirée du 16 novembre 2014 face au Collège de désignation chargé d’interviewer chacun des trois finalistes avant de désigner celui ou celle qui occuperait la fonction présidentielle pour la transition ».

Joséphine Ouédraogo ne sera pas la première présidente du Faso, mais elle venait de sortir de l’ombre. Elle n’y est pas retournée après son « échec » à la « présidentielle » : elle est désormais, avec un portefeuille particulièrement délicat, la seule femme en pointe de la transition. Ce qui ne doit pas lui donner beaucoup de satisfaction : elle estime que pour constituer « une masse critique qui puisse faire évoluer, au sein d’un groupe, la manière de voir les choses et de prendre des décisions », il faut que les femmes occupent au moins 30 % des effectifs !

Dans la vie de Joséphine Ouédraogo, il y a trois phases : éducation/formation/profession, un cycle qui débouche, à 34 ans, sur un portefeuille dans un gouvernement « révolutionnaire » ; puis ce sera le temps de l’international : Tunisie, Suisse, Cameroun, Ethiopie… dans des cadres intellectuellement « institutionnalisés ». L’aboutissement de cette période sera son poste au sein de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) des Nations unies.

C’est la troisième phase qui est la plus intéressante. Dès qu’elle rejoint, en tant que secrétaire exécutive (poste qu’elle va occuper de 2007 à 2011), ENDA-Tiers monde à Dakar, elle évolue intellectuellement au-delà du discours attendu et formaliste qui était nécessairement le sien au sein de la CEA, institution onusienne. Environnement et développement du tiers-monde (ENDA-Tiers monde) a été fondé au début de la décennie 1970 alors que les politiques de développement du « tiers-monde » étaient un thème de discussion majeur. ENDA va, progressivement, se dégager de la gangue du débat institutionnel pour autonomiser sa réflexion : environnement, développement durable, commerce équitable, annulation de la dette, exploitation des enfants, violences faites aux femmes, etc. ENDA va nourrir le débat sur l’alter-mondialisme lors des Forums sociaux mondiaux (FSM).

A Belém (Brésil), où elle a participé au FSM 2009 (27 janvier-1er février 2009), Joséphine Ouédraogo déclarera que, « après une période de désorientation des mouvements politiques, les fora ont permis d’ouvrir de nouvelles perspectives et de nouveaux horizons pour redonner de l’espoir à des millions de personnes et de groupes sociaux. Ils ont permis aux acteurs des divers Suds de se construire des espaces d’expression, de visibilité, d’action et d’influence. Les dynamiques des fora ont permis de dénoncer les racines du système dominant et de ses conséquences de destruction des conditions de vie des populations et des ressources du monde ». Elle retrouve au sein d’ENDA la vision qui était celle de Thomas Sankara : « Prendre réellement conscience de nos capacités à trouver des solutions endogènes à nos problèmes, même en situation d’urgence »*. « Au niveau mondial, dit-elle, c’est une minorité qui profite du système économique en place. L’alter-mondialisme dénonce les dégâts causés par les pratiques du système économique mondial et il invite les dirigeants et les décideurs du monde à agir autrement, pour ne pas laisser une grande majorité de la population mondiale en marge du progrès économique et social ».

Elle va, au sein d’ENDA, mener une rude bataille contre les illusions nées de l’aide au développement. « Il ne faut surtout pas mettre l’aide en avant ! On sort toujours des palliatifs au lieu de rechercher de vraies solutions aux problèmes. 80 % de l’aide au développement repart au Nord sous diverses formes. Il faut d’abord faire des assises nationales, entre nous, essayer de discuter librement, lister les problèmes, qu’est-ce qui ne va pas ? Et ça débouchera sur des orientations », déclarera-t-elle à Michel Rouger (Ouest-France, lundi 2 juin 2008).

