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Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

Publié le mardi 11 mars 2014 à 00h33min

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Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

Au cours d’une conférence de presse animée dans la soirée de ce lundi 10 mars 2014 à Ouagadougou, le groupe des médiateurs auto-saisis a annoncé l’échec des négociations entre l’Opposition et la majorité présidentielle. Les médiateurs disent « prendre acte » de la situation et appellent les uns et les autres à travailler pour la paix au Burkina. Dans cette déclaration, Jean Baptiste Ouédraogo, Mgr Paul Ouédraogo et El Hadj Mama Sanou soutiennent « avoir désormais la conscience tranquille pour avoir joué leur participation de citoyen qui est d’essayer d’éviter au Burkina une crise politique ». Après une chronologie des événements politiques montrant la menace réelle sur la paix au Burkina, les médiateurs ont présenté les différents plans de sortie de crise possibles. Ils vont des honorables aux catastrophiques. Lisez !

I Chronique de la Médiation

Le 30 Janvier 2014, un groupe de personnalités indépendantes s’est auto-investi d’une mission de conciliation entre les partis politiques face à la crise politique en ébullition dans notre pays. En rappel, cette crise est née de la déclaration faite à Dori le 12 Décembre 2013 par le Président du Faso indiquant le possible recours à l’arbitrage référendaire pour régler le sort de l’article 37 de la Constitution.
Le samedi 11 Janvier 2014, à Bobo-Dioulasso, la Fédération Associative pour la Paix et le Progrès avec Blaise Compaoré (FEDAP/BC), invitait le président Blaise Compaoré à se représenter aux élections présidentielles de 2015.

Le 04 Janvier 2014, survenaient les premières démissions de cadres du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP).

Le samedi 18 Janvier 2014, l’Opposition Politique organisait une marche-meeting à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et dans les autres provinces du pays.
De tels évènements survenant dans un contexte de débats passionnés autour de la révision de l’article 37 de la constitution et de l’installation du Sénat, laissent entrevoir de potentiels troubles qui pourraient menacer la paix, la cohésion sociale et la stabilité de notre pays.

1 Du groupe de médiation :

Ce groupe s’est senti interpelé par l’Histoire et le devoir moral d’apporter sa contribution pour préserver la paix, la cohésion sociale, la stabilité et le patrimoine démocratique et socio-économique chèrement acquis par notre peuple.

- Prospection et identification des personnalités
- Autorités coutumières
- Autorités religieuses
- Critères de choix
- La disponibilité
- La neutralité politique

2 Identification des protagonistes

Le Président du Faso car directement concerné par les dispositions de l’article 37 de la Constitution

- Groupe de l’Opposition car partie prenante
- L’opposition affiliée au chef de file de l’Opposition politique
- L’Opposition non affiliée au chef de file de l’Opposition politique

- Groupe de la Majorité car partie prenante
- CDP
- ADF/RDA et autres partis de La Mouvance présidentielle

- Partis non officiellement identifiés à l’un ou autre groupe

Devant la difficulté de regrouper tous les partis, la médiation a procédé à la répartition selon les positions politiques des uns et des autres par rapport aux articles 37 et 78 de la Constitution

3 Méthodologie de travail

- Identification de l’objet de controverse
- Interprétation des dispositions de certains articles de la Constitution
- Dont les plus querellés sont les articles 37, 49 et 78 traitant respectivement du mandat présidentiel, du référendum et du Sénat.

Compte tenu des positions des uns et des autres, le groupe de médiation a proposé :
- Un compromis basé sur le respect de la Constitution par toutes les parties dans un premier temps permettant :
- Le maintien de l’article 37 en l’état
- La mise en place d’un sénat aménagé
- Quant au recours à un éventuel arbitrage par un référendum, il serait écarté dans le souci d’équilibrer le compromis.

- La recherche, dans un second temps, de solutions pratiques
D’où la proposition de recherche d’une alternance démocratique apaisée sur la base d’un mécanisme constitutionnel dont la durée serait limitée à deux ans en vue de :
Nommer un Premier Ministre neutre
Former un gouvernement d’union nationale
Procéder à la relecture consensuelle par le parlement actuel de la Constitution (verrouillage de l’article 37)
Organiser les élections présidentielles et législatives (couplées)

Conformément à l’agenda de travail, une première série de rencontres a eu lieu, séparément, le 03 Février 2014 entre le groupe de médiation et les deux groupes identifiés à savoir l’Opposition et la majorité.

Rendez-vous avait été pris pour le 05 Février 2014 en vue d’entamer les véritables échanges. Mais le groupe de la Majorité a demandé une suspension de séance pour des concertations internes.

Rendez-vous a, alors, été pris pour le10 Février 2014. C’est au cours de cette rencontre que l’opposition a exigé de la majorité un mandat émis par le Président du Faso.

 ? Le 17 Février 2014, le groupe de médiation bénéficiait d’une visite de reconnaissance et d’encouragement de la part du Premier Ministre.

 ? Après échange de correspondance, la reprise des travaux a été décidée pour le 10 Avril 2014.

4 Fin de la Médiation pour désaccord sur le mandat exigé par l’Opposition :

Le groupe de médiation prend acte de l’impossibilité de travailler en l’absence de l’une des parties.

Le groupe de médiation organisera une conférence de presse pour tirer le bilan.

II les objectifs qui étaient attendus

Les enjeux du dialogue portaient sur les points suivants :

1 Compromis préalable sur le respect de la Constitution par les deux parties dont les acteurs se réclament, tous, démocrates et républicains.

2 Transition négociée dans la mesure où le Président Blaise Compaoré ne fait plus mystère de l’arbitrage par le référendum.

3 Présentation des différents scenarii de sortie de crise

III Causes réelles de l’échec de la Médiation :

Manque de volonté politique de part et d’autre se traduisant par :

Réticence : lenteur ou manque de réaction aux sollicitations

Résistance : suspensions de séances

Fuites d’informations organisées vers les média pour exposer les travaux de la médiation à la rue

Manque de confiance réciproque se traduisant par :

Des exigences discutables tels que :
- Exigence de mandat présidentiel à l’une des parties
- Demande à négocier directement avec le Président du Faso

De la surenchère politique :
- Refus de toute concession politique
- Escalade verbale

Intolérance politique tels que :
- Refus de participation de certains partis politiques au dialogue
- rejet de la légitimité de l’appartenance de certains partis politiques à l’un ou l’autre des groupes en présence
- Rejet de toute légitimité aux groupes politiques non régis par la loi

Manœuvres de diversion :

Evocation des recommandations du Collège de Sages qui était une structure consultative qui n’avait aucun pouvoir de décision mais faisait des recommandations adressées tant au pouvoir qu’à d’autres composantes de la société dont les partis politique et bien d’autres acteurs de la société (alternance, incivisme, indiscipline etc.).

Manœuvres dilatoires visant à gagner du temps pour :

La mise en place de stratégies de part et d’autre
En effet, pendant qu’on est supposé négocier ou dialoguer, celui-ci prépare le référendum et celui-là prépare les élections de 2015.

Sans anticiper sur un quelconque calendrier électoral, le groupe de médiation voudrait porter à la connaissance des acteurs politiques et du peuple les différents cas de figure auxquels ils devraient s’attendre pour la suite

IV LES SCENARII DE SORTIE DE CRISE

1. LE SCENARIO D’HONNEUR.

Le Président du Faso prend sur lui la responsabilité de son départ en 2015, à la fin constitutionnelle de son mandat.
• Il respecte la constitution en son article 37.
• Il fait économie du Referendum.
• Il sort par la grande porte et suscite l’admiration de tous au plan national et international. Il peut faire exemple en la matière.
• Il se fait un capital de respect, de considération et de confiance qui lui ouvre les portes pour un service plus large (Union Africaine, Francophonie ou ONU) surtout en matière de médiation.
• La tension sociale baisse énormément au Burkina. Chaque camp se prépare pour les échéances électorales de 2015.
• La Majorité joue la carte de la responsabilité et positionne son candidat le plus à même de lui assurer la victoire.
• Cette décision magnanime facilite le travail de l’Assemblée Nationale qui devra finaliser la question de l’immunité à accorder au Président.

