Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Connu pour son éloquence intellectuelle et politique, l’homme est le défenseur infatigable de l’« idéal » sankariste. Avocat de profession, Maître Bénéwendé Stanislas Sankara, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est aussi ce leader politique qui marque la différence physique, incontestablement, par sa barbe (disons, sa marque déposée !). Sur les questions politiques qui fâchent, le président de l’UNIR/PS ne va pas du dos de la cuillère pour dire ses vérités à ses adversaires. C’est un président de parti accueillant, communicatif et plein de punch que nous avons rencontré en fin de matinée du jeudi 11 septembre 2014 au siège de son parti, sis aux 1200 logements. Dans cet échange à bâtons rompus, l’ancien président du CFOP-BF jette un regard sur la vie interne de son parti, l’actualité politique nationale dominée par les boulets rouges sur l’article 37 et donne des détails sur l’union annoncée des partis sankaristes. Entretien !
Lefaso.net : M. le président, on ne peut s’empêcher de demander comment va votre parti, UNIR/PS, après la vague de démissions de certains de ses cadres ?
Bénéwendé Stanislas Sankara (B.S.S) : (Rires). Quand on parle de vagues, elles s’estompent toujours ! Et la mer, reste la mer. L’océan de l’UNIR/PS est serein, calme et vous voyez bien que les navires voguent paisiblement ! Je pense bien qu’après le congrès du parti, ç’a été pour nous une formidable occasion de nous faire, nous-mêmes, une introspection (un parti qui évolue doit avoir un temps d’arrêt). Et comme nous l’avons d’ailleurs annoncé dans un communiqué de presse, l’UNIR/PS s’attèle, avec d’autres formations politiques, à aller à un autre congrès (en moins d’un an), un Congrès d’Union. C’est pour dire qu’à quelque chose, malheur est bon !
Lefaso.net : Voulez-vous dire que c’est ce mouvement qui a enclenché …
B.S.S : Ah, non, non ! Ce n’est pas ce que je dis. Je dis : à quelque chose, malheur est bon.
Lefaso.net : Oui, M. le président, on ne comprend pas ; qu’est-ce que vous voulez dire par-là… ?
B.S.S : Je dis simplement que nous continuons, de façon sereine, notre bonhomme de chemin. Je pense que ce qui vous intéresse, ce qui intéresse l’opinion, ce sont les résultats. (Rires).
Lefaso.net : Le dernier Congrès de votre parti (décembre 2013) vous a renouvelé sa confiance pour présider la destinée du parti ; quelles sont les grandes missions que cette instance suprême vous a assignées et quel état pouvez-vous en faire aujourd’hui ?
B.S.S : C’est vrai que quand on est dans un parti comme l’UNIR/PS, les responsables, que nous sommes travaillons sur la base des orientations qui sont dégagées dans les différentes instances. Le congrès du parti avait effectivement pris un certain nombre de résolutions dont, entre autres, œuvrer dans une dynamique unitaire. Tout à l’heure, je vous annonçais que le CNR/MS (Conseil national pour la Renaissance/Mouvement Sankariste), le FFS (Front des forces sociales) et l’UNIR/PS vont se retrouver dans un congrès, le 11 octobre (2014) à la Maison du Peuple, Inch’ Allah, pour réaliser cette union structurelle. C’est, si vous voulez, une aspiration fondamentale des sankaristes de tous les jours, de voir les partis politiques qui sont sur la scène (scène politique, ndlr) et qui se disent sankaristes, de pouvoir créer un Front commun. Je pense que, en moins d’une année, en tout cas, c’est quelque chose qui semble être une réalité.
L’autre Résolution qui a été prise au congrès, c’est de restructurer le parti. Donc, la première directive d’ailleurs que nous avons eu à prendre, consistait à renouveler nos structures ; aussi bien les structures spécifiques que les structures géographiques. Nous avons fait le point, et aujourd’hui, je suis fier de vous annoncer que nous avons convoqué pour le 20 septembre 2014, le plenum du bureau politique national. Ce sera l’occasion, justement, de rendre compte au bureau politique national, faire le point, le bilan des missions qui nous ont été confiées et, bien sûr, de se donner encore d’autres tâches, parce que le président du parti travaille au quotidien avec le Secrétariat exécutif national.
Lefaso.net : Sur la question de l’union annoncée, on constate qu’il y a « seulement » trois partis politiques qui ont entamé cette dynamique ; pourtant il y en a bien plus… Pourquoi pas les autres … ?
B.S.S : …3 partis, sur combien ? (rires).
Lefaso.net : Je sais seulement qu’il y en a bien plus ! Comment se sont passés les contacts et les concertations, et où sont les autres ?
B.S.S : Je ne sais pas (rires). Mais, je peux vous expliquer ce qui se passe entre les trois partis politiques. Maintenant, les autres qui sont sankaristes et qui ne sont pas-là.., peut-être qu’il faut leur poser la question. Sinon vous savez bien que de nos jours, au Burkina Faso, à la faveur du retour de notre pays à l’Etat de droit depuis 1991, n’importe qui peut créer un parti politique et lui donner un nom de baptême ; ça, vous le savez ! (Rires). Et, au Burkina, il n’est même pas ahurissant de voir un parti, qui se dit Sankariste, soutenir M. Blaise Compaoré ! Des exemples sont-là. Aujourd’hui, vous avez des partis politiques qui se disent sankaristes et qui sont au Front républicain ; donc, allez-y comprendre. Je donne ces exemples-là pour dire : qui se ressemble, s’assemble.
La question de l’unité des sanakristes est une question, j’allais dire, trop, trop importante, pour qu’on ne la réalise pas sans principe, parce que pour nous, l’unité ne se décrète pas ; l’unité se conçoit, se construit sur des bases solides. Nous sommes parvenus aujourd’hui, avec les trois partis politiques (suscités), à la suite d’une assemblée générale de leur organe délibérant, à proposer un congrès de fusion. Mais, si vous regardez l’histoire seulement de l’UNIR/PS ; il faut se rappeler que ce parti est, en réalité, lui-même, le produit d’autres fusions. Donc, c’est vraiment dans une dynamique de confiance réciproque, de franche camaraderie, de construire un parti qui transcende les hommes que nous sommes. Notre ambition, c’est de pouvoir laisser un parti sankariste à la postérité, surtout aux plus jeunes qui n’ont peut-être pas connus le Président Sankara (Thomas Sankara, ndlr) mais qui, aujourd’hui, se retrouvent dans son idéal.
Si les trois partis sont prêts aujourd’hui, nous pensons que d’autres certainement nous rejoindront quand ils seront prêts ; les portes ne sont jamais fermées. Dans notre communiqué de presse, nous avons mis l’accent sur l’appel, surtout à l’ensemble des forces progressistes. Nous sommes dans un contexte où effectivement, l’ensemble des forces progressistes doive se faire un point de convergence, d’encrage pour mener la lutte. Et les sankaristes doivent jouer vraiment un rôle d’avant-gardistes.
Lefaso.net : …. donc, un parti sankariste ne doit pas accompagner le pouvoir ?
B.S.S : Jamais … ça, c’est la conviction de Bénéwendé Sankara. Un parti sankariste, accompagner M. Blaise Compaoré dans son aventure politique ; je n’ai jamais rêvé à ça. C’est, d’ailleurs une des raisons qui ont amené la naissance de UNIR/MS (Union pour la Renaissance/Mouvement sankariste, qui a fusionné aujourd’hui pour donner UNIR/PS), en son temps.
N’oublions pas que nous avons tous été le produit de la CPS (Convention panafricaine sankariste, ndlr) et quand des leaders politiques avaient décidé de soutenir, dans un gouvernement dit protocolaire, le régime en face, nous, nous avons été contre. Et jusqu’aujourd’hui, nous sommes sur le registre qui consiste à dire qu’on ne peut pas véritablement composer, soutenir l’action gouvernementale de M. Blaise Compaoré.
Par contre, et je le précise avec force, nous sommes dans un espace démocratique où il y a des institutions que nous avons travaillé à créer, dont le chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF). La seule condition, c’est quand il s’agira d’un gouvernement d’union nationale ; parce que là, il s’agit d’une crise et il faut trouver une formule pour sauver la démocratie. C’est la seule façon. Sinon, nous sommes aux antipodes de cette démocratie de façade qui a commencé à voir le jour avec le Front populaire, qui se poursuit aujourd’hui avec le CDP (Congrès pour la démocratie et le Progrès, ndlr) en passant par l’ODP/MT (Organisation pour la démocratie populaire/Mouvement du travail, ndlr) qui se mue en Front républicain où vous avez, bien sûr, les ennemis d’hier qui se retrouvent autour d’une coterie pour défendre purement et simplement leurs propres intérêts. L’UNIR/PS ne peut pas se mêler à cette salade là.
