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Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

Publié le jeudi 27 novembre 2014 à 00h54min

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Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

Les contestations auraient donc eu raison du Ministre Sagnon. Et pour cause, sa démission quelques heures seulement après sa nomination. Une gestion jugée calamiteuse de l’affaire Norbert Zongo et du Bureau burkinabè des droits d’auteurs (BBDA) sont les péchés originels qui risquent de pourrir pendant quelques temps encore sa vie politique voire administrative.

En pareille circonstance, sieur Sagnon aurait-il pu faire autrement que de démissionner ? La question reste entière. Par ailleurs, est-ce en raison de ses compétences ou au regard des liens d’amitié que ce monsieur dont le passé semble peu glorieux a été appelé au gouvernement ? La réaction de la société civile n’était-elle pas prévisible ? De toute façon, il s’agit là d’un message, on ne peut plus clair, à l’endroit des dirigeants de la transition et de toute autre personne appelée à occuper quelque responsabilité que ce soit. Et ce message peut se résumer en ces termes « Plus rien ne sera comme avant ». C’est d’ailleurs en cela que l’insurrection populaire du 30 et 31 octobre 2014 trouve tout son sens : le rejet d’un système, d’une manière de faire.

Pourtant, à regarder de près ce gouvernement de transition, l’on se demande si les manières de faire de l’ancien régime sont réellement de l’ordre du passé tant des proximités sont évidentes. Mais là n’est pas la grosse préoccupation. La question fondamentale qui se pose maintenant, c’est celle de savoir ce qui adviendrait d’autres ministres qui certes, n’ont pas encore fait l’objet de contestation ouverte, mais qui semblent si loin si proches de l’ancien régime. Va-t-on se plier aux humeurs de la foule ou va-t-on trouver des moyens pour calmer les ardeurs ?

Que les autorités en charge de la transition sachent qu’à travers les choix opérés et la gestion des différends qui vont surgir, c’est leur crédibilité, voire leur légitimité qui sont en jeu. Et que nul ne se trompe ni d’adversaire ni de combat. Chacun doit savoir jouer le rôle qui est le sien. Aux autorités de la transition, une gestion rigoureuse des tâches à eux confiées ; car le peuple semble désormais aux aguets. Aux acteurs de la société civile, le contrôle de l’action gouvernementale afin que les efforts conjugués de part et d’autre aboutissent à l’objectif recherché : l’édification d’une société saine et équitable après des élections libres et transparentes.

Ouusmane B. PARE
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 26 novembre 2014 à 06:23 En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    Les deux ministres à problème dans ce gouvernement, Adama Sagnon et Moumouni Guiguemdé sont des relations personnelles du PM Zida : le premier est un ami de PMK dit-on, l’autre un frère en Christ. Autant dire le même népotisme qui a créé les problèmes sous le régime déchu

  • Le 26 novembre 2014 à 07:21, par KONKOBO En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    bonjour à tous les Burkinabè et ses amis sincères . le peuple est souvereins ; sieur sagnon a oublié que tout se paye sur cette terre et c’est le début de sa misère . mais rien n’est tard pour se répentir en disant la vérité concernant ces dossiers de la justice dont il a connaissance et il sera pardonné.

  • Le 26 novembre 2014 à 07:27, par Paratsida USA En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    Voyez-vous les hommes du genre Sagnon ont eu toute la latitude d’evoluer sans crainte et cela est meme rentre’ dans leur vie comme chose normale.Je crois que ZIDA n’a pas fait d’erreur,c’est juste une strategie. Il voulait que le peuple se rappelle et de tenir a l’oeil celui-la qui a tue’ une seconde fois Norbert Zongo.Croyez vous vraiment que Zida a oublie’ ce type la pour lui faire une place au soleil en ces moments historiques ?

  • Le 26 novembre 2014 à 07:45, par Ka En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    Un point de gagner pour Zida dans la confiance du peuple a son premier ministre : Si vraiment Zida est sincère avec son peuple qui a chasser Blaise Compaoré pour une alternance apaisé et le respect de notre constitution dont la lettre et son esprit de son article 37 interdisent tout président de briguer 3 mandats présidentiels consécutifs, qu’il mette immédiatement Gilbert Diendiéré a la retraite pour la bonne marche de la transition et dans la paix. Diendiéré a la présidence c’est la continuité du régime Blaise Compaoré. Tout le peuple Burkinabé qi a chassé le président Compaoré au pouvoir, et tous les régiments de l’armée Burkinabé sont de même avis que moi, sauf un clan de la garde présidentiels diviseur de l’armée Burkinabé

  • Le 26 novembre 2014 à 07:47, par "sans" le sang !§ En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    ce qui est bien dit d’ailleurs,ceci prouve réellement que les chose sont en bonne chemin, et nos dirigeants obligé se préoccuperons de la population les jours a venir""et, la pose de cette question sera désormais leurs quotidiens :si je fais sa ou si nous faisons sa est-ce que la population((le peuple sera de nos cotés)) ???? VIVE LA COHÉRENCE POLITIQUE ???

  • Le 26 novembre 2014 à 07:53, par Tapsoba® (de H) En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    Mes parents mossis disent qu une corde rompue,même reliée ,perd de sa valeur car ça laisse un noeud (wììr sã n kaoog ti-b tongué a lèbga yodré). Ainsi pour dire que plus les nouveaux dirigeants pédalent et retro-pédalent sous nos contraintes par leurs mauvais choix moins ils seront légitimes à nos yeux.Alors pas de lib-lib ;à bon entendeur...

