Professeur Basile Guissou : « Nous assistons à un entêtement pour changer les règles du jeu pendant le match »
Avec le sociologue et homme politique Basile Guissou, nous avons passé en revue, ce 10 juillet 2014, la situation politique nationale encore dominée par les questions du référendum, le Sénat, de l’après 2015 ; ainsi que l’état des lieux des forces politiques en présence. Le Pr Guissou que certains considéraient à tort ou à raison comme idéologue du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) s’est par ailleurs expliqué sur son départ du pouvoir pour l’opposition, puisqu’il fait maintenant partie du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP). Entretien exclusif.
Lefaso.net : comment se présente le jeu politique au Burkina à ce jour ?
Basile Guissou : Bon, écoutez. Malheureusement, pour une grande majorité des acteurs de la classe politique burkinabè, il n’y a pas de mémoire. On a l’impression que chaque jour, il faut réinventer la roue. On est comme prêt à réinventer, même l’histoire pour justifier pourquoi les choses doivent aller dans une direction, plutôt que dans une autre.
Quand vous prenez les différentes phases de l’évolution politique de notre pays, il y a suffisamment matière à puiser pour construire des institutions fortes acceptées par tout le monde, par consensus, et mettre tous les acteurs au même niveau des capacités d’expression de leur potentiel.
Je pense que c’est le refus d’une grande partie de la classe politique d’intégrer notre histoire politique nationale avant toute considération géopolitique sous régionale et régionale. C’est là le problème. Les gens viennent de nulle part, ils deviennent tout, ils veulent tout, ils s’accaparent tout par tout, il n’y a pas hier, il n’y a pas demain. On a comme l’impression que c’est un avenir ivre, nos institutions deviennent des navires ivres. Et comme on dit, ‘’il n’y a pas de bon vent pour celui qui ne sait où il va’’. Il y a un temps pour tout. On sait que quand on prend telle direction, il y a des escales, il faut les respecter ; et c’est comme ça qu’on avance dans la durée.
Comme le disait un grand sociologue, Montesquieu, au départ, ce sont les hommes qui font les institutions ; et dans la durée, les institutions produisent leurs hommes. On ne veut pas franchir ce pas au Burkina.
Voulez-vous dire que nous sommes dans un contexte de problème institutionnel auquel s’agrippent des acteurs politiques désorientés ?
Absolument ! C’est un vrai problème institutionnel. Savoir d’où on vient, où on est, et où on peut aller. C’est tout.
Et tout le reste, c’est de la casuistique. Aujourd’hui, chacun donne l’interprétation qu’il veut, qui l’arrange, tout en sachant très bien qu’il est dans le faux.
Mais comment se présente la configuration de cette classe politique que vous trouvez désorientée ?
Nous sommes aujourd’hui devant un pouvoir qui, à mon avis, a trop duré. Un parti qui a été omniprésent, omniscient. Les journaux ont même parlé de parti-Etat. Donc, effectivement, au bout de trente ans, il devient difficile de se remettre en cause. Puisque cela a toujours marché pour nous, cela doit continuer à marcher comme par le passé ; alors que la situation a changé, les hommes ont changé, les acteurs ont changé. Même sociologiquement, notre société a beaucoup évolué. Nous sommes dans une société où il y a 70% de moins de 25 ans ; c’est très important. Et ce sont des électeurs ; mais ils ne participent pas aux élections, ils ne participent à rien. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont pas d’espace, ils n’ont pas de boulot, ils n’ont pas de perspectives d’en avoir, ils n’ont pas de bourses pour étudier. Voilà la société dans laquelle on est. Et c’est parce qu’on n’a pas pensé une société qui se construit en dehors des diktats extérieurs. Je prends la Banque mondiale et l’agriculture. La Banque mondiale a démantelé toute l’agriculture africaine en moins de 20 ans. Aucun régime africain n’en parle. C’est la Banque elle-même qui fait son autocritique, qui décide qu’elle va changer le fusil d’épaule pour nous orienter maintenant vers une agriculture qui accepte l’intervention de l’Etat, avec un peu d’encadrement, de subvention. Mais dans le fond, nous avons abdiqué sur toute la ligne. L’agenda vient de dehors.
Et comment appréciez-vous la force de ce parti qui, comme vous le dites, a fait trente ans au pouvoir ?
Son problème, c’est qu’il ne veut pas prendre en compte les changements intervenus. Aujourd’hui, ce n’est pas du tout évident que le parti au pouvoir peut se prévaloir d’avoir la majorité de l’opinion de son côté. Ce n’est pas évident !
Ceux qui ne veulent pas voir, ne peuvent pas voir. Mais ce qui s’est passé au stade, c’est ….parlant ; pour ceux qui veulent faire une analyse.
