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Construction de routes en Afrique de l’Ouest : EBOMAF désenclave la Guinée-Conakry

Publié le mardi 24 juin 2014 à 21h51min

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Construction de routes en Afrique de l’Ouest : EBOMAF désenclave la Guinée-Conakry

C’est la société burkinabè de BTP, EBOMAF SA, qui va réhabiliter, selon les normes internationales, la route Kankan-Kissidougou, longue de cent quatre-vingt quatorze (194) kilomètres. Le top de départ de l’exécution de cet ambitieux projet routier, d’environ deux cents (200) milliards F CFA, suscite déjà l’espoir au sein d’une population qui a fini par se décourager face l’impact négatif de la défectuosité de cet axe essentiel sur son bien-être.

La route principale reliant la région de la Guinée-Forestière à celle de la Haute-Guinée, c’est-à-dire Kissidougou-Kankan, sera praticable aisément dans trente-six (36) mois. La modernisation de cet axe sera l’œuvre de Entreprise Mahamadou Bonkoungou & Fils (EBOMAF) dont la réputation et la renommée sont unanimement reconnues en Afrique de l’Ouest. Ce n’est plus un vœu pieu !

Le lancement des travaux est intervenu, samedi 21 juin dernier à Kankan, par le Président Alpha Condé. Sa présence à cet évènement), a donné lieu à une ferveur populaire dans la cité du « Nabaya » (Bienvenue en langue locale Mandékan). Avant le premier coup de bulldozer, le Chef de l’Etat a animé, un meeting au Stade M’Balou-Mady-Diakité où il a annoncé un changement qualitatif de son pays à travers la réalisation de grands ouvrages sur toute l’étendue du territoire national. « Il n’y a pas de développement sans infrastructures. Il est difficile d’amorcer le progrès réel sans des routes répondant aux normes. Il ne suffit pas de demander aux populations de produire. Leurs efforts doivent s’appuyer sur des voies de communication. Cela permettra de résoudre les problèmes de mobilité, de mieux écouler les productions et de créer de la richesse », a expliqué Pr Alpha Condé aux habitants enthousiasmés du chef-lieu de la région de la Haute-Guinée.

Construit dans les années 1970 grâce à la coopération guinéo-cubaine, le tronçon reliant Kissidougou à Kankan, route nationale (RN) numéro 6, est confronté à 96% à une forte dégradation. Sa réhabilitation selon les normes internationales est perçue comme un enjeu national. « Cette voie est significative à plus d’un titre. Elle établit non seulement la liaison entre les deux plus grandes régions naturelles de notre pays mais aussi la jonction entre la trans-côtière allant de Dakar à Lagos et la trans-sahélienne allant de Conakry à Ouagadougou. Sa modernisation est à la fois très importante pour la Guinée et la sous région. En même temps qu’elle améliore les conditions de vie des populations, elle renforce l’intégration », a indiqué Mohamed Traoré, ministre guinéen des Travaux Publics.

La Guinée tient à rattraper son retard en matière de routes bitumées. Son ratio actuel de 0,0206 Km de route moderne pour mille (1000) habitants est en deçà de la moyenne africaine. Depuis 2010, plus de cinq cents (500) km de voies ont été ainsi construites sous la houlette du Pr Aplha Condé. L’achèvement prochain du programme du Fonds monétaire international (FMI) constitue une aubaine pour le financement des grands travaux. Le pari de voir dans trente-six (36) mois la RN 6 se transformer en une infrastructure routière moderne aux normes internationales canalise toutes les attentions.

Un leader africain du BTP au cœur du développement de la Guinée

Estimés à plus de trois cent cinq (305) millions d’Euros soit environ deux cents (200) milliards F CFA, financés par le Budget national de développement (BND), les travaux consistent à bâtir, sur cent quatre-vingt quatorze (194) kilomètres, sous le contrôle et la surveillance techniques de GTAH, une voie à deux sens d’une largeur de sept (7) mètres en rase campagne et de neuf (9) mètres en agglomération avec une chaussée aux caractéristiques suivantes : une couche de fondation en latérites naturelles améliorée au concassé de vingt (20) centimètres, une couche de base en grave bitume (GB) de dix (10) centimètres, un revêtement en béton bitumineux (BB) de cinq (5) centimètres. Des accotements de 1,5 mètre sont prévus de part et d’autre de la chaussée.