Lefaso.net : Vous parlez de « démocratie de façade », à quoi faites-vous référence exactement ?
B.S.S : Tout à fait. Une démocratie de façade, c’est comme un tombeau blanchi. On présente notre démocratie comme étant une démocratie, la meilleure, où nous participons à aider d’autres pays qui ont des conflits mais en réalité nous y partons comme des sapeurs-pompiers ! A l’interne, nous avons une Assemblée nationale qui est contrôlée ‘’aux trois quarts (3 /4)’’ par le seul parti, ce n’est pas une démocratie. On appelle ça, parti-Etat. L’expression, en fait, de la démocratie, c’est la souveraineté du peuple ; ce n’est pas le mécanisme électoral en soi. La démocratie est une dynamique. La politique également s’inscrit dans ce dynamisme et, Dieu merci, de plus en plus, on sent un affaiblissement, sinon, une implosion du CDP, en faveur de la démocratie parce que de plus en plus, ils sont plus nombreux, ceux qui veulent le changement. C’est ce combat que nous menons à l’UNIR/PS, c’est-à-dire participer aux débats d’idées en donnant les moyens aux peuples, aux citoyens à pouvoir résister. C’est cela le rôle constitutionnel d’un parti politique et c’est ce que nous faisons à l’UNIR/PS.
Lefaso.net : A l’issue des élections de décembre 2012, votre parti a observé un recul…
B.S.S : Non, pas du tout, on avait 4 élus et on a gardé le même nombre. En termes de suffrages, on en a eu plus. Mais, seulement, on n’est plus chef de file de l’opposition politique. Les gens voient beaucoup plus les forces qui ont émergé…, comme l’UPC (Union pour le Progrès et le changement, ndlr) qui venait d’arriver sur la scène politique et qui s’est retrouvée tout de suite avec 19 députés pendant que nous qui sommes-là, nous sommes restés avec 4 députés. Mais pourquoi vous ne parlez pas des partis politiques qui ont disparu ? (Rires).
Lefaso.net : Mais, vous étiez quand même… !
B.S.S : (Rires). C’est pour vous dire que l’UNIR/PS a quand même résisté ! L’UNIR/PS a su résister et continue de résister pour faire son chemin. Sinon que le contexte pouvait nous faire partir aussi-là !
Lefaso.net : Mais, vous pouviez rester chef de file de l’opposition !
B.S.S : L’objectif de l’UNIR/PS, ce n’est pas de rester dans l’opposition. Quand j’ouvrais le siège du chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF), en octobre 2009, ceux qui étaient-là, et qui ont ouvert le siège avec moi, les autorités de l’époque, je leur ai dit en substance que j’ouvrais le siège du CFOP-BF en fait pour eux, si vous vous rappelez (Rires). Le président de l’Assemblée nationale était Roch Marc Christian Kaboré (actuel président du MPP, affilié au CFOP-BF, ndlr), le Premier ministre était Tertius Zongo, il y avait Simon (Simon Compaoré, 2ème vice-président du MPP ; Mouvement du Peuple pour le Progrès, à l’époque maire de la commune de Ouagadougou, ndlr) qui nous a même fait la route (qui passe devant le CFOP-BF, ndlr) à l’époque. Je leur ai dit à l’époque que je faisais ce travail pour que demain, ils viennent l’occuper parce que nous, nous voulons le pouvoir. Aujourd’hui, ils y sont avec nous. C’est cela qui est formidable dans la démocratie. Nous ne sommes pas des ennemis. Aujourd’hui, nous sommes tous embarqués dans le même bateau et on mène le même combat. C’est cela le dynamisme et c’est ça la vision à l’UNIR/PS. On n’est pas égoïste.
Lefaso.net : Aujourd’hui, quel est le principal combat qui retient l’attention de l’UNIR/PS ?
B.S.S : Blaise Compaoré ne sera pas Président en 2015. Niet !
Lefaso.net : Pourtant, il se dit que les textes sont juridiquement révisables et si tel est le cas, il pourrait être réélu !
B.S.S : Tout à fait. Il y a les textes mais il y a le peuple. C’est clair que selon les mêmes textes (la Constitution, puisque c’est de cela vous parlez), quand le peuple est opprimé, il a le devoir et le droit de résister. Sous tous les cieux, c’est comme cela. Quand vous opprimez un peuple, ce qui reste, c’est de résister.
Lefaso.net : Mais, et ceux qui manifestent aussi leur volonté de voir le Président rebelotter ; ils font aussi partie du peuple, non ?
B.S.S : Oui, c’est leur droit. Puisqu’il y a des hommes et des femmes dans ce pays qui pensent que si Blaise Compaoré meurt, eux, ils vont mourir avec lui. Si ! Et il y en a qui pensent qu’à défaut de Blaise Compaoré, ce sera sa fille Djamila qui pourra diriger ce pays….
Lefaso.net : Le référendum ne s’impose-t-il pas, dans ce cas ?
B.S.S : Pourquoi le referendum ?
Lefaso.net : Puisqu’il devient la voie légale pour vous départager !
B.S.S : Pas seulement la voie légale. La voie légale que nous connaissons et qui est consignée dans la Constitution ; c’est que cette constitution, à l’origine même a limité le nombre des mandats. Sinon Blaise Compaoré lui-même est arrivé par un coup d’Etat, il faut souvent le lui rappeler. Il n’a pas fait des élections pour arriver au pouvoir. Il n’est pas venu le 15 octobre (1987) avec un bulletin. Est-ce qu’on a fait un référendum pour tuer le Président Sankara ? Pas du tout.
Lefaso.net : Mais, d’aucuns diront que le pouvoir a été remis en jeu plusieurs fois à travers des élections !
B.S.S : C’est pour cela que je rappelle qu’en 1991, le peuple avait déjà, dans un référendum, choisi la limitation des mandats. Le peuple avait déjà choisi. Donc, on ne peut pas aujourd’hui, si c’est le même peuple, par quelques arguties que ce soit, vouloir abuser du peuple. Blaise Compaoré croit, comme il l’a dit à Washington, qu’il est l’homme le plus fort du Burkina Faso ; donc l’homme le plus virile du Burkina Faso pour entuber tous les Burkinabè. Mais, le peuple reste le plus fort, c’est ce qu’il oublie.
Lefaso.net : Vous venez justement d’effleurer la question, quel commentaire sur cette déclaration du Président à Washington ?
B.S.S : L’Afrique n’a pas besoin de tyrans…, c’est cela la nuance.
Lefaso.net : Il parle d’« hommes forts »…
B.S.S : L’Afrique a besoin de grands hommes. Un homme fort, c’est celui-là qui a l’humilité, qui a la sagesse, un homme fort, c’est celui-là qui suit ce que son peuple veut, c’est celui-là qui fait le bonheur et la fierté de son peuple ; ce sont eux des hommes forts, parce qu’ils sont grands.
Nous allons remettre en cause ce que M. Blaise Compaoré a construit de mauvais, de satanique et de machiavélique. Aujourd’hui, c’est le gouvernement même qui crie à l’incivisme. Le Burkinabè, tel que le Président Sankara l’a rêvé, en 1983, quand on disait, je suis Burkinabè, je peux taper ma poitrine pour dire : je meurs pour le Burkina Faso. C’est quoi on mettait au-devant ? C’est notre intégrité, l’amour du travail, l’amour entre les hommes. C’est cela qui faisait l’espèce burkinabè, la caractéristique des Burkinabè. Ç’a disparu. En 27 ans, le Président Compaoré a créé un autre prototype de Burkinabè. Ce ne sont pas les échangeurs, le goudron, les immeubles, les infrastructures…qu’on va détruire ; ce n’est pas ça. C’est ce qu’il a semé, qui oppose des Burkinabè, capable d’opposer des membres d’une même famille, capable d’opposer les uns et les autres, de nous conduire à une jeunesse qui ne connaît que la mendicité ; c’est cela qu’il faut détruire. Et créer un homme capable de dire : j’ai des ressources, et que ce que je fais, c’est pour ce pays et pour l’avenir de ce pays. Un pays, ça se construit. Mais, pas sur du sable, il faut des fondements solides, parce que c’est pour des générations.