Que s’est-il passé au stade ?
Les jeunes qu’on mobilise aujourd’hui autour des chanteurs, n’ont même pas de carte d’électeur. On a vu le déroulement de l’enrôlement biométrique. Ça veut dire que le pouvoir a failli dans la tâche de mobilisation continue des citoyens autour des questions politiques.
Moi, j’ai été membre du gouvernement du CNR (Conseil national de la Révolution, ndlr) pendant quatre ans. En tant que ministre, on allait acheter des vivres chez les paysans pour constituer le stock de sécurité alimentaire. Il y a donc eu un moment où le peuple et ses gouvernants étaient soudés. Mais, c’est fini ! Aujourd’hui, le divorce est là.
Croire qu’envoyer des chanteurs célèbres au stade du 4 août, montre la force d’un parti politique, je suis désolé ! Je suis un analyste, je ne peux pas me contenter de cela. Je suis obligé de regarder et de me poser des questions. Les journalistes ont bien montré que les gens sont allés au stade pour voir les chanteurs et les danseurs, et n’y ont pas été pour écouter le discours politique.
A vous écouter, on est tenté de dire que le parti au pouvoir n’a plus le monopole de la mobilisation sur l’arène politique. Que dire des autres forces politiques du moment ?
Ecoutez. En tout cas, elles ont montré qu’elles ont la capacité de mobiliser une partie de l’opinion à leurs côtés pour manifester. Au moins, c’est clair.
Maintenant, le seul critère en démocratie pour apprécier le poids politique de chacun, c’est la représentation à travers les urnes. Normalement en 2015, on aura l’épreuve des urnes. Mais, si les partis ne se mettent pas au travail - opposition comme parti au pouvoir - pour accroître la masse de jeunes qui participent à la vie des institutions, qui votent, qui peuvent marquer leur approbation ou leur désapprobation, nous n’allons pas pouvoir constituer une société qui vit, qui affronte ses contradictions en cherchant à les surmonter de façon positive par le haut.
En attendant, dans le contexte actuel où chaque camp mobilise comme vous le dites, pouvez-vous présager d’une tendance claire qui pourrait à un moment prendre le dessus ?
Je rappelle qu’il faut se référer à son passé. C’est au Burkina ici et nulle part ailleurs qu’est intervenu le 3 janvier 1966, le premier soulèvement populaire qui a renversé un président élu en Afrique de l’Ouest. C’est ici que cela s’est passé. Il ne faut jamais l’oublier. Cela peut se reproduire encore. Donc, il faut éviter de créer les conditions favorables à cela. Or, nous sommes en train d’assister à un entêtement pour changer les règles du jeu pendant le match. On estime que comme on est au pouvoir, on peut se permettre de considérer son intérêt personnel comme un intérêt national.
Avec le rapport du Collège des sages, c’est un consensus national qu’on cherchait au-delà des partis politiques pour obtenir l’adhésion des syndicats, des religieux, des coutumiers, et permettre à la société de vivre en harmonie avec ses propres lois. Et aujourd’hui, on nous dit que comme la modification de l’article 37 n’est pas interdite, donc c’est permis. Ce n’est pas non plus dit dans la Constitution qu’il faut le modifier. On a dit qu’on peut modifier la Constitution quand il y a un problème d’intérêt national. Mais ce qui se prépare, le monde entier est témoin, et le dit d’ailleurs tous les jours. Le maintien d’un chef d’Etat n’est pas une question d’intérêt national !
Maintenant, vous pouvez dire que c’est un démiurge, qu’il est irremplaçable. On voit dans les journaux où certains disent qu’ils sont prêts à mourir pour Blaise Compaoré, il faut le maintenir, il est excellent. Ce sont là des expansions d’état d’âme qui ne résistent pas à une analyse politique.
Vous semblez imputer la responsabilité des récentes controverses politiques quelque peu virulentes à un seul camp, celui du pouvoir…
Oui, c’est bien cela ! Je n’accuse pas, ce sont les faits. On a trouvé un compromis dans une Constitution. Ce qui a permis au régime de rester en place. Aujourd’hui, on nous dit que puisqu’il n’a pas été dit qu’on ne doit pas toucher à l’article 37, donc on va le toucher ; parce qu’on ne veut pas que Blaise Compaoré quitte le pouvoir en 2015. En fait, on est dans cette logique. C’est de la provocation ! On agresse notre Constitution. Le président du Conseil économique et social l’a dit clairement au stade qu’ils ont révisé une fois, ils ont révisé deux fois, ils vont réviser trois fois. Il l’a dit. Donc, il ne faut pas inverser les rôles. Nous aussi, on est là, on observe.
Puisque la Constitution ne l’interdit pas ; il a quelque part raison non ?
