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Chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat : des commerçants réclament la relecture des textes règlementaires

Publié le vendredi 28 novembre 2014 à 02h39min

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Chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat : des commerçants réclament la relecture des textes règlementaires

Les vagues de contestation ont atteint la Chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat (CCIA-BF). Pour réclamer la relecture des textes et le changement du bureau exécutif, des commerçants, industriels et artisans ont tenu, le samedi 22 novembre dernier à la Maison du Peuple de Ouagadougou, une réunion.

Rien ne va plus à la CCIA-BF. Au lendemain de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre qui a contraint le président Blaise Compaoré à la démission et provoqué la débandade chez ses fidèles, la CCIA-BF s’est retrouvée décapitée. Le vent a changé de cette direction. Profitant de cela, des acteurs du milieu des affaires ont tenu à connaitre leurs états d’âmes quant à la manière dont les choses se faisaient à la Chambre du Commerce. « La Chambre de commerce est une institution qui s’occupe de tous les volets de l’économie à savoir l’industrie, le commerce et le service. Elle doit de ce fait œuvrer pour le bien-être des acteurs de ces volets économiques. La chambre de commerce est composée d’élus consulaires qui élisent un bureau. Ce bureau se charge de la gestion de la Chambre de commerce. Mais celle-ci, non seulement, n’est pas transparente mais les élections consulaires ne sont jamais passées dans des conditions de transparence », a expliqué Martin Sawadogo, coordonnateur du collectif qui a vu le jour pour l’occasion.

Afin d’assainir la CCIA-BF, les manifestants réclament la relecture des textes règlementaires de l’institution et surtout le renouvellement du bureau exécutif. « Nous reprochons plusieurs choses à la CCIA-BF. D’abord la gestion. Il n’y a aucune transparence. La chambre de commerce ne fait jamais le bilan de ses activités qui soit porté à la connaissance de l’ensemble des membres. En plus de cela, les fonds de la Chambre de commerce sont utilisés pour financer des partis politiques. Ce n’est pas son objectif. La Chambre gère aussi des fonds donnés par des institutions comme la Banque mondiale pour aider à la formation des commerçants, des entrepreneurs et des industriels. Malheureusement, ces fonds sont gérés entre les responsables entre les responsables de la chambre consulaire dont certains sont là depuis 40 ans », a précisé Martin Sawadogo.

Pour obtenir gain de cause, les manifestants entendent user des voies pacifiques. Des concertations seront engagées à cet effet avec des personnes et structures concernées.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 28 novembre 2014 à 08:33, par substance grise En réponse à : Chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat : des commerçants réclament la relecture des textes règlementaires

    Il faut que la CCIBF s’occupe du developpement du secteur prive local plutot que d’etre une maison pour faire la promotion de Bolore. On ne peut pas defendre les interets des groupes francais et developpe le secteur prive burkinabe.
    Il faut aussi voir du cote du CBC ;de l’OTRAF pour revoir le fonctionnement de toutes ses structures car beaucoup de fonds y sont sans qu’on ne sache comment on en fait usage.

  • Le 28 novembre 2014 à 10:07, par Jeanine Debo En réponse à : Chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat : des commerçants réclament la relecture des textes règlementaires

    C’est pas la chambre de commerce, c’est aussi la chambre d’industrie !
    Il y’a déjà la Chambre d’agriculture, la chambre des métiers et la chambre des mines !
    Si les commerçants du grand marché vendeurs de divers veulent, ils peuvent créer la chambre des petits commerçants !
    A la chambre de commerce, Hage représente les fabricants de fer, Ebomaf représente les faiseurs de goudrons, Kaizer, Kanazoé,Sogli,Directeur Sosuco, Directeur Sofapil .... chacun représente son secteur et y est leader !
    Les commerçants du marché peuvent créer une chambre à part mais ils ne peuvent pas piloter la CCIBF
    ET puis pardon avec les pillages, faisons doucement ça va aller !

    le secteur privé doit s’organiser sans que l’Etat intervienne !
    C’est pas

  • Le 28 novembre 2014 à 10:13 En réponse à : Chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat : des commerçants réclament la relecture des textes règlementaires

    Depuis 40 ans et ce n’est que maintenant que vous réagissez, bande de trouillards ?
    Vous saviez tous cela, mais vous avez préféré vous taire pour ne pas avoir de problème comme d’habitude. Ce ne vous ne savez pas, c’est que si tu n’affrontes pas les problèmes, ce sont les problèmes qui viendront à toi et te terrasseront, car tu n’es pas préparé.