Lefaso.net : L’opposition a mobilisé le 23 août dernier pour, une fois de plus, exprimer son refus au référendum et à la modification de l’article 37. Si les positions restent figées, ne craignez-vous pas que le Burkina bascule dans l’affrontement et qu’on tienne l’ensemble de la classe politique nationale pour responsable ?
B.S.S : (Long silence). De toutes les façons, la classe politique est dans son rôle. Son rôle démocratique, c’est l’expression. Et cette expression à travers les marches-meetings, c’est une forme d’interpeller le chef de l’Etat qui, d’un point de vue constitutionnel, est le garant de la cohésion, de l’unité nationale. Eviter, justement, l’affrontement partisan. Je me dis qu’il a fait visionner l’ensemble de nos activités (parce qu’à chaque fois qu’il y a des activités on voit des trucs bizarres qui planent sur les foules). Pour si peu, Maurice Yaméogo (premier Président du Burkina, renversé à la faveur d’un soulèvement populaire, le 3 janvier 1966, ndlr) a donné le pouvoir. Pour si peu. Mais, peut-être, il ne faut pas rêver, les gens ne sont pas les mêmes. La boulimie du pouvoir habite certaines personnes, je n’en sais rien. Mais, si c’est vraiment l’expression du peuple, qui se mobilise, sereinement, sans casser, sans détruire, pour dire vraiment on ne veut pas ; ça doit le faire réfléchir. Je crois que c’est surtout cela la démocratie. Mais, Blaise dit que dans aucun pays du monde, on a vu des marches-meetings faire infléchir un gouvernement. Mais, quand on a des idées comme cela, je ne sais pas qu’est-ce qu’il a derrière la tête. Je ne sais pas. Est-ce qu’il n’est pas un antidémocrate tout craché…, je n’en sais rien. Mais, moi, je suis de l’école où on nous a appris que la liberté se conquiert. A l’UNIR/PS, c’est comme cela nous voyons les choses.
Lefaso.net : Le ton du côté de la jeunesse semble être de plus en plus belliqueux avec en sus, des actes d’agressions soulevés de part et d’autres des associations favorables à un ou à l’autre camp. Quel commentaire faites-vous de cette situation et comment faire pour éviter une situation encore plus délétère ?
B.S.S : Oui, mais tout à l’heure, j’en parlais. Quand on parle d’incivisme, c’est quoi ? C’est ce danger qui nous guette. Les gourous qui sont cachés derrière ces associations, ces mouvements, qui sont souvent les vrais manipulateurs et qui mettent en laboratoire, j’allais dire, cette kyrielle… Et puis, à chaque fois qu’il y a des élections majeures…ça pousse comme des champignons. Ce sont des bras, des tentacules qui ont des connexions avec des politiques. Mais, quand déjà ça commence, à ce niveau-là, à s’affronter, c’est sûr et certain que ça peut avoir un relais triste. C’est pourquoi, à l’UNIR/PS, chaque fois, nous disons que nous, nous sommes un parti révolutionnaire, nous sommes attachés à des valeurs et à des principes ; il faut les cultiver au profit de la démocratie. Evitons la manipulation, l’instrumentalisation, le clientélisme. Allons-y, les idées contre les idées. Notre pays a besoin de cela pour faire sa paix, construire sa démocratie et aller de l’avant. On n’a pas besoin d’instrumentaliser la jeunesse. Mais, bien sûr que le terrain est favorable ; vous avez des gens désœuvrés, affamés, qui n’ont pas d’emplois et qui, aujourd’hui, trouvent une aubaine en devenant des groupuscules… Mais, ils se nourrissent de quoi ? C’est ça qui me fait peur. Dans les autres pays aussi, on a vu souvent ces dérapages (en République centrafricaine, en Côte d’Ivoire aussi…). C’est dangereux. Evitons à notre pays, ces affres.
Lefaso.net : Actuellement, il y a une sorte de course vers les personnes religieuses et coutumières ; n’y-a-t-il pas risque de tomber dans ce que les uns et les autres voulaient éviter, à savoir la politisation de ces personnes ressources ?
B.S.S : Je ne pense pas que ces visites entraînent la politisation de nos autorités, forces morales et coutumières ; ce n’est pas ça. Si vous prenez le cas de la chefferie coutumière, l’opposition a toujours dénoncé l’implication de nos chefs coutumiers dans la politique, parce que, du coup, ces chefs-là deviennent partisans. On le constate maintenant. Vous en avez au MPP, à l’UNIR/PS, au CDP, etc., alors que dans nos coutumes, le chef est neutre. Chez les Mossis, on dit même qu’il est une « poubelle ». S’il ne joue plus ce rôle, il n’est plus chef. Les visites qui ont été entreprises, d’une part par l’opposition à travers le CFOP-BF et d’autre part par le Front républicain, répondaient à une préoccupation de l’heure.
De ce que je sais, pour l’opposition politique, c’est suite à la déclaration de Blaise Compaoré aux Etats-Unis, quand il a osé déclarer qu’on peut aller à un référendum. L’opposition s’est, en tout cas, donné pour mission, après sa marche-meeting gigantesque, d’aller vers ces forces morales pour attirer leur attention. Ce sont des forces qui sont écoutées. Et leur dire qu’il y a un danger qui plane sur le Burkina Faso, si jamais… Je pense que leur rôle, en tant que forces neutres, c’est effectivement, d’aller voir le chef de l’Etat, pour attirer son attention. J’ai suivi dans la presse que le Front républicain, en les rencontrant, montre sa disposition à un dialogue. Même si, paradoxalement, son appel de Gaoua dit : dialogue oui mais, pas de négociations. Une chose et son contraire ; ce que l’UNIR/PS condamne. On ne peut pas faire un dialogue constructif, s’il n’y a pas de compromis utile. Pour parler de compromis, il faut négocier. N’est-ce pas absurde aujourd’hui de voir que ce sont les mêmes, notamment ceux du CDP-là, qu’on a vu au siège de l’UPC, et pendant ce temps leurs députés sont en train de poser sur le bureau de l’Assemblée nationale, une proposition pour demander au Président Compaoré de convoquer un référendum ; vous ne voyez pas que c’est ridicule !
Lefaso.net : Quel est votre commentaire sur cette proposition en gestation ?
B.S.S : Pour moi, c’est une foutaise. C’est vraiment une foutaise. C’est anachronique, c’est contradictoire et, à la limite, on se moque éperdument du peuple burkinabè.
Lefaso.net : Et quelle est la conduite à tenir à votre niveau ?
B.S.S : A l’UNIR/PS, nous avons déjà réglé cette question à notre dernier congrès, en disant : de quelque manière que ce soit, si le pouvoir de Blaise Compaoré veut toucher à l’article 37, le modifier pour se maintenir au pouvoir, nous appellerons à la désobéissance civile. C’est notre position ; elle est cartésienne, non négociable.
Lefaso.net : Le 15 octobre, c’est dans environ un mois. Cette année, et surtout avec « l’échec » de l’exhumation du corps de Président Thomas Sankara, peut-on s’attendre à une particularité dans la commémoration ?
B.S.S : Vous serez certainement situés dans les prochains jours, parce que nous avons déjà introduit, au niveau des autorités communales, et comme on le fait chaque année, une demande à désherber et à mettre en place, le processus de la commémoration. Et comme je le disais, le 20 septembre prochain, l’UNIR/PS va tenir son BPN (Bureau politique national, ndlr), c’est sûr et certain que les autres partis sankaristes aussi ont inscrit cette question dans leur agenda et ce qui est sûr, dans les prochains jours, nous vous donnerons certainement un chronogramme.
Lefaso.net : A quand l’annonce de votre candidature pour la présidentielle de 2015, quand on sait que certains partis politiques de l’opposition l’ont déjà fait ?
B.S.S : (Long silence). Franchement, je ne peux pas vous répondre parce que, dans les instances de mon parti, nous n’en avons pas encore parlé. Nous avons vraiment, depuis le congrès, de très grandes préoccupations, qui ont été déclinées tout à l’heure. Nous partons aussi en union avec d’autres formations politiques et je crois que ces questions pourraient être reversées au prochain congrès.
Lefsao.net : Donc pour le moment ce n’est pas à l’ordre du jour ?