Je dis bien qu’il y a eu consensus. Le consensus veut dire qu’on sait qu’on peut, mais on ne le fait pas parce que toutes les parties prenantes l’ont décidé ainsi ; c’est tout. C’est de la bienséance, c’est le respect mutuel. C’est l’acceptation qu’une société ne fonctionne pas en s’appuyant uniquement sur une majorité ou sur une minorité. Il faut chercher tout ce qui permet à tout le monde d’être d’accord ; c’est cela qui fait construire une société, tout en sachant qu’on ne peut pas être d’accord sur tout. Mais on cherche le plus petit dénominateur commun pour avancer, c’est tout.
Les acteurs politiques ont fait fi du référentiel historique comme vous l’avez dit, mais comment alors rectifier le tir ?
On a suffisamment épilogué dessus. L’on se rappelle qu’en 1998, le président a demandé aux sages de notre pays pour nous faire des propositions. Et ce sont ces propositions qu’on est en train de remettre en cause aujourd’hui. Cela veut dire qu’on veut créer la situation de 98 ; c’est ce que cela veut dire, ni plus, ni moins. Si aujourd’hui cette velléité de modification de l’article 37 n’existe plus, il n’y aura plus problème.
Mais la modification de l’article 37 de la Constitution ne semble pas être le seul objectif politique affiché ; il y a aussi la question du Sénat qui fait encore l’objet de controverses.
Tout cela est lié. Moi, j’ai été membre de la 2e Chambre qu’on a dissoute pour des raisons farfelues. Personne n’a jamais expliqué scientifiquement que cette Chambre n’avait pas sa raison d’être. C’est une Chambre qui a été victime des états d’âme d’individus qui n’étaient pas contents d’elle.
Il a été dit que cette Chambre, étant donné qu’elle n’avait qu’un rôle consultatif, était pratiquement inutile. Pas suffisant comme raison ?
Ecoutez. On l’a supprimée, le pays est là, il a pu fonctionner sans elle. Moi j’y étais, et j’ai pris acte de cette suppression.
Aujourd’hui, on veut recréer la même Chambre parce qu’on veut réviser l’article 37, parce qu’on veut le maintien du CDP et de son candidat Blaise Compaoré au pouvoir. On est totalement dans un autre scénario.
Voulez-vous dire que vous n’accordez pas de crédit à l’argument selon lequel, c’est le renforcement des institutions qui sous-tend la mise en place du Sénat ?
Non, non, écoutez. Il faut rééquilibrer le jeu politique. Permettre à toutes les parties prenantes de peser de leur poids. Aussi petites soient-elles. Si les magistrats doivent faire des choix pour le Conseil supérieur de la magistrature, il faut leur donner cette place-là. Il ne faut pas que ce soit le président du Faso ou le président de l’Assemblée. C’est leur corps, il faut qu’ils y soient suffisamment représentés.
Le pouvoir fort, le pouvoir fort-là, cherchons à dépasser cela pour construire des institutions fortes. Tout le monde nous l’a dit. Il faut avoir de la hauteur.
« Il faut rééquilibrer le jeu politique ». Que voulez-vous dire, dans un contexte où le rapport de force majorité-opposition est visiblement à l’équilibre ?
Mais il ne faut pas changer les règles du jeu pendant le match ; c’est ce que je veux dire. 2015-là, c’est demain ; il ne faut pas changer les règles : 2015, c’est la fin du deuxième mandat du chef de l’Etat. Et si on dit que 2015 n’est plus la fin, on a changé les règles du jeu.
Mais on n’a pas déséquilibré les forces quand même.
C’est forcé. Si les règles du jeu changent, c’est que le match va se jouer comme disait un professeur, sur un terrain incliné.
Ecoutez, franchement, nous avons la ressource pour nous construire un échiquier politique débarrassé du jeu du plus malin teinté de la volonté de dribler les autres, de tripatouiller la Constitution. La classe politique burkinabè est au-dessus de cela. Elle est mâture. Il faut laisser les institutions se consolider par la pratique en les respectant. Si l’on continue comme cela, on va aller à une 5e, 6e, 7e République comme d’autres. Mais, on n’avancera pas en réalité ; au contraire, on joue pour un individu, pour un clan. L’ensemble de la société n’y participera pas. Déjà, il y a une grande majorité de la population qui ne s’intéresse plus à la politique, qui ne vote pas, qui ne s’inscrit pas sur les listes électorales. Si vous dites que même si c’est 1% qui participe c’est la démocratie, moi je ne crois pas à cela.
Si le référendum venait à être annoncé, quelle serait selon la configuration des rapports de forces sur le terrain ?
