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Coton : Les voies de la compétitivité tracées

Publié le mardi 15 février 2005 à 07h44min

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Ouvert le 7 février dernier, l’atelier national sur le contrôle de la qualité du coton s’est achevé le mercredi 9 février 2005 dans la salle de conférence du Trésor public de Bobo-Dioulasso. La cérémonie de clôture a été présidée par le président du comité national de pilotage du Programme qualité UEMOA, Fulgence Toé. A l’issue de ce séminaire, des participants se sont exprimés.

Elie Adco, adjoint au directeur technique FILSAH : Ce séminaire nous a apporté beaucoup de choses. Pour ce qui nous concerne, nous travaillons beaucoup avec la SOFITEX qui nous a permis de comprendre comment est-ce que le coton est pris depuis le champ en passant par l’usine d’égrenage pour parvenir à FILSAH. Nous avons apporté notre point de vue et avons expliqué que la qualité du fil dépend de la qualité de la fibre. Si l’on veut résumer, « le bon coton équivaut à un bon fil ».Nous avons des appareils qui nous permettent de compléter le travail des égreneurs et de faire le travail de la filature proprement dit ? Nous nettoyons les fibres reçues de la SOFITEX et nous formons le fil comme on le veut.

Nous respectons les normes demandées par nos clients et c’est par rapport à ces normes que nous demandons une certaine qualité de fibres à la SOFITEX.

Innocent Ouédraogo, chef du département industriel SOCOMA : C’est un séminaire qui est venu à point nommé parce qu’aujourd’hui, tout se veut sur la base de la qualité. Avoir une connaissance dans ce domaine est un atout majeur pour le secteur. Comme il s’agit de la normalisation de la qualité dans la zone UEMOA, la SOCOMA ne peut rester en marge de cette donne. Elle s’adaptera tout simplement.

Hervé Somda, responsable laboratoire de technologie coton de la SOFITEX : Au cours de ce séminaire, nous avons par exemple, appris les différentes étapes qui influencent la qualité du coton. Aujourd’hui, l’enjeu, c’est de pouvoir être compétitif sur le marché et l’une des bases de cette performance, c’est la qualité du coton. En tant que technicien, nous avons appris le rôle que nous devons jouer pour obtenir une meilleure qualité en vue d’être compétitif sur le marché mondial.

La SOFITEX est bien avancée sur le plan du respect des normes qualité, ce qui explique que nous ayons des fibres de bonne qualité. Ce qui nous reste, c’est l’aspect organisationnel et formalisation que nous devons affiner.

Lacina Konaté, chef d’usine Faso Coton : Nous retenons de ce séminaire que la qualité du coton graine commence depuis le champ jusqu’à la sortie de l’usine. Il faut faire un bon tri depuis le champ et Faso Coton est sur la bonne voie même s’il reste toujours quelque chose à faire.

Urbain KABORE
Sidwaya

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