B.S.S : Pour le moment, on n’en a pas débattu. Par contre, vous connaissez déjà la position de l’UNIR/PS sur les autres dossiers qui sont des dossiers qui, j’allais dire, conditionnent même l’élection de 2015. Si on se met à faire un référendum pour modifier l’article 37, pensez-vous qu’il y aura élection en 2015 ? Vous avez même vu que Blaise Compaoré, par le truchement de l’ancien Président Jean-Baptiste Ouédraogo, demandait un ‘’lenga’’ (un bonus, en langue nationale). Nous, nous avons dit qu’il n’y a pas de ‘’lenga’’ ; ce ne sont pas des galettes, le pouvoir. Ce n’est pas du ‘’tchapalo’’ (boisson locale faite à base de céréales, mil surtout, ndlr). (Rires)
Lefaso.net : Vous refusez la modification de l’article 37 et le ‘’lenga’’ ?
B.S.S : Tout à fait ! Car, il y a des points non négociables. C’est cela aussi. De mon point de vue, l’opposition n’est pas demanderesse du dialogue, non. Si c’est par rapport à l’article 37, l’opposition politique n’est pas demanderesse de ce dialogue. C’est le pouvoir qui doit être, en réalité, demandeur. En ce moment, c’est au pouvoir de dire : voilà mes prétentions, j’offre ci, en compensation de ça et on apprécie. Mais, on ne peut pas faire la ronde pour dire : ce sont des visites de courtoisie, sinon nous, nous sommes le plus fort… Si vous êtes le plus fort, vous continuez !
Lefaso.net : Vous avez la parole pour conclure, notamment en termes de messages à vos militants et sympathisants
B.S.S : A mes militants et sympathisants, c’est de leur dire de garder espoir ; la lutte continue. Nous n’allons jamais baisser les bras. C’est un sacerdoce, c’est un engagement. Vous voyez souvent, sur certains de nos tee-shirts nous écrivons : J’y crois, je m’y engage ! On s’engage parce qu’on croit à quelque chose. Nous croyons fermement que l’idéal du Président Thomas Sankara, nous ne devrons pas le laisser tomber. C’est à nous de savoir capitaliser cela avec l’engagement au quotidien de tous nos militants et de tous nos sympathisants. Que le ciel fasse qu’ils aient vraiment la santé de fer et le courage pour poursuivre ce combat !
Entretien réalisé par :
Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 12 septembre 2014 à 22:41, par le buffle bleu En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Maître, on te voit venir, tu n’aura pas ce privilège de t’asseoir a côté du prési Compaoré en conseil des ministres. Débrouille toi pour te faire élire en novembre 2015. Mais avant, jose croire que tu votera le "oui" au référendum pour te faire ratatiner par le prési Compaoré, hi hi hi hi, la trouille de ne même pas pouvoir remplir un terrain de maracana fait kon veut éviter élection et proposer gouvernement d’union nationale
2. Le 12 septembre 2014 à 22:46, par vérité no1 En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
J’ai aimé le terme démocratie de façade ! Une démocratie de façade qui se fissure !!!!!
3. Le 12 septembre 2014 à 23:03, par Omega En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Les burkinabè ne souhaitent même pas voir ce type
dans le gouvernement d’ailleurs !
Quelqu’un qui n’a pas été capable de remporter le poste
de député chez lui peut faire quoi dans le gouvernement ?
4. Le 12 septembre 2014 à 23:13, par THINKWICE En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
<< N’est-ce pas absurde aujourd’hui de voir que ce sont les mêmes, notamment ceux du CDP-là, qu’on a vu au siège de l’UPC, et pendant ce temps leurs députés sont en train de poser sur le bureau de l’Assemblée nationale, une proposition pour demander au Président Compaoré de convoquer un référendum ; vous ne voyez pas que c’est ridicule !>>
Oui maitre plus que ridicule et j´ai constaté qu´aucune personne n´a fait cette remarque jusqu´à present à part vous.
5. Le 12 septembre 2014 à 23:32, par Alfred En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Me Sankara,vous n’avez plus de militants et vous parler de
ce parti mort.Le gouvernement n’ose pas appeler un parti comme
le votre pour une union nationale !!!
Cette alternative qui est d’abord une peu probable concerne le
vraies partis et non votre association !
6. Le 12 septembre 2014 à 23:38, par amed En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Bien parlé MAITRE. La lutte continue.
7. Le 12 septembre 2014 à 23:52, par zaksooba En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Maitre, en quoi aller dans un gouvernement d’union nationale sous Blaise Compaoré peut permettre de sauver la démocratie ? Quelle démocratie peut on sauver avec Blaise Compaoré ? Ne vous foutez pas du monde. Si vous êtes fatigués de lutter, allez vous reposer mais ne vendez pas notre lutte pour des postes de ministres. Je suis vraiment déçu et même écœuré. Jusque là, je refusais de m’associer à tous ceux qui vous traitent de vendu et de pourri. Aujourd’hui, je leur donne raison. Je m’attendais à tout de nos opposants, sauf ça. Et dire que c’est au moment où la jeunesse est mobilisée pour l’alternance que vous faites une telle trahison.
8. Le 13 septembre 2014 à 00:09, par vision CLaSS En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Le PRINCIPAL combat de Me sankara c’est le départ de Blaise !c’est a en dire qu’il ne pense qu’a lui même et non au peuple Burkinabé !proposez un plan crédible pour le peuple et vous verrez les résultats,chose que vous ne faîtes pas !a chaque fois c’est Blaise,ne lier pas la vie de cet homme a vos problèmes !on le sait tous et on le vois bien vous êtes un corrompus:ou sont passé les millions que vous aviez pris avec Mr BLAISE COMPAORE ??
9. Le 13 septembre 2014 à 00:10, par ZAPATA En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Très bon interview maître, je valide, reste sur ta constance en dépit de ce que les gens disent et vont se mettre à déverser sur ce site si peu. La patrie ou la mort, nous vaincrons ! la lutte continue
10. Le 13 septembre 2014 à 00:37, par Georgette En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Écoutez maitre,nous voulons la paix dans ce pays,si vous
estimez que vous ne pouvez pas faire partir du gouvernement
d’union qu’on prévoit c’est votre problème.On ne passera pas le
temps a écouter vos bêtises.
11. Le 13 septembre 2014 à 00:39, par tanguin En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Je n’en crois pas mes yeux ! Donc notre grand Sankariste est prêt à aller à la soupe du soit disant gouvernement d’union ! Voilà maintenant que les choses sont claires.Notre opposition est une opposition tube digestif. Elle va tomber dans le piège de Blaise Compaoré.Mais je m’attendais à ça de la part de tout le monde, mais pas Maitre !
12. Le 13 septembre 2014 à 01:30, par TK En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Yes ! Ce que vous dites fait vraiment sens
13. Le 13 septembre 2014 à 01:58, par YIRMOAGA En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
comme SEM BC veut garder le pouvoir et qu’il ne peut plus se présenter, comme ses valets sont entrain de lui forcer la main et ça semble l’intéresser, comme il est venu par la force et transité par la constitution il doit se reposer après 2015, comme il veut y demeurer et il a une force de frappe, comme la majorité du peuple (MOSSI) est un peuple qui est soumis aux chefs MOAGA, comme la constitution lui interdit un rebelotage, comme il est ou il croit être toujours fort, est ce qu’en changeant les choses il va pas se stabiliser dans une dynastie pardon,une monarchie où il sera le ROI du MÔNGHO ? Là, une succession familiale pour une stabilité des institutions fortes du coup ? On parlera plus de campagne, ni d’élection, ni de RFRDUM,ni de modification ? les anti et les pro ensemble pour un BURKINA émergent non transparent. VIVE LA Monar...............de S.Exc......... ROI ou EMPEREUR du MÔOGHO.
14. Le 13 septembre 2014 à 05:54, par patriote En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Me, tout simplement BRAVOOOOOOOOOOOOO !!!
15. Le 13 septembre 2014 à 09:04, par levigile En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Du n’importe quoi ? Maitre, si vous rentrez dans un gouvernement d’union nationale, nous allons vous lapider dans Ouaga ici ! C’est de la trahison pure et simple. Ne vendez pas notre lutte pour vous renflouer financièrement. Je rêve ou quoi ? En quoi un gouvernement d’union nationale peut il sauver la démocratie dans ce pays ? La seule chose qui va sauver notre démocratie, c’est le départ de Blaise Compaoré en 2015. Point barre. Il reste 1 an. je ne vois pas à quoi va servir un gouvernement d’union nationale, sinon de permettre aux nouveaux ministres opposants de voler nos maigres ressources et donner un sursis à Blaise Compaoré. Vraiment j’ai comme l’impression que nos opposants ne savent pas ce qu’ils veulent. Au moment où la lutte est en train d’aboutir, on nous sorts des inepties de ce genre ! Pensez moins à vos panses et pensez plus au peuple qui vous fait confiance. Je suis dégoûté !