Il faut que ce soit annoncé pour qu’on puisse voir ; c’est tout. En tout cas, cela va amener ceux qui ne sont pas d’accord à se manifester.
Aujourd’hui, vous êtes contre la mise en place du Sénat qui serait lié à la volonté de modifier l’article 37, alors que ces questions ont fait l’objet de consensus au sein du CDP dont certaines indiscrétions vous présentaient comme étant un des cerveaux. Comment expliquez-vous votre position actuelle ?
Ecoutez. Il y a un temps pour tout. Il était temps de commencer à l’intérieur du CDP. Il fallait que des gens se lèvent pour dire qu’il ne faut pas franchir ce pas. Moi je suis un dialecticien, je suis un révolutionnaire, je le reste du fond de moi-même.
Je pense que ‘’un se divise en deux’’. C’est la théorie révolutionnaire. Un parti, cela se construit sur fond de courants, de tendances. S’il y a un problème à l’intérieur, cela entraîne des failles. Un se divise en deux, mais deux ne se fusionne pas en un.
On a aussi dit que j’étais le cerveau du CNR. C’est vrai, j’ai fait quatre ans au gouvernement ; mais j’ai aussi fait quatre mois à la gendarmerie, personne ne le dit, personne ne dit qu’on m’a torturé. J’assume mes convictions, c’est tout. Moi, je ne suis pas prisonnier d’un individu. Je ne suis pas quelqu’un, je suis mes idées, je suis mes convictions. Je n’ai jamais été conseiller, ni ministre de Blaise Compaoré.
Mais conseiller du CDP ?
Je n’ai jamais été conseiller spécial du CDP. J’ai été militant du CDP, membre du bureau politique national, membre du secrétariat exécutif national ces dernières années-là ; c’est tout.
Est-ce à dire que vous ne cautionniez pas les sorties récurrentes des membres de ce parti pour clamer haut et fort que l’article 37 sera modifié ?
Ecoutez, écoutez ; moi je ne suis pas de ceux qui disent que les diables c’est les autres. Je peux me tromper, j’ai pu me tromper. Je peux prendre une mauvaise direction ; mais je m’en voudrais de ne pas être capable, lorsque je vois que ce n’est pas la bonne direction, de dire non, je me suis tromper, il faut changer de direction. Je dois des comptes à moi-même, pas à mes détracteurs.
Quelle lecture faites-vous sur la prolifération de mouvements de la société civile dont certains se réclament publiquement de tel ou tel camp politique ?
Pour moi, il n’y a pas de muraille de Chine entre la société civile et les partis politiques. En vérité, quand vous regardez l’histoire de nos pays, ce sont les mêmes qui animent partout. Houphouët Boigny a été le président du syndicat des planteurs de la Côte-d’Ivoire, avant d’être Secrétaire général du parti démocratique de Côte-d’Ivoire. Joseph Ouédraogo, ‘’Jo Ouéder’’ a été Secrétaire général de son syndicat, député-maire de Ouagadougou, ministre.
Personnellement, je ne crois pas à l’apolitisme absolu ; je n’y crois pas. Je crois plutôt que c’est une question de dosage entre syndicats et partis politiques. On a vu des syndicats dépasser leurs missions premières pour se lancer dans la politique.
Travaillons seulement à construire un socle solide, qui permette à la société d’évoluer harmonieusement. Sinon, le débat d’idées, vous le trouverez partout. Tout ceci participe de la vitalité de la société.
Vous êtes à la retraite il y a déjà quelques mois. Comment vivez-vous cette nouvelle page de votre vie ?
Si vous me regardez bien, vous saurez que je me porte bien. Je n’ai plus d’angoisse, je n’ai plus de supérieur hiérarchique. Je dors à l’heure où je veux, je me réveille à l’heure où je veux. Je mange les repas qui me plaisent ; je ne suis pas obligé de courir à 7h pour aller m’asseoir au bureau même si je n’ai rien à faire.
En tout cas, je me porte bien. Je me reconvertis tranquillement. Dans mon village, j’élève, je cultive. Je m’occupe bien.
Entretien réalisé par Fulbert Paré
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 15 juillet 2014 à 15:24, par taksenere En réponse à : Professeur Basile Guissou : « Nous assistons à un entêtement pour changer les règles du jeu pendant le match »
bonne analyse. soyons conscient et respectons notre constitution pour préserver les acquis.
Le 16 juillet 2014 à 18:31, par ouragan du sahel En réponse à : Professeur Basile Guissou : « Nous assistons à un entêtement pour changer les règles du jeu pendant le match »
Voici des gens qui ont tué le pays pendant 30 ans et veulent aujourd’hui se reconvertir. C’est trop tard, je suis d’accord avec la lutte de l’opposition mais le peuple burkinabé ne doit pas se laisser encore trahir quant au choix d’un magistrat suprême en 2015.