2. LES SCENARII DE DEFAITE.

a) Défaite au Référendum

En cas d’échec de la modification de l’Article 37 de la Constitution :
• Le Président sort en 2015 par la petite porte, humilié ; il perd plus que des élections (crédit et considération tant à l’interne qu’au niveau international)
• L’agitation sociale autour de la victoire de l’Opposition peut connaître des dérapages aux conséquences incalculables.
• Cette défaite est nécessairement un gros plomb dans l’aile de la Majorité qui s’expose à des humiliations difficiles.

• Cette victoire au compte de l’Opposition peut être source de troubles graves avec des allusions du genre « puisque vous avez perdu, dégagez tout de suite » ; revendication inconstitutionnelle, mais légitime qui peut causer des dommages graves aux personnes et au pays.

b) Défaite aux élections Présidentielles de 2015.

• Victime d’une coalition, le Président sort par la petite porte comme le Président WADE.
• La liesse de la victoire peut conduire à des débordements.
• Là également, le Président perd plus que des élections.

3. LES SCENARII A RISQUES

a) Victoire de la Majorité au Référendum et aux élections Présidentielles.

• Le Président doit gouverner en faisant face à une fronde sociale importante car la victoire ne sera pas un raz de marée.
• Le pays peut devenir "ingouvernable", exposant l’Exécutif à des répressions plus ou moins disproportionnées, dans un pays où toute mort d’homme va devenir la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

b) Transition apaisée négociée.

• Le Président renonce à être candidat aux prochaines élections présidentielles et l’annonce officiellement.
• Le Code Electoral est modifié et repousse les élections en 2017, les faisant coïncider avec les législatives.
• L’Assemblée Nationale prépare la mise en œuvre de cette solution pour légitimer la transition en dehors des délais constitutionnels actuels.
• Il est souhaitable de mieux rédiger la close limitant les mandats en précisant que « nul ne peut exercer plus de deux (02) mandats consécutifs » et sans doute, faire passer cette close au titre des articles non modifiables (Art 165).

• La négociation de cette transition peut être difficile et provoquer une fronde sociale à cause de son caractère de "bonus" après deux septennats et deux quinquennats. Seul un renoncement formel et officiel du Président à être candidat peut ouvrir quelque chance à cette solution.

• La solution a l’avantage de donner un peu plus de temps à tout le monde :
- Le Président pour se retirer
- La Majorité pour se préparer
- L’Opposition pour s’organiser.

• L’exécutif dans ce cas de figure, est nécessairement un Gouvernement d’Union Nationale dont la mission majeure est de préparer les élections.

• Ce Gouvernement d’Union Nationale sera présidé par un Premier Ministre neutre (Société Civile )

• Un consensus au niveau des Partis politiques pour cette solution peut faciliter la gestion de la fronde sociale qui sera quand-même là.

• L’immunité reste toujours acquise, alors que les scenarii de défaites peuvent la remettre en cause.

• C’est une porte de sortie honorable, mais moins grande que dans le scénario d’honneur.

• Ce retard dans la disponibilité peut handicaper le Président pour les postes internationaux. De plus, ce scénario le rend moins attrayant pour tous ceux qui l’attendaient du côté de la grande porte.

4. LE SCENARIO CATASTROPHIQUE : L’ARBITRAGE DE L’ARMEE

En cas de grave désordre un coup d’Etat et l’avènement d’un régime d’exception peut toujours se présenter
-  Soit avant 2015
-  Soit après 2015 (sortie à la TANDJA).

Dans cette remise en cause du Régime Constitutionnel, il n’y a aucune garantie et pour personne :
- Le Président
- La Majorité
- L’Opposition
- Le Pays.
- La sous Région

En Conclusion.

S’il faut prendre en compte la mobilisation de la Majorité, il faut également prendre au sérieux :
- La mobilisation de l’Opposition
- L’implosion du CDP
- Les élections partielles de l’Arrondissement n°4 de Ouagadougou.

Entre les « flatteurs » et les opposants « épidermiques », il faut savoir discerner et écouter les voix de la sagesse, de la vérité et de l’amour du bien commun, et du patriotisme.

V Leçons à tirer et recommandation

1 La crise politique est bel et bien réelle si l’on se fie à la conjoncture nationale dominée par l’implosion du CDP, la radicalisation des positions et du verbe quant aux déclarations portant sur les articles 37, 49 et 78.

2 Pour endiguer les méfaits et les risques potentiels qui pourraient en découler, il fallait entreprendre une action pour calmer le jeu. C’est dans ce sens, que le groupe de la Médiation interne s’est autosaisi du problème. Elle a échoué face aux positions intransigeantes et inconciliables des parties prenantes.

3 Le groupe de médiation interne n’éprouve, cependant, aucun regret de s’être impliqué pour proposer un dialogue en vue de préserver la paix et la cohésion sociale. Le groupe de médiation estime avoir joué sa partition par devoir moral de citoyen conscient et responsable face à de potentiels troubles sociaux.

4 Le groupe de médiation note, toutefois, que chaque camp, en comptant ses partisans, surestime ses forces et s’approprie le rapport de force sur le terrain politique. Ce faisant, chaque camp, affûte ses armes, élabore ses stratégies et déroule son dispositif de campagne.

5 Le groupe de médiation lance un appel à tous les acteurs politiques pour que, dans un sursaut de patriotisme, de pragmatisme et de responsabilité, ils placent l’intérêt supérieur de notre pays au-dessus de toute autre considération afin de préserver la paix, la stabilité et la cohésion sociale. Cet appel s’adresse :

- En premier lieu au Président du Faso pour plus de sagesse, d’honneur et de crédibilité dans la préservation des acquis diplomatiques, démocratiques, sociaux et économiques de notre pays.
- Ensuite, aux acteurs politiques de tout bord pour plus de patriotisme, de responsabilité et d’amour du bien commun pour éviter des dérapages et des débordements pouvant conduire à des troubles graves et à des violences.

6 Il y va de la paix, de la stabilité, de la crédibilité, de la notoriété et de la renommée de notre pays tant sur le plan national que sur le plan international.

Dieu bénisse et sauve le Burkina !

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Vos commentaires

  • Le 10 mars 2014 à 19:56 En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Mais franchement ces médiateurs auto saisis nous prennent pour des moins que rien car dans leurs différents scénarii,lequel s’inscrit dans le droit,dans le respect de notre constitution et qui par aileurs permet à notre pays de continuer son bonhomme de chemin sans heurts ?C’est bien le premier scénario.Alors si Blaise est un artisan de paix que ses griots veuillent bien nous faire avaler,il vous revenait,mes chers médiateurs si vous étiez vraiment de bonne foi d’aller le lui exposer ces 4 scénarri en face au lieu de chercher à nous divertir.En réalité,vous êtes des sous marins de votre boulanger sanguinaire puisque vous n’hésitez pas de lancer des piques à l’opposition au cas où elle accèderait à la magistrature suprême mais je vous comprends puisque personne ne veut abandonner ce qu’il a malhonnêtement acquis et donc pour vous,il faut faire comme sous le règne de votre champion avec sa malgournance,ses pillages de nos ressources,ses détournements à ciel ouvert et il y a rien.Je dis NON NON NON.Il faut que chacun rende des comptes.Conclusion,Blaise Compaoré dégagera en novembre 2015 et il n’a pas le choix.La patrie ou la mort,nous vaincrons !