A qui elle exposera également sa vision, originale, sur la question de l’immigration vers l’Europe (Dakar, où elle est alors installée, est, en la matière, un pôle de départ majeur) : « Ils ont fait le choix de sortir d’une société dans laquelle ils étouffent. Ils sont en quête de vivre, d’être libres, d’être ce qu’ils sont. Ils mènent une quête existentielle comme d’ailleurs les jeunes des banlieues européennes. Pour eux, il n’y a pas de frontières, ils font partie de la mondialisation. Même au village, ils vont sur internet, voient la télé. C’est ça la mondialisation dans leur tête, les frontières sont brisées. Sauf que les pays riches acceptent la mondialisation alimentaire, industrielle mais pas la mondialisation citoyenne ».

Avec l’émergence de Joséphine Ouédraogo sur le devant de la scène politique burkinabè, c’est le retour des intellectuels dans le débat politique. Même si c’est toujours dans le fourgon des militaires qu’elle arrive au « pouvoir », c’est aussi, toujours, le résultat de mouvements sociaux. Dans un entretien avec Sergio Ferrari (Le Courrier, publication de l’Unesco, 1er mars 2010), elle affirmait : « Il manque une alliance plus étroite entre les intellectuels et la population, la base. Il faut comprendre que nous devons travailler avec le peuple, évoluer avec lui, nous en rapprocher, être davantage en contact avec les gens. Nous avons des partis politiques très avancés idéologiquement, des penseurs très développés […] Mais il y a une sorte de fracture entre l’intelligentsia et les gens ». Elle a un an pour y mettre fin et convaincre les Burkinabè « qu’on ne peut pas se substituer à la réflexion et à l’action de ces populations ».

* Entretien avec Touwendinda Zongo, publié dans le bimensuel burkinabè Mutations du 1er septembre 2013.

Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique

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Vos commentaires

  • Le 6 décembre 2014 à 21:18, par youblobissan En réponse à : Le Burkina Faso de Michel Kafando. Chronique d’une transition « d’exception » (16)

    Elle a des idées , de très bonnes idées même , mais est ce que le peuple la suivra ? Elle a la même vision du développement que feu le président Thomas SANKARA dont elle fut ministre . Dès qu’elle va commencer à mettre ses idées en pratique, il y aura des gens qui vont commencer à philosopher. Le burkinabé aime les omelettes mais n’aime pas qu’on casse les œufs pour en faire . Prions Dieu pour qu’elle puisse poser les bases d’une justice pour tous au Burkina Faso avec l’aide des autres patriotes intellectuels .

  • Le 7 décembre 2014 à 07:17, par Ya-woto En réponse à : Le Burkina Faso de Michel Kafando. Chronique d’une transition « d’exception » (16)

    Etre intellectuelle ne veut pas dire grande chose. Les gens ne se nourrissent pas de discours. Il faut apporter des solutions aux problèmes et oublier les grandes théories marxistes et léninistes. Vous avez voulu être aux commandes depuis longtemps, vous voilà maintenant aux commandes. Ne trouvez pas des excuses demain pour dire quoi que ce soit. Il faut produire quelque chose de tangible. Nous n’avons pas mille ans pour vivre on peut faire beaucoup de chose en un an. Et si vous n’accomplissez rien, alors aillez le courage de reconnaitre que le défi est plus fort que vous, même en étant considérée come intellectuelle. Le Burkina doit aller de l’avant, fini le temps de Compaoré, fini le temps de Sankara, fini les années de soit dite révolution, le mur de Berlin est tombé il y a plus de 25 ans. Que l’on accepte ou pas les problèmes sont devant nous et tous les pays ont des défis à relever.