16. Le 13 septembre 2014 à 09:12, par VERITAS En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Me. Sankara a posé les conditions de leur participation au gouvernement : une crise qui aboutirait à une vacance du pouvoir, un gouvernement d’union nationale sous le couvert du CFOP. Bravo Me Sankara, 2015 s’approche à pas de géant. Soyez vigilant, nous sommes avec vous !
17. Le 13 septembre 2014 à 09:13, par anciencombattant En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Eh Maitre, tu fais fort dè ! Gouvernement d’union nationale ! Si tu veux trahir, fais le franchement et rejoins le front républicain.Tout le monde sait que tu te cherches sur le plan financier, mais tout de même ! En tout cas si tu rejoint le gouvernement d’union nationale de Blaise Compaoré, tu iras seul. Je demande aux autres partis de l’opposition de se démarquer très vite de cette idée de gouvernement national pour ne pas semer la confusion chez les militants. Avec des propos pareils, la prochaine marche va échouer lamentablement. Et dire qu’on commençait à faire confiance à l’opposition ! Vraiment c’est dommage car si Maitre a ces idées, rien ne l’empêche de prendre secrètement des enveloppes à Kosyam ! Je suis vraimet découragé par ces propos !
18. Le 13 septembre 2014 à 09:34, par SOME En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Non merci Me sankara n’a aucune eloquence Arretez de nous prendre pour des idiots Les vrais eloquents on connaît un : thomas sankara Et une eloquence solide et qui a du contenu et de l’esprit. On voit bien votre objectif : flatter et faire un eloge de Me sankara. Vous jouez bien votre jeu et role. Votre introduction a votre article est totalement fausse et menteuse.
SOME
19. Le 13 septembre 2014 à 09:36, par BF_Voix En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Selon moi Mr Sankara est un politicien avide d’argent et de pouvoir. Pourquoi gouvernement d’union nationale ? Maître Sankara, il faut cesser de prendre le Nom du feu Président Thomas Sankara l’homme intègre pour aller chercher ton argent a kosyam. Si Feu Thomas Sankara, cherchait le pouvoir pour en jouir et bocou d’argent, je pense qu’il serait toujours au pouvoir à ce jour. Mais c’est en voulant apporter un salut fraternel à son peuple que des voraces l’on intercepté. Vous êtes un parti d’opposition de façade. Cessez de nous tromper Maître Sankara.
Je préfère votez Blaise encore en 2015 que de vous donner ma voix.
Je pense qu’il faut quitter le CFOP et aller rejoindre le front républicain pour avoir un porte feuille ministeriel. vous faite la honte pour cette mendicité de devenir ministre.
Maître lisez ceci :" Malheur à ceux qui bâillonnent leur peuple".
Merci
20. Le 13 septembre 2014 à 09:46, par Ka En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Maître, je vous prie de maintenir la même ligne des Sankaristes qui est l’alternance politique : Rappelez-vous après votre bravoure a la marche de l’opposition, nous avons eu à vous féliciter pour votre conviction d’une alternance apaisé, nous avons parlé des choses et d’autres, vous avez affirmez d’avoir confiance dans l’avenir pour une alternance dans la paix au respect de nos lois. Accrochez-vous à l’opposition, comme vous l’avez toujours voulu, soudez-vous pour le maintien de l’article 37 qui est une garantie pour le peuple Burkinabé de choisir librement son représentant pour l’avenir de la jeunesse et l’émergence de notre pays que nous aimons tous. Oubliez les soupçons des uns et des autres, dont j’étais contre votre première sorti à la presse. Se coller à un gouvernement de Blaise Compaoré n’arrange pas les choses, ‘’’’le dialogue nationale avec tous les acteurs politique pour trouver une solution finale au respect de nos institution et lois qui garantissent les la démocratie et la liberté est la bonne solution. Ne jouez pas le judas dans l’union des responsables de l’opposition, restez sur a la même ligne pour une alternance apaisé.
21. Le 13 septembre 2014 à 11:15, par Suppara En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Je me demande si Me Sankara n’a pas une mauvaise lecture de la situation. Blaise lui même est le problème et vous voulez un gouvernement d’union nationale sous sa coupe. Quelle feuille de route va t il vous donner ? Qu’en ferez vous ? Il vous fera faire toutes les inepties et vous fera virez du gouvernement en plein midi. Que ferez vous alors ?
22. Le 13 septembre 2014 à 11:27, par papillon pilote En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Sankara,il faut dit au peuple ce que tu veux reellement dans ce pays car tes sales discours que tu laisse ecouter dans les medias ne seront jamais ce que tu es.
maintenant on se demande tu es de quelle couleur,pendant 1er discour tu etais blanc et maintenant on te voir avec des discours noire.
laisser nous organiser le référendum pour le maintient de la paix et le développement au Faso.
vive le référendum,ainsi que le peuple souverain
23. Le 13 septembre 2014 à 11:43, par SOME En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Non merci mr le journaliste : Me sankara n’a aucune eloquence. Arretez de nous prendre pour des idiots. Votre introduction a votre article est totalement fausse et menteuse. Les vrais eloquents on en connaît un : thomas sankara. Et une eloquence solide et qui a du contenu et de l’esprit. On voit bien votre objectif : flatter et faire un eloge de Me sankara. Vous jouez bien votre jeu et role.
Des le depart il etait clair que le vrai probleme au sein de tous ceux qui se reclament des idees et ideaux de thomas sankara allait etre la question de l’unité. Si la question est si importante comment et pourquoi n’a-t-on pas pu avancer ne serait qu’un d’un pas en 30 ans ? Et quant a ces gens du MPP etc... Non ! je ne mene pas le meme combat avec ces messieurs du MPP ni UPC. Ne soyons si naifs que ca. Qui sont-ils et qui etaient-ils ?
« Le Burkinabè, tel que le Président Sankara l’a rêvé, en 1983, quand on disait, je suis Burkinabè, je peux taper ma poitrine pour dire : je meurs pour le Burkina Faso. C’est quoi on mettait au-devant ? C’est notre intégrité, l’amour du travail, l’amour entre les hommes. C’est cela qui faisait l’espèce burkinabè, la caractéristique des Burkinabè. Ç’a disparu. En 27 ans, le Président Compaoré a créé un autre prototype de Burkinabè. Ce ne sont pas les échangeurs, le goudron, les immeubles, les infrastructures…qu’on va détruire ; ce n’est pas ça. C’est ce qu’il a semé, qui oppose des Burkinabè, capable d’opposer des membres d’une même famille, capable d’opposer les uns et les autres, de nous conduire à une jeunesse qui ne connaît que la mendicité ; c’est cela qu’il faut détruire. Et créer un homme capable de dire : j’ai des ressources, et que ce que je fais, c’est pour ce pays et pour l’avenir de ce pays. Un pays, ça se construit. »
Voila ce qu’on voulait entendre depuis le 15 oct 87 et que les soi disants partis sankaristes ont occulté pour ne pas faire l’unité et n’ont jamais mis en pratique.
« J’y crois, je m’y engage ! On s’engage parce qu’on croit à quelque chose. Nous croyons fermement que l’idéal du Président Thomas Sankara, nous ne devrons pas le laisser tomber. C’est à nous de savoir capitaliser cela avec l’engagement au quotidien de tous nos militants et de tous nos sympathisants. Que le ciel fasse qu’ils aient vraiment la santé de fer et le courage pour poursuivre ce combat ! »
C’est ca aussi un aspect de thomas sankara. Alors combien de pretendus sankaristes aujourd’hui peuvent reellement dire et surtout mettre cela en pratique. Commencez par une unité vraie et sincere. Beaucoup d’entre nous ne sont pas des camarades sinceres ; les partis sankaristes sont truffes que traitres envoyés par Compaore et ses amis, ainsi que des profiteurs alors que le peuple est sankariste. Parce que nous n’osons pas nous affirmer nos ideaux de sankara, nous avons laissé la voie libre à un homme a la solde des interets de Blaise et ses amis occidentaux en la personne de diabre
SOME
24. Le 13 septembre 2014 à 11:45, par oued.ar En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
mr sankara ,tu as la haine en toi,la vengeance en toi,tu es incapable de devenir deputé et tu pense que le peuple en a besoin de toi pour diriger se pays ?
nous voulons la paix au burkina faso,nous voulons avancer et non reculer,avec mr blaise compaore nous allons emmerger, tu es comme tout ses oposants du pays,on peut pas vous faire confiance, la confiance sa se merite,blaise est l homme qu il faut pour le pays, il fait beaucoup et continue de faire, ne reve pas meme un instant que tu va gouverner le faso,tout ses roch et simons,salif et autres, ils doivent bcp au president, le peuple n est pas naif,le referendum oui pour la modication de l article 37
25. Le 13 septembre 2014 à 12:14, par LYNO En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Félicitation Me.
Votre message est tres clair, digne d’un vrai révolutionnaire. Votre constance est appréciable. Vous etes un homme d’ETAT. N’en déplaise aux corrompus ; aux voleurs aux parresseux de la republique qui savent qu’avec vous leur plan et leurs activités cesseront. Bref, nous devons etre mobilisé, conséquent, courageux et surtout honnetes et integres. Ne perdons pas de vu le combat. HALTE A BLAISE ET A SES SBIRS.