  • Le 26 novembre 2014 à 08:29, par Alex En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    Bien vu M. Sagnon. Vous êtes d’une grandeur d’esprit par l’acte d’humilité que vous venez de poser. Au nom de la cohésion nationale à tous les niveaux ! A présent, il faut qu’on soit vigilant de sorte que des gens mal intentionnés ne profitent pas de la situation pour orchestrer une chasse aux sorcières par simple jalousie.

  • Le 26 novembre 2014 à 08:56, par cisco 1er En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    Le burkina Faso sera ce que ses fils et filles veulent qu’ils soit. la démission de M. Sagnon n’est qu’une résultante de la maturité du peuple burkinabé. peu importe la puissance des armes dont le colobnel Zida possède. Qu’il sache que c’est le peuple Burkinabé souverain et intègre qui est et restera l’homme fort de la situation. "Désormais, plus rien ne sera comme avant". dixit le Président Kafando. Alors chers compatriotes restons vigilents car ce n’est que le début du commencement.

  • Le 26 novembre 2014 à 08:59, par Mme Ouédraogo En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    Bien dit : Qu’on ne se trompe pas de combat, ni d’adversaire. La bonne question ici devrait être : Qui a nommé Sagnon ? Cette personne aussi doit des excuses, tout au moins des explications.

  • Le 26 novembre 2014 à 09:08, par Raogo En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    Va-t-on se plier aux (humeurs de la foule) ou va-t-on trouver des moyens pour calmer les ardeurs ?
    Ouusmane B. PARE
    Lefaso.net
    Que voulez vous dire (Humeurs de la foule) ?
    Est ce de l’humeur que d’exiger le retrait d’une personne compromis et impartial dans la gestion d’un dossier juridique aussi capital pour la lutte contre l’impunité ?
    Êtes vous un collabo Monsieur Ousmane B. PARE
    Étiez vous au Burkina durant ces 27ans de règne des frères Compaore ?
    Sachez que tant que nos revendications et attentes (citoyennes) seront légitimes et fondées il sera du devoir des gouvernants d’aller dans le même sens que le notre (Majorité du peuples) ! finie le temps de la répression et de l’autoritarisme, Les gouvernants sont nos laquais et servant locaux que ceux qui ne peuvent pas se pliez aux desiderata du peuple s’en aillent et démissionne purement et simplement pour la quiétude de notre vivre ensemble.
    Webmaster : Publiez ! Pian

  • Le 26 novembre 2014 à 09:09, par Raogo En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    Va-t-on se plier aux (humeurs de la foule) ou va-t-on trouver des moyens pour calmer les ardeurs ?
    Ouusmane B. PARE
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    Que voulez vous dire (Humeurs de la foule) ?
    Est ce de l’humeur que d’exiger le retrait d’une personne compromis et impartial dans la gestion d’un dossier juridique aussi capital pour la lutte contre l’impunité ?
    Êtes vous un collabo Monsieur Ousmane B. PARE
    Étiez vous au Burkina durant ces 27ans de règne des frères Compaore ?
    Sachez que tant que nos revendications et attentes (citoyennes) seront légitimes et fondées il sera du devoir des gouvernants d’aller dans le même sens que le notre (Majorité du peuples) ! finie le temps de la répression et de l’autoritarisme, Les gouvernants sont nos laquais et servant locaux que ceux qui ne peuvent pas se pliez aux desiderata du peuple s’en aillent et démissionne purement et simplement pour la quiétude de notre vivre ensemble.
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  • Le 26 novembre 2014 à 09:09, par Raogo En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    Va-t-on se plier aux (humeurs de la foule) ou va-t-on trouver des moyens pour calmer les ardeurs ?
    Ouusmane B. PARE
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    Que voulez vous dire (Humeurs de la foule) ?
    Est ce de l’humeur que d’exiger le retrait d’une personne compromis et impartial dans la gestion d’un dossier juridique aussi capital pour la lutte contre l’impunité ?
    Êtes vous un collabo Monsieur Ousmane B. PARE
    Étiez vous au Burkina durant ces 27ans de règne des frères Compaore ?
    Sachez que tant que nos revendications et attentes (citoyennes) seront légitimes et fondées il sera du devoir des gouvernants d’aller dans le même sens que le notre (Majorité du peuples) ! finie le temps de la répression et de l’autoritarisme, Les gouvernants sont nos laquais et servant locaux que ceux qui ne peuvent pas se pliez aux desiderata du peuple s’en aillent et démissionne purement et simplement pour la quiétude de notre vivre ensemble.
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  • Le 26 novembre 2014 à 09:12, par Sib SANOU En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    Personnellement je pense qu’il faut vraiment pendre le taureau par les cornes et faire un lessivage sérieux de l’Etat et de ses systèmes. Cela entrainera certainement une remise en cause de certaines décisions du gouvernement actuel de transition mais ce n’est pas un problème à mon avis. Vous demandez ce qui adviendrait d’autres ministres qui certes, n’ont pas encore fait l’objet de contestation ouverte, mais qui semblent si loin si proches de l’ancien régime ? Chacun devra répondre des dossiers de justice et en fonction de son degré d’implication, se disculper ou se condamner. C’est seulement de cette façon que la vérité sera dite pour que justice soit enfin rendue. Sinon nous allons continuer de nous voiler la face en pensant avoir révolutionné les choses mais au fond on aura juste changé de veste. Il ne s’agit donc pas de "se plier aux humeurs de la foule" comme vous le dites mais de "remettre à César ce qui lui appartient" car quoi qu’on dise, c’est par la volonté du peuple que les choses ont changé, c’est par cette volonté que désormais les choses devront être conduites.

