Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO

Quelques dizaines d’heures seulement après leur départ, les représentants de la communauté internationale sont de retour à Ouaga pour reprendre leur mission de bons offices en vue d’apporter leur contribution à la gestion du processus de transition politique au Burkina Faso.
Attendus par les journalistes à 15 h, c’est finalement en fin d’après-midi que l’avion transportant Ibn Chambass, envoyé spécial du secrétaire général des Nations-Unies ; Edem Kodjo, émissaire de l’Union africaine ; Désiré Kadré Ouédraogo, président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a foulé ce lundi le tarmac de l’aéroport international de Ouagadougou. Une fois devant la presse, c’est l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU Ibn Chambass qui a pris la parole pour signifier ceci : « Juste dire que nous sommes de retour. On était à Accra pour voir le président en exercice de la CEDEAO, le président Mahama Dramani. On lui a fait le point, un débriefing de la situation. On est maintenant de retour avec un message du président en exercice pour continuer les discussions avec toutes les parties prenantes ici à Ouagadougou, toujours dans la perspective de trouver une sortie de crise qui peut éviter des conséquences graves pour le pays ». Et de signaler la présence de l’ancien secrétaire général de l’ex-Organisation de l’Unité Africaine (OUA), aujourd’hui Union africaine dans la délégation : « Il est important aussi de dire que nous sommes renforcés par un sage du comité de sages de l’Union africaine, l’ancien Premier ministre du Togo, Edem Kodjo, qui est l’envoyé de la présidente de la Commission de l’Union africaine ».
Le président en exercice de la CEDEAO sera à Ouaga ce mercredi
Mais, quel message ces représentants de la communauté internationale apportent-ils aux nouvelles autorités burkinabè ? Ibn Chambass répond en bottant en touche : « On va continuer les discussions et après, comme d’habitude on va avoir un moment d’échanges avec vous ». Mais, qu’en est-il de l’ultimatum de l’Union africaine ? Sur cette question aussi l’émissaire de Ban Ki-Moon ne se montrera pas incisif. « En ce moment, c’est mieux de continuer les discussions. On a prévu des réunions demain. On va continuer ces discussions. On va travailler dans une perspective de trouver une solution idéale », indiquera-t-il. Plus tard, c’est Désiré Kadré Ouédraogo qui confiera que le président en exercice de la CEDEAO, Mahama Dramani effectuera une visite ici à Ouagadougou le mercredi 5 novembre 2014. Cela, dit-il, « toujours dans le sens des efforts pour une sortie de la crise politique », née de l’insurrection populaire du 31 Octobre qui a eu raison du régime du président Blaise Compaoré. Faut-il le rappeler, la communauté internationale a exhorté les acteurs de la situation politique nationale à un retour rapide à l’ordre constitutionnel normale.
Grégoire B. Bazié
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 4 novembre 2014 à 00:25, par zemosse En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
Hélas le médecin après la mort.Pauvre Afrique !
2. Le 4 novembre 2014 à 00:44, par Obama En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
Si vous aviez fait les mêmes pressions à blaise, nous aurions aucun mort et aucun dégât...
Dommage.
3. Le 4 novembre 2014 à 01:23, par somé placide En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
cest maintenant ou jamais. il faut mettre les militaires définitivement à l’écart et profiter casser le RSP qui est plein d’histoire sordide et qui a vraiment fait du mal au peuple du Burkina Faso
4. Le 4 novembre 2014 à 02:11, par Mechtilde Guirma En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
Moi j’aurais préféré (donc cela n’engage que moi) qu’on parle d’un « retour dans des délais raisonnables à l’ordre constitutionnel normal » qu’un « retour rapide à l’ordre constitutionnel normal », car comme dit le proverbe moagha : « c’est dans la précipitation qu’on achète la tête du chien pour la soupe de sa belle-mère plutôt que celle de la chèvre ».