L’ensemble des ouvrages d’art et d’assainissement vont être reconstruits et mis au gabarit. « Nous sommes conscients de notre rôle dans l’œuvre de construction nationale. L’avenir de la Guinée en dépend. Il n’a jamais été question de favoritisme dans l’attribution d’un tel marché. Seul le critère de compétence a prévalu dans le choix de l’entreprise chargée d’exécuter les travaux. Nous allons veiller à leur bonne réalisation », a soutenu Pr Alpha Condé, devant ses compatriotes.

Le top de départ du chantier a été accueilli comme le compte à rebours de la fin d’un calvaire. Car pour se rendre actuellement de Kankan à Kissidougou, il faut compter six (6) heures de route. « La réhabilitation de la route Kissidougou-Kankan répond aux besoins pressants de mobilité des populations. C’est une épine qui est en train d’être enlevée à leur élan de développement. Cette infrastructure va participer efficacement à la lutte contre la pauvreté dans les zones traversées », s’est réjoui Mawa Damé, Gouverneur de la région administrative de Kankan.

Entreprise adjudicataire, EBOMAF a déjà pris la mesure du challenge. Elle appréhende ce projet routier avec le même engagement que celui déjà constaté au Burkina Faso, au Togo et au Bénin. Elle promet au peuple guinéen, un ouvrage de qualité irréprochable dans les délais impartis. « C’est le lieu de rassurer la population guinéenne en général et celle des communes de Kankan et de Kissidougou en particulier que EBOMAF jouera pleinement sa partition dans l’exécution de ce projet routier en mettant tout en œuvre pour réussir la construction de cette route qui se distinguera par sa haute qualité. Cet ouvrage ne ressemblera à aucune voie déjà réalisée jusque-là en Guinée. Nous promettons une infrastructure routière d’une durée de vie d’une quarantaine d’années. EBOMAF est une société de renommée internationale. Elle a fait ses preuves dans plusieurs pays de la sous région », a rassuré le Président-Directeur Général (PDG) du Groupe EBOMAF.

En prélude au lancement des travaux, les ingénieurs Hamadou Kourba (Coordonnateur de l’installation du chantier) et Mody N’Diaye (Directeur des travaux) ainsi que le responsable de la logistique, Daouda Traoré sont à pied d’œuvre pour le déploiement du personnel et du matériel sur le site des travaux. En attendant l’arrivée massive d’engins, une infime partie de la force de frappe matérielle de l’entreprise a été exposée lors de la cérémonie de lancement. Flambants neufs, les engins n’ont pas laissé indifférent les autorités et la population : quarante (40) camions bennes, deux (2) portes-chars, deux (2) pieds moutons, trois (3) graders, six (6) bulldozers, quatre (4) chargeurs, un (1) poclins. Cette armada ne représente qu’un avant-goût. « Le déploiement matériel et humain que j’ai eu à constater au port de Conakry et à Kankan laisse espérer un travail de qualité. Au-delà de la coopération Sud-Sud, la réalisation des travaux de la RN 6 traduit un bel exemple de partenariat entre Africains », a relevé Mohamed Traoré, ministre guinéen des Travaux publics. Selon le directeur technique de EBOMAF, Jean Claude Roche, la nature du projet ne présente aucune difficulté majeure susceptible d’entraver sa mise en œuvre. Le décor est bien campé pour lancer bientôt l’assaut pour la modernisation des 194 kilomètres.

Alcide NATHAN


3 questions à Mahamadou Bonkoungou, PDG du Groupe EBOMAF : « La construction d’une route est loin de la débrouillardise »

Quelles sont vos impressions après cette cérémonie de lancement des travaux Kissidougou-Kankan dont votre entreprise, EBOMAF a la charge ?

Mahamadou Bonkoungou (M.B.) : « Nous sommes très fiers en tant qu’Africains de prendre part aux grands chantiers de développement de ce pays en apportant notre pierre à l’œuvre de construction nationale du Président Alpha Condé. C’est le lieu de rassurer la population guinéenne en général et celle des communes de Kankan et de Kissidougou en particulier que EBOMAF jouera pleinement sa partition dans l’exécution de ce projet routier en mettant tout en œuvre pour réussir la construction d’une route de haute qualité. Cet ouvrage ne ressemblera à aucune voie déjà réalisée jusque-là en Guinée.

Nous promettons une infrastructure routière d’une durée de vie d’une quarantaine d’années. EBOMAF est une société de renommée internationale. Elle a fait ses preuves dans plusieurs pays de la sous région. Notre société a construit plusieurs des centaines de kilomètres voies bitumées au Burkina Faso. Nous sommes présents au Togo où nous réalisons plusieurs infrastructures. EBOMAF s’affirme également dans les grands travaux au Benin. Nous serons bientôt en Côte d’Ivoire.