  • Le 26 novembre 2014 à 09:20, par Lamby En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    Pour ma part,je crois que maintenant c’est le peuple qui dirige.Mais il faudra restorer l’autorite de l’Etat au plus vite et a tous les niveaux.

  • Le 26 novembre 2014 à 09:22, par Burkinabè En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    Je demande à tout le peuple burkinabè de faire ce qui suit au nom de l’intérêt du peuple :
    1) Que tous les burkinabè sortent dans la rue comme ils l’ont fait le 30 et 31 octobre 2014
    2) Qu’ils aillent pas peur
    3) Qu’ils manifestent pacifiquement
    3) Qu’ils disent franchement que le Gouvernement actuel est illégitime
    4) Qu’ils demandent purement et simplement sa disolution
    Car il ne sert à rien de fermer les yeux face au cumul du pouvoir par le Président de la transition et le Premier ministre. En plus, il est dansereux et stupide de laisser les militaires occupés les postes ministériels stratégiques tels que par exemple ministère de la defense de l’intérieur et de mine. Si le peuple ne réagit pas si tôt, je ne vois pas le sens de l’insurrection du 30 et 31 octobre qui a abouti à la fuite de l’ex Président Blaise Compaoré. Je plaide pour la cause du peuple au nom de l’intérêt commune et non aux intérêts personnels. Zida est entré dans le Gouvernement contre la volonté du peuple burkinabè. Or, cette manière d’imposer la volonté personnelle à la volonté de la majorité constitue une atteinte grave pour le peuple burkinabè. Il appartient donc au peuple dès à présent de descendre dans les rues pour rejeter la légitimité du Gouvernement actuel dirigé par Mr. Kafando et Zida.

  • Le 26 novembre 2014 à 09:49, par PF En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    monsieur le premier ministre , plus de rigueur que ca c’est pas au peuple de vous dire ce qu’il faut faire . si ca continue ca voudrait dire que vous n’est pas à la hauteur des attentes du peuple et se sera dommage pour vous. faite en sorte que ces genres de choses ne se reproduise plus STP dans l’intérêt supérieur de la nation

  • Le 26 novembre 2014 à 10:09, par KARL En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    C’est bien vu, les autorités de la transition doivent prendre conscience, nous sommes dans la vraie révolution, ce n’est pas une tâche facile, quand j’observe mr ZIDA j’ai l’impression qu’il ne considère pas à cent pour cent cette révolution, c’est dommage, il doit oublier ses privilèges en tant qu’un ancien numéro deux du RSP, il doit être convaincu que le peuple a réellement souffert pendant 27 ans, c’est une réalité, les nouvelles autorités ont vraiment intérêt à se soumettre à la volonté du peuple, éviter s’il vous plaît de faire semblant.

  • Le 26 novembre 2014 à 10:10, par KARL En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    C’est bien vu, les autorités de la transition doivent prendre conscience, nous sommes dans la vraie révolution, ce n’est pas une tâche facile, quand j’observe mr ZIDA j’ai l’impression qu’il ne considère pas à cent pour cent cette révolution, c’est dommage, il doit oublier ses privilèges en tant qu’un ancien numéro deux du RSP, il doit être convaincu que le peuple a réellement souffert pendant 27 ans, c’est une réalité, les nouvelles autorités ont vraiment intérêt à se soumettre à la volonté du peuple, éviter s’il vous plaît de faire semblant.

  • Le 26 novembre 2014 à 10:45, par sergy En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    Il faut que Zida comprenne que nous fait contre mauvaise fortune bon coeur.En d’autres termes,son choix en tant que premier ministre ne fait pas l’unanimité.Aussi,il fera mieux que nous prendre au sérieux.Logiquement,il devrait démissionner avec son ami.

  • Le 26 novembre 2014 à 10:51, par karim Iba En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    une chose est d’ouvrir les yeux sur la composition du gouvernement une autre est de faire beaucoup attention pour ce qui concerne la composition des délégations spéciales.Dans beaucoup de localités ce sont toujours les anciens proches du régime déchu qui sont encore reconduit car profitant de leurs anciennes amitiés avec certains prefets corrompus, au maleur de la population. Le système ancien est tellement organisé de sorte qu’il faut une attention particulière du gouvernement de transition pour ces délégations spéciales.

  • Le 26 novembre 2014 à 10:57, par Paisible En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    Le peuple a toujours l’œil sur certains dragons rouges de ministres qui à la suite de Adama Sagnon doit démissionner ou décliner leur nomination très tôt pour ne pas discréditer le gouvernement transitoire

  • Le 26 novembre 2014 à 11:25, par déçu En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    je suis deçu de mr Zida ; j’étais parmi de ceux qui ont cautionné son maintien au poste de PM en croyant naïvement qu’il prenait en compte les profondes aspirations du peuple ! mais hélas mille fois hélas il s’insurge dans la continuité du régime passé, il persiste à vouloir placer ses amis coûte que coûte à des postes ministériels, à maintenir certains à d’autres postes de responsabilités, bref à tout mettre en oeuvre pour garantir un avenir radieux à leurs activités d’enrichissement ; on a tout compris ! surtout quand on apprend certaines choses sur le clan Zida ; trop deçu...on comprend à présent que vous utilisez le président comme votre larbin que pouvez manipuler à votre guise le pauvre il ne sait pas à qui il a à faire réveillez vous mr Le Président