    • Le 11 mars 2014 à 07:18 En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

      C’est quoi ce raisonnement la ? Il montre le niveau d’interprétation des esprits qui naviguent sur ce forum, tu aime ou tu n’aime pas cette médiation, elle te dit qu’elle a échoué comme tu le voulais et donne les différents scenarii qui s’offrent à ton pays et toi tu revien en arrière ! C’est fou hein ! Donne nous toi ton sçenario, "il lancent des piques à l’opposition " mais... En lisan ce papier tu voi pas qu’il égratignent aussi la majorité et même qu’ils interpellent le PF ? Tu n’a pa l’intelligence de lire entre les lignes... C’est dommage !

    • Le 11 mars 2014 à 10:25, par LE FILS DE NAMANEGBA En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

      JE CROIS QUE VOUS N AVEZ PAS COMPRIS LE MESSAGE.LE GROUPE A FAIT UNE ANALYSE DE LA SITUATION ET DEMANDER A CHACUN DES PARTIS DE FAIRE DES CONCESSIONS. SI ON PART PAR POUR UNE NEGOCIATION ON CHAQUE PARTIE SE MONTRE INTRANGIGEANT, JE NE VOIS PAS SON BIEN FONDER. APRES CETTE ECHEC A QUEL SCENARIO POUVONS NOUS NOUS
      ATENDRE ? SOYONS PATRIOTE ET AYONS LE SENS DE LA COHESION SOCIALE

    • Le 11 mars 2014 à 10:39, par Ouédraogo Issa En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

      Si c’était la loi du plus fort, la majorité n’allait même pas venir sur la table de négociation. Ce que je n’ai pas compris dans cette histoire est ce que l’opposition est venu pour négocier une sortie de crise, ou bien elle est venu pour faire un chantage à Blaise. Les choses sont simples si l’opposition pense que les questions en discutions concerne Blaise uniquement alors qu’elle parte à Kossyam et discuter avec Blaise. Elle ne peut pas discuter avec la majorité et exiger de façon spécifique un mandat de Blaise. C’est hors cadre de négociation.

    • Le 11 mars 2014 à 11:02, par Piment rouge En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

      Blaise n’a pas à donner un mandat à la majorité pour discuter en son nom. La majorité est représente par le CDP et Blaise est un candidat CDP au pouvoir, mais le patron actuel du CDP c’est bel et bien Assimi Kouanda. Donc c’est à lui de négocier au non de la majorité et non Blaise car Blaise est au déçu de cette négociation.

    • Le 11 mars 2014 à 11:48, par Sali En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

      Ça ne tenleveras rien de reconnaître le mérite de ces hommes. Faudrait que nos chers forumistes depassionnent le debat !Au début j’étais très sceptique sur cette médiation mais j’avoue que la suis charmée du travail abbattu à la hauteur de leur expérience et surtout de leur sagesse. Ils ont reconnu qu’ils ont échoué mais proposent néanmoins des scénarii de sortie de crise et j’espère qu’ils feront écho dans toutes les parties prenantes ! Mais mes chers médiateurs auto saisis qu’en est il du Sénat ?

  • Le 10 mars 2014 à 20:06, par MAX En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Pas étonnant, l’opposition avait posé ses conditions et un certain Salif Sawadogo qui parait être dans le secret d’africain...heu des "dieux" avait "prédit" que le grand sachem n’allait pas donner de mandat !
    On assiste maintenant a un point de non retour car les différents antagonistes, fiers qu’ils sont chacun de camper sur leurs positions, au risque de perdre leur crédibilité, se mettent sur leurs gardes et s’observent en chien de faïence !
    Aucun parti ne veut laisser du lest,tous s’arcboutent.
    Pauvre de nous, population prise dans l’étau de cette POLONTIQUE diabolique.

    • Le 11 mars 2014 à 16:25, par Kontougni/"Nous-pas-bouger" En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

      Oui, il faut avouer qu’il sont plein de contradictions ces gens de la majorité : ils sont prompt à parler au nom du peuple pour revendiquer modification de l’art 37, référendum et sénat comme une volonté du peuple. Mais en même temps ils trouvent à redirent qu’on leur demande de présenter un mandat de celui que le peuple a élu au suffrage universel pour le représenter. Le Président Blaise lui-même et sa majorité trouvent quelqu’inconvénients à le faire ! On les comprends quand on sait la valeur dérisoire que ce camp présidentiel accorde à la parole-donnée !

  • Le 10 mars 2014 à 20:10, par Tifis En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Vous avez échoué à votre mission. L’échec est enregistré sur votre compte. Cette médiation était à la base vouer à l’échec. J’ai comme l’impression que vous n’avez pas de pression sur personne, et vous êtes venu à la médiation juste pour vous laver les mains

  • Le 10 mars 2014 à 20:16, par vérité no1 En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Ça veut dire quoi exposer la médiation dans la rue ? Si vous hésitez à faire votre travail Mr les médiateurs, la rue va dire ce qu’elle pense et la vérité est que vous n’êtes pas indépendants. Forcez Blaise à signer le document !

  • Le 10 mars 2014 à 20:17, par Raso En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Dans tous ça, seul le scénario 1 apparaît raisonable, juste à même de préserver la paix...

  • Le 10 mars 2014 à 20:26, par Lucie Kaboré, Paris En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Sage conclusion ! mais le groupe de médiateur a aussi sa responsabilité dans cet échec, par 5 péchés : (1) par la démission en son sein du Pasteur Samuel ; (2)en créant un nouveau problème avec cette question de "lenga", bonus dont personne ne parlait avant l’auto saisine ; (3) en affirmant avoir obtenu des garanties démenties par la suite, de Blaise Compaoré lui même, ce qui crée des suspicions ; (4)par la prise de bec aussi inutile et improductive avec Maitre Sankara ; (5) en clamant que le Président du Faso est au dessus des partis politiques, alors que c’est de lui dont il est question, ce que l’autre a compris comme le Président est au dessus des institutions ; (6) en montrant son incapacité à obtenir un mandat du Président, ce qui dénote son impuissance à faire appliquer les décisions consensuelles ; (7) en traitant comme quantité négligeable les travaux du Collège des Sages dont ils ont été incapables de faire faire un début d’application, ce qui augure du sort qui sera réservé à leurs travaux ; (8) enfin de ne pas reconnaitre à priori que tout cela vient de l’entêtement d’un seul burkinabé. Bravo quand même de l’avoir dit entre les lignes à la fin, et bravo à l’opposition d’avoir tenu ferme !
    Dieu sauve le Faso !

  • Le 10 mars 2014 à 20:29, par yesman En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Avait on vraiment besoin d’exposer tous ces détails pour semer la panique dans le pays ? je me pose juste la question. A la lecture de ce document j’ai vraiment peur pour mon pays. La médiation pouvait classer ses analyses confidentielles.
    Ne faites pas penser à Blaise qu’il a des chances de rester s’il utilise la force. Ce serait bon pour persone

  • Le 10 mars 2014 à 20:30, par Freud En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    C’est maintenant que la recréation est terminée

  • Le 10 mars 2014 à 20:32, par Cami En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Laissez nous regler cela entre nous.

    Que le meilleur gagne dans tous les sens du terme.

    Vive le CDP
    Vive son excellence Blaise Compaoré

  • Le 10 mars 2014 à 20:34 En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Travail formidable, mais est ce que le dieu sur terre va les avaliser ? Il n’à voir ce qui est arrivé à Kadhafi, il a été battu comme un délinquant. Qu’il s’inspire de ça.