5. Le 4 novembre 2014 à 03:10, par Le citoyen En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
Nous espérons vivement qu’ils ne nous ferons pas passer à côté des objectifs de notre révolution en marche. Que l’analyse-diagnostic de la situation du moment prévale sur la légalité imposée. Le peuple a pris ses responsabilités. Dans le concert des nations, il me semble que les Peuples ont le droit de disposer d’eux-mêmes comme le stipule la charte des Nations Unies. Voyez notre constitution, avec les multiples redondances avec tous les pouvoir entre les mains du chef de l’Etat. C’est une constitution taillée sur mesure. Il faut plus que jamais un toilettage de cette constitution pour la mettre réellement au service du peuple dont la majorité est analphabète. Messieurs de la CEDEAO nous comptons sur votre esprit D’accompagnement.
6. Le 4 novembre 2014 à 06:33, par Zanga En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
Le Burkina a besoin de la communauté internationnale pour reprendre sa route pour le développement. Après le parcours démocratique chaotique de notre pays avec a sa tête un seul civil sur et ciinq militaire en nous limitant a Blaise COMPAORE, il est temps avec l’accompagnement de la communauté internationale, de conjurer les vieux démons et d’installer pour toujours la démocratie dans notre pays avec l’arrivée du pouvoir civil gage d’un pouvoir démocratique civilisé.
7. Le 4 novembre 2014 à 06:38, par somlare En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
HUM, union Africaine,
UNU, Union ceci, Union cela. Savez vous que notre baggarre n’a pas commencé maintenant ? wait and see
8. Le 4 novembre 2014 à 06:57, par MOREBALLA En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
Si toutes fois la dynastie COMPAORE ne s’était pas montré suffisante et arrogante, ce qui est arrivé, n’allait jamais pu se produire. Prendre tout un peuple au 21e siècle en les traitant de sous hommes est l’une des plus graves insultes à l’adresse de la classe intellectuelle du Faso. Le CDP doit en tout premier lieu de demander pardon à l’ensemble du peuple Burkina pour les dérives les plus abjectes rarement assistées.
9. Le 4 novembre 2014 à 07:06, par Jacques Yam En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
Pas de transition par l’Eglise !
Séparation des pouvoirs !
10. Le 4 novembre 2014 à 07:24 En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
remettez la chose aux civils. c’est tout ce que l’on vous demande. que les militaires repartent dans leur caserne.
11. Le 4 novembre 2014 à 08:02, par MAM TASEGO En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
La transition a un civil oui.mais je dernier aura du boulot si toutefois l’armée n’est pas impliquée.Il faut qu’on arrive a un concensus ou uin civil soit à la tête mais que celui travaille en parfaite collaboration avec l’armée pour assurer la sécurité des personnes et des biens.L’armée est vraiment indispensable
12. Le 4 novembre 2014 à 08:07, par sylvie En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
le RSP de Blaise COMPAORE a endeuillé de milliers de famille au Faso. En vertu de quoi il peut prétendre diriger cette transition ? Honte à cette milice.
13. Le 4 novembre 2014 à 08:08, par sylvie En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
le RSP de Blaise COMPAORE a endeuillé de milliers de famille au Faso. En vertu de quoi il peut prétendre diriger cette transition ? Honte à cette milice.
14. Le 4 novembre 2014 à 08:17, par Fils En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
Si les militaires veulent déclarer la guerre au peuple du Burkina Faso, qu’ils le disent ouvertement à la TV et le monde entier va l’entendre. Je ne comprends pourquoi ils s’en têtent à assurer la transition alors que le peuple a dit ouvertement qu’il ne les veut pas. C’est quand même tout clair le message du peuple non ?. Je ne sais comment le peuple peut encore être plus clair que ça.
15. Le 4 novembre 2014 à 08:17, par sylvie En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
Que la gendarmerie assure la sécurité du future Président en 2015. C’est en cela que l’on pourrait parler de démocratie car elle est avant tout le respect des textes en vigueur. Si c’est pas dans ce pays, comment on peut créer une milice où règne l’arrogance(le respect de la hiérarchie n’existe pas dans leur vocabulaire) pour assurer la sécurité d’un individu, sa famille et de ses proches.