  • Le 26 novembre 2014 à 11:37, par Le Commissaire En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    Bonjour à Tous et à Toutes.
    Il ne faudrait pas que l’on oubli que le Premier Ministre a composé le Gouvernement selon une clé de répartition arrêtée par la Charte.
    De ce fait, nous avons des ministres proposé par l’ancien CEFOP, l’armée (5 ministres si ma mémoire est bonne), les OSC et l’ancienne majorité.
    Je suggère qu’on publie la liste du Gouvernement avec l’appartenance de chacun des ministres pour plus de compréhension.
    Vous verrez que, SAGNON Adama ne fait pas partie du contingent de l’armée mais plutôt du côté des parties politiques.
    Merci

  • Le 26 novembre 2014 à 11:58, par Abigael En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    Félicitation à M. SAGNON qui a pris la sage décision de rendre sa démission.

    Au Ministre ZIDA, faites arrêter les recrutements par copinage dans les ministères et institutions. Il ya partout des compétences.

  • Le 26 novembre 2014 à 12:21 En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    Si le colonel Zida est ami de longue date de SAGNON c’est que quelque part il partage des valeurs communes,ça veut dire ce que ça veut dire,je me suis trompé sur le compte de mr Zida !!!

  • Le 26 novembre 2014 à 12:22, par terra seydou En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    en reponse au premier intervenant
    si nous devront suivre la voie qu il indique ce dire que par le chaos qu on va creer Mr compaore sera obliger de revenir tout de suite au pouvoir
    La transition pacifique que nous avons actuellement est une chance inespérée pour le burkina.
    Le gouvernement actuelle est tout juste présent pour preparer les elections et partir ;il appartientra aux gagnants des élections de gerer le pays, sinon aujourdhui nous marchons sur les oeufs.
    Souvent je me dit en lisant certains ecrits qu il s’ agit des anciens du régime qui manoeuvre pour instaurer le chaos parce que dialectiquement parlant s il ya révolution il existe aussi la contre révolution

  • Le 26 novembre 2014 à 12:30, par paang ya peuple En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    il ne faudra être trop exigeant avec le gouvernement actuel car nous savons tous qu’ils n’ont pas encore géré le pouvoir d’état. aussi, il faut que nous sachions raison garder et qu’on accepte que les choses se fassent par étape. déjà on a vu un ministre contraint à la démission 2 jours après sa nomination. sous le régime de Blaise Compaoré celà etait il imaginable ? personne d’ailleurs n’allaient manifester. SVP faisons confiance au gouvernement et laissons le travailler. d’ailleurs on permet encore aux malfrats d’avoir des jours de liberté en ne s’attaquant pas déjà au dossiers cruciaux. De toute les façons notre constitution n’accorde pas d’himunité aux ministres. ministre ou pas si tu as les mains sales, tu passeras à la barre.on reste toutefois vigilant.
    Enfin, vivement une date pour le deuil national

  • Le 26 novembre 2014 à 13:13, par Ibrahim En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    Gloire éternelle au Peuple insurgé !!

  • Le 26 novembre 2014 à 13:17, par somda david En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    Action social, un dg qui passe son temps à attraper ses secrétaires, ses collaboratrices et même nos camarades élèves à somgandé et gaoua

  • Le 26 novembre 2014 à 13:53 En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    Ah oui, le peuple est tellement traumatisé par le regime passé que meme tte corde est d’emblée un serpent. C’est évident. Alors, que tous ceux qui, ds ce gouvernement et meme celui à venir, ont cette image de hantise se retirent pr l bien des âme

  • Le 26 novembre 2014 à 14:04, par Maxime En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    que ceux qui appel a ressortir de nouveau n’ont qu’a sortir eux seul. les éternels insatisfait. qu’ils comprenne que le gouvernement actuel n’est là que pour un temps donné, pour assainir le futur. ne permettons pas à des gens peu recommandable incité une contre révolution.

  • Le 26 novembre 2014 à 14:21, par marius En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    Que tous ces ambassadeurs allogènes commencent à démissionner avant que zorro ne vienne les déloger.

  • Le 26 novembre 2014 à 14:24, par lecoco En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    Je pense qu’il est important qu’avant un article l’on puisse dire les choses justifiées. Je sais que Monsieur Sagon est contesté parce qu’il a eu a géré le dossier Norbert Zongo. Mais avez-vous vu des contestations liées à sa gestion du BBDA. En tant que journaliste ne laisser pas votre passion prendre le dessus sur le professionnalisme.

  • Le 26 novembre 2014 à 15:03, par David Bohuit En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    Frères du BURKINA, par « cet acte » qui entraine la démission d’un ministre, de nos jour, et avec celui-là, encore plus grand qui liber votre cher pays ; cher à nous tous, de ce dictateur pyromane. Vous restaurez nos âmes... Merci, merci BURKINA.