Merci encore Maitre pour cet interview. Nous vous savons courageux et fort pour ne pas écouter les discours malpropres et insensés de certains.
26. Le 13 septembre 2014 à 12:34, par Tk En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Maître, il est hors de question que vous participiez à un gouvernement de blaise ; que vous alliez s’assoir avec blaise à kosyam !!! Ne cherche pas à enrichir ton propre palmarès politique( J’ai été ministre en 2014) en participant à ce gouvernement
Si vous participiez à ce gouvernement de l’assassin de THOMAS, alors sachiez que vous aviez trahit la mémoire du PRÉSIDENT THOMAS SANKARA !
La victoire n’est pas loin ! La victoire c’est la déchéance de blaise !
Merci Maître pour tout le respect qu’on vous doit !!!
27. Le 13 septembre 2014 à 12:49, par Issouf En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
De grâce, épargnons les proches des "accusés" tant que ceux-ci n’ont pas eux-même cherché leur problème. Quelqu’un a cité Djamila, mais l’avez-vous entendu elle-même ?
Soyons lucide et évitons l’amalgame !
28. Le 13 septembre 2014 à 12:52, par KALIL En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
D’ailleurs le peuple n’a pas besoin de toi dans le gouvernement cher
Me ignorant.Si cela ne tien qu’a toi ce n’est pas la peine qu’on fasse
un gouvernement d’union puis toi tu n’a rien a apporter a ce pays.
Alors tu peut disposer avec ton pauvre parti !!!
29. Le 13 septembre 2014 à 13:12, par papillon pilote En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
rien d’intéressant dans son interview,c’est trop pauvre ça.et en plus...
30. Le 13 septembre 2014 à 13:24 En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Bell interview, merci à maître pour ses propos tranchés, sans ambiguïté et plein d’humilité et de patriotisme ! Merci aussi de te soucier de l’avenir de la jeunesse !
31. Le 13 septembre 2014 à 13:26, par Mathurin kaboré En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
On sent dans ce interview que maitre est un véritable
aigris parce que son parti ne représente absolument rien
dans ce pays.Même dans 100 ans ce parti ne pourra
jamais arriver a s’installer a kossyam !
32. Le 13 septembre 2014 à 13:41, par Alexio En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Une democratie de facade. Moi je dirais une democratie en herbe qu il faudrait debroussailler pour cultiver la vraie democratie qui n accepte pas en parti-Etat sous l homme fort du Burkina Faso.
33. Le 13 septembre 2014 à 13:58, par yes we can En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
quand le peuple se met debout l’impérialisme tremble
34. Le 13 septembre 2014 à 14:11, par vérité faso En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
faut te taire si tu n’a rien a dire au peuple car cela est très important pour toi mon cher ami...
sinon tu risque de perdre ta crédibilité face a tes militants et sympathisants,
le référendum aura lieu piannnnnn
35. Le 13 septembre 2014 à 14:35, par KONATE En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
N’importe quoi !!!si vraiment le ridicule tuait !!!
36. Le 13 septembre 2014 à 14:44, par Neekré En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Maitre. j’ai apprecié votre interview. Un seul point a corriger : il n’y a pas de consensus qui puisse sauver la democratie. Les regles sont claires. Pendant un quart de siecle vous avez été constant dans vos positions et c’est ce qui vous vaut l’estime d’une partie des burkinabés (y compris des non sankaristes). Ceux qui se sont amusés avec ces gouvernements ne peuvent plus remplir une cabine téléphonique. Suivez mon regard.
37. Le 13 septembre 2014 à 14:45 En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Propos dignes d’intérêt
38. Le 13 septembre 2014 à 16:05 En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Nos journaleux sont forts en trucage de l’information avec des titres racoleurs pour hameçonner ces loubards qui ont reçu des ordi,tablettes,modems du CDP pour qu’ils déversent leurs merdes sur la toile.C’est triste
39. Le 13 septembre 2014 à 16:18, par Alkahirou En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Tubedigestivisme en ces temps durs. Comme Zoubga qui vilipendait tout le temps Blaise et le cdp, a eu a manger en prenant un ministere toit aussi tu commences a te positionner quoi. Qui c’est , tu as raison. Les temps sont cailloux.
40. Le 13 septembre 2014 à 16:36, par la patriote En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Quant on a détourné l’argent du CFOP sous son mandat,Me Sankara si le président Thomas Sankara était vivant,il vous aurait fait passer au poteau.
41. Le 13 septembre 2014 à 16:45 En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Internaute 7, M ZAKSOBA, faites l’effort de lire tout l’interview et vous allez si vous aviez la capacité effacer ce que vous avez posté. Vous n’avez pas du tout compris Maître, vous vous êtes contenté de lire le titre de l’article et pan ......vous vous ruez dans les brancards.
42. Le 13 septembre 2014 à 18:04, par Encore, encore En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Maître, et pourtant vous êtes contre la visite du CDP à l’UPC, ne soyez pas trop rigide quand la paix est menacée dans votre pays. Rien ne vaut la vie et la paix. La vie n’a pas de prix, la paix non plus.
Faites des concessions au nom du bas peuple sans défense. Quand viendra la guerre, c’est le peuple qui en mourra et vous et vos familles, seront à l’étranger loin des rafales.
43. Le 13 septembre 2014 à 18:08, par Marcellin En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Très bel interview. Merci de garder cet objectif rappelé dans l’interview "Nous allons remettre en cause ce que M. Blaise Compaoré a construit de mauvais, de satanique et de machiavélique. Aujourd’hui, c’est le gouvernement même qui crie à l’incivisme. Le Burkinabè, tel que le Président Sankara l’a rêvé, en 1983, quand on disait, je suis Burkinabè, je peux taper ma poitrine pour dire : je meurs pour le Burkina Faso. C’est quoi on mettait au-devant ? C’est notre intégrité, l’amour du travail, l’amour entre les hommes. C’est cela qui faisait l’espèce burkinabè, la caractéristique des Burkinabè. Ç’a disparu. En 27 ans, le Président Compaoré a créé un autre prototype de Burkinabè. Ce ne sont pas les échangeurs, le goudron, les immeubles, les infrastructures…qu’on va détruire ; ce n’est pas ça. C’est ce qu’il a semé, qui oppose des Burkinabè, capable d’opposer des membres d’une même famille, capable d’opposer les uns et les autres, de nous conduire à une jeunesse qui ne connaît que la mendicité ; c’est cela qu’il faut détruire. Et créer un homme capable de dire : j’ai des ressources, et que ce que je fais, c’est pour ce pays et pour l’avenir de ce pays. Un pays, ça se construit. Mais, pas sur du sable, il faut des fondements solides, parce que c’est pour des générations."
44. Le 13 septembre 2014 à 18:21, par Alex En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Franchement désolé pour le fasonet le journal que j’ai cru honnête jusque la, impartiale et professionnelle pour une bonne information des Burkinabé et des amis du Burkina. quand je lit l’article je voit que vous avez detourner l’idée de maitre Bss qui dit ceci :
" Jamais … ça, c’est la conviction de Bénéwendé Sankara. Un parti sankariste, accompagner M. Blaise Compaoré dans son aventure politique ; je n’ai jamais rêvé à ça. C’est, d’ailleurs une des raisons qui ont amené la naissance de UNIR/MS (Union pour la Renaissance/Mouvement sankariste, qui a fusionné aujourd’hui pour donner UNIR/PS), en son temps. N’oublions pas que nous avons tous été le produit de la CPS (Convention panafricaine sankariste, ndlr) et quand des leaders politiques avaient décidé de soutenir, dans un gouvernement dit protocolaire, le régime en face, nous, nous avons été contre. Et jusqu’aujourd’hui, nous sommes sur le registre qui consiste à dire qu’on ne peut pas véritablement composer, soutenir l’action gouvernementale de M. Blaise Compaoré.
