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Joseph Baro, président de l’APSAB : « La qualité est d’abord une satisfaction morale »

Publié le jeudi 10 février 2005 à 08h56min

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Après des études en droit à Perpignan et des études supérieures spécialisées à l’Institut international des assurances de Yaoundé, l’actuel président de l’Association professionnelle des sociétés d’assurance du Burkina (APSAB) fera d’abord un stage à la Préservatrice foncière assurance (PFA) en France.

Ensuite, il travaillera à FONCI VOLTA, qui deviendra la FONCIAS, puis AGF-Burkina. Il y gravira les échelons, passant de chef de département transport à directeur général adjoint, puis directeur général délégué. En 1998, l’actionnaire majoritaire lui demandera de procéder à la création de Foncias-Vie.

Aujourd’hui, M. Baro est directeur général délégué d’AGF-Burkina Assurances et directeur général d’AGF-Burkina Vie. C’est ès qualité qu’il assume la présidence de l’APSAB. Dans le cadre de la 29e assemblée générale de la FANAF, nous l’avons rencontré pour qu’il nous parle du monde des assurances au Burkina.

Parlez-nous de l’Association professionnelle des sociétés d’assurance du Burkina.

• L’APSAB regroupe toutes les compagnies d’assurance agréées et installées au Burkina. Dans notre pays, il y a cinq sociétés d’Assurance-dommage et trois sociétés d’assurance-vie. L’APSAB les représente auprès des autorités.

Les objectifs de l’association sont : promouvoir le secteur des assurances, donner plus de lisibilité à leurs activités. En outre, l’APSAB est un creuset qui permet aux sociétés d’assurance d’établir une collaboration constructive entre elles.

Quelles sont les difficultés que rencontrent les assureurs au Burkina ?

• Il faut reconnaître que le domaine des assurances est un secteur nouveau en Afrique de manière générale. Ce n’est que vers 1975 que des agences ont vu le jour et elles étaient des représentations de compagnies étrangères.

Pour toute nouvelle entreprise, il y a le problème de l’image de marque. Les gens n’ont pas une lisibilité claire du rôle des assurances. Il en est de même pour les autorités. Et si ces personnes ne comprennent pas nos missions, comment peuvent-elles nous aider ? Ces dernières années, grâce aux activités que nous menons, nous avons une très bonne écoute des autorités.

Par exemple, depuis trois ans, nous faisons régulièrement un rapport annuel chiffré de l’ensemble des activités du marché des assurances.

Concernant les relations avec les assurés, j’entends souvent dire que beaucoup se plaignent de la lenteur des règlements de leurs sinistres. C’est vrai que le citoyen qui a subi un sinistre est souvent devant une urgence et il souhaiterait que dès la déclaration, l’on paie.

Malheureusement, il y a un minimum de procédure. Nous travaillons sur la base de papiers. Il faut souvent apporter les preuves, vérifier, faire des constats, des expertises. Dans un cas d’accident par exemple, il y a beaucoup d’acteurs qui peuvent être impliqués.

Les contestations ne sont donc pas exclues et tant que tout ce débat n’est pas tranché, nous ne pouvons pas boucler le dossier.

Mais de nos jours, de manière générale, des dispositions sont prises pour que les règlements se fassent dans les meilleurs délais. Au sein de notre association, nous continuons à faire des efforts dans ce sens.

Pensez-vous que la profession d’assureur ait gagné en qualité depuis l’existence de l’APSAB ?

• Aujourd’hui, je puis vous l’affirmer. Au début, quand on a essayé de sortir le premier rapport annuel des données chiffrées communiquées par les sociétés d’assurances ne pouvaient pas entrer dans le même moule. Nous avons donc établi un canevas commun aux sociétés.

Donc, il y a une harmonisation. Le rapport est mis annuellement à la disposition de tout le monde et chacun peut apprécier son travail. Si vous estimez, en tant qu’assureur, que vous faites du bon travail, vous pouvez comparer votre chiffre d’affaires avec l’évolution du chiffre d’affaires moyen du marché, comparer votre sinistralité avec la sinistralité moyenne.

On a donc des normes de comparaison en temps et en heure qui permettent de se rendre compte que son travail n’est pas d’aussi grande qualité qu’on le pense.

Au-delà, il arrive que des assurés qui ont eu des accidents de la circulation avec des personnes originaires des pays voisins saisissent l’APSAB. Nous avons un bureau national « Carte brune CDEAO », qui s’occupe de ce genre de situation.

Toujours dans le souci d’améliorer la qualité de nos prestations, depuis 1996, nous procédons à des formations sur mesure. Ainsi, il y a eu la formation des magistrats, celle des officiers de police judiciaire et des juges de la Cour de cassation en 2004.

Pensez-vous que cette 29e assemblée générale de la FANAF permette de prendre des décisions pour améliorer la qualité des prestations des assureurs ?

• Cette année, nous avons choisi la qualité comme thème. C’est un élément prépondérant. La qualité n’est pas un effet de mode. Nous vivons dans un contexte concurrentiel, où le client est roi. Aujourd’hui, cette réalité s’impose à tout le monde. Si à un certain moment le client n’est pas satisfait, il ira ailleurs.

Et cela, nous en sommes conscients. Il est donc dans l’intérêt des compagnies d’assurances de faire dans la qualité. Cette qualité, on ne la fait pas seulement pour le client, mais aussi pour nous même. La qualité est avant tout une satisfaction morale.

Pour les sociétés d’assurance, il faut la qualité en amont et en aval. Les échanges que nous allons avoir vont nous permettre de dégager des pistes pour avoir cette qualité tant recherchée dans le domaine strict de l’assurance.

Entretien réalisé par Issa K. Barry
Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 15 novembre 2010 à 07:43, par fdsagsdg En réponse à : JDo you know how can we wear five fingers shoes exercise ?

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  • Le 15 novembre 2010 à 07:44, par fdsagsdg En réponse à : What a expensive shoes ? But it has many feature

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  • Le 15 novembre 2010 à 07:46, par fdsagsdg En réponse à : Many people are curious about juicy couture handbags

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