16. Le 4 novembre 2014 à 08:19, par sylvie En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
Que la gendarmerie assure la sécurité du future Président en 2015. C’est en cela que l’on pourrait parler de démocratie car elle est avant tout le respect des textes en vigueur. Si c’est pas dans ce pays, comment on peut créer une milice où règne l’arrogance(le respect de la hiérarchie n’existe pas dans leur vocabulaire) pour assurer la sécurité d’un individu, sa famille et de ses proches.
17. Le 4 novembre 2014 à 08:25, par le Sage En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
Je propose que la présidence de la transition soit confiée au Pasteur Mamadou Philippe Karambiri ou au Cardinal Philippe Ouédraogo. Ils sont intègres et pourraient être très impartiaux. Sinon, le politicien qu’on osera porter à la tête de la transition va brouiller les pistes en faveur d’un camp et voici les déboires et la promesse de l’enfer au Burkina.
18. Le 4 novembre 2014 à 08:38, par Autoproclamation En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
En 3 jours, 3 militaires s’autoproclament président de la transition alors qu’ils n’ont pas chassé Blaise Compaoré du pouvoir. Bande de peureux !
En 54 ans d’independance, les militaires sont restés au pouvoir pendant 48 ans alors qu’ils ne depassent pas 1% de la population totale du Burkina Faso.
Ils s’empressent de s’autoproclamer président de la transition pour dissoudre le gouvernement, l’assemblée nationale et pire suspendent notre constitution. Qui leur a donné le pouvoir pour se permettre de faire cela ?
Ce qu’il fallait faire, c’était de dissoudre le Regiment de Securité Présidentielle (RSP) puisque Blaise Compaoré n’est plus au Faso. Un pays avec deux armées et deux Chefs d’Etat-Major.
Le Président de la Transition sera tout sauf un militaire, un politicien. Ce sera un de la Société Civile comme Ibriga, Loada, Soma, etc.
19. Le 4 novembre 2014 à 08:43, par Lass En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
Nous avons soif d’une vraie démocratie dans notre beau pays.
20. Le 4 novembre 2014 à 09:07, par Autoproclamation En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
En 3 jours, 3 militaires s’autoproclament président de la transition alors qu’ils n’ont pas chassé Blaise Compaoré du pouvoir. Bande de peureux !
En 54 ans d’indépendance, les militaires sont restés au pouvoir pendant 48 ans alors qu’ils ne dépassent pas 1% de la population totale du Burkina Faso.
Ils s’empressent de s’autoproclamer président de la transition pour dissoudre le gouvernement, l’assemblée nationale et pire suspendent notre constitution. Qui leur a donné le pouvoir pour se permettre de faire cela ?
Ce qu’il fallait faire, c’était de dissoudre le Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP) puisque Blaise Compaoré n’est plus au Faso. Un pays avec deux armées et deux Chefs d’Etat-major.
Le Président de la Transition sera tout sauf un militaire, un politicien. Ce sera un de la Société Civile comme Ibriga, Loada, Soma, etc.
21. Le 4 novembre 2014 à 09:20, par zemosse En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
Ce qui arrive au Burkina etait inscrit dans le’gene de Blaise depuis le jour un de ses camarades de collège l’avait surnommé : RAVAILLAC,ce fou français qui assassinat le roi Henri 4 ; des que Blaise a assassiné le président
22. Le 4 novembre 2014 à 09:25, par ANBGA En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
Une communauté qui fait la honte de l’Aafrique et du Monde.
C’est pareille avec l’OMS Afrique.
Ces meme intellectuelle avaient profiter des Internants, des bourses d’études et tous ce qu’il faut pour reussir.
Ignoble !
Ils ne savent pas que prochaine les jeunes vont bruler leur sièges et leur interdir de descendre à Ouaga !