  • Le 7 décembre 2014 à 12:31, par Ka En réponse à : Le Burkina Faso de Michel Kafando. Chronique d’une transition « d’exception » (16)

    YA- WOTO, vous allez trop fort pour notre FIFINE, c’est une femme comme toute les femmes, et un être humain. Je la connais depuis l’enfance jusqu’à a la révolution, comme tous les acteurs et actrices de cette révolution inachevé pour nous tous. Ce que je peux vous dire, c’est qu’une seule personne ne peut faire quoi que ça soit pour un peuple. Toutes les choses faites pour un pays qui se développe dans l’émergence, sont faites par une équipe et non un seul individu, avec des bonnes actions concrètes, et les bonnes actions que cette équipe entreprend par l’intermédiaire de son représentant. Joséphine Ouédraogo avec une bonne équipe sans des dictes de ceux qui ont plus de pouvoir, feront une bonne transition pour préparer une alternance apaisé en 2015 par l’intermédiaire de leur représentant qui est le président Michel Kafando. Tout le peuple Burkinabé pendant la révolution à louer les objectifs bien réaliser par le gouvernement dont Joséphine Ouédraogo était participante. Elle n’est pas la seule à faire réussir cette transition à haut risque dont un groupe de RSP met son nez avec des idées de continuité d’un régime corrompu, mais toute une équipe de transition. Alors YA-WOTO, oublie l’intellectuelle que vous méprisez, pensez à l’équipe de transition qui a un rôle délicat pour réussir a préparer une élection transparente en 2015.

  • Le 7 décembre 2014 à 13:03, par citoyen En réponse à : Le Burkina Faso de Michel Kafando. Chronique d’une transition « d’exception » (16)

    C’est une dame j’allais dire une Grande Soeur voire meme une Maman sur la quelle le peuple burkinabe va composer elle pour contribuer au nouvel essor de notre tres cher Faso nouveau. Quand elle etait ministre de l’essor familial dans le gouvernement de Tom Sank j’etais en 3ieme etvelle a contribue a l’epanoussement de la femme donc de nos meres. Mais l tache actuelle s’avere difficile tres difficile d’abord le temps !1 moia c’est tres court mais elle saura mettre en place un everitable fondation pour une justice equitable et accessible a tous et pour tour les burkinabe.

  • Le 7 décembre 2014 à 13:05, par veine amer En réponse à : Le Burkina Faso de Michel Kafando. Chronique d’une transition « d’exception » (16)

    il faut qu’elle se rapproche d’abord des personnels qui travaillent dans son département afin d’y mettre de l’ordre et aussi les permettre de travailler dans de bonnes conditions !

  • Le 7 décembre 2014 à 14:17, par Ka En réponse à : Le Burkina Faso de Michel Kafando. Chronique d’une transition « d’exception » (16)

    YA-WOTO vous qui n’avez pas connu la Fifine, je vais vous raconter une petite histoire de la femme et non l’intellectuelle, ‘’’’sa franchise et son honnêté. ‘’’’ au cours d’une réunion ministériel dans un pavillon du conseil de l’entente, un conseil de rapport mensuel en absence du ministre chargé de la justice qui était en mission a l’intérieur du pays , chacun devait donner le bilan du dépense de son budget, la seule personne qui a pu avec son comptable poser sur la table, le restant de 270 francs CFA pour un projet a l’aide aux femmes du nord était son excellence Madame Joséphine Ouèdraogo. En ce temps sévissait sans pitié le ministre de travail avec sa réforme agraire que les vieux instituteurs se souviennent de leurs dégagements, car en rigolant avec le PF, il disait qu’il n’a pas de reste d’argent, mais le chiffre des dégagements est supérieur a la norme. Mr. YA-WOTO, Madame Joséphine Ouédraogo mérite son poste, même celui du sommet de l’état, car sa franchise et sa rigueur au travail est resté de même, de la Suisse et partout ailleurs, passant par d’autres institutions connus internationalement. Elle est très apprécier dans les responsabilités qu’on la confie, en tant qu’intellectuelle mais aussi en tant que mère qui connait les vrais besoins de tout en chacun. Si les Toé et autres existent encore dans ce bas monde peuvent témoignés de la valeur de notre FIFINE.

