Mgr Philippe Ouédraogo : « Nous avons un devoir d’accompagnement envers les hommes politiques »
C’est le 22 février prochain que Mgr Philippe Ouédraogo, archevêque métropolitain de Ouagadougou, sera officiellement créé cardinal au Vatican, avec 15 autres heureux élus dont un ivoirien. Pour célébrer l’événement à sa juste mesure l’Eglise catholique a décidé de reportage le pèlerinage au sanctuaire de Yagma d’un mois (au 2 mars) et d’en faire un pèlerinage nationale. Dans cet entretien, celui qui a appris son élévation au rang de cardinal par le coup de file d’un journaliste revient ici sur le sens et la mission de cardinal et ses enjeux socio-politiques.
Comment la nomination vous est-elle parvenue et comment l’avez-vous accueillie ?
J’étais à mes activités ordinaires de pasteur d’Eglise particulière en ce dimanche 12 janvier 2014 au sanctuaire de Yagma dans la Basilique Notre Dame, avec les catéchistes de l’Archidiocèse qui assurent la formation des catéchumènes et l’animation des communautés chrétiennes. Dans l’Archidiocèse de Ouagadougou, nous comptons 370 catéchistes titulaires, 320 catéchistes volontaires et 2600 papas et mamans catéchistes.
J’ai célébré l’Eucharistie et assuré une causerie avec eux. Je rentrais à l’archevêché pour m’apprêter à effecteur un voyage sur Bobo-Dioulasso où commençait, le lendemain même, l’Assemblée Plénière de la Conférence Episcopale Burkina-Niger (CEBN). Chemin faisant, Roberto, un journaliste de Rome me téléphone pour me féliciter pour ma nomination, ce à quoi j’ai répondu : « ne vous êtes vous pas trompé d’adresse ? « Et lui de confirmer qu’il venait de l’entendre de la bouche du Saint Père à l’Angélus de ce dimanche midi ».
C’est dire donc ma surprise et mon étonnement devant cette nomination que j’accueille comme une sollicitude du successeur de Pierre, le pape François, à l’égard de l’Eglise Famille de Dieu au Burkina Faso, et aussi de l’Afrique. Et ma personne n’est rien d’autre qu’un instrument quelconque de cette bienveillance du Siège Apostolique.
Le saint Père a adressé une lettre à chaque Cardinal élu. Quel est l’essentiel de cette lettre ?
Le Pape est vraiment un Pasteur. Il a bien voulu manifester à chaque Cardinal élu sa proximité et sa prière par une lettre personnelle de grande teneur évangélique. Il nous rappelle essentiellement que « le Cardinalat n’est pas une promotion, ni un honneur, ni une décoration. C’est simplement un service qui exige d’élargir le regard et le cœur… de regarder plus loin et d’aimer plus universellement avec une plus grande intensité. »
En outre le Saint Père nous livre le secret pour s’acquitter d’une telle mission : chaque cardinal doit mettre tout en œuvre pour revêtir les « vertus et les sentiments du Seigneur Jésus, en se faisant serviteur dans l’abaissement et l’humilité, dans l’esprit évangélique d’austérité, de sobriété et de pauvreté… »
Je reste très reconnaissant au saint Père qui nous ramène à l’essentiel pour la fécondité de la charge cardinalice. Je chemine depuis des années dans la spiritualité de la Fraternité Sacerdotale Jésus Caritas (Charles de Foucauld) et je me retrouve parfaitement dans cette perspective. Priez pour moi afin que je puisse être un « amoureux passionné » de Jésus-Christ, un pasteur dévoué, désintéressé et généreux selon son cœur, un coopérateur indéfectible du Successeur de Pierre.
Le Saint Père fait la part belle aux Eglises du Sud plus qu’à celles du Nord. Quelle lecture faites-vous de cette démarche du Souverain Pontife ?