  • Le 26 novembre 2014 à 15:12, par abkus En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    Le premier intervenant est du CDP et veut semer le désordre. Personne ne descendra dans la rue pendant que tu es caché dans ton nid. Vous avez perdu le pouvoir c’est finit. quoiqu’on dise, en dehors de quelques 2 ou trois ministres dont la moralité est douteuse et qui ont dû être coptés par copinage (le 1er vient de démissionner et il reste 1 ou 2), le gouvernement actuel répond aux attentes.
    Ne jouons pas à présent le jeu du CDP qui veut le chaos pour faire croire que leur gestion calamiteuse du pouvoir pendant 27 ans vaut mieux.
    Merci au balai Citoyen pour sa maturité et sa vigilance que j’admire. Soyez vigilants autant envers les ministres dont l’intégrité est douteuse et à les faire partir, mais soyez vigilants également contre les pontes de l’ancien régime qui peuvent manœuvrer pour faire échouer la transition et faire regretter Blaise Compaoré

  • Le 26 novembre 2014 à 15:18, par Windyam En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    Ce sieur a sans doute sa part de responsabilité dans l’affaire Norbert Zongo, mais quelle hypocrisie peuple du Burkina, quelle belle hypocrisie. Etait il le seul impliqué dans cette affaire ? A t’il envoyé des RSP se charger de Norbert à Sabou ? Vous secouez juste l’arbre pour ne faire tomber que les feuilles alors que les racines sont toujours bel et bien enracinées. Zida était du RSP et Dienderé aussi et ce sont les premiers à qui il fallait dire non. Sans excuser ce monsieur, nous restons tous des hommes et beaucoup ont fait amende honorable après s’être fourvoyés dans le régime de Blaise. Nous acceuillons aujourd’hui à bras ouvert les ténors du MPP comme si rien ne leur était reproché. Zida a bel et bien servi Blaise avant de faire aussi amende honorable. Connaissez vous un seul politique qui n’ait pas eu à travailler ou avec ou pour Blaise dans ce pays ? Quelle est cette chasse aux sorcières. Le peuple burkinabé fier de sa terrifiante victoire du 30 et 31 octobre risque de sombrer dans l’anarchie si les contestations pour tout se font entendre et que plus rien ne semble faire l’unanimité. Norbert Zongo est il le seul martyr de ce pays ? tous ceux qui sont tombés le 30 et 31 octobre ne méritaient ils pas par devoir de mémoire qu’aucun militaire ne fasse partie de cette transition ? On juge un homme à ses actes et nous devons être capables de pardonner et d’aller de l’avant pour ensemble reconstruire ce pays. Evitons de verser dans les extrêmes. Bon vent M. Sagnon, vous apprendrez à vos dépends qu’il faut savoir faire attention quand vous cotoyez les grands de ce monde. Ne vous approchez pas trop mais ne soyez pas non plus trop distants. Et pour votre gouverne, ils sont tous partis et votre carrière future dans ce pays est des plus inquiétantes à mon avis. Dieu seul juge. Dieu bénisse le Burkina.

  • Le 26 novembre 2014 à 15:30 En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    TRES BIEN DIT ABCUS. C"EST CE UNE CONTRIBUTION.

  • Le 26 novembre 2014 à 15:31, par Muss En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    je suis d’accord avec toi maxime laisson les travailler et on vera par la suite ce qui vont produire. faison attention à ceux qui demande de resortir, ils sont de l’ancien regime et c’est les gens qui sont prèt à dire après que sans blaise on poura pas s’en sortir dans ce pays.....
    vigilance les gars. Faisons confiance à ce gouvernement car ils savent qu’il n’ont pas droit à l’ereurs. Merci

  • Le 26 novembre 2014 à 15:41, par MAJB En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    Nous adressons nos sincères satisfactions à SEM le Président de la transition et au Lieutenant Colonel Zida, Premier Ministre pour avoir envoyer Maître DEMBELE Salifou au MJFPE pour répondre aux besoins de la jeunesse.
    Le MJFPE est un ministère sensible et très stratégique.
    Et pour réussir sa mission, il lui faut un audit des comptes (Ministère, fonds, centres, programmes et projets) des compétences : DG, Directeurs, cabinet, copinage ( DG, Directrices, SP...)
    Très surprenante comme découverte au MJFPE !
    Actuellement, des dossiers et preuves sont entre les mains de l’Ancien prétendu Ministre DIALLA avec la complicité d’une de ses Maîtresse (secrétaire particulière) qu’il vous faut récupérer avant qu’il ne soit un SDF comme ses parents fugitifs.
    Nous comptons beaucoup sur notre nouveau MJFPE pour des emplois, des stages, des formations, des financements, équipements ... et espérons ne plus vivre les mêmes angoisses qu’autrefois.

    Avec vous Maître, nous sommes espérons un Burkina Nouveau !

    Vive la jeunesse ! Vive le peuple Burkinabé !

  • Le 26 novembre 2014 à 15:53, par Sib SANOU En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    Qu’adviendrait d’autres ministres qui certes, n’ont pas encore fait l’objet de contestation ouverte, mais qui semblent si loin si proches de l’ancien régime ? chacun devra répondre devant chaque dossier de justice et en fonction de son degré d’implication, se disculper ou se condamner. Ce n’est qu’ainsi que le vérité sera révélée et que justice sera enfin faite dans notre. Lorsqu’on n’a rien à se reprocher on ne doit pas trouver la réaction du peuple dangereuse. Ce sont qu’en même des intellectuels qui sont souvent au devant les mouvements de protestation et il faut qu’à partir de maintenant rien ne se fasse contre le gré du peuple. Nous ne sommes pas pressé concernant le tour que le premier ministre, l’ex président ZIDA nous a joué. Qu’il me permette de douter de sa bonne fois. Mais nous le tenons à l’œil. "le pouvoir ne nos intéresse pas" avait dit l’armée au départ. Et c’est l’armée qui au premier ministère, qui occupe des ministères clefs ? Bon attendons de les voir à l’œuvre.