2. Le 15 juillet 2014 à 15:26, par LE VIEUX En réponse à : Professeur Basile Guissou : « Nous assistons à un entêtement pour changer les règles du jeu pendant le match »
Valeureux fils du Burkina. Vous faites notre fierté. Votre place n’était pas au CDP. Vous aurez une place du choix dans le Gouvernememnt de Zeph en 2015
Le 16 juillet 2014 à 10:34, par Bolibana En réponse à : Professeur Basile Guissou : « Nous assistons à un entêtement pour changer les règles du jeu pendant le match »
Voilà donc un rétraité qui faisait parti de léequipage CDP depuis 1990 qui joue aujordhui au petit martyr "4 mois à la gendarmerie" ce meme Mr que j,ai rencontré à paris en 1991 tout puissant cedepiste fraichement réhabilité nous déclarait que le 15 octobre était salutaire qu,il ne le régretait pas.L,homme a su negocié son pain c,est ainsi qu,il integra le bureau po CDP et la francophonie et le CNRS tandis que d,autres camarades de conviction qui ont aussi connu la gendarmerie sont restés fidels à leur conviction tel Valère,B Sanogo,Mousbila...En fait il faut finir avec l,hypocrisie Mr Guissou est en fin de carrière cest,un homme pleine de contradiction.Je pose cette question simple à Basile un consensus serait-il supérieur à la constitution ?auquel cas il faut se résoudre à passer le témoin à une autre génération moins compromise.Pour un observateur attentif comme moi il serait dangereux pour le faso que Blaise passe la main à cette génération de Salif,Simon,Basile,Rock... qui vit de rancunes et d,amertume tant que cette génération de 83 continue à occuper l,arene la pacification n,est pas pour demain sans laquelle il n,ya point de stabilté.
Le 16 juillet 2014 à 11:27 En réponse à : Professeur Basile Guissou : « Nous assistons à un entêtement pour changer les règles du jeu pendant le match »
Je suis de votre avis frère. Voilà quelqu’un qui s’est battu contre vents et marrées pour rester à la tête du CNRST quand bien même rien ne marchait labas et que la situation du personnel pourrissait par son absence chronique pour raison de santé, et qui se réjouie juste parce qu’il est maintenant à la retraite et n’a plus de patron et n’est pas obligé d’aller s’assoir à son bureau à 7h même quand il n’avait rien à faire. Durant tout ce temps, vous n’aviez rien fait parce qu’il était impensable de vous trouver à votre bureau à 7h. Vraiment ! A peine retraité, vous oubliez que le poste de Délégué Général vous conférait le statut de Ministre. Vous le disiez si fièrement d’ailleurs. Maintenant vous dites que vous n’avez jamais été ni conseiller ni ministre du Président Compaoré. Vraiment, quel exemple tous ces vieux qui ont figuré dans leurs postes juteux tout en menaçant qui veut tenter de les en enlever, tentent de donner comme leçons aux jeunes maintenant qu’ils ont été mis à la retraite ?
Le 16 juillet 2014 à 15:14, par patarbtaalé En réponse à : Professeur Basile Guissou : « Nous assistons à un entêtement pour changer les règles du jeu pendant le match »
Il me semble que vous avez un problème personnel avec Guissou sinon en RCI Bédié à traité ADO d’étranger et à du même coup créer l’Ivoirité ; malgré tout cela il a accepté l’association avec ADO pour prendre le pouvoir aujourd’hui. nous n’avons aucun problème avec qui que ce soit ; notre problème c’est la modification de l’article 37, même si aujourd’hui Blaise decide de ne plus le modifier nous l’applaudirons. que ce soit Guisou ou tout autre personne ayant prit sa retraite ou sur le lit de sa mort reconnait l’inoportunité du referendum ; nous ne pouvons que le saluer. évitez de nous distraire !!!
Le 16 juillet 2014 à 23:50, par l’Homme Noire En réponse à : Professeur Basile Guissou : « Nous assistons à un entêtement pour changer les règles du jeu pendant le match »
sans être cdpiste mais un analyste je ne comprend pas M. Basile. j’ai lu un interview de Basile il y’a plus d’une année où ce Mr déclarait que Blaise était son ami personnel. il poursuit en disant en substance qu’il n’aime pas cdp mais Blaise. Tout homme raisonnable va douter de sa sincérité. désolé.