Oui ! Nous constatons que sur seize (16) Cardinaux électeurs nommés, neuf (9) sont du Sud (cinq sud-américains, deux asiatiques, deux africains). Pourquoi le Saint Père a-t-il ainsi disposé les nominations ? Est-ce par souci d’équilibrage dans le sens de la catholicité/ universalité ? Est-ce parce que les Eglises particulières du Sud constituent un « poumon spirituel » de l’Eglise et de l’humanité (vitalité, vocations sacerdotales et religieuses, pratique religieuse) ?
Ce qui est certain, on ne saurait exagérer en reconnaissant l’initiative du Pape, heureuse et encourageante pour les Eglises particulières du Sud. Nous rendons grâce au Seigneur et exprimons notre sincère et filiale gratitude au Père de l’Eglise Universelle pour sa sollicitude apostolique.
Certaines personnes au Burkina Faso pensent que le Pape vous a récompensé parce que vous dénoncez les dérives des hommes politiques. Que leur dites-vous ?
La nomination du saint Père est libre et gratuite. Il ne me semble pas adéquat encore moins évangélique de penser à une récompense quelconque pour services rendus….Le travail de l’évangélisation est gratuit, désintéressé. Dans une perspective évangélique, il n’y a pas de reconnaissance envers le serviteur parce qu’il a fait ce qui lui est demandé. Dans ce sens, je me suis toujours considéré comme un ouvrier, un serviteur quelconque qui essaie de faire au mieux ce qu’il doit faire. Priez pour moi afin que je sois un bon serviteur, un indéfectible coopérateur du Successeur de Saint Pierre.
Pour revenir à la question des hommes politiques, je rappellerai que les pasteurs que nous sommes, avons un devoir d’accompagnement à leur égard. Et dans notre Eglise Famille de Dieu au Burkina Faso, nous le faisons collégialement. Ils sont comme les autres hommes et femmes, des gens qui ont besoin du service pastoral que nous exerçons pour le bien de tous. Il n’y a donc pas un quelconque lien à faire avec cette nomination qui est, comme je l’ai dit tantôt, l’expression de la sollicitude du Saint Père à notre Eglise Famille de Dieu au Burkina Niger.
Le 22 février prochain, vous allez prendre part, aux côtés de vos pairs nouvellement créés cardinaux, au consistoire, qu’est-ce que c’est ? Archevêque vous avez reçu le pallium, cardinal, vous recevrez la pourpre. Quel sens a-t-elle ?
Oui, le 22 février 2014, les nouveaux élus seront constitués cardinaux, membres du collège cardinalice. Le rite d’investiture comporte trois éléments symboliques :
la remise de l’anneau cardinalice par le Saint Père. En portant cet anneau, nous sommes invités à nous souvenir du témoignage des Apôtres Pierre et Paul et à donner nos vies jusqu’à la mort par le martyr. En outre, nous devons imiter la Vierge Marie, celle qui fut solide dans la foi et l’humble servante du Seigneur.
l’attribution d’un titre d’une Eglise ou d’un diocèse de Rome pour coopérer étroitement avec le pape au gouvernement de l’Eglise Universelle.
enfin, la barrette rouge pour signifier que les nouveaux cardinaux sont appelés à un service d’amour : amour de Dieu, amour de l’Eglise, amour du prochain…et cela avec un dévouement absolu jusqu’à l’effusion du sang si cela s’avérait nécessaire.
Ces trois éléments d’investiture des nouveaux cardinaux constituent un appel fort pour un don total de soi à la suite du Christ. Alors priez pour moi et mes pairs pour que nous soyons rendus dignes de la grâce qui nous est faite et que nous puissions offrir totalement nos personnes pour le service de Dieu et des hommes.
Quel message avez-vous à l’endroit des chrétiens du Burkina Faso en ce début d’année 2014.
J’exhorte les fidèles chrétiens du Burkina Faso à accueillir cette nomination avec foi et dans l’action de grâce. Le choix du Saint père est libre. Rendons grâce à Dieu et soyons aussi très reconnaissants envers le Pape François qui a daigné jeter un regard plein de sollicitude sur notre Eglise Famille de Dieu au Burkina Faso.