  • Le 7 décembre 2014 à 15:33, par Tapsoba® (de H) En réponse à : Le Burkina Faso de Michel Kafando. Chronique d’une transition « d’exception » (16)

    J ai toujours cherché à percer les mystères "Ka" et "Kôrô Yamyellé",vous êtes les deux personnes ressources des fora zoodomail et lefasonet.Merci pour vos différentes contributions enrichissantes.

  • Le 7 décembre 2014 à 16:23, par Ka En réponse à : Le Burkina Faso de Michel Kafando. Chronique d’une transition « d’exception » (16)

    Y A WOTO, vous allez trop fort pour notre FIFINE, c’est une femme comme toute les femmes, et un être humain. Je la connais depuis l’enfance jusqu’à a la révolution, comme tous les acteurs et actrices de cette révolution inachevé pour nous tous. Ce que je peux vous dire, c’est qu’une seule personne ne peut faire quoi que ça soit pour un peuple. Toutes les choses faites pour un pays qui se développe dans l’émergence, sont faites par une équipe et non un seul individu, avec des bonnes actions concrètes, et les bonnes actions que cette équipe entreprend par l’intermédiaire de son représentant. Joséphine Ouédraogo avec une bonne équipe sans des dictes de ceux qui ont plus de pouvoir, feront une bonne transition pour préparer une alternance apaisé en 2015 par l’intermédiaire de leur représentant qui est le président Michel Kafando. Tout le peuple Burkinabé pendant la révolution à louer les objectifs bien réaliser par le gouvernement dont Joséphine Ouédraogo était participante. Elle n’est pas la seule à faire réussir cette transition à haut risque dont un groupe de RSP met son nez avec des idées de continuité d’un régime corrompu, mais toute une équipe de transition. Alors YA WOTO, oublie l’intellectuelle que vous méprisez, pensez à l’équipe de transition qui a un rôle délicat pour réussir a préparer une élection transparente en 2015.

  • Le 7 décembre 2014 à 19:56, par Patience En réponse à : Le Burkina Faso de Michel Kafando. Chronique d’une transition « d’exception » (16)

    Un jour un burkinabè célèbre et responsable m’a dit que le Bukina n’était pas un état de droit.
    Le défi auquel seront confrontés les futurs dirigeants et vous Madame est énorme. Puissiez-vous faire un petit pas durant votre mandat vers cet Etat de droit c’est notre vœu le plus cher. Je suis un de vos meilleurs clients puisque à titre personnel je compte pas moins de 14 procès lors de ces 21 derniers mois. Désormais je suis votre plus ardent supporter. Que Dieu vous aide.

  • Le 7 décembre 2014 à 19:58 En réponse à : Le Burkina Faso de Michel Kafando. Chronique d’une transition « d’exception » (16)

    je trouve tous ces commentaires très émouvants mais selon moi nous sommes très loin de la réussite avec de telles réflexions la meilleur des choses à faire actuellement est une invite de toute la population burkinabè sans aucune distinction d association de partis politiques d ethnies de race ni de couleur en toute égalité naturelle les uns par rapport aux autres et faire savoir faire connaitre à tout un chacun dans un athmosphère le plus fraternel possible que leur importance leur engagement au dégré le plus élevé comme citoyen libre de libre de la république est le premier jalon d élevation de toute république le citoyen lamda que nous sommes partie entière dburkina faso

  • Le 8 décembre 2014 à 07:28 En réponse à : Le Burkina Faso de Michel Kafando. Chronique d’une transition « d’exception » (16)