Comment aviez-vous accueilli les propos du Président Alpha Condé lors de son meeting au stade M’Balou-Mady-Diakité : « EBOMAF n’a été choisi ni par favoritisme ni par amitié pour son PDG. Nous nous sommes seulement basé sur la compétence de cette entreprise après qu’elle ait présenté des offres technique et financière qui ont convaincu la commission d’attribution. Nous resterons vigilants quant à la mise en œuvre de ce projet routier qui nous tient à cœur » ?

M.B. : L’attribution du marché Kissidougou-Kankan s’est opérée au terme d’un appel d’offres international ouvert lancé par le gouvernement guinéen. Nous estimons que notre choix repose sur la pertinence de nos propositions technique et financière. Comme l’a souligné le Président de la République, Pr Alpha Condé, il n’y a eu de favoritisme nulle part. Bien au contraire, les autorités guinéennes ne cessent de nous rappeler notre responsabilité dans la réussite d’un projet qui leur tient particulièrement à cœur. EBOMAF est consciente de l’enjeu. Elle a toujours misé sur sa compétence et son expérience, comme les meilleurs gages de compétitivité.

Nous allons œuvrer à mériter la confiance placée en nous par les autorités guinéennes. Nous tenons à nous distinguer en Guinée comme une entreprise modèle. La réalisation de la route Kissidougou-Kankan constitue un nouveau défi pour notre entreprise et nous allons le relever à la satisfaction générale. Il n’y a pas aujourd’hui une activité de génie civil que EBOMAF ne puisse mener. Aucune œuvre du projet de la RN 6 ne nous est étrangère. Nous avions déjà construit des ponts et des chaussées de diverses caractéristiques que ce soit. A travers des visites de nos chantiers ou des ouvrages déjà réalisés, les autorités guinéennes se sont rendu compte de notre expertise et en sont convaincues. Nous disposons de ressources humaines et du matériel nécessaires ainsi que des installations adéquates pour faire face aux exigences de tout type de projet routier, quelle que soit son envergure.

Le matériel exposé lors du lancement est-il destiné uniquement au chantier Kissidougou-Kankan ? Ou va-t-il servir à d’autres travaux ?

M.B. : Chaque chantier de EBOMAF bénéficie d’une autonomie matérielle. Les engins qui ont été exposés à la cérémonie de lancement représentent une partie des machines commandées et destinées uniquement à la réhabilitation de la route Kissidougou-Kankan. D’autres engins ainsi que les installations afférentes au chantier (carrières, centrales à béton et d’enrobé) vont suivre au fur et à mesure que le chantier prendra de l’ampleur. S’il arrive que la Guinée nous confie une autre route à construire, d’autres machines seront commandées pour ce nouveau chantier. Il faut se rendre à l’évidence, la construction d’une route n’est pas de la débrouillardise. Il faut pouvoir s’appuyer sur des moyens humains, matériels et techniques conséquents pour aboutir à des ouvrages de qualité. EBOMAF peut se targuer d’être un exemple sur ce plan-là.

Propos recueillis par Alcide NATHAN


Pr Alpha Condé, Président de la République de Guinée : « Nous avons été très clair avec les entreprises adjudicataires »

« Il n’y a pas de développement sans infrastructures. Il est difficile d’amorcer le progrès réel sans des routes répondant aux normes. La Guinée arrive bientôt à la fin de son programme avec le Fonds monétaire international (FMI). Elle s’est donné pour défi de lancer la construction d’infrastructures, les vraies, à travers tout le pays.

Les routes, que nous sommes appelés à bâtir, sont en grave bitume et en béton bitumineux. Elles peuvent tenir entre 20 à 30 ans voire au-delà et permettre à notre pays, la Guinée de pouvoir enfin se développer. Le choix des entreprises adjudicataires obéit à des critères techniques et financiers. Elles sont soumises à un cahier de charges qu’elles doivent strictement respecter.