En outre, reconnaissons que la grande figure du feu Cardinal Paul ZOUNGRANA a probablement frayé le chemin pour la nomination d’un Cardinal au sein de l’épiscopat burkinabè. Rappelons-nous qu’il a été trente cinq années durant, Cardinal de la Sainte Eglise et a, par son œuvre gigantesque au sein de l’Eglise Universelle, contribué à donner de la visibilité à notre Eglise Famille de Dieu.
Aujourd’hui Cardinal, je n’aurai de cesse d’affirmer que je ne suis qu’un « instrument quelconque », par lequel se sont manifestées de façon éminente, la sollicitude et la bienveillance paternelle du Saint Père à l’endroit de notre Eglise particulière, toute chose qui nous incite à aller en « eau profonde » dans le sens de la sainteté et de la mission d’évangélisation de l’Eglise : laïcs, prêtres, évêques de l’Eglise Famille de Dieu au Burkina, la bienveillance du Saint Père envers notre Eglise constitue pour tous et chacun un appel fort à s’engager davantage pour un meilleur service de l’Evangile, dans l’amour de Dieu et du prochain. Cela rejoint parfaitement ma devise épiscopale : « Unis dans l’amour, annonçons Jésus-Christ »
Interview réalisée par l’abbé Joseph KAINDA
Service de la communication, Conférence Episcopale du Burkina/Niger.
Vos commentaires
1. Le 30 janvier 2014 à 12:27, par cellou En réponse à : Mgr Philippe Ouédraogo : « Nous avons un devoir d’accompagnement envers les hommes politiques »
Bravo et felicitations encore monseigneur,puisse Dieu continuer a vous guider pour le grand bonheur des burkinbé
2. Le 30 janvier 2014 à 12:30, par MILLA En réponse à : Mgr Philippe Ouédraogo : « Nous avons un devoir d’accompagnement envers les hommes politiques »
Très humble dans ses réponses toujours bien dosées. Félicitation et nous attendons le 02 Mars pour la grande fête en famille. Que Dieu vous assiste le 22 Février pour ce passage à un autre niveau de service dans notre Eglise famille.
3. Le 30 janvier 2014 à 12:43, par LAGUI ADAMA En réponse à : Mgr Philippe Ouédraogo : « Nous avons un devoir d’accompagnement envers les hommes politiques »
Accompagnez-les à l’exemple de son Excellence Mr Blaise Compaoré vers les consultations permanentes de leurs PEUPLES et au respect de la volonté de leurs PEUPLES ! Vive le PEUPLE Vive le référendum Vive le CDP Qu’Allah bénisse et protège son Excellence Mr Blaise Compaoré et sa noble famille
Le 30 janvier 2014 à 13:25, par JMSTO En réponse à : Mgr Philippe Ouédraogo : « Nous avons un devoir d’accompagnement envers les hommes politiques »
Lagui Adama le comédien ! Tu es hanté par Blaise Compaoré et sa famille. Même quand il n’y a aucun rapport tu ne fais que parler de cela. Que le Seigneur te guérisse de ton mal !
Le 30 janvier 2014 à 14:43 En réponse à : Mgr Philippe Ouédraogo : « Nous avons un devoir d’accompagnement envers les hommes politiques »
Tu navigues en eau trouble.Qui que tu soit, ou tu te trouves, le peuples te débusqueras
Le 30 janvier 2014 à 15:10, par lefonctionnaire En réponse à : Mgr Philippe Ouédraogo : « Nous avons un devoir d’accompagnement envers les hommes politiques »
Faux ladji vous êtes perdu de tel sorte que vous mettez votre mauvaise langue partout. même si blaise est votre papa ayez au moins une fois dans votre vie le sens de discernement ! sinon je crains qu’on vous enterre dans la même tombe que votre idole.
