Kadré Désiré Ouédraogo et Baba Hama veulent faire de la SNC un évènement ouest africain
Elles sont désormais unies par une convention de partenariat dont l’objectif premier est d’intégrer les peuples à travers la culture. Il s’agit, bien entendu, de la Semaine nationale de la culture (SNC) et la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Samedi 22 mars, avant l’ouverture officielle, Baba Hama et Kadré Désiré Ouédraogo ont paraphé la convention avec le vœu ardent que la SNC devienne un évènement ouest africain à même de rassembler davantage les peuples.
La signature de la convention de partenariat entre la SNC et la CEDEAO a eu lieu dans le bureau du Directeur général de la biennale culturelle, Sidi Traoré. Etaient présents des membres de la délégation de l’Institution ouest-africaine mais aussi des acteurs du monde culturel du Burkina. Pour Baba Hama, parapher ce document est un honneur et une marque d’estime à l’endroit de ces derniers. Cette signature montre, selon le président de la Commission ouest-africaine, la volonté d’établir un partenariat entre la CEDEAO et le gouvernement du Burkina Faso pour promouvoir la SNC afin qu’elle devienne un évènement majeur de la sous-région. Un stand CEDEAO a donc été dressé sur l’aire de la foire afin de montrer et d’expliquer l’ensemble des activités de l’Institution au public.
Pas d’intégration sans la culture
« La culture n’est pas le parent pauvre des différentes politiques, que ce soit au niveau national et continental », a insisté le Ministre avant de renchérir que, par cet acte, « vous nous confortez dans l’idée que l’intégration si chère à nos peuples ne peut et ne doit se faire sans le biais de la culture. » En effet, au-delà des frontières artificielles, ce sont les peuples africains partagent la même histoire, presque les mêmes langues et donc les mêmes valeurs. C’est pourquoi, Baba Hama croit que sous le mandat de M. Ouédraogo, la CEDEAO va travailler pour faire tomber les barrières artificielles.
Ses propos ont été confirmés par le premier responsable de l’Institution qui a rappelé l’importance de la culture dans nos différents pays africains. Selon lui, le raffermissement de la CEDEAO ne serait pas une réalité sans la culture. « La culture permet le brassage des populations, favorise l’expression de la solidarité et de l’identité des peuples ; c’est donc dire combien elle est importante », soutient M. Ouédraogo.
La convention que viennent de signer les deux institutions montre, selon le président de la Commission ouest-africaine, leur volonté d’établir un partenariat entre la CEDEAO et le gouvernement du BF, pour promouvoir la SNC afin qu’elle devienne un évènement majeur de la sous-région. Pour ce faire, un stand CEDEAO a don été dressé sur l’aire de la foire afin de montrer et d’expliquer l’ensemble des activités de l’Institution au public.
Bassératou KINDO
Pour le Faso.net