  • Le 26 novembre 2014 à 15:58, par jackT En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    Sage décision à M. SAGNON pour sa démission.
    Tout citoyen a un passif ; donc les gens doivent comprendre, qu’il ne s’agit pas de juger le passif des Ministres. Il faut plutôt veiller à ce que la charte de la transition, qui est leur livre "saint" soit respecter dans son entièreté. Le temps est court et joue contre nous. Je comprend les réactions des uns et des autres, mais à ce rythme, c’est tout l’exécutif qui doit dégager à commencer par le PF de la transition qui oublie ses TDRs le jour même de la passation de charge. Car durant tout son discours, il n’a pas parler des élections libres et transparentes qui est à mon sens la plus grande tâche de son mandat ! Sans oublier le toilettage de notre loi fondamentale afin que le pays reparte sur un bon pied avec une justice équitable pour tous ; et la séparation réelle des quatre pouvoir à savoir l’Exécutif, le Législatif, le Judiciaire et la presse ! Il est inconcevable que le plan de carrière d’un magistrat soit gérer par l’Exécutif ; cela permettra de ne plus avoir des Juges "acquis" ! Aussi le Président du CSC et le Président du Conseil Constitutionnel ne doivent pas être nommé par le Président. La carte de presse existe, alors que la presse publique et privée s’organise pour élire les membres du CSC et son Président.

  • Le 26 novembre 2014 à 16:22 En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    Après avoir bouter dehors Ebolaise (Blaise), il faut que l’on fasse la même chose avec les OGM de Monsanto qui veut nous empoisonner et nous détruire avec leurs semences OGM. Ils veulent piller nos semences, et, nous rendre dépendant en nous empêchant d’être autonome et assurer notre sécurité/souveraineté alimentaire. L’Afrique et le Burkina Faso ne doivent pas être le terrain d’expérimentation de toutes les âneries des multinationales américaines et autres !

  • Le 26 novembre 2014 à 16:26, par Boanga En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    "Chasse aux sorcières ! chasse aux sorcières" ! Quittez là-bas ! S’il y a des sorcières on va les chasser ! Allez Ousssssste ! Pourquoi tourner

  • Le 26 novembre 2014 à 16:38, par Tienfotien Kagnassi En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    Faux procès pour la nomination de Sagnon Adama. Noua avons tous quelque chose à nous reprocher dans l’affaire Norbert Zongo. Qu’avons nous fait ? Rien.
    Parce que Sagnon Adama était Procureur qu’il n’a plus droit à quoi que ce soit au Faso ?
    Zida était du RSP. Il est pourtant ex-chef d’État et actuel 1 er Ministre et Ministre de la défense ?
    Chaque Burkinabé a une petite odeur des yeux dans l’affaire Norbert Zongo.
    Disons le net, Si Sagnon s’appelait Ouédraogo, Ilboudo, Tapsoba, il n’y aurait rien à dire.
    Honoré Nabéré Traoré, Kwamé Lougué et Saran Sérémé ont été récusés.
    Normal. Ils voulaient la première place. Nous ne pouvons pas être la majorité et nous laisser ravir cette place.
    Mais de grâce, permettons aux autres du Faso d’avoir les doigts au bord de l’assiette.
    C’est la politique du tout tout tout, le fameux Tuk-Uili qui a fait la perte du CDP.
    Ressaisissons-nous et faisons table rase du passé et reconstruisons le Burkina Faso.

  • Le 26 novembre 2014 à 17:39, par yamambaala !!! En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    A Tienfotien Kagnassi, avant toute chose je préfère déjà te décliner mon ethnie (je suis un vrai moaga). Maintenant je suis tellement écœuré par tes propos ethnicistes que je vais juste te poser une question. Blaise, François, Bougouma, Bebamba, alizeta gando(ex belle-mère nationale), ... sont -ils des Traoré, Kwamé, Sagnon, Sérémé, .... raison pour lesquelles le peuple les ont chassés ?

  • Le 26 novembre 2014 à 18:40, par FASO FORT En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    CE ne sera pas la transition seulement mais les gent de cette façon arrête de rêver car rien ne sera comme avant ce qui croient qu’ il vont facilement devenir riche parce qu’ ils sont députe , maire ou bien ministre se trompe effet nous group FASO FORT avons les yeux sur tous pendant la transition et après transition nous somme partout (les communes urbain et rural) et suivons tout de prêt garde a tous ceux qui vont s’amuser avec le bien du peuple nous verra devant lui, nous les traineront a la place de nation

  • Le 26 novembre 2014 à 19:08, par Alex En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    On ne peut pas reprocher à Zida de travailler avec des gens de sa connaissance. On ne peut pas travailler avec des gens qu’on ne connait pas. Il faut bien des gens qui peuvent bien s’intégrer dans le système qu’il veut conduire. C’est comme une équipe de football où l’entraîneur refuse de sélectionner des joueurs, certes talentueux mais qui ne cadrent pas avec son système de jeu. Ils arrivent que les supporters protestent mais ça fait parti du jeu. Faisons confiance au gouvernement et laissons-le aller rapidement sur les chantiers de développement. Après 2015, quand il y aura un nouveau régime, pourriez-vous empêcher le président élu de nommer les membres de son parti qui sont à coup sûr ses amis, ses camarades, ses frères en christ, en islam, en pratique ancestrale... ?