Le 30 janvier 2014 à 15:47, par Sylvie En réponse à : Mgr Philippe Ouédraogo : « Nous avons un devoir d’accompagnement envers les hommes politiques »
Lagui Adama, ne venez pas souiller cet article avec vos inepties. Ici, nous parlons d’un homme de Dieu et de foi qui vient d’être élevé par Dieu lui-même et non de la politique. Quelle similitude de ce Saint Homme avec Blaise Compaoré. De grâce, craignez un peu Dieu et sachez intervenir. Ceci n’est pas une contribution responsable. Que Dieu se révèle à vous et qu’il ait pitié de toi. Amen.
Le 30 janvier 2014 à 17:06, par Boanga En réponse à : Mgr Philippe Ouédraogo : « Nous avons un devoir d’accompagnement envers les hommes politiques »
Hey mon type on n’additionne pas les mètres et les litres. Compare deux situations de même nature. On est plein de toi et de ton CDP et de ton...Blaise !
Quand même
4. Le 30 janvier 2014 à 13:00, par SOMKIETA En réponse à : Mgr Philippe Ouédraogo : « Nous avons un devoir d’accompagnement envers les hommes politiques »
Je prie le TOUT PUISSANT afin qu’il continue de VOUS guider et VOUS protéger. VOUS faites HONNEUR aux Burkinabè, Africains et aux croyants du monde entier.
5. Le 30 janvier 2014 à 14:33, par Heureux En réponse à : Mgr Philippe Ouédraogo : « Nous avons un devoir d’accompagnement envers les hommes politiques »
Nous rendons grâce au Seigneur et remercions le Saint Père pour cette sollicitude a l’égard de l’Eglise famille du Burkina Niger.Union de prières pour le Cardinal Philippe.
6. Le 30 janvier 2014 à 14:56, par Albert En réponse à : Mgr Philippe Ouédraogo : « Nous avons un devoir d’accompagnement envers les hommes politiques »
Monseigneur, vous êtes un exemple d’humilité, de courage et de vérité ! Puisse Dieu vous donner la force nécessaire pour conduire le troupeau selon Sa Volonté ! Amen.
7. Le 30 janvier 2014 à 15:24, par Uos En réponse à : Mgr Philippe Ouédraogo : « Nous avons un devoir d’accompagnement envers les hommes politiques »
Mon frère Lagui, nous ne sommes pas en politique ici. S’il vous reste un peu de bon sens, épargnez-nous de vos bassesses. Fraternellement Ismael
8. Le 30 janvier 2014 à 15:36 En réponse à : Mgr Philippe Ouédraogo : « Nous avons un devoir d’accompagnement envers les hommes politiques »
Très humble comme le CHRIST le commande :"le plus grand parmi vous doit être le serviteur de tous". Pas de similitude possible entre le pouvoir divin et celui des hommes. Que DIEU vous guide et vous assiste dans le service de vos frères les hommes.
9. Le 30 janvier 2014 à 15:36, par Ladjibiiga En réponse à : Mgr Philippe Ouédraogo : « Nous avons un devoir d’accompagnement envers les hommes politiques »
J’aime bien ces recommandations de Son Éminence : Priez pour moi.... priez pour moi... Nous prierons pour que la lumière de l’Esprit du Père vous guide toujours dans la sagesse.
10. Le 30 janvier 2014 à 16:20, par anta En réponse à : Mgr Philippe Ouédraogo : « Nous avons un devoir d’accompagnement envers les hommes politiques »
Éminence, surtout ne manquez pas de rappeler à l’homme de Kosyam, allez à lui comme le Prophète Nathan à David le coureur de jupons et criez :"Il t’est interdit de prendre la femme de Uri le Hittite ;il est interdit de se parjurer ;Il faut respecter les règles du jeux". Nous souhaitons et prions pour que vous soyez le premier Pape noir.
Le 30 janvier 2014 à 18:37, par Mechtilde Guirma En réponse à : Mgr Philippe Ouédraogo : « Nous avons un devoir d’accompagnement envers les hommes politiques »
Anta, pardon. Prie et souhaite dans ton coeur et laisse nous pour le moment fêter notre Cardinal. Merci.