  • Le 10 mars 2014 à 20:38, par SuisVraimentFaché En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Merci pour votre engagement agissant et sincère pour la préservation et le maintien de la Paix au Burkina. Vous avez accompli votre devoir de sage et désormais, tout le peuple vous est témoin. Majorité ou Opposition, vous ne pourrez pas nous dire après que vous n’en savez rien ! Vous savez beaucoup et les sages vous ont tout dit. Ne laissez pas l’orgueil pervertir vos jugements. Dieu Bénisse le Burkina Faso

  • Le 10 mars 2014 à 20:38, par Antoine En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Apparemment, JBO et son équipe s’attendaient à un échec de leur médiation, puisque leur mémorandum est tombé en même temps que l’échec de la médiation est annoncé avec tous ces scenarii aussi catastrophiques les uns que les autres ; et si JBO était aussi visionnaire, comment se fait-il qu’il n’a pas vu venir le 4 août 1987 ? si, aujourd’hui, JBO qualifie le collège des sages de simple structure consultative, il oublie que ce sont ses propositions qui ont sauvé le même Blaise en 2008 ; et c’est ce collège dont lui-même faisait partie qui a proposé la limitation des mandats présidentiels à deux quinquennats ! Monsieur le Président, souffrez-vous d’une amnésie cérébrale ? rendez-vous à la clinique JBO !

  • Le 10 mars 2014 à 20:39, par citoyen En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    au Président Comparé, je lui souhaite la sagesse et la grandeur d’esprit pour sauver son pays qu’il a vraiment construit

  • Le 10 mars 2014 à 20:42, par Lhomm En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    C’est bien pour votre mediation ! laisser le President Blaise, il finira comme Tandja ou Laurent Gbagho, s’il s’entête.

    Bon vent a vous les mediateurs

  • Le 10 mars 2014 à 20:42, par Toutcourt En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Hié !!! Autant de propositions pour un problème mignon. dans une équation, il y a une seule inconnue. Mais dans la votre, l’inconnue même est une équation.

    Quelle est votre choix concrètement. Il est vrai vous êtes neutres mais pendant les élections, il me semble que vous votez aussi car citoyens après tout. Donc dites nous si vous préférez le bonus ou l’honneur. l’équation a deux solutions indéniables. Laquelle choisir ? dites le nous avant de vous de mettre fin à votre médiation. Sinon ces solutions nous les connaissons bien avant votre médiation. On est pas avancé d’un cran.

    En tout cas, laissez nous vivre en paix dans la faim. Y a haricot au village

  • Le 10 mars 2014 à 20:45 En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Merci pour avoir essaye.Tout a ete dit. C’est au president de prendre ses responsabilites. Il restera le seul grand perdant s’il refuse de partir a temps. On a pas besoin d’etre un politologue pour comprendre que si l’opposition continue sa pression, Blaise se retrouvera seul avec francois en 2015. Dieu protege mon pays.

  • Le 10 mars 2014 à 20:46, par Le bon En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Vous avez joué votre partition et vous n’avez vraiment aucun regret à observer. Votre analyse est limpide et vos scenarii reflètent votre grandeur d’âme et d’esprit. Puisses le Président du Faso vous entendre pour une sortie honorable, en ce sens que sa honte serait celle du Burkina et nous perdrons le leadership regional que nous détennons actuellement. Je ne rêve pas d’un Blaise Compaoré avec un casque lourd et un glet are-balle, affable de tous les noms et surnoms, mais d’un president qui inspire respect et admiration pour avoir su faire le bon choix pour son people en sachant tirer sa reverence. Que Dieu vous bénisse et que ce temps de carême nous rappelled humilité et sagesse.

  • Le 10 mars 2014 à 20:47, par Capitaine Traoré En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Quand j, attends parler de 2ans de lenga pour Blaise, walaye ça peut me tuer. Blaise a eu trop de lenga. De 1987 à 1991 c.était un lenga de 2005 en 2015 c.est un lenga aussi parce que depuis 2005 Blaise devait quitter le pouvoir. En tout cas merci à la mediation. Maintenant Blaise tu dis quoi ? Tu quittes le pouvoir en novembre 2015 ou bien on te fait quitter le pouvoir en 2015 par les urnes ou par...... à toi de voir.

    Capitaine Traoré:fils spirituel du capitaine Thom Sank.

  • Le 10 mars 2014 à 20:51, par LEBON En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Félicitations a vous mes chers compatriotes médiateurs. Vous avez fait votre devoir devant l’histoire. Au regard des scénarii proposés pour une sortie de crise, j’attache un profond respect au travail que vous avez fait et cela témoigne de votre bonne foi à lire les différentes propositions. Que Dieu vous bénisse et tout le peuple joint sa voix à la mienne pour vous en remercier. Pour ma part je suis Burkinabè, Pétri de valeurs d’intégrité, de fierté et d’amour et de respect pour mon pays. Que la faveur de ce temps de carême habite l’esprit de nos dirigeants politiques afin qu’ils puissent accorder leurs violons. Le Burkinabè est un homme d’homme et j’ai foi que chacun va jouer sur son honneur pour le bien être de tous et le progrès de ce pays. Que l’esprit d’une sortie d’honneur nous guide afin de répondre dignement aux vents et aux sollicitations de l’histoire !!!! A bon entendeur salut

  • Le 10 mars 2014 à 20:51 En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Felicitation a tout le groupe .merci pour la clairevoyance et les conseils et propositions faites.qui taquine un nid de guepes doit savoir courir

  • Le 10 mars 2014 à 20:54, par Ismo de Bobo En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Bien pensée je crois que le scénarii 1 avec 2 ans de lenga sa sera cool pour le nolbe président afin de préparer une bonne transition tout le monde va se préparer et c’est le Burkina qui gagne . vive son excellence Blaise Compaoré vive les médiateur , abas les éxistés du pouvoir au vieux retraiter voleur

  • Le 10 mars 2014 à 20:54 En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Malgré l’échec de la médiation, leur plan de sorti de crise est un gros travail intellectuel. L’histoire retiendra d’eux, qu’ils ont fait leur part du boulot

  • Le 10 mars 2014 à 20:57, par la vérité En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Félicitations !!!!Vous avez fait votre part. A bon entendeur, salut.

  • Le 10 mars 2014 à 20:57, par Burkinbi En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Bonjour,
    Merci aux sages, d’avoir fait votre devoir.
    Mais en même temps, il y en a qui ce croient au dessus des Institutions.
    Le réveil sera difficile !
    Ce qui est sûr nous allons nous en sortir.
    Non au pouvoir à vie !
    Non au sénat !
    Non au référendum !
    Non à la corruption !
    Justice et Pouvoir au peuple !
    La Patrie ou la mort, Nous vaincrons !

  • Le 10 mars 2014 à 20:59 En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Et, si les médiateurs auto-saisi avait commencé par présenter tous les scénarios possibles aux 2 camps avant de définir clairement les règles du jeu de la médiation ? Finalement, 3 mois de perdu qui montrent que le pouvoir en place veut se maintenir par tous les artifices comme gagnés du temps au temps.... même en pratiquant la tactique de la terre brûlée si nécessaire.

  • Le 10 mars 2014 à 21:00, par mytibketa En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Auto-saisis ou suggérés saisis le challenge était difficile et l’on ne doit pas en faire un problème car le véritable problème c’est celui d’un président qui après avoir juré sur la constitution crée une crise artificielle pour re- rebellotter. Mais pourquoi prendre les Burkinabe pour des canards sauvages ? la population a évolué la génération peureuse a fait place à une génération qui veut prendre son destin en main.Au lieu de créer les conditions qui garantisse à tous une justice équitable une meilleure répartition des ressources on s’en tient aux mensonges des anti démocrates à des parents qu’une erreur de l’histoire a placé au devant de la scène. Médiateurs qu’attendiez vous d’autre qu’un échec ? 2015 car comme on le "si les chanteurs sont bons ,la chanson quant à elle est mauvaise et renferme beaucoup de fausses notes ". On fait des élections transparentes avec des candidats autres que le président actuel et le pays repart en paix avec un autre président ou présidente fut elle dolottière comme le disait si bien le président Sankara. De grâce on a envie de paix pour oublier toutes ces années de sang versé.