  • Le 26 novembre 2014 à 19:44, par Le moudjadine En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    tienfotien Kagnassi, contrôle tes écrits, remue ta matière grise avant de touché au clavier.
    SAGNON est-il le plus intelligent des magistrats pour avoir le grade exceptionnel à son age.
    Quand il soupait avec l’ex-régime était-tu la ba ?
    pour clore tu ne mérite même pas d’être un Burkinabé.
    c’est ce genre d’idée que mentor SALIA SANOU a utilisé avec la complicité de ses parents pour chasser KOUSSOUBE de la MAIRIE de bobo, mais comment-a-t-il géré la mairie de bobo ? comment a-t-il quitté à son tour.
    nous sommes tous burkinabé même si y’a un Guatémaltèque qui peut nous aider à développer notre pays nous allons le voter.
    Peut import, sa race, son ethnie, sa couleur, sa religion,pourvu qu’il face notre affaire, c’est tout.
    Prend les USA comme exemple

  • Le 27 novembre 2014 à 04:58, par vérité no1 En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    Je suis très déçu du raisonnement de Kagnassi ! Qu’est-ce que le régionalisme à avoir dans l’affaire Sagnon ? Je pensais d’ailleurs comme plusieurs Burkinabè qu’il est moaga. De grâce, cessez de raisonner comme une femme et essayez de suivre une certaine logique même si vous êtes nul en mathématiques !!!!!!!!

  • Le 27 novembre 2014 à 08:08 En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    Vérité numéro 1,votre comparaison malsaine avec les femmes ne vous honore pas.j eprouvais de la sympathie pour vous mais là ,ma déception est grande.

  • Le 27 novembre 2014 à 08:43, par vérité no1 En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    Je reconnais immédiatement mon tort et je m’excuse ! Tout ça à cause de toi Kagnassi.

  • Le 27 novembre 2014 à 08:58, par Révélations : voila comment les pillages des ressources minières du Burkina étaient entretenues sous l’ère Compaoré En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    voilà ce pourquoi zida a mis un militaire sur la tête des mines :
    ZOODOACTU.C’est une enquête menée par Africa Mining Intelligence et parue en Avril 2013 qui le révèle. Les pillages des ressources minières du Burkina étaient du fait du Président Compaoré en personne et de certains de ses proches dont son frère cadet François Compaoré (son puissant conseiller économique). Mais il n’y avait pas que seulement son entourage direct qui était dans ce sillage. Des noms d’hommes d’affaire burkinabè et ivoiriens y sont cités, à l’instar de Idrissa Nassa , les fils de Feu Oumarou Kanazoé, Sayouba Sawadogo, Adama Kindo. Le journal identifie même jusqu’à 24 têtes d’affiches dans ce cercle fermé.
    Les mieux avertis le savaient pertinemment. La gestion des ressources naturelles du Burkina était des plus flous et des plus opaques. Mais jamais un contrôle sérieux n’y a jamais été mené pour débusquer cette minorité de personnes qui détenaient les clés de notre sous-sol qui regorge d’énormes potentialités. Depuis presqu’une décennie, le Burkina a connu son boom économique mais son indice de développement n’a pas suivi à tel point qu’on tire le diable par la queue dans le classement du PNUD. Curieusement cette incohérence n’a pas semblé intriguer l’ex-président du Faso. Et la raison est simple parce qu’il ne pouvait pas être juge et partie à la fois. En effet selon Africa Mining Intelligence, tout était dirigé de main de maitre par Blaise Compaoré lui-même et le maître de chœur son petit frère François Compaoré. Evidemment, les frères Compaoré ne géraient pas à eux deux nos recettes minières. D’autres personnes en l’occurrence les ministres des mines étaient associées à ce cercle restreint. C’est justement ce pourquoi, ne devenait pas ministre des mines qui le mérite, mais qui, était un fidèle de François Compaoré. Et pour pouvoir bien asseoir sa supervision sur les mines, les portefeuilles ministériels des mines et de l’énergie ainsi que celui du commerce, de l’industrie et de l’artisanat occupés respectivement par Salif Lamoussa Kaboré et Patiendé Arthur Kafando étaient attribués par François Compaoré. D’ailleurs l’enquête révèle qu’il est le point de convergences de tous les dossiers d’affaires notamment ceux qui ont trait aux mines. C’est lui également qui rencontre à tour de rôle les investisseurs et c’est à lui que ces derniers rendent compte pour son grand frère. Il était comme le relève l’enquête “l’oreille et la voix de son frère aîné”. Grâce à la rebellion qui a sevit dans le Nord de la Côte d’Ivoire, François Compaoré y a profité pour faire les affaires. C’est ainsi que Coris y a implanté une agence.
    D’autres noms font également partie de la liste des personnes qui contrôlent les richesses minières du Burkina : Mohamed Panguéba Sogli qui officie dans les puits et forages, Pascal Diendéré, nouveau directeur des mines qui a dirigé le BUMIGEB pendant une dizaine d’année, Djibrina Barry considéré comme étant le “monsieur investissement” de Blaise Compaoré. On retrouve ses empreintes dans le projet de manganèse de Tambao ou de l’ancienne mine d’or de Poura. Les investigations ont permis de savoir que ce dernier entretient des relations étroites avec l’ivoirien Thierry Tanoh ancien vice-président de la Société Financière Internationale.
    L’un des rares bidasses a pactisé avec ce réseau, le Général Gilbert Diendéré, bras droit du président déchu et n°1 de la garde présidentielle. Mais l’homme en treillis pour se faire très discret, a laissé les affaires au soin de son cousin Hyppolite Diendéré et sa femme Fatou Diendéré. Il a aussi des amis dans le milieu notamment avec Sayouba Sawadogo, connu sous le nom de Sayoub Sanlem, propriétaire de la Société d’achat et de vente d’or (SAV’OR), les fils du richissime Oumarou Kanazoé. Le réseau De Gilbert Diendéré s’étend à l’international avec Guillaume Soro avec qui il entretient aussi des relations privilégiées. D’autres réseaux ont été aussi débusqués dans l’enquête. Dakar Djiri, secrétaire permanent de l’ITIE entretient des rapports réguliers avec Paramanga Ernest Yonli, Salif Diallo, Laurent Sédégo (ancien ministre de l’agriculture). Un autre réseau est entretenu par Elie Justin ouédraogo que l’on dit être un super patron des mines. Ancien ministre des Mines, actuel président de la Chambre des mines et chef coutumier de Gourcy, il est le PCA de Semafo et gère la mine d’or de Mana. Il est dit être proche de l’ex- Première Dame, Chantal Compaoré. L’enquête a permis aussi de découvrir que des jeunes y ont fait aventure. C’est le cas de Amina Lala Yaméogo,la nièce de l’ancien ministre de la justice Dramane Yaméogo et Inessa Guenato Badini.
    La société de Inessa Guenato Badini, Youma SARL, est actionnaire majoritaire de la Sermis (Société d’exploitation-recherches minières et services). Cette société officie dans le Nord de la Côte d’Ivoire, fief de l’ex-rébellion des Forces nouvelles. L’enquête cite aussi Adama Kindo, PDG de la Société Minière Kindo Adama (SOMIKA) qui détient une vingtaine de titres d’exploitation artisanale et une trentaine de licences d’exploration dans le Nord et à l’Ouest. Cet homme est aussi proche de l’ancien ministre des mines Abdoulaye Abdoul Kader Cissé et de l’ancien premier ministre Luc Adolph Tiao. D’autres personnes qui font des deals dans le secteur des mines Siyvain Ouandé Domboué, “un fonctionnaire passé au privé”, et un certain philippe Ouédraogo, militant du PDS/Metba. On dit de lui qui est “le père du Manganèse de Tambao”. Bien entendu la liste n’est pas exhaustive et les autorités de la transition devrait ouvrir l’oeil et le bon pour remettre de l’or dans ce secteur très rentable mais dont les Burkinabè n’en tirent pas profit.

