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Meurtriers de policiers de Koupéla : Le dernier maillon de la chaîne a sauté

Publié le mardi 15 février 2005 à 07h42min

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Capturé à Baku (Ghana) et remis à la police burkinabè le 24 janvier dernier, Karim Bikienga, le dernier des trois braqueurs qui avaient endeuillé la police nationale en février 2004 est mort ce dimanche à Ouagadougou alors qu’il était évacué à l’hôpital.

Le mercredi 18 février 2004, trois éléments de la Direction provinciale de la police du Kourittenga, alertés d’une attaque de bandits à Zoaga, furent accueillis par des balles meurtrières sur les lieux.

Nos trois policiers tombèrent pour ne plus se relever. A l’assistant Issa Ouédraogo, au brigadier Cyprien Ouédraogo et au commissaire de police Dramane Coulibaly, morts sur le champ de bataille, la nation manifesta sa reconnaissance et promit de les venger.

On se souvient encore, comme si c’était hier, du serment fait lors de leurs obsèques de retrouver les coupables. Aujourd’hui, l’on peut constater aisément que la hiérarchie a tenu parole. Les trois meurtriers ont tous été neutralisés, moins d’un an après leur forfait. Ils ont pour identités :

- Kouka Issa dit Baloum Naaba, abattu à Koug-nêré, dans le Namentenga, par des éléments de la sécurité ;
- Issaka Pitroipa dit Issa, décédé alors qu’il était en détention à Ouaga ;
- Karim Bikienga, décédé en détention, le dimanche 13 février, à Ouagadougou.

Maintenant que Palguim Sambaré, le directeur général de la police nationale, et ses hommes ont rempli leur contrat, il reste à souhaiter qu’ils nous ramènent une médaille, celle de la victoire sur le grand banditisme.

Bernard Zangré
L’Observateur

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Vos commentaires

  • Le 17 février 2005 à 15:11, par Nogo En réponse à : > Meurtriers de policiers de Koupéla : Le dernier maillon de la chaîne a sauté

    Je ne pense pas qu’il faille se féliciter de ces éxécutions extrajudiciaires à peine voilées. Qu’on les arrête c’est une bonne chose mais il n’y a que la Justice qui puisse décider de leur culpabilité et de leurs sanctions. Tout homme est présumé innoncent jusqu’à ce qu’un procès équitable se prononce sur sa culpabilité. Ca fait parti de la déclaration universelle des droits de l’homme auquel notre pays a adhéré et même inscrit dans sa constitution.

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