Le 30 janvier 2014 à 20:44, par bb En réponse à : Mgr Philippe Ouédraogo : « Nous avons un devoir d’accompagnement envers les hommes politiques »
eminence : arrivé aupres du pape demander lui de prier pour notre pays et demander une audiance pour notre presi pour sa confession quand vous allez revenir de Rome passer dire une messe pour les malades a l’hopital car le regime nous aura rendu tous malades mais Dieu est vous guide et vous accompagne nos prieres vous accompagne
Le 30 janvier 2014 à 21:24, par TIRITO En réponse à : Mgr Philippe Ouédraogo : « Nous avons un devoir d’accompagnement envers les hommes politiques »
Merci pour cette interview. Il est regrettable que le chapeau introductif soit truffe de tant de fautes d’orthographe. Nous sommes contents d’avoir un nouveau cardinal dans l’Eglise du Burkina et nous encourageons le nouveau promu a epouser reellement l’esprit d’humilite et de service comme il l’evoque lui-meme, pour un meilleur service de l’Eglise et de la societe au Burkina. Pour qui connait un peu la geopolitique de l’Eglise Catholique la nomination d’un cardinal a ce moment précis n’est pas si surprenante. L’interesse lui-meme dit etre surpris de sa nomination mais c’est une facon de parler. Il sait tres bien comment les choses se sont passees. En tout cas bon vent et bon travail.
11. Le 30 janvier 2014 à 18:05, par kabore Félix En réponse à : Mgr Philippe Ouédraogo : « Nous avons un devoir d’accompagnement envers les hommes politiques »
"Heureux les artisans de la paix car ils seront appelés fils de Dieu"Rejouissez vous très cher cardinale Filippe car certainement,vous êtes de ceux là.
12. Le 30 janvier 2014 à 21:32, par Alerte226 En réponse à : Mgr Philippe Ouédraogo : « Nous avons un devoir d’accompagnement envers les hommes politiques »
La vérité, le courage et l’humilité ont pris forme en cet homme qui se dit serviteur quelconque de Dieu. Jésus Christ affirme qu’il est le chemin, la vérité et la vie. Toute personne que le Christ saisit devient comme Monseigneur philippe. Certaines personnes sous l’influence de l’argent ou du pouvoir optent pour le mensonge et la trahison mais lui ne s’aveugle pas devant la vérité. C’est de l’intérieur que Dieu modèle les coeurs et les résultats sont visibles de l’extérieur par le comportement, les paroles de ceux qui sont en Dieu.
L’Eternel est votre berger, vous ne manquerez de rien. Qui a Dieu a tout.
Jésus + Rien = TOUT.
Que Dieu vous bénisse abondamment et vous assiste dans vos nouvelles missions.
Je pris le Seigneur notre Dieu par par Jésus Christ son fils.
13. Le 30 janvier 2014 à 22:34, par zongo En réponse à : Mgr Philippe Ouédraogo : « Nous avons un devoir d’accompagnement envers les hommes politiques »
Félicitations. Vous êtes un homme que j’admire beaucoup. Peut être aurais je l’occasion de vous serez la main un jour...
Le 31 janvier 2014 à 08:37, par Dithe En réponse à : Mgr Philippe Ouédraogo : « Nous avons un devoir d’accompagnement envers les hommes politiques »
mon cher zongo si tu désire lui serrer la main cherche un dimanche et va à archevêché tu pourras même causer avec lui si il n’est occupé
14. Le 30 janvier 2014 à 23:29, par Oeil de lynx En réponse à : Mgr Philippe Ouédraogo : « Nous avons un devoir d’accompagnement envers les hommes politiques »
Monseigneur, vous avez raison en disant "Nous avons un devoir d’accompagnement envers les hommes politiques", j’ajouterai inconscients, méchants, cupides, ingrats, aveugles, sourds devant les aspirations légitimes d’alternance de leur peuples.