Par contre, et je le précise avec force, nous sommes dans un espace démocratique où il y a des institutions que nous avons travaillé à créer, dont le chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF). La seule condition, c’est quand il s’agira d’un gouvernement d’union nationale ; parce que là, il s’agit d’une crise et il faut trouver une formule pour sauver la démocratie. C’est la seule façon. Sinon, nous sommes aux antipodes de cette démocratie de façade qui a commencé à voir le jour avec le Front populaire, qui se poursuit aujourd’hui avec le CDP (Congrès pour la démocratie et le Progrès, ndlr) en passant par l’ODP/MT (Organisation pour la démocratie populaire/Mouvement du travail, ndlr) qui se mue en Front républicain où vous avez, bien sûr, les ennemis d’hier qui se retrouvent autour d’une coterie pour défendre purement et simplement leurs propres intérêts. L’UNIR/PS ne peut pas se mêler à cette salade là". POURQUOI déformer la pensée de Maitre Bénéwendé SS ? pour quel But ? c’est vrai parfois on a besoin de titre accrocheur mais l’éthique et le professionnalisme nous demande d’être honnête.
45. Le 13 septembre 2014 à 18:52, par ssci En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Les gens n ont pas compris ce que maitre a voulu dire par faire parti d un gouvernement d union national, oubien ya une volonte deliberee de le salir. Il dit qu il ne ferra jamais parti d un gouvernement de Blaise et qu aucun parti se disant Sankariste devrait le faire. Mais s il ya une crise nationale et ya lieu de former un gouvernement d union nationale et Blaise n est plus au pouvoir , il peut faire partir de se gouvermenet. C est ce qu il a voulu dire je pense. Sinon Me et Blaise assi cote a cote dans un meme gouverment, ahahahah je ne pense pas. Quelqu un qui n a jamais voulu etre la ou Blaise sera !!!
46. Le 13 septembre 2014 à 18:59, par Kuut-Wèehla En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Bravo Me B S S pour ton intégrité à toute épreuve et ta bravoure sans cesse renouvelée. C’est simplement dommage de constater que des Burkinabè sans aucune profondeur même pas de superficialité dans la lecture de la donne politique interceptent des morceaux de phrases bien dites mais mal comprises par eux agrippent à des détails au grand dam de l’essentiel. SVP apprenez aussi à lire entre ligne pour ne pas tronquer la vérité des propos des autres.
47. Le 13 septembre 2014 à 21:07, par Neekré En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Mr Mathurin Kabore (même si je suis sur que ce n’est pas votre veritable identité), il faut arrêter la diversion. ce n’est pas une question d’aigreur de de x ou y, ni une question de parvenir a Kossyam. C’est plus grave que ça. Une nation joue sa survie, une jeunesse s’est mise debout pou dire non a la la naissance d’une Monarchie. Nan lara ansara
48. Le 13 septembre 2014 à 21:44 En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Maître, je vous prie de maintenir la même ligne des Sankaristes qui est l’alternance politique : Rappelez-vous après votre bravoure a la marche de l’opposition, nous avons eu à vous féliciter pour votre conviction d’une alternance apaisé, nous avons parlé des choses et d’autres, vous avez affirmez d’avoir confiance dans l’avenir pour une alternance dans la paix au respect de nos lois. Accrochez-vous à l’opposition, comme vous l’avez toujours voulu, soudez-vous pour le maintien de l’article 37 qui est une garantie pour le peuple Burkinabé de choisir librement son représentant pour l’avenir de la jeunesse et l’émergence de notre pays que nous aimons tous. Oubliez les soupçons des uns et des autres, dont j’étais contre votre première sorti à la presse. Se coller à un gouvernement de Blaise Compaoré n’arrange pas les choses, ‘’’’le dialogue nationale avec tous les acteurs politique pour trouver une solution finale au respect de nos institution et lois qui garantissent les la démocratie et la liberté est la bonne solution. Ne jouez pas le judas dans l’union des responsables de l’opposition, restez sur a la même ligne pour une alternance apaisé.
49. Le 14 septembre 2014 à 00:07, par Tampin En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
IL YA BEAUCOUP QUI NE LISE QUE LE TITRE ET RACONTE DES BETISES. LISEZ BIEN L’ARTICLE SUR SON ENTREE AU GOUVERNEMENT D’UNION. TCCHHHHRRRRRRRR
50. Le 14 septembre 2014 à 07:41, par Tiraogo En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Juste pour dire, aux militants démissionnaires des partis auxquels ils n’appartiennent pas, à tous ceux qui ont pour mission de frapper sans réfléchir, que nous savons lire et interpréter. Prenez au moins le temps de lire avant de vous lancer dans vos ciber-attaques. Vous pouvez insulter Me Sankara si cela vous soulage ; mais le journaliste a juste fait un titre accrocheur. Ce qui est de son droit ! Cela n’empêche en rien de bien lire son article jusqu’à la fin avant de s’en prendre bêtement à lui. Ignorance, ignorance, quand tu nous tient !
51. Le 14 septembre 2014 à 13:34, par Ka En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Maître, je vous prie de maintenir la même ligne des Sankaristes qui est l’alternance politique : Rappelez-vous après votre bravoure a la marche de l’opposition, nous avons eu à vous féliciter pour votre conviction d’une alternance apaisé, nous avons parlé des choses et d’autres, vous avez affirmez d’avoir confiance dans l’avenir pour une alternance dans la paix au respect de nos lois. Accrochez-vous à l’opposition, comme vous l’avez toujours voulu, soudez-vous pour le maintien de l’article 37 qui est une garantie pour le peuple Burkinabé de choisir librement son représentant pour l’avenir de la jeunesse et l’émergence de notre pays que nous aimons tous. Oubliez les soupçons des uns et des autres, dont j’étais contre votre première sorti à la presse. Se coller à un gouvernement de Blaise Compaoré n’arrange pas les choses, ‘’’’le dialogue nationale avec tous les acteurs politique pour trouver une solution finale au respect de nos institution et lois qui garantissent les la démocratie et la liberté est la bonne solution. Ne jouez pas le judas dans l’union des responsables de l’opposition, restez sur a la même ligne pour une alternance apaisé.
52. Le 14 septembre 2014 à 14:53, par Dany En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Mes frères ! ceux qui pensent que l’UNIR peut être dans un gouvernement d’union comme dit Me, on fait une lecture partielle ou incomplète de l’itw. Nous sommes en politique, et au regard de notre situation nous allons vers un basculement n’ayons pas peur des mots ! pourquoi les autres et pas nous ? si les même causes produise les mêmes effets. Dans le cas ici de gouvernement d’union, nous pouvions nous retrouver un jour sans état ! et il faut bien une continuité de l’état. Se serait plus le pouvoir actuel qui décidera, mais il auront peut être un quota de poste. le gouvernement de transition au Mali après la chute de ATT étais un gouvernement d’union ! nous allons vers ce scénario. Courage Me Sankara ! Aux forumiste j’invite à plus d’approfondissement dans les lectures pour mieux nous éclairer.
53. Le 14 septembre 2014 à 15:21, par Patience En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Chers amis, je pense que le journaliste est soit ignorant, soi tendancieux. J’ai parcouru tout le texte, et je ne vois pas où maître a dit mot pour mot ce que vous mettez entre guillemets en titre. Si c’est votre commentaire, vous n’avez pas le droit de le mettre entre guillemets. A la question "…. donc, un parti sankariste ne doit pas accompagner le pouvoir ?", maître repond :
"Jamais … ça, c’est la conviction de Bénéwendé Sankara. Un parti sankariste, accompagner M. Blaise Compaoré dans son aventure politique ; je n’ai jamais rêvé à ça. C’est, d’ailleurs une des raisons qui ont amené la naissance de UNIR/MS (Union pour la Renaissance/Mouvement sankariste, qui a fusionné aujourd’hui pour donner UNIR/PS), en son temps.... Par contre, et je le précise avec force, nous sommes dans un espace démocratique où il y a des institutions que nous avons travaillé à créer, dont le chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF). La seule condition, c’est quand il s’agira d’un gouvernement d’union nationale ; parce que là, il s’agit d’une crise et il faut trouver une formule pour sauver la démocratie. C’est la seule façon. Sinon, nous sommes aux antipodes de cette démocratie de façade ... L’UNIR/PS ne peut pas se mêler à cette salade là."
