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Protection des catégories vulnérables : des parlementaires et l’UNICEF unis pour la cause de l’enfance au Burkina

Publié le mercredi 10 septembre 2014 à 20h42min

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Protection des catégories vulnérables : des parlementaires et l’UNICEF unis pour la cause de l’enfance au Burkina

En partenariat avec le Fonds des Nations-Unies pour l’enfance (UNICEF), le Réseau des parlementaires pour la promotion des droits de l’enfant (REPRODEN) renforce - dans le cadre d’un atelier – les capacités des députés en matière d’interpellation du gouvernement sur la protection des enfants dans notre pays. La cérémonie d’ouverture de cet atelier est intervenue ce mercredi 10 septembre 2014 à Ouagadougou, sous la présidence du premier vice-président Naboho Kanidoua, représentant le président de l’Assemblée nationale.

C’est donc parti pour trois jours de formation au profit des députés. Une formation axée sur les mécanismes d’interpellation du gouvernement attendu sur le terrain de la protection accrue de l’enfance dans notre pays. En effet, l’occasion est celle du renforcement des capacités des élus en matière de formulation des questions orales, de questions écrites et de questions d’actualité sur le mariage d’enfants et sur l’implication d’enfants dans les exploitations minières. Ces trois types de questions sont ceux qui instaurent un processus de dialogue direct sans vote, et par lequel processus, les parlementaires sont – à travers les réponses que le gouvernement apportera – informés sur la mise en œuvre des politiques de développement et sur des sujets d’actualité. Il s’agit donc d’un processus qui permet aux députés d’œuvrer à la prise en compte des préoccupations des populations qu’ils représentent. C’est également ainsi que le gouvernement introduit des mesures correctives dans certaines de ses actions, au regard des dysfonctionnements et insuffisances qui auront été relevés par les élus.

Déjà, précise la présidente du REPRODEN, Marie Claire Guigma/Nassa, cet atelier offre l’occasion de tirer la sonnette d’alarme sur les maux auxquels sont confrontés les enfants, notamment le mariage précoce et l’enrôlement d’enfants dans les activités minières. Mieux, il permettra aux députés, foi de Mme Nassa, de disposer d’une « banque de questions centrales liées à ces deux thématiques » ; des questions que ceux-ci « doivent porter au sein de l’hémicycle burkinabè comme au sein des hémicycles régionaux ».

Du côté de l’UNICEF, l’on souhaite que cet atelier offre aux députés l’occasion de se doter d’outils techniques qui puissent leur inspirer la prise de « dispositions et mesures majeures pour combattre ces fléaux, et faire avancer encore plus loin la cause de la protection de l’enfant ». C’est du moins, ce qu’a laissé entendre Marc Rubin, le Représentant de l’UNICEF au Burkina Faso. A terme, précise Mme Nassa, c’est l’arrêt des mariages précoces et le retrait progressif d’enfants des sites d’orpaillage, qui sont attendus.

Fulbert Paré
Lefaso.net

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