15. Le 30 janvier 2014 à 23:44, par Sidnabiiga En réponse à : Mgr Philippe Ouédraogo : « Nous avons un devoir d’accompagnement envers les hommes politiques »
Quelle immensité d’âme que ce nouveau cardinal ! Je souhaite et prie pour que vous reussissez ! Pour moi réussir, c’est créer des émules, c’est voir au soir de sa vie sacerdotale et de sa vie tout court des signes que plusieurs de ses semblables sont aptes a te remplacer ou être appelés aux mêmes fonctions ! A propos, un adage moaga ne dit il pas : " si la panthère vieillit, elle laisse son petit avec des griffes" ! Quand personne ne peut vous remplacer a votre fonction, ceci est un échec cuisant voire une catastrophe ! Chantons cela mon père et merci pour tout ce que vous avez fait, vous faites et vous allez surtout faire pour ce pays dont vous êtes un digne fils ! Dieu vous assiste, vous guide et sauve le Burkina !
Le 31 janvier 2014 à 10:00, par SOME En réponse à : Mgr Philippe Ouédraogo : « Nous avons un devoir d’accompagnement envers les hommes politiques »
Félicitations au CARDINAL et merci bcp à Dieu de nous avoir comblé de ses Grâces. Que Dieu nous aide à conserver ses Grâces et à les faire fructifier par son Serviteur qu’il nous a donné. je voudrais dire au monsieur que s’il n a pas compris un sujet vaut mieux se taire que d’être ridicule ou bien s’il est le diable en personne qu’il sache qu’il est vaincu au Nom de Jésus Christ de Nazareth et s’il ne le sais pas, notre Mère écrase la tête du serpent.
16. Le 31 janvier 2014 à 06:32, par Homme de Dieu En réponse à : Mgr Philippe Ouédraogo : « Nous avons un devoir d’accompagnement envers les hommes politiques »
Grande joie est pour nous d’accueillir cette nomination ! J’interpelle tout le monde en union de prières pour le Saint Père et notre Cardinal. Vous etes le digne successeur du Cardinal Paul ZOUNGRANA. Que Dieu vous bénisse et bénisse le Burkina.
17. Le 31 janvier 2014 à 09:49, par n t michel En réponse à : Mgr Philippe Ouédraogo : « Nous avons un devoir d’accompagnement envers les hommes politiques »
Nous somme très fière de vous monseigneur.vous faisiez notre bonheur dans la PAROISSE de Pô.que le BON DIEU, le TOUT PUISSANT vous accompagne dans votre noble mission pour le bonheur des enfants de cette terre.amen
Quant au faut l’Hadji, je l’interdit, en vertu des pouvoirs qui me sont confiés, de laisser un quelconque msg sur ce site au risque de le faire expulser hors du pays précisément au soudan du sud.
QUE DIEU BÉNISSE MONSEIGNEUR ET NOUS AVEC, AMEN
18. Le 31 janvier 2014 à 09:59, par Sylvie En réponse à : Mgr Philippe Ouédraogo : « Nous avons un devoir d’accompagnement envers les hommes politiques »
Toutes mes félicitation Son Emminence, Monseigneur. Puisse votre foi, votre modèle de simplicité, d’humilité, d’amour du prochain nous inspirer pour que à votre image, nous essayons de vivre selon la
19. Le 31 janvier 2014 à 10:48, par TIENFOLA En réponse à : Mgr Philippe Ouédraogo : « Nous avons un devoir d’accompagnement envers les hommes politiques »
félicitation mon père archevêque. que le tout puissant vous bénisse. chaque jour de votre vie, priez pour les pauvres et les enfants qui n’ont personnes pour les aider dans les moments difficiles car vous êtes devenu un père universel. union de prière.
Le 21 février 2014 à 22:32, par par INTELLECT En réponse à : Mgr Philippe Ouédraogo : « Nous avons un devoir d’accompagnement envers les hommes politiques »
Félicitation à son EMINENCE.Subjugué par les multiples et multiformes services que vous avez rendus à l Eglise,je souhaite et prie que vous fassiez un bon voyage.Que Jésus Christ d Nazareth vous assiste dans votre aimable mission afin que vous la réussissiez.La grande Famille(l Église) prie pour vous et est très fière que soyez créé Cardinal.Que le Seigneur vous accompagne.