    À S.E. Madame Ouédraogo/Guissou, cette « Lettre Ouverte » est une invite que nous vous faisons pour vous rappeler votre devoir et ce que le « Peuple » attend de vous. Nous vous invitons, ou si vous voulez, vous sommons de faire tout ce qui est et sera dans vos possibilités intellectuelles et de persuasion pour installer et ce, définitivement dans le cadre des besoins « d’Institutions fortes », un « SYSTÈME JUDICIAIRE FORT » qui transcendera de ce que nous avons vécu pendant ces 30 de Régimes « spoliant, voleurs, malhonnêtes et injustes » dont le plus grave fut la main-mise du leader déchu et ses camarades d’alors devenus plus tard « ennemis » pour lui, sur la « Justice » et ce à dessein qui a consisté à semer l’Injustice dans tous ses compartiments. Vous allez devoir nettoyer et élaguer du système judiciaire, les Magistrats "loups-garoux" qui pillulent la Justice et qui en ont fait le jardin privilégié des "impunités et impunis" à savoir les "Procureurs Généraux asservis", les Juges corrompus, les Auxiliaires (avocats) véreux etc. etc. En termes bien clairs, "RENDRE LA JUSTICE PLUS PROPRE ET PLUS EFFICIENTE QUI RENDRA LA VRAIE JUSTICE". Nous savons que les tâches ne vous seront pas faciles car bien de « vieux et faux loups" sont et restent dans les taillis et qui feront tout pour vous empêcher d’avancer simplement parce qu’ils s’y trouvent ou s’y trouveront compromis par « bien de choses » par eux commises dans leurs vies politiques passées. Vous rencontrerez également ceux qui, nouveaux venus dans l’arène politique, ne sont pas propres non plus et n’ont jamais rien compris les « mélis-mélos » politiques et estimant qu’est venu pour eux, le temps de se remplir les poches. Mais face à tous ces couards, nous osons espérer que vous aurez la force et le courage connus de vous pour, vous opposer à eux et faire avancer les choses. 11 mois sont peu vous direz. Mais nous pensons qu’à défaut de temps pour tout réaliser, 11 mois sont suffisants pour poser les bons jalons, les bonnes bases pour atteindre les buts et objectifs visés dont la « responsabilité » vous incombe depuis que vous avez accepté ce poste à « pièges » ; charge à ceux qui vous succèderont de poursuivre ce que vous ferez. Ne vous inquiétez pas pour la suite car le peuple veillera. Oui ! Le peuple sait que les « politicards du Tuk-Guili » qui rèvent qu’ils vous succèderont feront « TOUT » pour annihiler, voir freiner ce que vous ferez. Mais le peuple est là et demeurera en « veille ». Rien ne sera plus comme avant et gars à tous ceux qui voudront l’empêcher d’avancer vers la Paix à lui indispensable pour son développement et la réussite de ses hommes.

  • Le 8 décembre 2014 à 08:17, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Le Burkina Faso de Michel Kafando. Chronique d’une transition « d’exception » (16)

    - KA, atention car YA-WOTO pourrait avoir un peu raison. Comme toi certainement, moi aussi j’ai connu cette dame depuis la Suisse jusqu’au Burkina et ensuite en Ethiopie.

    Mais je dois te rappeler que les choses ont changé, les réflexions ont évolué et les enfants ont grandi. Moi je ne suis pas sûr qu’elle fera de l’extraordinaire à ce poste de Ministre de la justice. J’attend de voir comme St THOMAS car il ne suffit pas d’avoir été aux côtés de Thomas SANKARA pour changer le monde, surtout avec cette justice pourrie jusqu’à la moelle !

    Et n’oublie pas que sous SANKARA, le paysan aussi pouvait prétendre être ministre car SANKARA avec son aura, sa force et son audace dominait tout et faisait travailler tout le monde. Ce n’est pas pour rien que lui SANKARA a affirmé qu’il peut même nommer une dolotière comme ministre et elle va travailler. Avec JOSÉPHINE, moi j’attend de voir et il lui reste déjà 11 mois.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 8 décembre 2014 à 10:19, par Ka En réponse à : Le Burkina Faso de Michel Kafando. Chronique d’une transition « d’exception » (16)

