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SNC Bobo-2014 : Du retard dans les préparatifs mais « pas d’inquiétude »

Publié le jeudi 20 mars 2014 à 00h25min

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La semaine nationale de la culture avance à grands pas. A J-3, le Comité national d’organisation (CNO) était face à la presse, le 18 mars, pour faire le point des préparatifs. Malgré certains retards constatés, Jean Claude Dioma, président dudit comité, a rassuré les journalistes quant au bon déroulement et à la réussite de la biennale.

Ce fut une aubaine pour les hommes et femmes de médias qui ont pu s’éclairer sur comment le comité national d’organisation de la Semaine nationale de la culture s’active pour sa réussite. La programmation des artistes, leur hébergement dans les salles de classes, le degré d’implication de la commune de Bobo-Dioulasso, les questions relatives aux financement ont constitué les principales préoccupations. Des inquiétudes que les présidents des commissions concernés reconnaissent mais assurent qu’elles seront levées incessamment.

En effet, Jean Claude Dioma a déclaré qu’après les constats fait sur le terrain et les comptes rendus, tout se passera bien pour le bon déroulement de la manifestation. « Au niveau des préparatifs, et ce depuis plusieurs mois, la direction général de la SNC est à pied d’œuvre pour faire de cette édition un succès. Cette équipe d’experts a reçu du renfort depuis deux semaines avec la mise en place des commissions », a-t-il laissé entendre.

Jean Claude Dioama a également informé que le clou de la biennale sera la présence du président du Faso, Blaise Compaoré. Cette 17éme édition, a-t-il dit, pense ainsi pouvoir réserver au public une belle fête de la culture. Attendu pour le 21 mars, ce sont environ 2000 artistes qui participeront à la fête. Pour ce qui des innovations de cette édition, ce sont entre autres les tourneurs français, les plateaux artistiques off de Bama (situé à une trentaine kilomètre de Bobo-Dioulasso), les compétitions des pools jeunes qui se dérouleront au théâtre de l’amitié et celle des pools adultes à la maison de la culture.

Une ambiance morose dans la ville

A 72 h de la manifestation, rien n’annonce l’évènement dans la ville - une autre préoccupation que les journalistes n’ont pas manqué de signaler. Mais, Sidi Traoré, directeur général de la SNC, le président du CNO et les présidents des commissions restent encore optimistes. Il est vrai, soutient Mr Dioma, que le SNC a toujours rencontré des difficultés – surtout financières - comme tout évènement de cette envergure. Les procédures de dépense étant longues et compliquées, des moyens seront mise en place pour permettre de les adoucir aux cours de la semaine. Tout compte fait, le CNO est tranquille et ne doute pas d’être prêt le jour « J ». Autrement dit, les préparatifs seront, selon l’équipe de Jean Claude Dioma, au même niveau que ceux des années antérieures. S’appuyant sur son constat de terrain et l’engagement des membres du CNO, Jean Claude Dioma rassure l’opinion, à travers la presse : « il n’y a pas à s’inquiéter », a t-il ainsi déclaré. Pour une première fois, l’ouverture de la SNC aura lieu au stade omnisport Sangoulé Lamisana. Salia Sanou chorégraphe aux talents internationalement connus a préparé « Jatiguila », une chorégraphie prévue pour l’ouverture de la SNC. La Commune s’active également à embellir la ville pour les festivités.

Bassératou KINDO

Pour le Faso.net

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Vos commentaires

  • Le 20 mars 2014 à 08:37, par Lenine En réponse à : SNC Bobo-2014 : Du retard dans les préparatifs mais « pas d’inquiétude »

    Bonjour a toute l’équipe de la snc, beaucoup de courage. Pour une manifestation de telle envergure, il est inconcevable qu’il est que deux panneaux publicitaire dans la ville de Ouaga. Plus le public est informé plus il participe. Hors mis les spots télé. Il nous faut une grande communication a travers toutes les villes du Burkina. Pas de communication a grande échelle pas de participation.
    Bon vent a vous

  • Le 20 mars 2014 à 09:03, par Kanzim En réponse à : SNC Bobo-2014 : Du retard dans les préparatifs mais « pas d’inquiétude »

    C’est vrai que la SNC arrive chaque année comme par surprise, et c’est à moins d’un mois du calvaire des festivaliers que la communication et l’information commencent. On ne sent pas d’innovation dans l’organisation, et à l’instar des manifestations comme le FESPACO, le SITHO, la FILO, le SG du ministère de la Culture se présente comme président d’un comité national d’organisation, pour dire les mêmes choses, à savoir que "malgré les difficultés tout ira bien". La preuve de l’incompétence à innover, se trouve dans cet émerveillement enfantin de dire que la présence de tourneurs français constitue une innovation majeure pour l’édition 2014. Ds tourneurs français ! Et les pileuses de Houndé ? Et les acrobates de que la télé qui ose BF1 présente ? Si le Président du Faso me lisait, je lui dirais de ne pas assister aux manifestations dont l’organisation se déprécie vers la médiocrité, et dont l’innovation est sacrifiée au profit des répétitions par les mêmes personnes. Qu’y a-t-il à toujours faire les mêmes choses par les mêmes personnes pendant que le monde évolue et que la Culture dans son expression et sa manifestation est elle aussi intégrante de la loi de la dialectique ? Pourquoi ne pas externaliser l’organisation de ces manifestations, ce qui créerai des emplois et renforcerait les entreprises d’industrie culturelle ? Car il en existe au Burkina, qui paient des salaires et des impôts. Qui créent donc des emplois en même temps qu’elles renforcent les capacités de création d’emplois.

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