Le 16 juillet 2014 à 22:00, par nany En réponse à : Professeur Basile Guissou : « Nous assistons à un entêtement pour changer les règles du jeu pendant le match »
je pense que quelqu’un dautres c’est pas les Rock ou Salif ou nimporte quel ancien du CDPqui pourra faire quelque chose pour ce pays.ils ont fait des années au CDP qu’est ce quils ont fait pour le peuple maintenant quils savent que c’est pas bon ce que le CDP est mauvais et quils quittent après une éternité tout en étant complice en piyant l’argent des pauvres Citoyen.souvent je me dis que ceux qui parlent de ces gens sont des gens seulement des escrocs qui cherchent seulement a se caser pour escroquer.le burkina Faso est mieux dans la main de quelqu’un qui aime et qui a toujours aime le burkina et les burkinabés.ces Rock ou Salif ne figurent pas sur cette liste.reflechissons un jour
Le 16 juillet 2014 à 22:02, par nany En réponse à : Professeur Basile Guissou : « Nous assistons à un entêtement pour changer les règles du jeu pendant le match »
je pense que quelqu’un dautres c’est pas les Rock ou Salif ou nimporte quel ancien du CDPqui pourra faire quelque chose pour ce pays.ils ont fait des années au CDP qu’est ce quils ont fait pour le peuple maintenant quils savent que c’est pas bon ce que le CDP est mauvais et quils quittent après une éternité tout en étant complice en piyant l’argent des pauvres Citoyen.souvent je me dis que ceux qui parlent de ces gens sont des gens seulement des escrocs qui cherchent seulement a se caser pour escroquer.le burkina Faso est mieux dans la main de quelqu’un qui aime et qui a toujours aime le burkina et les burkinabés.ces Rock ou Salif ne figurent pas sur cette liste.reflechissons un jour
3. Le 16 juillet 2014 à 05:39, par Youssie En réponse à : Professeur Basile Guissou : « Nous assistons à un entêtement pour changer les règles du jeu pendant le match »
Tout changement de mentalité entraîne le changement de société .luttons pour le changement des mentalités des burkinabé et nous aurons une société de justice, d’où de paix.
4. Le 16 juillet 2014 à 10:18, par Ragnangsamyé 2 En réponse à : Professeur Basile Guissou : « Nous assistons à un entêtement pour changer les règles du jeu pendant le match »
Du blas blas ! C’est vous qui avez mis Blaise Compaoré dans cette situation !
Vous avez tous vos familles hors du pays ! Allez-y aux urnes et laisser tranquille le pays !!!
5. Le 16 juillet 2014 à 10:38, par L’enfant du pays En réponse à : Professeur Basile Guissou : « Nous assistons à un entêtement pour changer les règles du jeu pendant le match »
ZEPH 2015 !!!! vive le changement.
6. Le 16 juillet 2014 à 13:11, par Pingré En réponse à : Professeur Basile Guissou : « Nous assistons à un entêtement pour changer les règles du jeu pendant le match »
voici des propos d’un intellectuel.il faut savoir lire l’histoire de ce pays et comprendre que les choses ne sont pas et ne seront plus jamais les mêmes. Merci professeur !!!!!
Le 16 juillet 2014 à 14:20 En réponse à : Professeur Basile Guissou : « Nous assistons à un entêtement pour changer les règles du jeu pendant le match »
Quelqu’un qui n’a pas pu bien gérer le CNRST ne pourra jamais gérer ce pays. Faites attention à ces gens là (Anciens dinosaures du CDP) ! Je suis tout à fait d’accord avec le point de vue de Bolibana. J’ai bien peur des RSS. J’ai bien lu l’interview de Rock du lundi sur le site mais j’avoue qu’il ne m’a pas convaincu. Rien d’objectifs !
Le 16 juillet 2014 à 14:34, par mamou En réponse à : Professeur Basile Guissou : « Nous assistons à un entêtement pour changer les règles du jeu pendant le match »
Professeur, vous êtes decevant. Vous avez mangé dans ce gouvernement, il n’y a pas longtemps vous étiez aux commande comme DG du CNRST et président du conseil d’administration de l’UO. C’est parce que qu’on vous a dit de laisser la place à d’autres personnes que vous vous plaignez. Sinon, pour vous le pouvoir était cleen non ? Professeur, soyez juste et ne dites pas n’importe quoi parce que vous n’êtes plus DG.
Le 16 juillet 2014 à 23:46, par Boy En réponse à : Professeur Basile Guissou : « Nous assistons à un entêtement pour changer les règles du jeu pendant le match »
Les cdpist battent leurs tam-tam et dansent.On est pas pressé.la jeunesse consciente attend votre date de référendum.On verra si le respect pour une constitution se négocie.27 ans pour un groupuscule de malhonnêtes.
7. Le 16 juillet 2014 à 14:37, par Méline En réponse à : Professeur Basile Guissou : « Nous assistons à un entêtement pour changer les règles du jeu pendant le match »
C’est dommage de voir de gens comme ce mr. réagir ainsi. On dirait que c’est quand les gens se voient "fini" ou mis au placard, qu’ils recouvrent la conscience. Vous parler de la jeunesse, il aurait fallu penser aux jeunes depuis les temps que vous étiez dans les graces du pouvoirs.