    Merci mon cher Körö tout le monde va trop fort pour notre FIFINE, et toi et moi nous l’avons vu se chiffonner dans le temps pour montrer que la femme est égale a l’homme. Je n’en disconviens pas a tout ce que tu dis, mais j’ai été en contact avec elle pendant son silence politique Burkinabé, c’est une femme comme toute les femmes, et un être humain. Je la connais depuis l’enfance jusqu’à a la révolution, comme tous les acteurs et actrices de cette révolution inachevé pour nous tous. Ce que je peux vous dire, c’est qu’une seule personne ne peut faire quoi que ça soit pour un peuple, surtout pas dans sa justice détenue par les tiques du RSP. ‘’’’Toutes les choses faites pour un pays qui se développe dans l’émergence, sont faites par une équipe et non un seul individu, avec des bonnes actions concrètes, et les bonnes actions que cette équipe entreprend par l’intermédiaire de son représentant, mais c’est difficile si ce représentant est dominé par les mêmes tiques.’’’’ Joséphine Ouédraogo avec une bonne équipe sans des dictes de ceux qui ont plus de pouvoir, feront une bonne transition pour préparer une alternance apaisé en 2015 par l’intermédiaire de leur représentant qui est le président Michel Kafando. Tout le peuple Burkinabé pendant la révolution à louer les objectifs bien réaliser par le gouvernement dont Joséphine Ouédraogo était participante. Elle n’est pas la seule à faire réussir cette transition à haut risque dont un groupe de RSP met son nez avec des idées de continuité d’un régime corrompu, mais toute une équipe de transition. Pour l’instant oublions l’intellectuelle que méprisent certaines personnes, pensons à l’équipe de transition qui a un rôle délicat pour réussir a préparer une élection transparente en 2015.La vraie justice a mon avis surviendra en 2015 avec un gouvernement qui dispose du temps pour étudier tous les cas pour une justice équitable et juste pour un Burkina qui veut avancer.

  • Le 8 décembre 2014 à 10:40 En réponse à : Le Burkina Faso de Michel Kafando. Chronique d’une transition « d’exception » (16)

    YA-WOTO qu’est ce qui vous rend si aigre ? apparemment vous avez été à l’école puisque vous écrivez je suppose, si vous n’avez pas pu aller loin en prenez vous à vous même ! ou alors demandez ailleurs car l’intelligence peut être génétique. Le professeur Laurent BADO disait que le semi alphabétisé est plus dangereux que celui qui n’ a jamais été à l’école car il croit avoir tout compris alors qu’il a tout compris à l’envers. De grâce quand on peut pas construire il faut évité d’être toujours avec ceux qui détruise. On n’avance jamais ainsi.

  • Le 8 décembre 2014 à 11:49, par Ka En réponse à : Le Burkina Faso de Michel Kafando. Chronique d’une transition « d’exception » (16)

    Merci mon cher Körö tout le monde va trop fort pour notre FIFINE, et toi et moi nous l’avons vu se chiffonner dans le temps pour montrer que la femme est égale a l’homme. Je n’en disconviens pas a tout ce que tu dis, mais j’ai été en contact avec elle pendant son silence politique Burkinabé, c’est une femme comme toute les femmes, et un être humain. Je la connais depuis l’enfance jusqu’à a la révolution, comme tous les acteurs et actrices de cette révolution inachevé pour nous tous. Ce que je peux vous dire, c’est qu’une seule personne ne peut faire quoi que ça soit pour un peuple, surtout pas dans sa justice détenue par les tiques du RSP. ‘’’’Toutes les choses faites pour un pays qui se développe dans l’émergence, sont faites par une équipe et non un seul individu, avec des bonnes actions concrètes, et les bonnes actions que cette équipe entreprend par l’intermédiaire de son représentant, mais c’est difficile si ce représentant est dominé par les mêmes tiques.’’’’ Joséphine Ouédraogo avec une bonne équipe sans des dictes de ceux qui ont plus de pouvoir, feront une bonne transition pour préparer une alternance apaisé en 2015 par l’intermédiaire de leur représentant qui est le président Michel Kafando. Tout le peuple Burkinabé pendant la révolution à louer les objectifs bien réaliser par le gouvernement dont Joséphine Ouédraogo était participante. Elle n’est pas la seule à faire réussir cette transition à haut risque dont un groupe de RSP met son nez avec des idées de continuité d’un régime corrompu, mais toute une équipe de transition. Pour l’instant oublions l’intellectuelle que méprisent certaines personnes, pensons à l’équipe de transition qui a un rôle délicat pour réussir a préparer une élection transparente en 2015.

