Les OGM sont aujourd’hui une réalité qui suscitent espoirs et appréhension, avait constaté à l’ouverture le ministre chargé de l’Environnement et du Cadre de vie. C’est pour parer à ces inquiétudes que chercheurs, producteurs, douaniers, activistes de la société civile...ont préconisé l’adoption de dispositions urgentes. Néanmoins, les participants estiment qu’il faut en même temps doter la recherche et les autres services d’équipements de pointe, renforcer les expertises nationales, en matière de recherche et de gestion pour parer aux risques liés aux biotechnologies, ainsi qu’à leur évaluation.

Le directeur général du Centre national de recherche scientifique et technologique, (CNRST) a au nom du ministre en charge de la Recherche scientifique répondu que le gouvernement prendra en compte le souci des participants en adoptant les directives sur les OGM. Il a mis en exergue les résultats importants atteints par cet atelier, en soulignant que c’est une "première."

Le directeur général du CNRST a aussi manifesté son intérêt pour le renforcement des capacités techniques et humaines, ainsi qu’une organisation efficiente. "Car ne pourront participer à la compétition sur les biotechnologies que les pays qui auront renforcé leurs expertises". Le projet de directives sur les OGM est structuré en plusieurs chapitres. Ils prennent en compte les généralités, les directives sur les travaux en milieu confiné, l’expérimentation au champ, la diffusion-vulgarisation, le droit d’auteur, les mouvements transfrontaliers, les sanctions.

Le cadre national de biosécurité, organisme chargé de veiller à la sécurité des Burkinabè dans ce domaine dispose, si les directives sont adoptées, d’instruments pour agir en attendant une législation appropriée.

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Sidwaya