23. Le 4 novembre 2014 à 09:35, par le citoyen En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
Les militaires doivent maintenant etre a leur place ou jamais.meme obama est garde par des policiers et c’est d’ailleur le cas dans toutes les democraties.que chacun joue son role maintenant.plus jamais de regiment de quoi que ce soit ici.
24. Le 4 novembre 2014 à 09:40, par Alexio En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
La maniere que Blaise a pu fuir du Faso,compromet la loyaute et l integrite de Yacouba Isaac Zida a la tete de cette transition. A moins que la France dans le noire l a approuver.
Francois Hollande a faciliter cette fuite du President en Cote DIvoire. Cette maudite Francafrique n est pas morte. Depuis De Gaule a Francois Mitterant et le plus cynique Jacques Chirac le fossoyeurs de notre REVOLUTION. Avec un certain vipere de nom Jacques
Focart. Que la terre ne lui soit pas legere a eternite.
25. Le 4 novembre 2014 à 09:43 En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
Les militaires dans les casernes. Please
26. Le 4 novembre 2014 à 10:02, par Patience-Lumière En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
Dix (10 ) conseils au Colonel ZIDA .
1) fermer les frontières. ceci est le BABA d’une prise de pouvoir, car les anciens bonzes ont pour reflexe de fuir avec les richesses du pays et vous laisser avec un pays sans ressource.
2) mettre aux arrêts Blaise Compaoré et tous les caciques du pouvoir déchus. c-a-d faire comme au Niger. Vous avez là, le moyen de faire rembourser les biens mal acquis au profit du peuple.
3) dissoudre le RSP en le dissociant des Renseignements , le CDP, l’ADF RDA et tous les partis de la mouvance pour cause de haute trahison et atteinte à la constitution burkinabè et juger leur responsables pour les mêmes crimes.
4) lancer un mandat d’arrêt national et international contre les voleurs de la république
5) déclarer un deuil national pour les héros et martyr de la république avec décoration immédiat a titre posthume.
6) Ecarter les ambassadeurs surtout français de la politique actuelles du Burkina et de toute négociation.
7) sécuriser le trésor public, car si le trésor est en cessation de paiement, le pays sera ingouvernable.
8) former un gouvernement civil et nommer un sankariste à la tête du Burkina ( a même de faire juger blaise Compaoré , François Compaoré etc pour tous les crimes commis).
9) instaurer une journée nationale de la justice tout comme celle du pardon.
si j’étais à la place du Colonel Zida, les premières décisions que je prendrais sont :
Tôt ou tard, ces 10 points seront exécuté au Burkina Faso ; tôt ou tard...
27. Le 4 novembre 2014 à 10:02, par Dieumerci En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
CEDEAO, Union Africaine, Nations Unies : vous etiez ou quand le peuple disait non a la modification de la constitution. Honte à l’Afrique ! et merci au petit grand et vaillant peuple burkinabè ! La lutte continue !
28. Le 4 novembre 2014 à 10:21, par CISSE En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
C’est vraiment dommage de voir un balai diplomatique aussi intense à Ouaga autour de la gestion de la transition, qu’est ce que tout cela cache, est ce de la prévention si oui pourquoi maintenant, Blaise était-il surhumain pour que toute l’Afrique se taise face à ses tentatives de modifier la constitution,
29. Le 4 novembre 2014 à 11:37, par lewil En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
Cette communauté internationale n’est pas claire. J’ai l’impression qu’elle revient pour faire appliquer les volontés des pyromanes français et américains. Cette révolution les a tous surpris et ils veulent tout faire pour placer à la tête du pays et à la fin de la transition un autre pantin à leur solde. Le peuple Burkinabé doit rester vigilant. Ce n’est pas exclu qu’ils reviennent convaincre les forces vives pour laisser l’armée gérer la transition afin d’atteindre à la fin leur objectif. où étaient-ils quand Blaise s’entêtait à modifier la constitution ? A mes yeux ils n’ont aucune crédibilité. Il faut éviter de suspendre l’avenir du Burkina Faso à la volonté de cette communauté internationale. L’UA et la CEDEAO n’ont aucune responsabilité devant les Nations Unies. D’ailleurs ils doivent laisser les forces vives continuer les concertations pour aboutir à un consensus pour la transition. Je faisais confiance à l’armée mais je pense aussi que la france veut nous l’imposer. Je ne suis pas contre une transition conduite par le colonel mais que cela soit sur la base d’un consensus et d’une charte de transition assez claire. La transition finie à telle date, le président de transition qu’il soit civil, chef de parti ou militaire n’est pas candidat aux prochaines élections. Il y a des bases sur lesquelles tous doivent s’accorder pour éviter d’autres interpretations à la fin de la transition. Dieu Bénisse le Burkina Faso.