  • Le 10 mars 2014 à 21:00, par ABDOUL NAS 1er En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Les propositions faites par le mediateur n’arrangent pas le camp cdp,c est ça le problème.l opposition a vu juste parceque les Assami et autres ne décident pas.Il faut que les cdpistes comprennent que nous ne sommes plus dans les années 80 .

  • Le 10 mars 2014 à 21:05 En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Je ne comprends pas pourquoi le président Blaise ne comprend pas ce que je comprends.Blaise, dit seulement ceci et tout un peuple, tout une sous région seront sauvés "je ne me représente pas en 2015"

  • Le 10 mars 2014 à 21:08 En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Qu’en savez vous ??QUI EST LE REDACTEUR DE CE DOCUMENT ?

  • Le 10 mars 2014 à 21:08, par tilaii En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Que Dieu nous sauve car l’heure est très grave

  • Le 10 mars 2014 à 21:16, par GOOD BIIGA En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    C’était prévisible car ce que la médiation allait proposer comme consensus va etre forcement anticonstitutionnel.2015 c’est 2015 un point un trait.

  • Le 10 mars 2014 à 21:16, par Eveline Kiswensida En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Vous n’êtes pas Dieu, et arrêtez de prophétisez sur nous.

  • Le 10 mars 2014 à 21:26, par dygithas En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    le président doit comprendre que son mandat se termine en 2015.c’est à lui de se décider soi il sort par la grande porte en respectant la constitution soit par la petite porte à l’image de wade soit par la très petite porte à l’image de tandja

  • Le 10 mars 2014 à 21:26, par mieux faire En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Belle analyse de la situation nationale actuelle et des veleillite des parties prenantes. A mon sens la mediation devrait avoir le courage de dire la verite a blaise’ lui seul a la cle de sorti crise. Sil veut une sorti a la tandjan kil essai voir. Wourou man wouro loo

  • Le 10 mars 2014 à 21:39, par le democrate En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    quoi de surprenant ! la médiation n’a pas du tout été à la hauteur avec par ci par là des expressions cahotiques du genre le président est aussi dessus des institutions pendant que lui même a fait savoir le 12 décembre à Dori, parlant de l’affaire de Norbert ZONGO qu’il n’est pas au dessus de la justice. la médiation également a dit également que la récréation est terminée...et nous voilà à la case départ, alors que les mêmes personnalités ont été roulées dans la farine avec la limitation des mandats par l’article 37. c’était l’occasion pour la médiation de rappeler à Blaise que l’idée qui a prévalu à la mise en place de l’article 37 était le principe de l’alternance et le tripatouillage de la constitution.

  • Le 10 mars 2014 à 21:39 En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    C’est Dieu qui donne le pouvoir et c’est lui aussi qui le reprend. Maintenant, il appartient au Président du Faso de savoir faire la lecture des évènements et de quitter le navire quand il est temps. Vous savez, mon Président doit prendre l’exemple sur le Président Mathieu Kérékou qui a été prévoyant en organisant une conférence nationale sous la pression des forces vives de la nation Béninoise avant de partir. Mon président doit être comme le CAMÉLÉON Kérékou qui s’est adapté à la volonté politique du peuple et c’est avec sans regret qu’il est parti après avoir demandé pardon au peuple. Dieu accepte le pardon de tout pécheur. BILL CLINTON qui a péché et menti à son peuple il est revenu à la raison en demandant pardon.Lepeuple l’avait condamné et voulait qu’il parte, son pardon ayant été sincère à l’époque devant ALLAH qu’il a communié cela en bénédiction et il a terminé son mandat Allah est amour et pardonne ; Après la repentance de Kérékou, le peuple l’a compris enfin de compte ce dernier se promenait sans garde corps en ville avant son deuxième retour au pouvoir ; et lorsque le peuple l’a réclamé cette fois, il a fait deux mandats successifs (en effet, on dit souvent que le peuple a toujours changé son cheval borgne contre un cheval aveugle). Si et seulement si j’étais le Président du Faso, j’allais m’asseoir et discuter avec l’opposition. Les chapelets des choses qu’on me reproche seront prises en compte et je demanderai sincèrement pardon à mon peuple en reconnaissant mes erreurs ; je dois le faire au nom de mon peuple que j’aime tant afin d’éviter une guerre civile, je dois le faire en tant que démocrate,je dois le faire à cause de Djamila et pour tous les enfants du Burkina Faso, je dois le faire pour sortir honorablement et non sortir par un coup d’état.J’éviterai le WANKAGE à tout prix.Comme je suis pour l’alternance et que je ne suis pas à la place de mon Président BLAISE COMPAORE peut être je ne mesure pas les conséquences de ce que je dis. Sommes nous au stade de l’IRAN ? ou • Le chah fut victime de son entourage (familial, politique), écran entre lui et son peuple, qui commit des excès". C’est dommage de constater cet échec.

  • Le 10 mars 2014 à 21:42, par EDY En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    JE SUIS POUR L’OPTION IV 1- SCÉNARIO D’HONNEUR ET VOUS ?

  • Le 10 mars 2014 à 21:43, par soupir En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Je tire mon chapeau à cette médiation. Elle a fait ce qu’elle pouvait faire. Les scénarios de sortie de crise proposés sont sans ambiguïté et non partisans. Il reste maintenant à "qui de droit" de lire entre les lignes et d’en tirer la décision qui s’impose pour un l’avenir du BURKINA et le sien propre. Que Dieu protège le Burkina.

  • Le 10 mars 2014 à 22:03, par horizon En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Je trouve pour ma part que votre action est une réussite en cela qu’elle a le mérite d’avoir attiré notre attention sur les enjeux et les risques en présence. Vous avez réussi parceque vous n’avez pas arrêté des conclusions car leurs mise en oeuvre auraient accéléré dangereusement les divergences et exacerbé les contradictions. Qui aurait garanti son exécution surtout qu’il y a un précédent non encore cicatrisé. Merci pour tout. Ne partez pas loin, ne sait on jamais.

  • Le 10 mars 2014 à 22:22, par LePEUPLE En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    j predisais son echec car la base est fausse. les mediateur ne se sont pas entendus et l’un a demissione:equation. respect d la constitution en son article 37 et on parle de lenga:equation. le senat amenagé:equation. la legitimité des mediateur:equation. autant d’equation pr un probleme a un seul inconu : alternance en 2015. en tous les cas 2015 blaise est le plus grand perdant ds cette histoire vu le chute ineluctable du cdp et le gain de credit q la population accorde d plus en plus a l’opposition politiq.

  • Le 10 mars 2014 à 22:24, par Jamanatigui En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Le citoyen lambda saura vous reconnaître votre mérite « d’avoir essayé » en bravant les critiques des uns et des autres rien que pour sauver le Burkina. Mais hélas, les uns et les autres n’ont pas su aller à l’essentiel au nom du Burkina. Je ne suis pas un partisan de la non limitation mais j’estime que l’opposition en se braquant dans cette position intransigeante est parti quand même loin. Il n’appartenait pas à l’opposition de demander un mandat mais aux médiateurs. C’est eux qui ont initiée la négociation et c’est à eux aussi d’en déterminer la forme. L’opposition n’avait qu’à exposer ses arguments. Les conclusions qui seraient issues du dialogue auraient l’avantage de prendre l’opinion nationale et internationale de la bonne ou la mauvaise volonté de la majorité. Oui l’opposition comme la majorité devrait se rendre compte que dire non à la modification de l’article 37 et la mise en place du sénat n’est pas forcément une question de couleur politique. Ceux qui s’opposent à ces projets ne sont pas forcément des opposants mais simplement des citoyens soucieux de la bonne utilisation des ressources publiques. Ce sera donc une erreur grave de mettre tous les anti sénat au compte de l’opposition. Cet échec n’est pas votre échec, vous qui avez osé mais c’est simplement l’échec du Burkina et des Burkinabé qui n’ont pas su s’accorder sur l’essentiel.