Nous avons été très clair avec elles. Aucune n’a bénéficié d’un favoritisme quelconque. Nous n’hésiterons pas à appliquer les textes en vigueur dans toute leur rigueur en cas de défaillance. Si jamais, une d’entre elles n’est pas à la hauteur, nous allons annuler son contrat. C’est très clair. »

Propos recueillis par Alcide NATHAN

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Vos commentaires

  • Le 24 juin 2014 à 23:34, par Bakaridjan En réponse à : Construction de routes en Afrique de l’Ouest : EBOMAF désenclave la Guinée-Conakry

    En attendant les marchés de l’AZAWAD on exécute ceux de la Guinée Conakry. Voici les retombées concrets de nos multiples médiations. Dans les cas, mieux vaut y bitumer des routes et empocher des milliards que d’y vendre des armes à coup de milliards.

  • Le 25 juin 2014 à 00:04, par LeJusticier En réponse à : Construction de routes en Afrique de l’Ouest : EBOMAF désenclave la Guinée-Conakry

    Impressionant !

  • Le 25 juin 2014 à 03:17, par Visionneur1er En réponse à : Construction de routes en Afrique de l’Ouest : EBOMAF désenclave la Guinée-Conakry

    Félicitation à l’entreprise EBOMAF. Une fierté pour le Burkina.

  • Le 25 juin 2014 à 06:04, par kidrh En réponse à : Construction de routes en Afrique de l’Ouest : EBOMAF désenclave la Guinée-Conakry

    chapeau a EBOMAF qui va hisser le drapeau burkinabe en guinée.C est quelque part le resultat du choix du mode de gestion et d organisation de la société. EBOMAF a compris qu il faut une gestion moderne et non une gestion artisanale familiale pour se mettre au rang des entreprise qui nous viennent des pays plus développés.
    Longue vie a cette société.

  • Le 25 juin 2014 à 06:49, par jean paul SIRLANDE GSO BTP FRANCE matériels et technologies du BTP En réponse à : Construction de routes en Afrique de l’Ouest : EBOMAF désenclave la Guinée-Conakry

    la route du développement passe par le développement de la route.
    EBOMAF , l entreprise phare de la sous région est à même de mener à bien ce grand projet, avec ses moyens matériels mais aussi et surtout ses hommes qui sont depuis quelques années à la base de la réussite de l entreprise ,KOURBA ,BOUDOU et ses frères ,ROCHE J cl ,SEB aux enrobés etc....Je garde un bon souvenir des chantiers de LOME et DEDOUGOU vécu en leur compagnie

  • Le 25 juin 2014 à 07:11, par zongo de Koudougou En réponse à : Construction de routes en Afrique de l’Ouest : EBOMAF désenclave la Guinée-Conakry

    Bon vent à vous et votre groupe . Et surtout faites un bon boulot . Un conseil n, , oublié pas la main d ,oeuvre locale des régions concernées . Félicitations

    • Le 25 juin 2014 à 08:18, par sogotere En réponse à : Construction de routes en Afrique de l’Ouest : EBOMAF désenclave la Guinée-Conakry

      Un deal sous régional. Après les travaux exécutés au Togo qui a engendré des remous sociaux où e bon afin à été prié de plier bagages, ainsi elle déposé ses bulldozers en dernier rempart. Mes guineen ouvrez l’oeil et bon et bon moment sinon monsieur qui est grave. S’il te plaît fait pardon faut pas aller verser la figure de notre cher burkina en Guinée. OK à exécuter des travaux au Bénin, au Niger etc. Sans trompettes ni tambour, Donc Ball à terre pour grandir.

  • Le 25 juin 2014 à 07:43, par Kladjou En réponse à : Construction de routes en Afrique de l’Ouest : EBOMAF désenclave la Guinée-Conakry

    Bon courage à EBOMAF. Le Burkina peut devenir la Suisse du Sahel par son expertise qui s’exporte dans tous les pays de la sous-région et même au-delà. Il y a très peu de grandes sociétés dans n’importe quelle domaine et dans n’importe quel pays au Sahel où il n’y a pas de Burkinabè qui s’y trouve souvent haut placé sans l’aide d’aucun politique comme ce pourrait être la cas de EBOMAF soutenu on le sait par les affidés du Petit Président. ceci n’est un secret pour personne, dans ce milieu on ne peut percer sans le soutien du politique ; normal donc, sauf que souvent sous nos cieux c’est le politique lui-même qui est entrepreuneur déguisé :conflit d’intérêt qui inacceptable. La seule chose que je conseille à ce Monsieur c’est de faire un travail de bonne qualité, les burkianbè à l’étranger sont connus pour leur serieux leur pertinence et la haute qualité selon les règles de l’art de se que nous faisons.