  • Le 8 décembre 2014 à 12:47, par Tapsoba® (de H) En réponse à : Le Burkina Faso de Michel Kafando. Chronique d’une transition « d’exception » (16)

    Vous ,Koro Yamyellé et Ka ,etes des personnes ressources des fora de le fasonet,burkina24 et zoodomail.Merci beaucoup pour vos contributions enrichissantes.Bonne journée à toutes et à tous.

  • Le 8 décembre 2014 à 14:29, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Le Burkina Faso de Michel Kafando. Chronique d’une transition « d’exception » (16)

    ’’....cette transition à haut risque dont un groupe de RSP met son nez avec des idées de continuité d’un régime corrompu’’.

    - KA, merci pour cette lucidité très pointue de ta part (Tu n’as pas encore passé chez Yempoaka dans ton non-loti où tu m’invites hein ?).

    - KA, moi je continue à croire justement c’est ce ’’groupe de RSP met son nez avec des idées de continuité d’un régime corrompu’’ qui vont l’empêcher de travailler. Ce sont eux qui vont l’embourber. Ils ne voudront pas de la lumière sur 3 dossiers principalement : Thomas SANKARA, Norbert ZONGO et les Matyrs du 30 octobre. Ils sont fortement impliqués dans tous ces dossiers et sans un coup de pouce et une forte pression venant de l’extérieur, notamment des USA, de MSF, des Droits de l’Homme, Journalistes sans frontières, de différents collectifs, etc. il n’y aura rien ! Je ne compte pas sur la France car elle semble complice dans le dossier Thomas SANKARA via Houphouet BOIGNY de la C.I. qui a travaillé au corp Blaise COMPAORÉ pour exécuter le sale boulot ! Et puis tant que DIENDÉRÉ rodera dans les environs ces dossiers ne seront jamais clarifiés ! Je l’aime bien ce DIENDÉRÉ mais qui aime bien, châtie bien aussi !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 8 décembre 2014 à 17:09, par Ka En réponse à : Le Burkina Faso de Michel Kafando. Chronique d’une transition « d’exception » (16)

    Cher ami körö tu as raison, un jour la communauté internationale va mettre son nez dans les affaires en justice de notre pays et les choses évolueront autrement. Ne comptant pas sur nos caméléons de français dont le gouvernement de François Mitterrand a voulu sauver son honneur en associant avec la CIA, Houphouët et consort et utiliser le caméléon de Ziniaré avec ses éléments pour faire le boulot final ce 15 Octobre 1987 à 16h20 dans un pavillon du conseil de l’Entente. Pour un nouveau Burkina, Notre RSP doit disparaitre. Quant à notre ami commun que nous aimons et détestons, j’ai appris qu’il se prépare à s’exiler comme son complice. Espérons que la CPI les laissera voir le nouveau Burkina de notre jeunesse du 21e siècle avec des idées révolutionnaires comme à notre époque avec le PCRV parti communiste révolutionnaire voltaïque. Soyons confiant, le volant de l’alternance politique et économique du Burkina nouveau est tenu a moitié par la jeunesse de type de Tapsoba H qui pourront faire la différence en 2015. Je conseille les Assimi Kouanda, les Alain Yoda, les Achille Tapsoba, les Anicet poda, de se préparer à déguerpir, car les morts des jeunes du 30 et 31 Octobre seront venger par la jeunesse assoiffé d’alternance propre pour un Burkina émergent. Cet après-midi j’ai passé chez notre vielle POOGBI du côté de Tampouy, mais le fond de la vielle calebasse n’était pas assez fort, elle m’assurer que d’ici demain après-midi le vrai sera dans le deuxième canari pour nous, tu es invité.

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