30. Le 4 novembre 2014 à 11:48, par CBC En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
A l’adresse de l’UA, CEDEAO et ONU !!!
Ces institutions ne sont pas mieux que les chefs d’états auteurs de mal gouvernance ! Elles sont pires que nos militaires en matière de récupération ! Mais leur jour viendra !
Qu’elles apprennent la leçon !!!!
31. Le 4 novembre 2014 à 11:48 En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
OU EST PASSE NATAMA DE L’UA DANS TOUT CA POUR NOTRE TRANSITION. IL SERAIT BON POUR LA TRANSITION CAR CONNAISSANT LES PROBLEMES DE CE PAYS (SON RAPPORT DU MAEP SUR LE BURKINA FASO). LUI ET LUI SEUL EST LE MIEUX PLACE POUR NOUS SAUVER. NATAMA VIENT AU SECOURS DE TON PAYS.
32. Le 4 novembre 2014 à 11:56, par Fils En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
Cissé, c’est pour éviter la repétition de l’histoire douleureuse du passé qu’il faut tapper la table dès maintenant. Celui là qui prétend se soucier aujourd’hui du peuple est une copie de Blaise compaoré qu’il convient dès maintenant de le stoper. Nous ne voulons plus aucun militaire pour nous gouverner même pas un mois. Le message est clair. Que les militaires aillent assurer la sécurité des frontières. Quand ils rentraient dans la fonction, ils ont apposé leur signature acceptant d’assurer la sécurité du pays. Il ne figure nulle part qu’un militaire doit se mixer dans les affaires politiques. C’est parce que le peuple ne détient pas les armes qu’ils se permettent de faire cette arrogance mais le peule a dit clairement qu’il ne veut pas être gouverné par un militaire. C’est tout quand même clair non ? Dès lors la multiplication des concertations que font les militaires est une démarche privée et unitile car le peuple a déjà tranché son souhait. Pour le respect du peuple Burkinabè, les militaires devraient comprendre le message du peuple. Ainsi, ils devraient avoir l’intelligence pour le respect du peuple. Ils sont en train de montrer au peuple qu’il ne signifie à rien pour eux. Or, cette attitude est irresponsable pour un être raisonnable.
33. Le 4 novembre 2014 à 12:18, par Bernard Luther King En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
Que se calme cette communauté internationale qui se fait fort d’arbitrer la dépouille de MESRINE( un des plus grands bandits spectaculaire de France dans les années 70). Ou étiez vous, where were you ? comme le disait JJ Rawlings, ancien président Ghaneen. Le peuple burkinabé a montre sa maturité et compte l’assumer jusqu’au bout. Que la Jurisprudence le sache, le Burkina traverse une phase de Pré-transition qui sera suivie de la Transition Proprement Dite. Pour l’heure le Lit colonel ZIDA fait déjà du bon travail. Communauté Internationale, saches que le peuple Burkinabé réclame une transition civile non pas tant pour préserver des apparences internationales que parce que c’est une Victoire de sa propre maturité. Ne pourrait-on pas dire que en terme syndicale, le peuple burkinabé RECLAME mais ne revendique pas, ce qui lui revient de droit ?