C’est notre avenir doit entre les mains de ses veillards corrompu et qui tentent de tous les moyens d’avoir dfes faveurs, on est foutu.
Que des blablateurs, des chercheurs de gombo..............
Le 16 juillet 2014 à 18:07, par ss20 En réponse à : Professeur Basile Guissou : « Nous assistons à un entêtement pour changer les règles du jeu pendant le match »
"Blaise Compaoré est un bon président qui s’est bonifié avec le temps et l’article 37 doit être revu", cette phrase était de Basile Guissou lors d’un débat télévisé avec Pr Loada, et Phillip Sawadogo il y a 2 ou 3 ans.
S’il reconnait ses erreurs, prêtons quelques crédits à un retraité sage qui va s’assagir de plus.
Le 16 juillet 2014 à 18:14, par ma En réponse à : Professeur Basile Guissou : « Nous assistons à un entêtement pour changer les règles du jeu pendant le match »
Vous les jeunes cdpistes depuis qu’on vous a octroyé les 300 ordinateurs c’est des insultes rien que des insultes, pas d’idée, vous faites pitié.
Le 17 juillet 2014 à 07:35, par kmb En réponse à : Professeur Basile Guissou : « Nous assistons à un entêtement pour changer les règles du jeu pendant le match »
bien dit mon Cher frère BORIBANA
8. Le 16 juillet 2014 à 17:36, par panga En réponse à : Professeur Basile Guissou : « Nous assistons à un entêtement pour changer les règles du jeu pendant le match »
LE DISCOURS DE MR L’AMBASSADEUR DES ETATS UNIS AU BURKINA LE 04 JUILLET PASSE EST CLAIRE, PRECIS ET LIMPIDE COMME L’EAU DE ROCHE ET SURTOUT PLEIN DE SENS. UN DISCOURS QUI DOIT DONNER A REFLECHIR A NOS CHERS GOUVERNANTS.
D’AILLEURS SA NE REGARDE QUE TOI BLAISE ! DE TOUTE Façon MODIFICATION OU PAS MODIFICATION APRES 2015 UNE AUTRE PERSONNE DIRIGERA CE PAYS PAS TOI !
QUELLE DECADENCE INTELLECTUELLE !
9. Le 16 juillet 2014 à 18:35, par Lucie Kaboré En réponse à : Professeur Basile Guissou : « Nous assistons à un entêtement pour changer les règles du jeu pendant le match »
Webmaster, pourquoi m’avoir censuré ? Mon message est-il si mauvais ? Nous participons à l’animation et, partant, à la vie de cette page et il serait malheureux que vous nous priviez de réaction en fonction de votre humeur.
10. Le 16 juillet 2014 à 20:39, par El_monstro En réponse à : Professeur Basile Guissou : « Nous assistons à un entêtement pour changer les règles du jeu pendant le match »
Le problème en Afrique, c’est que la plupart des dictateurs sont fabriqués par les intellos. on passe tout le temps à leur dire, qu’ils sont les plus beaux, les plus intelligents, une chance inouïe que de les avoir.... Quand ils s’enracinent, déboulonner devient difficile. Lui Basile qui a fréquenté Sankara et Blaise n’avait pas besoin de tout ce temps pour apprécier certaines choses...
11. Le 17 juillet 2014 à 00:17 En réponse à : Professeur Basile Guissou : « Nous assistons à un entêtement pour changer les règles du jeu pendant le match »
J’ai du respect pour les RSS, les Diabre, les Etienne Traore que le peit farfelu de gpays le mendiant vopilait s’ amuser avec, de Me Sankara, mais merci Basile de venir lutter avec nous mais je ne vous fais pas confiance. Vous etiez de l’ autre cote, c’est vous qu’ on envoyait dans les debats televises parce que vous ne savez pas argumenter et vous ete un gatere. vous n’avez jamais joue le role d’ intellectuel que vous deviez etre. Quelle honte de laisser le CNRS diriger par un esprit cdr- bagarreur. Avec vous au MPP, c’est un cadeau pour le MPP parce que vous etes pas un modele pour la jeunesse. Vous n’ etes pas un modele de conviction et de loyaute. Vous avez tout fait avec Sankar et quelques mois apres sa mort, vous voila ecrire un livre p[our soutenir Blaise, celui que vous dites qu’ il vou a torturer. Il faut etre un peu honnete, Mr. Guissou Latant Basile.