    Ce que je vaux dire, c’est que les commerçants d’une manière générale ne militent pas pour un changement, je dirai, ont peur du changement Conséquences, ils ne participent pas aux meeting, aux marches, etc., car ils veulent aller s’occuper de leurs affaires.

    Alors battez-vous vous-même pour amener un changement au niveau du monde des affaire !

  • Le 28 novembre 2014 à 11:09, par Saguy En réponse à : Chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat : des commerçants réclament la relecture des textes règlementaires

    Enfin !!!!!! Ce collectif est vraiment le bienvenu. A l’internaute Jeanine Debo, Je dis que c’est justement cette manière mafieuse de diriger la chambre de commerce qu’il faut stoper. Il ne s’agit pas de prendre les leaders de chaque secteur d’activité pour former un noyau oppaque qui va tout diriger. Cela s’appelle la Mafia tout simplement. La chambre de commerce et d’industrie à besoin de souffle nouveaux, de gens compétents à même de refléchir et de proposer des solutions pour un essort economique du Burkina Faso, avec une meilleure repartition des fruits de la croissance. Il faut detruire complètement l’ancien système qui était ni plus ni moins la machine d’oppression du pouvoir déchu, et qui ne visait que des intérêts d’un clan.
    Il faut dissoudre tout et tout réorganiser en plaçant les hommes qu’il faut à la place qu’il faut, sans que l’argent soit le seul critère.

  • Le 28 novembre 2014 à 11:13, par Hamadé En réponse à : Chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat : des commerçants réclament la relecture des textes règlementaires

    Ce ne sont pas seulement les commerçants qui réclament la relecture des textes, mais aussi tous les intellectuels, les opérateurs économiques, les bureaux d’études, les burkinabè de la Diaspora soucieux du développement économique du notre pays longtemps laissé entre les mains des parrains et Marraines. Plus jamais ça.

  • Le 28 novembre 2014 à 12:19, par CHEIKH En réponse à : Chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat : des commerçants réclament la relecture des textes règlementaires

    çà y est, quand le chat n’est plus là..................................................

  • Le 28 novembre 2014 à 12:33, par Sawadogo En réponse à : Chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat : des commerçants réclament la relecture des textes règlementaires

    Le collectif est ouvert a tous les secteurs et volets de l’economie. Toute personne ayant un registre de commerce peut y adherer gratuitement et militer activement pour la fin des monopoles, des marches aux conditions taillees sur mesures, à l’affairisme et au clientelisme. Il est injuste et hautement reprehensible que toute la manution portuaire soit confiée à la même personne, qui non content d’etre vice president de la chambre du commerce est vice president du CES, president des importateurs exportateurs... etendant ainsi sa sphère d’influence au politique , au financier au transit..
    Un goulot d’etranglelment est ainsi créé à dessein pour reduire tout commercant entrepreneur ou industriel en esclave economique, c’est à dire en esclave tout court.
    MOBILISONS NOUS TOUS POUR POUR UNE ECONOMIE DE MARCHE A VISAGE HUMAIN

  • Le 28 novembre 2014 à 14:44, par zaabredaaga En réponse à : Chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat : des commerçants réclament la relecture des textes règlementaires

    En avant pour le changement à tous les niveaux du tissu économique du pays. Les institutions publiques de l’Etat qui appuient le secteur économique doivent subir de profonde mutation en ce sens que tous les différents responsables qui ont duré à la tête desdits institutions doivent céder la place à d’autres compétences. Nul n’est indispensable et c’est à force de trop s’éterniser qu’on subit trop dégâts néfaste à la pérennisation de nos entreprises. Soyons vigilants camarades car la lutte continue. Aussi,n’oubliez pas surtout le saut de tous les commerçants à l’insurrection populaire qui a été une grande force aussi.... Le peuple burkinabè est souverain et veut prendre sa destinée maintenant en main, tout ne sera plus comme avant ! On vous a à l’œil.

  • Le 28 novembre 2014 à 17:00, par Alexio En réponse à : Chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat : des commerçants réclament la relecture des textes règlementaires

    Le secteur privee doit s organiser sans l Etat intervienne ? L Etat c est qui ? Bien sur c est nous qui formons cet Etat. Donc il faudrait soit Controller par lui pour empecher les abus de nos operateurs economique qui financaient le CDP du regime dechu. LEtat er l arbitre et le regulateur des regles du jeu de la transparence et l apolitisee pour que tous les membres soient egaux devant la lois pour les Marches d Etat de gre a gre et les corruptions qui s ensuivaient.Le toiletage est bien venu que cette maison recouvre son blason de sa raison d etre.

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