34. Le 4 novembre 2014 à 14:29, par Madi En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
Je suis découragé avec ce que je viens d’apprendre ! Qui peut me confirmer cela ? Zida est l’enfant de la grand-soeur de Gilbert Diendere. Et effectivement dans son CV il est né aussi dans le meme village que Diendere. Si tel est le cas, comment il pourra nous aider à poursuivre Gilbert, Blaise et compagnies pour tous les crimes politiques et économiques ?
35. Le 4 novembre 2014 à 16:43, par Bernard Luther King En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
Ultimatum, ultimatum, ou étiez vous quand John Abri semait la terreur ? Laissez le peuple burkinabé assumer jusqu’au bout l’épreuve de sa propre maturité. Un délai ne saurait nous être inflige. Que la Jurisprudence sache que le peuple burkinabé passe par une phase de pré-transition qui sera suivie de la Transition proprement dite. Pour l’heure, laissez le Lt colonel ZIDA continuer proprement son travail.
36. Le 4 novembre 2014 à 16:55, par L’AMAZONE En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
Une chose m’inquiète dans tout ça. Pourquoi toutes ces concertations doivent se mener à huis clos. On évite même que le peuple soit au courant de se qui se dit. Cela me parait très suspect. Que veulent-ils encore nous cacher ?
Le peuple doit être tenu informé de tout ce qui se décide.
37. Le 4 novembre 2014 à 16:56, par Sidpasata Veritas En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
38. Le 4 novembre 2014 à 16:57, par LE FORGERON En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
Bonjour,
Je pense que l’armée doit rester sur la garde jusqu’à l’élection du nouveau président.
Autrement dit , je demande à l’armée de renforcer la surveillance des frontières et mettre tous ces corps en alerte maximal pour éviter d’éventuels problèmes.
Un civile peut être nommé à titre honorifique mais l’armée doit surveiller et contrôler toute défaillance.
Quel civile neutre pourrait-ton choisir ? c’est vrai qu’il y a des gens mais qui pourra être neutre.
Dans tous les cas l’armée doit rester à côté des civiles pour le maintien de l’ordre.,
La communauté internationale doit aider le Burkina et non compliquer la tâche.
Cordialement
39. Le 4 novembre 2014 à 17:40, par sommet En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
ONU, CEDEAO, UNION AFRICAINE, ou étiez-vous quand Blaise Compaoré voulait modifier la constitution. ca c’est le médecin après la mort. vous êtes des hypocrites. allez vous en. les burkinabé sont si intelligent et courageux pour trouver des solution a leur problème. ce serait mieux pour vous d’apporter vos conseils ailleurs. il y a des présidents qui veulent ou qui ont déjà réussit a modifier leur constitution et il sont la sans être inquiété.
40. Le 4 novembre 2014 à 17:43, par HILAIRE En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
Une nécessité absolue.
L’arrestation immédiate et la mise en prison de Gilbert Guinguéré au nom de l’intérêt national.
C’est un Blaise bis. Un criminel comme l’autre. Ils doivent être jugés pour haute trahison d’abord, avant d’être jugés pour crimes politiques et économiques.
41. Le 4 novembre 2014 à 20:33, par Tano En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
La venue d’une mission de "facilitateurs" de sotie de crise est peut-être la bienvenue à Ouagadougou. Seulement la composition de cette mission me pose des questions. Ou du moins l’un des membres du trio. Il est difficile d’apprêcier la présence du président sénégalais qui a plaidé un mandat pour Mr. Compaoré car selon lui celui-ci est un pilier indispensable de la paix dans la sous-région.
42. Le 4 novembre 2014 à 23:17 En réponse à : Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO
Bien que l’armée ait un grand rôle à jouer, nous la demandons de saisir l’occasion unique pour se réconcilier avec les Burkinabé. Armée, c’est maintenant ou à jamais !