    ZM

  • Le 27 novembre 2014 à 11:17, par Le prospectiviste En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    Les révélations de pillage de nos ressources minières citées par intervenant 52 sont atroces. Nous comprenons maintenant pourquoi le secteur minier n’est pas florissant au Burkina. La prise en otage de nos ressources par ces bandits de grand chemin et coupeurs de route n’a pas permis au Burkina de développer une bonne tradition minière pour les générations futures. Le ministère des mines est vidés de tous ses techniciens valeureux au profit de rapaces qui soupaient avec des assassins aux cols blanc. Ce ministère a longtemps ressembler au sanctuaire d’une bande d’initiés aux crimes économiques les plus flagrants de l’histoire de notre planète.
    Faites y un tour et vous constaterez qu’il n’existe point une politique cohérente de développement du secteur minier, aucune vraie promotion de carrière pour les jeunes cadres de ce ministère. Plusieurs d’entre eux qui ne supportaient pas cette injustice ont été mis de coté dans un état piteux de traumatisme profond. Le cadastre minier, département par ou les demandes de titres miniers sont enregistrées et traitées, est directement rattaché au cabinet du ministre qui fait le partage comme bon lui semble. Ceci, depuis entre autres l’ex ministre des mines, Cisse Kader, puis Kabore Salif.
    Le nouveau ministre a intérêt a voir d’abord très clair du cote du cadastre minier par ou débute la corruption dans le traitement des dossiers.
    Pauvre de nous

  • Le 27 novembre 2014 à 12:34, par et c’est pa fini En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple !

    n°52 félicitations et je peux te garantir que c’est pas fini, demandez à Zida et à Diendéré le deal qu’il ya eu entre eux qui leur a permi d’être des multi-milliardaires aujourd’hui ; Soro dit que Zida n’a jamais oeuvré en CI ????????????????????? ha ha ha ha balivernes

  • Le 27 novembre 2014 à 18:01 En réponse à : Gestion de la transition politique : quand s’entend la voix du peuple ! par bil

    Sincèrement tous les secteurs de l’administration burkinabé sont pourries. Et le mal est enraciner et est très profond. Comment faire et par où commencer ? qui est propre dans tout ça ? Du ministère des mines, à l’énergie, en passant par l’agriculture, l’économie et finances, éducation, jeunesse ( avec des directrices de fonds nulards : FASI, FAFPA,FAPE, FAIJ, volleuses et parachutées ) et ça ne fini pas sans oublier les grosses sociétés telque CNSS où Somkida prend nos cotisations pour "foiroter" faire n’inporte quoi. QUE DIEU NOUS AIDE.

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