    • Le 11 mars 2014 à 09:21 En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

      je suis d’accord avec toi, c’est d’ailleurs ce que le président de la médiation à dit : il fallait au moins discuter, ça n’enlevait rien à l’opposition d’aller aux négociation meme si on sait qu’ils n’allaient jamais changer de position, mais ça aurait eu le mérite de dire un tel n’as pas respecté ce qui a été arrêté ; tout ceci n’était qu’une mascarade de l’opposition pour ne pas adhérer à la médiation ; meme si je ne suis pas "majoriste" je trouve que l’opposition à manqué de courage politique et n’as pas voulu prendre de risque vis à vis de sa base. mais...pourquoi avoir des chefs sils ne peuvent se démarquer de la base pour orienter les actions politiques ??

  • Le 10 mars 2014 à 22:52, par AD En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Voilà qui est bien dit . Maintenant si Blaise Compaoré et son CDP sont toujours lucides , ils comprendront le cris de coeur du peuple en nous epargnant du pire senario. Aucune autre solution ne peut surpasser le respect stricte de la constitution.

  • Le 10 mars 2014 à 23:03, par KONAN En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    L’opposition n’a jamais été réaliste dans cette médiation j’ai honte de cette opposition

  • Le 10 mars 2014 à 23:33, par wendsida En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    On vous remercie d’avoir essayer mais dites lui pour la derniere fois d’organiser les elections en 2015 et partir tranquilement pour eviter tout scenario cités !!!!!!!

  • Le 11 mars 2014 à 01:17, par jojo En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    la solution est très simple !!! puisque chacun pense qu’il peut avaler noix de coco, même les anus nouvellement crées !!!!!!!!! allons donc au référendum pour préserver la paix au BF !!!

  • Le 11 mars 2014 à 02:30, par minimzanga En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    il y’a un autre scenarii que vous avez oubliez messieurs les membres de la médiation autosaisie. Qui consiste qu’en 2015 le gouvernement n’a pas pu organiser les présidentielles. Le président démission car il n’a plus de mandat du peuple. Alors le président de l’assemblée prend le pouvoir et il a 60 jours comme le dit la constitution pour organiser les élections et tout le monde est quitte. une porte honorable de sortie pour le blaiso.

    • Le 11 mars 2014 à 12:26, par NIRSIZA En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

      C’est vrai ce que tu dis mais tu es hors sujet, parce que ce qui oppose les parties et ce pour quoi le médiation s’est auto-saisie, porte sur l’article 37, le referendum et le senat et non l’impossibilité d’organisation des elections par la ceni en 2015. Sinon, je pourrais citer aussi un scénario qui est la mort du président en 2015 ;Là aussi, le président de l’Assemblée Nationale fait ce qu’il a à faire constitutionnellement. Pour moi, le scénario d’honneur est la solution, puisque c’est ce qui entre dans l’ordre normal des choses. Et ça on avait pas besoin de médiation pour le savoir. Tout le monde le savait depuis. Seulement la majorité ne veut pas ça et veut des problèmes que la médiation a appelé scenarii de defaite et de risque.

    • Le 11 mars 2014 à 12:28, par NIRSIZA En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

      C’est vrai ce que tu dis mais tu es hors sujet, parce que ce qui oppose les parties et ce pour quoi le médiation s’est auto-saisie, porte sur l’article 37, le referendum et le senat et non l’impossibilité d’organisation des elections par la ceni en 2015. Sinon, je pourrais citer aussi un scénario qui est la mort du président en 2015 ;Là aussi, le président de l’Assemblée Nationale fait ce qu’il a à faire constitutionnellement. Pour moi, le scénario d’honneur est la solution, puisque c’est ce qui entre dans l’ordre normal des choses. Et ça on avait pas besoin de médiation pour le savoir. Tout le monde le savait depuis. Seulement, la majorité ne veut pas ça et veut des problèmes que la médiation a appelés scenarii de defaite et de risque.

  • Le 11 mars 2014 à 04:40, par Commandant H En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Si le scénario de l’honneur ne fonctionne pas, nous sommes prêts pour le scénario 4 de l’arbitrage par nos soins et comme il se doit. Il va de notre honneur en tant que militaire, et de celui de ce pays qui ne l’oublions jamais s’appelle Burkina Faso - Pays des Hommes Intègres. Nous avons juré fidélité à la Nation, pas à un homme et ne trahirons pas ce serment. Pro Patria, pro lege !

    • Le 11 mars 2014 à 10:42, par paco En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

      jbo dit que le collège de sage n’avait pas de pouvoir de décision , c’est pourtant ce collège de sage qui a sauvé le fauteuil de blaise ,le médiateur en chef qui est téléguidé par blaise tout le monde le sait, de plus vous en tant que militaire vous n’ allez jamais aller contre blaise. C’est bien que cette médiation ait pris fin.la constitution va être respecter n’a déplaise blaise
      et famille.

  • Le 11 mars 2014 à 06:57, par jeuni En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    y’a aucun merite, aucune admiration a respecter les termes d’une constitution. c’est pas un exploit, c’est un devoir civique et citoyen

  • Le 11 mars 2014 à 08:48, par Inoussa En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    "En premier lieu au Président du Faso pour plus de sagesse, d’honneur et de crédibilité dans la préservation des acquis diplomatiques, démocratiques, sociaux et économiques de notre pays."
    Tout est là, dans cette phrase.
    Le "Ensuite..." là, c’est juste pour équilibrer, dans la forme. Si Blaise cette recommandation, tout sera sauf. Car "la responsabilité, le patriotisme et le sens du bien commun des autres acteurs politiques" dépendra de cela.

    • Le 11 mars 2014 à 09:59, par Le kingtango En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

      Blaise Compaoré,ne mets pas la honte à ta progéniture,Elle risque de ne pas être fier de toi.Alors que celle de Thomas Sankara se vantera et le clamera avec joie !

    • Le 11 mars 2014 à 11:05, par adambak En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

      Espérons que le scénario d’honneur fonctionnera. Si le président Compaoré aime son pays des hommes intègre, il se doit d’être le premier intègre ; c’est quoi un homme intègre ? je crois que c’est celui qui n’admet aucune défaillance reprochable, si morale soit-elle, dans son vécu quotidien. Le président Compaoré s’est illustré dans la recherche de la paix (Guinée, Côte d’Ivoire, Mali)et aussi nos braves soldats participent sous le couvert des Nations Unies au maintient de la paix dans toutes les régions d’Afrique. Tout cela est à son honneur. Mais peut-il détruire cette réputation en ne jouant pas au sapeur pompier dans son propre pays, au vu et au su de tous ceux pour qui il a éteint les brasiers ? Non, je ne le pense pas. Il saura faire le bon choix, le choix de l’honneur.

  • Le 11 mars 2014 à 09:10, par Pagoom Ziiri En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Curieusement, dans les différents scenario, on na meme plus fais cas de la mise en place d’un sénat, meme aménagé. Qu’est ce a dire ? Que la trouvaille d’un sénat aménagé répondait simplement a la volonté de diviser la poire en deux entre opposition et majorité. Si le sénat n’est pas un sujet conflictuel, alors on ne doit retenir que le 1er scenario. RESPECTER L’A37. Toute autre solution serait suicidaire.