Vous avez le mérite d’avoir conduit cette interview, mais ne donnez pas des titres ronflants pour rien.
54. Le 14 septembre 2014 à 18:00, par l’éveillé En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
est ce que ceux qui insultent maitre SANKARA ont vraiment lu son interview ???il est permis d’en douter ! relisez bien ce qu’il a dit !si c’était pour un poste ministériel,ce monsieur aurait depuis été piégé comme tant d’autres dans ce pays qui rase et qui raseront les murs bientôt,il est certes imparfait comme nous tous,mais ce n’est pas pour un poste ministériel que ce monsieur renoncera à ses convictions,je ne suis pas Sankaristes encore moins un militant de l’UNIR/PS,mais je connais bien la faune politique de ce pays.
55. Le 15 septembre 2014 à 10:41, par ZADANA En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
"Nous appellerons à l’incivisme et à la désobéissance populaire" cet appel de l’UNIR PS même dans les conditions que Maître édite n’est pas la bienvenue dans notre chère patrie. Maître, je vous invite à trouver un autre appel. Évitez surtout de décrier instrumentalisation de la jeunesse par votre vis à vis et vous en retour, vous utilisez la même méthode. Vive le BURKINA FASO ! VIVE LE PEUPLE BURKINABE !
56. Le 15 septembre 2014 à 10:50, par SIDBALAA En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Certains lecteurs n’ont pas compris , un gouvernement d’union nationale après le départ de Blaise Compaoré pour sauver la démocratie
57. Le 15 septembre 2014 à 11:02, par SomSom En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Chaque fois que je lis les internautes suite à des propos de B S SANKARA, je me refuse à penser que ça pourrait être un échantillon représentatif de notre peuple. Car si c’était le cas, ça voudrait dire que les politiques ont encore beaucoup de pain sur la planche dans la formation. Il faut savoir ce que c’est qu’un Gouvernement d’union mis en place suite à une crise. Ce n’est pas un gouvernement de Blaise Compaoré mes chers amis. Ce sera un Gouvernement qui lui sera imposé et qui comprendra toutes les composantes (politiques (pouvoir et opposition), société civile, technocrates, ...) et qui ne saurait être du genre "aller à la soupe". Moi j’admire la constance de Maître, sa logique et surtout son courage. Ses propos et ses prises de position sont ceux de ces personnes que Blaise et son CDP n’appelleraient jamais à faire partie de leur Gouvernement. Je suis sûr que si SB Sankara avait reçu des millions du CDP ou de Blaise C, nous aurions depuis longtemps des preuves étalées par le pouvoir. Si il était l’auteur d’une qcq malversation, il serait depuis en prison, surtout à la faveur des moments où il il avait décidé de ne plus jouir de l’immunité parlementaire.
Courage, Maître. Tu as opté pour une voie où tu ne peux rencontrer que plus de détracteurs sur ton chemin. La plupart agglutinée dans le camp des faux sankaristes.
58. Le 15 septembre 2014 à 12:07, par SIDBALAA En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
courage Maitre et que Dieu t’accompagne tôt ou tard le peuple fera la différence entre le bon grain et l’ ivraie et tous ceux qui te villipendent auront la tête basse merci pour ta constance je ne suis pas de ton parti mais j’ai constaté que parmis les partis politiques de notre pays tu es resté toujours constant dans tes prises de positions. MERCI et bcp d courage le peuple est à tes côtés
59. Le 15 septembre 2014 à 14:07, par RV En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Me, arrêtez de tromper le peuple. L’UNIR/PS est allié au CDP pour diriger la commune de BAGARE dans le PASSORE. Qu’en dis-tu !?
60. Le 15 septembre 2014 à 14:33, par gnine En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
j’ai beaucoup d’estime pour Me Sankara. Ne pas être député dans sa propre région n’a rien de déshonnorant quand on connait les mentalités de nos populations(on vote pour le plus offrant). Je voudrai attiré l’attention de l’internaute 55, Zanaba. Il faut éviter de déformer les propos. Me Sankara appelle à la DESOBEISSANCE CIVILE et non à l’INCIVISME. Lisez davantage sur cette notion, c’est consacré par le droit. Elle est pacifique.
61. Le 15 septembre 2014 à 15:45, par Clément En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Je ne vois pas à aucun endroit de l’interview où Me SANKARA a dit que " pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale". Arrêtez ces accusassions gratuites et mensongères . On aime l’homme ou on ne l’aime pas. Il est constant dans ces prises de positions. L’UNIR/PS a toujours refuser de rentrer dans un gouvernement du capitaine blaise compaoré, et c’est pas maintenant qu’il le fera.D’ailleurs Il le dit clairement" L’UNIR/PS ne peut se mêler de cette salade" à propos d’un tel gouvernement. Bon courage Me. Que DIEU vous garde des mauvaises langues.
62. Le 15 septembre 2014 à 16:02 En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Châpeau bas à Maître pour:1 son courage ;2 sa constance et sa cohérence ;
On peut tout dire sur lui mais l’histoire retiendra que c’est "le chef de fil" des opposants qui ont osé et pu résister aux attaques de tous genre du pouvoir en place.
Les "nouveaux opposants" savent très bien qu’ils doivent beaucoup à ce Monsieur et à ceux qui comme lui ont eu de la persévérance.
En lisant les commentaires on sait qui est "lecteur" et qui est "titrologues"
63. Le 15 septembre 2014 à 16:14, par Benito Chavez En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Mes congratulations à vous Me BSS ! j’invite les forumistes à bien vouloir lire entre les lignes avant de faire des commentaires.Il ne sert à rien de calomniés quelqu’un d’humble comme cet avocat hors pair. Fervent promoteur du sankarisme,il est toujours traqués par les ses ex compagnons (les démissionnaires et les sankaristes pions du pouvoir) et les marionnettes de M.Blaise Compaoré. Du courage Me, la lutte continue !
j’y crois et je m’engage !!! Ne vient pas chez Me BSS qui n’a qu’un tube digestif, et n’y reste que ceux qui ont le courage de se battre jusqu’à la victoire.
Aux frondeurs de Me, repartez à l’école car ça vous fera grandir et vous serrez à même de débattre.
Le chient aboie !......
64. Le 15 septembre 2014 à 22:11, par Kisbédo En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Lui au moins, il sait ce qu’il veut. Toutes mes félicitations à cet homme hors pair. Les burkinabè doivent apprendre à être patients et non pas faire la politique du ventre. Touche chose a son revers. Ce n’est pas pour rien que nous sommes des burkinabè. L’intégrité ne se marchande pas, ne s’achète pas. C’est un comportement et un mérite aux yeux des autres.
65. Le 16 septembre 2014 à 07:55, par sogotele sanou En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
comme on peut bien le noter, que les reveurs continus de rever en leur blaise, cela est tout a fait normal. Mais leur reveil sera tres tres tres douloureux pour eux.
66. Le 16 septembre 2014 à 10:06, par LoiseauDeMinerve En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Une fois de plus, on réalise que 62 % des hommes politiques ne sont guidés que par la participation à la soupe populaire nationale. Quelle déchéance ! c’est tout simplement pitoyable.
67. Le 16 septembre 2014 à 14:07 En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Chers amis prenez un peu de temps pour lire l’article et non vous fiez au titre. La majorité ont commenté en fonction du titre sans avoir le courage de lire intégralement le texte. Je pense qu’il est le seul opposant constant au Burkina.
68. Le 16 septembre 2014 à 14:37, par koto En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
j’aime l’ecrit de marcelin ne jude me mais juger ce qu’il a dit nous voulons des grands hommes non des hommes forts.la lutte continue.
69. Le 16 septembre 2014 à 19:40, par Ampasso En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
Merci pour l’interview et la constance dans vos idées. Je ne conseillera a aucun parti crédible de participer a quelque gouvernement qui soit. L’opposition a engage une lutte avec une partie de ce peuple et cette lutte doit aboutir sans la moindre compromission.Ce gouvernement doit demeurer aux affaires jusqu’ en fin de mandat du président. Ils doivent être entièrement comptables de leur gestion.