  • Le 25 juin 2014 à 08:15, par De Balzac En réponse à : Construction de routes en Afrique de l’Ouest : EBOMAF désenclave la Guinée-Conakry

    Bon vent à EBOMAF. C’est ça aussi la fierté d’être Burkinabé. Il faut encourager la compétence. Nul n’est prophète chez soi. Toutes ces expertises nationales contribuent à leur manière à rehausser l’image du pays pas leurs compétences. On entend ces faux politicards du pays dire souvent que nous ne disposons pas de compétences nationales pour réaliser tel ou tel ouvrage. Maintenant tout le monde sait que c’est du bluff. La preuve est là. Décrocher des marchés au Bénin, au Togo et en Guinée de relève pas du hasard. Il y a de la compétence quelque part. Au Burkina, tous ceux qui refusent d’être sous les ordres de François compoaré et autres sont exclus des grands marchés de l’Etat et on nous pompe l’air que le pays n’a pas des compétences

  • Le 25 juin 2014 à 08:38, par Cequejenpense En réponse à : Construction de routes en Afrique de l’Ouest : EBOMAF désenclave la Guinée-Conakry

    Ce n est pas l occident seul qui joue ses interets dans les crises en Afrique. Blaise est dans la meme lancée. Crs marchés sont octroyés de facon opaque que ce soit en Guinée ou au Togo pour la meme societé Ebomaf dont l actionnaire majoritaire est en realité la famille Compaoré (Blaise et son frere Francois). Dans cette meme Guinee, Blaise et sa famille s’apprete à exploiter les ressources minieres à travers leur autre prete-nom Adama Kindo aujourd hui Consul de Guinée à Ouagadougou, proprietaire apparent de la societe miniere SOMIKA

    • Le 25 juin 2014 à 18:07, par hanimian20@hotmail.com En réponse à : Construction de routes en Afrique de l’Ouest : EBOMAF désenclave la Guinée-Conakry

      Quand les blancs nous exploite, vous dites quoi ? Ce sont des devices qui rentrent au Burkina et profiteront à tous y compri ceux qui parlent de la sorte. La famille compaoré veut bien quitter le pouvoir mais par les urnes.
      Je parie que tous ce monde qui veut que le Burkina s’enflamme seront bien content et la fermerait s’il etait à la place d’Adama Kindo et Bonkoungou. Pendant qu’on y est, feu KANAZOE (OK) etait le prête nom de qui dans cette même Guinée.

      • Le 2 juillet 2014 à 14:29, par Derrida Deux En réponse à : Construction de routes en Afrique de l’Ouest : EBOMAF désenclave la Guinée-Conakry

        Voila, comme Kanazoe n’ etait pas le prete- nom de qulqu’ un, on ne le disait pas. Maintenant qu’ EBOMAF est la societe -ecran du clan, on le dit. En quoi les rapines du clan ont profite au peuple du Burkina Faso ? L’ Etat Independant du Congo, propriete du Roi Belge profitait donc aux Belges ? Vraiment, les gens refusent d’ avoir l’esprit critique. Et puis, je suis contre l’ exploitation de l’ afrique par les blancs et je suis egalement contre l’ exploitation de l’ afrique par d’ autres africains. Donc, je suis contre l’ exploitation tout simplement. Une exploitation ne devient pas bonne parce qu’ elle de x ou de y et mauvaise quant il s’ agit de Z.

  • Le 25 juin 2014 à 09:41, par Jeanne Debo En réponse à : Construction de routes en Afrique de l’Ouest : EBOMAF désenclave la Guinée-Conakry

    Le Burkina qui gagne !
    Même si le financement par le budget national à hauteur de 200 milliards est un peu louche......

  • Le 25 juin 2014 à 10:51, par Leprof En réponse à : Construction de routes en Afrique de l’Ouest : EBOMAF désenclave la Guinée-Conakry

    On paie des internautes pour faire son prodada. Tout le monde connaît EBOMAF .meme si nous sommes content qu’il ait eu le marhé , il faut attirer son attention sur l’image qu’il va laisser en Guinée partant celle du pays et des burkinabé . Il ne faudrait pas qu’après lui , les compatriotes aient des difficultés à fouler le sol de ce pays .