  • Le 11 mars 2014 à 09:14, par TRADRA En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Merci aux médiateurs d’avoir joué cette partition mitigée, inconséquente et infructueuse. Je pense que vous devriez avoir le remord d’avoir échoué si vous êtes sincères avec vous même. Nous savions tous dès le début que vous aller échouer et vous n’avez pas pu déjouer les pronostiques. vous ne devez pas vous féliciter de votre incapacité à réussir votre exercice qu’on vous a forcer sinon soudoyer à traiter. Vous aurez pu nous faire l’économie de ces sénariis que vous proposez car nous n’ignorions aucun de ces stratégies mais le bon sens aurait voulu que vous nous laisser sur notre position à savoir le sénario n°1 (le senario d’honneur). Comment un seul Burkinabé va faire 30 ans au pouvoir (avec le lenga des 2 ans) et vous voulez verrouiller après lui et les autres seront obliger de faire que 10 ans au plus. Aucune proposition de transition appaisée ne tienne. On organise les elections en 2015 et que le meilleur gagne et Blaise compaoré sera retrancher dans son coin comme vous d’ailleurs vous JBO avez fait depuis plus de 30 ans.

  • Le 11 mars 2014 à 09:32, par TRADRA En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Maintenant que les choses sont clair, donc que chacun se prépare pour les élections de 2015. La récréation est terminée et chacun doit tirer les lecons de cette médiation aux ordres. Chapeau à l’opposition pour sa clairvoyance et sa maturité. L’histoire donne raison une fois de plus à Saran SEREME lorsqu’elle interpellait les sages en ces termes "que le sage reste sage".Sinon

  • Le 11 mars 2014 à 09:33, par tchourabiè En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    on ne sait plus qui fait quoi au CDP chacun se dit chef. Salif Sawadogo depuis la France et avant la rencontre du groupe de médiateurs a annoncé qu’il n y aura de mandat, est-ce qu’il est la personne habilitée a donné une telle information ? et le moment ? et le lieu ? ensuite rappelez vous que c’est Alpha Yago qui dans une emission de BF a annoncé publiquement la 1ère fois la modification de l’art 37 est-ce encore la personne la mieux indiquée pour le faire ? je pense que le parti doit revoir cela il ya des déclarations qui doivent être données par les premiers responsables du parti et dans un cadre officiel. je tire mon chapeau au groupe de médiateurs pour les différentes propositions faites au Président du Faso. c’est à lui mainte,nent de choisir. la petite porte ou la grande porte.

  • Le 11 mars 2014 à 09:38, par LE 08 MARS En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    c’est à blaise de surprendre tout le monde comme il l’a fait à l’assemblée en présentant soungalo OUATT. ici il n’a qu’à choisir une dame pour le succédé. dans ce cas mm l’opposition va voter pour elle. GOOD BLESS BF

  • Le 11 mars 2014 à 09:42, par Charles H. Kaboré En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Le groupe de médiation vient de faire la preuve (si besoin en était) de sa partialité.
    1ère preuve : Le Président de Faso est bien identifié comme un protagoniste mais il ne participe pas aux négociations. Si on considère qu’il se fait représenter par la majorité, il est tout à fait normal que cela soit formellement matérialisé (mandat).
    2ème preuve : D’une manière général, les médiateurs attribuent la responsabilité de l’échec des négociations à l’opposition : Elle juge les exigences de celle-ci discutables.
    3ème preuve : Elle estime que le fait pour l’opposition de rappeler les recommandations du collège des sages est une diversion. Quelle mauvaise foi ! Si on considère que les recommandations de cet "organe consultatif" comptent pour du beurre, qu’est ce qui fait croire aux médiateurs que leurs recommandations ou décisions à eux auront un meilleur traitement ?
    D’ailleurs les médiateurs ne se sont jamais gênés pour ridiculiser l’exigence de mandat exprimée par l’opposition. Alors qu’en tant que médiateurs ils ont un devoir de réserve et qu’ils ne doivent pas émettre de jugement (en public qui plus est) sur les exigences de l’une ou l’autre des parties.
    Tout cela prouve bien que les médiateurs n’étaient pas à la hauteur de la tâche qu’ils se sont eux-mêmes assignée.
    Pour ma part, c’est une bonne chose que cette médiation prenne fin parce qu’à la base elle était biaisée et ne pouvait que faire le jeu du pouvoir.

  • Le 11 mars 2014 à 09:48 En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Mes chers médiateurs, c’est vrai que la médiation que vous avez initié a échoué mais je pense que vous n’avez pas échoué et que vous allez continuer à exercer votre pression sur le président qui a les clés des deux portes (la paix et le désordre). Il lui suffit de dire "Peuple du Burkina je vous ai compris. Je respecterai notre constitution et m’engage à ne pas me présenter aux élections présidentielles parce que notre constitution me l’interdit". Le peuple lui sera reconnaissant et ce qu’il a construit pendant son règne ne sera pas détruit. Que Dieu lui accorde la sagesse.

  • Le 11 mars 2014 à 10:35, par LE FILS DE NAMANEGBA En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    FRANCHEMENT JE VOUS TIRE MON CHAPEAU POUR AVOIR PRIS CETTE INITIATIVE. L HISTOIRE RETIENDRA QU IL YA EU DES DIGNES FILS DU PAYS QUI ONT TENTER D APPORTER LEURS CONTRIBUTIONS POUR UNE SOLUTION APAISE A CETTE CRISE. ENCORE MERCI

    • Le 11 mars 2014 à 12:36, par Disons nous la vérité En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

      M. Chrales H. Kaboré, je suis d’accord avec toi ! Arrêtons de caresser ces soi-disant sages. Si on peut être d’accord que leur engagement est salutaire ; on ne peut continuer à accepter qu’ils nous prennent pour des "ça fait rien". Dire que le collège des sages avait un caractère consultatif n’est pas une bonne façon de faire. Vous n’aidez pas à construire pour l’avenir. La norme dans une société a besoin d’être renforcée, surtout si elle n’a pas été codifiée dans du marbre. Tout ne peut codifiée à travers une loi, mais nous décidons de l’observer parce qu’il s’agit d’une norme forte. Là, vous êtes entrain de détruire ce qu’a représenté dans la conscience collective le collège des sages. Pas bien ça !
      Parlant de vous, vous trois, en quoi est ce que vous pouvez avoir force si le collège de sages, plus crédible, n’a que valeur consultative. Je crois qu’il est bon dans la vie de respecter les autres, les autres membres du collège de sages.
      Webmaster, permets moi de leur dire la vérité. C’est cela le problème de notre pays. Les plus agés ne sont plus des modèles.

      • Le 13 mars 2014 à 07:39 En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

        C’est vous qui êtes responsables de l’arrêt de cette médiation avec toutes ces critiques, toute œuvre humaine est imparfaite fusse telle initiée par des "sages" vous êtes impardonnables et non conciliants pour ces gens qui ont pri de leur temps auprès de leurs ouailles ou autre. Ils ont le mérite de s’être investis mais sont des hommes qui ont besoin d’être soutenus. Si vous aboyez comme ça chaque fois qu’il y’a un article sur la médiation que voulez vous, il y mettent un terme !

  • Le 11 mars 2014 à 10:43, par Patlesha En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Que Dieu bénisse et sauve le Burkina. Le peuple entier est inquiet pour l’avenir de la nation. D’où viendra le salut devant les différents scenarii présentés si clairement par la médiation ? Je retiens une chose : le groupe de médiateurs a une lecture parfaite de l’état des lieux. Je les félicite pour le travail abattu. Seul le Président du Faso détient la clé du dénouement heureux ou catastrophique de la situation nationale.