12. Le 17 juillet 2014 à 07:41, par kmb En réponse à : Professeur Basile Guissou : « Nous assistons à un entêtement pour changer les règles du jeu pendant le match »
BIEN DIT MON FRERE BOLIBANA.....
13. Le 17 juillet 2014 à 08:15 En réponse à : Professeur Basile Guissou : « Nous assistons à un entêtement pour changer les règles du jeu pendant le match »
"Je n’ai jamais été conseiller, ni ministre de Blaise Compaoré". Le Professeur même avec son titre de Prof oublie qu’étant Délégué Général du CNRST, il a rang de Ministre. Vous pensez que les gens sont dupes ou quoi ! C’est dans votre village que vous pouvez dire ça à vos parents. N’importe quoi !
Délégué Général du CNRST = Ministre
C’est maintenant vous pensez aux jeunes ? Quand les jeunes veulent s’intéresser à quoi que ce soit vous les mettez un "oh là" pour signifier qu’ils sont pressés. Et aujourd’hui vous parlez de jeunes !!!!
14. Le 17 juillet 2014 à 13:38, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Professeur Basile Guissou : « Nous assistons à un entêtement pour changer les règles du jeu pendant le match »
’’Le président du Conseil économique et social l’a dit clairement au stade qu’ils ont révisé une fois, ils ont révisé deux fois, ils vont réviser trois fois...’’.
Professeur, celui-là il constitue en lui-même une honte nationale ! Je ne m’attendais pas à ce que certains propos puissent sortir de la bouche de YONLI. Des propos comme : ’’Blaise est le berger et le CDP la vache à lait’’. C’est dommage, nos soits-disants intellectuels se mettent nus devant Blaise !!! D’ailleurs qu’il commence à répondre devant la justice car il a bénéficié des largesses (villas) de la CNSS sous la direction d’un autre gourmantché pendant qu’il était en fonction comme PM alors que c’est interdit par les textes ! Il n’a jamais répondu. Quand le régime va changer, les citoyens honnêtes vont lui demander des comptes via une justice propre débarrassée des gangues et autres impuretés qui font sa honte aujourd’hui !
Par Kôrô Yamyélé
Le 20 juillet 2014 à 14:25, par kafe En réponse à : Professeur Basile Guissou : « Nous assistons à un entêtement pour changer les règles du jeu pendant le match »
Mes amis quant on est aux affaires on devient autre personne. c’est une haute pour le Burkina. quelqu’un qui parle de modification une troisième fois. Mais c’est un analphabète qu’on avant envoyé au USA comme ambassadeur si je ne trompe pas.Mon ami tu fait honte à ta région tu pense que tu va mourir président du CES. D’après quelqu’un on est ou là ? C’est quelle mouche qui pique ces gens quant ils parlent. Même si Blaise dit aujourd’hui qu’il veut plus se représenter le peuple est près pour le pardonne. Mais il y a des gens quel qu’en soit ce qu’ils vont dire ils ne seront jamais pardonné.
15. Le 17 juillet 2014 à 16:07, par taksnere En réponse à : Professeur Basile Guissou : « Nous assistons à un entêtement pour changer les règles du jeu pendant le match »
ne soyez pas aigri, accepter la vérité. on ne va pas haïr les autres parce qu’ils ne disent pas ce que nous souhaitons entendre. le professeur a fait une analyse objective. trouvons le simple chemin de la paix par le respect de la constitution.
Le 17 juillet 2014 à 17:18, par gaby En réponse à : Professeur Basile Guissou : « Nous assistons à un entêtement pour changer les règles du jeu pendant le match »
toi tu dois réfléchir avant de parler.laisse les gens donne leur avi.c peuple burkinabé en a marre de faire torturer.on na jamais eu la paix ici.la paix n’est pas seulement l’absence de la guerre.
16. Le 31 juillet 2014 à 19:15, par Inoussa En réponse à : Professeur Basile Guissou : « Nous assistons à un entêtement pour changer les règles du jeu pendant le match »
Mon cher ami Basile, personne n’a jamais dit que tu étais le "cerveau du CNR". C’est plutôt toi qui avait voulu qu’on te prenne pour tel. 4 ans au gouvernement du CNR ne signifie rien puisse qu’on t’en a chassé après bien que tu prétendes avoir démissionné. Bon, c’est pas grave. Pour le reste, je suis d’accord avec toi. Il faut respecter les règles du jeu pour ne pas permettre de jouer sur un "terrain incliné"
17. Le 31 octobre 2014 à 16:13, par Marco Werman En réponse à : Professeur Basile Guissou : « Nous assistons à un entêtement pour changer les règles du jeu pendant le match »
SVP : Je voudrais ecrire M. Guissou. On se connait depuis tres longtemps. Est-ce que je peux avoir ses coordonnes, y compris le email ? Merci. Marco Werman