    • Le 25 juin 2014 à 14:48, par LUCIDITE En réponse à : Construction de routes en Afrique de l’Ouest : EBOMAF désenclave la Guinée-Conakry

      Quand est ce que les Burkinabè vont se montrer fiers de leurs entreprises nationales ? De plus en plus, l’expertise burkinabè en matière de BTP est de sollicitée dans la sous région. EBOMAF est l’une des entreprises qui défend brillamment les couleurs du savoir-faire burkinabè à l’extérieur. Elle n’est pas née de la dernière pluie car cette société existe depuis 1989 et a fait ses preuves tant en milieu rural que dans les centres urbains en réalisant plusieurs infrastructures. Au carrefour de l’intégration, les Burkinabè ne peuvent miser que sur les services. C’est tout à l’honneur des hautes autorités du pays si des sociétés qui ont un savoir faire avéré bénéficient d’un lobbying de leur part. Saviez-vous comment François Hollande ou Barack Obama défendent-ils leurs entreprises nationales à l’extérieur ? EBOMAF participe efficacement à l’œuvre de construction nationale en créant et en distribuant de la richesse. Il faut arrêter les "burkinabèté" et soutenir nos opérateurs économiques qui ont une réputation à l’étranger.

  • Le 25 juin 2014 à 14:21, par Burkina Emergent En réponse à : Construction de routes en Afrique de l’Ouest : EBOMAF désenclave la Guinée-Conakry

    L’émergence du Burkina commence par ce type d’action c’est à dire l’expertise Burkinabè reconnu après une compétition à la loyale avec d’autres concurrents.
    Bravo à EBOMAF qui doit relever le défit de l’internationalisation après l’Entreprise OK qui y a échoué. Je souhaite que cette entreprise au delà de la polémique sur les actionnaires ou ses premiers marchés au Burkina, excelle au plan international et fasse l’essentiel de son chiffre d’affaire à l’internationale et laisse les marchés locaux Burkinabès. A l’image du Groupe CORIS BANK, les autres chefs d’entreprise doivent savoir que le gateau du marché Burkinabè est très petit et que ce n’est qu’à l’international qu’ils trouveront le terreau favorable à leurs ambitions

    • Le 25 juin 2014 à 19:55, par sogotere En réponse à : Construction de routes en Afrique de l’Ouest : EBOMAF désenclave la Guinée-Conakry

      Fais pardon Lucidité ! Même si on ta payer pour écrire des inepties , les forumstes ne sont pas myope pour ne pas voir loin . ton pdg avait 23 ans en 1989 et venait de raté pour nième fois le brevet d’étude du premier cycle.

      • Le 26 juin 2014 à 11:37, par LUCIDITE En réponse à : Construction de routes en Afrique de l’Ouest : EBOMAF désenclave la Guinée-Conakry

        C’est plutôt toi prétendu Sogotéré qui raconte des inepties. Le registre de commerce de EBOMAF au départ Entreprise Bonkoungou Mahamadou & Frères, date bel et bien de 1989 et peut-être vérifié à tout moment auprès du TGI de Dédougou.C’est en 1996 que EBOMAF s’est transformé en société anonyme (SA) avec la dénomination "Entreprise Bonkoungou Mahamadou & Fils" par les soins du cabinet de Me Sidi Sanou. Les seuls actionnaires sont le PDG Mahamadou Bonkoungou et ses enfants. Si tu penses que 23 ans un âge moindre pour créer une entreprise, c’est toi le myope. Sogotéré est peut-être aveuglé par la jalousie ou par l’aigreur mais sache que le PDG de EBOMAF, né effectivement le 23 mai 1966 à Dédougou dans une famille de commerçants, est l’un des rares opérateurs économiques à avoir le Baccalauréat. Ses camarades de promotion peuvent témoigner. Ces informations sont vérifiables à tout moment. Ne prends pas alors les bruits de bars pour des vérités. Alors arrêtes cher malhonnête Sogotéré de divertir l’opinion. Il faut que les Burkinabè apprennent à se reconnaitre des leaders nationaux dans certains domaines et le PDG de EBOMAF en est un. Je me suis seulement renseigner sur lui et je crois être allé à la bonne source sans aigreur, sans jalousie et sans haine. Arrêtons d’opposer les riches aux autres catégories de la population d’autant que le PDG de EBOMAF est unanimement reconnu pour son mécénat, sa générosité et sa participation active au développement de sa ville natale Dédougou. Retiens ceci Sogotéré : "Le mensonge a beau courir, la vérité finit par le rattraper". Ceux qui savent savent !

  • Le 4 octobre 2021 à 21:35, par Barry Abdoulaye Afrique En réponse à : Construction de routes en Afrique de l’Ouest : EBOMAF désenclave la Guinée-Conakry

    Vraiment j’envie de voir les entrepreneurs africains évoluer en Afrique et surtout encadrer par les dirigeants africains. 🇬🇳🤝

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