  • Le 11 mars 2014 à 10:52, par tigré En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    meme une heure de plus ne sera accordé a blaise.si l’oppsition s’amuse a ce jeu la il va les divisé comme il en a l’habitude.

  • Le 11 mars 2014 à 11:40, par SOME En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Qui sont-ils pour negocier ? Quel(s) mandat(s) ont-ils recus et avec quel(s) objectif(s) : dans toute negociation, on est ambassadeur, delegué d’une ou deux ou plus partie(s). C’est lesquelles ? Sur quelles bases ils se considerent comme ayant une certaine autorité pour negocier et meme s’autosaisir : alors pourquoi le citoyen lamda (le naba d’Issouka, le garibou de la rue, le paysan de derriere gaoua, Mgr Sanou, le chef de Tengrela, le sacrificateur au fetiche de mon village, etc) ne s’est pas autosaisi ?

    L’immunité reste toujours acquise : Pourquoi il lui faudrait une immunité ? je ne comprends pas cette disposition ! De quoi a-t-il peur ? donc il est conscient d’avoir fait du mal au pays et aux individus ! il se profile en arriere fond de cette question le probleme de la nature meme de ce regime : qu’avons vecu au burkina depuis le massacre qui amené Blaise au pouvir et qu’a-t-il fait pour qu’on s’accroche tant a ce qu’il parte et lui a ce qu’il reste ou parte avec des garanties d’immunité ? Regardons les choses en facae. C’est un peu facile de faire les actes et puis venir demander une quelconque immunité. Le prochain fera quoi et demandera immunité ?

    il faut savoir discerner et écouter les voix de la sagesse, de la vérité et de l’amour du bien commun, et du patriotisme. : y en a-t-il encore au burkina ?

    Dont les plus querellés sont les articles 37, 49 et 78 traitant respectivement du mandat présidentiel, du référendum et du Sénat…. la radicalisation des positions et du verbe quant aux déclarations portant sur les articles 37, 49 et 78. : ce n’est point une radicalité, c’est le fondement meme de tout : si on accepte cela on vide tout de toute possibilité de changement. Il n’y a meme plus besoin de negoicier quoi que ces oit. Il y a des aspects de la constitution qui sont fondamentales et auxquels on ne doit pas toucher. Quels sont les pouvoirs du senat, fiut-il provisoire : on n’est pas des idiots pour ne pas voir ce piege a cons ! Donc ca ne se discute pas non par radicalité ni mauvaise volonté mais par necessité de preserver le noyau fondamental lui-même que l’on defend.
    L’etre humain avance par l’experience. Et l’experience, o sait ce que c’est depuis 26 ans dans ce pays. Ne venez pas nous raconter des mensonges et hypocrisies encore !
    D’ailleurs pourquoi s’acharnent –ils a vouloir rester ? C’est plutot curieux ! par patriotisme ? par generosite ? Ouest le probleme pour ne pas vpouloir respecter ce qu’on decidé ensemble avant et qu’on a appelé la Loi fondamentale ?
    SOME

  • Le 11 mars 2014 à 12:00, par Vraiment En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Je tire mon chapeau à la Médiation pour cette lecture sage et éclairée de la crise. Chacun (majorité en préparant son référendum et Opposition en commençant la campagne) joue à l’intelligent. Donc c’est à Blaise d’appliquer le scénario d’honneur et tout le monde est tranquille. Pour la préparation de l’Opposition, elle est prête. Pour le temps pour que la majorité se retire, elle le savait depuis novembre 2010 qu’elle doit chercher un candidat pour 2015.
    Pour le bonus, ce n’est pas pour permettre au Blaiso de se préparer, mais à François d’être prêt car, celui-ci sait bien qu’il n’a aucune renommée face à Zeph, Rock,Me, Ablassé...
    Conclusion, vous avez trouvé la solution au problème en sage. Merci et que DIEU continue de vous bénir abondamment.

  • Le 11 mars 2014 à 12:18, par leproff En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Les propositions sont excellentes.Vous avez beaucoup faits car ce n’est pas facile d’être entre le marteau et l’enclume. c’est difficile c’est pourquoi on l’appel boulot ou travail. Mais dans un tel boulot on ne doit jamais se fatiguer. Vous devez toujours continuer continuer et continuer même après avoir réussi à concilier les camps antagonistes.
    c’est ça votre rôle et non de fuir quand c’est dur ; ça c’est un lâcheté(excusez moi). Vous devez continuer et vous devez réussir à trouver un compromis pour asseoir les acteurs autour de la même table et faire évoluer le débat. Du courage

  • Le 11 mars 2014 à 12:21, par lemessager En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    La solution est toute simple. Tu as pris le train pour Ouaga. Arrivée à Ouaga tu descends c’est ton terminus. Pas de transition.Nos parents qui sont sortis le 15 octobre 1987 pour faire escale au conseil pour leur réunion avant d’aller au sport de masse n’ont pas eu de transition. Ils ont été assassiné, sans raison.

  • Le 11 mars 2014 à 12:51, par LE JUSTE En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    JBO ET COMPAGNIE, J’AURAI VOULU VOUS VOIR ECRIRE : CAUSE REELLE DE L’ECHEC
    LE REFU DU PRINCIPALE PROTAGONISTE A SAVOIR BLAISE COMPARE A JOUER FRANC JEU.
    LE SEUL PROBLEME DU BURKINA S’APPELLE BLAISE COMPAORE.
    IL FAUT LE DIRE JEAN BAPTISTE. L’HISTOIRE VOUS DONNERA RAISON.
    DANS TOUS LES CAS BRAVO POUR AVOIR ESSAYER.
    QUE LE COEUR DE BLAISE SOIT TOUCHE PAR VOS PAROLES. AMEN .... LE JUSTE

  • Le 11 mars 2014 à 13:21, par lecitoyen En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    ce qui m’etonne vraiment c’est le fait qu’on nous casse les tympans a chaque occasion sur la montee de l’incivisme nous demandant du meme coup d’etre de bon citoyen. si etre citoyen c’est respecter les regles ecrites ou non ( lois et les dispositions consensuelles) alors le president du faso est le premier responsable de cet etat de fait en reniant l’esprit de la constitution.
    je voudrais faire savoir au president du faso que ses reseaux francais seront les premiers ae lacher et se retourner contre lui pour l’empecher de parler cf kadhafi.
    je souhaite au president , a sa famille et ses cyniques conseillers longue vie pour voir les consequences de leur choix quelqu’il soit pour le burkina .

  • Le 11 mars 2014 à 16:15, par BARABARA Diandé En réponse à : Situation nationale : les plans de sortie de crise tels que pensés par les médiateurs auto-saisis

    Ce pays là sera ce que Blaise veut léguer à sa fille Djamila et à la postérité après ces trente années de gestion constituée de haut et surtout de bas !
    On ne peut pas aller faire de la médiation chez les autres et rester sourds aux appels de tout un peuple ! Je donne entièrement raison à l’Opposition, sous la bannière éclairée de Zeph car Blaise est habitué à se jouer de ses médiateurs qu’il instrumente (voir le cas des sages). Même au village on sait que si tu envois quelqu’un faire une commission, tu engages ta responsabilité. Après avoir fait la commission, l’envoyé revient rendre compte. Ce n’est pas en démocratie que cela ne va pas être accepté. Nous ne sommes plus à l’heure de l’oralité. Donc Blaise devait mandater son CDP, et un mandat pour être valable doit être écrit.
    Alors arrêtez de nous tourner en bourrique. Trop c’est trop avec ces élucubrations du CDP. L’heure de votre défaite a sonné.

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