Vers une intensification des relations économiques entre le Japon et la CEDEAO
Débutée le 10 janvier 2014 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, la rencontre entre le Japon et les pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, la CEDEAO, s’est achevée sur une note d’optimisme entre les deux parties.
Onze Chefs d’Etat présents à une rencontre qui se voulait un cadre d’échange autour des moyens de mieux investir en Afrique de l’ouest. Assurément le pari a été relevé et gagné par la Côte d’Ivoire et par son président, Alassane Dramane OUATTARA.
Au point que par moment, les organisateurs ont semblé comme débordés par le flot de participants. Surtout pour un événement qui, au fil du temps, a pris des allures d’un grand sommet comme on en voit régulièrement.
Contrer l’activisme chinois dans la région
Heureux d’être parvenu à ce niveau de résultat et de mobilisation, le Premier ministre Japonais, Shinzo ABE et la forte délégation qui l’accompagnait ont pu en quelques heures se faire une idée du potentiel dont dispose l’espace CEDEAO avec ses 300 millions d’habitants et donc de consommateurs potentiels.
C’est en tout cas la position exprimée par les japonais. Ils ont notamment misé sur les secteurs porteurs et ouvert la voie à des investissements évalués à plus de 32 milliards de dollars sur les cinq prochaines années.
Oui, mais le Japon est en concurrence ouverte avec la Chine. D’où l’idée de mettre en avant la nécessité de pouvoir disposer d’un environnement sécurisé et stable pour assurer une bonne exécution leurs investissements.
IBK absent (excusé ?) du mini-sommet d’Abidjan
Dans ce contexte l’absence du président malien a été l’une des plus remarquées et commentées dans les couloirs de la manifestation.
Il est vrai qu’au moment ou se déroulait l’événement Ibrahim Boubacar KEITA lui était en visite officielle en Mauritanie. Un pays qui rappelle-t-on a pourtant claqué la porte de la CEDEAO. A Abidjan en tout cas certains n’ont pas hésité à voir dans ce geste une sorte d’ « »ingratitude » de la part du nouveau locataire du palais de Koulouba à Bamako.
Et pour cause rappelle-t-on volontiers, IBK doit beaucoup à la CEDEAO. Par conséquent l’on se dit surpris du faux bond.
Optimisation du partenariat nippo burkinabè
Pour sa part, le Burkina s’en tire avec l’assurance de ne pas être oublié par rapport à d’éventuelles retombées. Lui dont l’économie affiche de bonnes performances, attestées et saluées par les institutions internationales, selon le ministre de l’Economie et des finances, Lucien Marie Noël BEMBAMBA.
Notons que le Japon est déjà présent au Burkina. Notamment dans les secteurs tels que les technologies industrielles, l’appui au monde agricole, à l’éducation, les nouvelles technologies… Autant de domaines qui dans les années à venir gagneront sans doute en dynamisme.
Juvénal SOME
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 14 janvier 2014 à 08:15, par Sandaaga En réponse à : Vers une intensification des relations économiques entre le Japon et la CEDEAO
Pour des raisons de gouvernance personnelle, familiale et clanique le Burkina s’est alignée derrière la Chine de Taïwan nous privant des milliards que la Chine de Pékin déverse sur l’Afrique. Les autres pays bénéficient de la concurrence entre la Grande Chine et le Japon en Afrique ; si ce n’est nous camoufler derrière la CEDEAO on n’aurait même pas bénéficier des miettes du Japon tellement nous ne comptons rien dans cette rivalité.
Quand le peuple a tenté de voir clair on lui a fermé les yeux avec des projets comme 1000 filles, l’hôpital Blaise compaoré, ... autant d’investissements de prestiges insignifiants qui cachent la vraie destination des fonds : les caisses personnelles, familiales et claniques émargeant au budget du CDP
2. Le 14 janvier 2014 à 08:15, par Sandaaga En réponse à : Vers une intensification des relations économiques entre le Japon et la CEDEAO
Pour des raisons de gouvernance personnelle, familiale et clanique le Burkina s’est alignée derrière la Chine de Taïwan nous privant des milliards que la Chine de Pékin déverse sur l’Afrique. Les autres pays bénéficient de la concurrence entre la Grande Chine et le Japon en Afrique ; si ce n’est nous camoufler derrière la CEDEAO on n’aurait même pas bénéficier des miettes du Japon tellement nous ne comptons rien dans cette rivalité.
Quand le peuple a tenté de voir clair on lui a fermé les yeux avec des projets comme 1000 filles, l’hôpital Blaise compaoré, ... autant d’investissements de prestiges insignifiants qui cachent la vraie destination des fonds : les caisses personnelles, familiales et claniques émargeant au budget du CDP