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"Le cinéma est le pétrole du Burkina"

Publié le samedi 29 janvier 2005 à 00h00min

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Le ministre burkinabé de la Culture, des Arts et du Tourisme, Mahamoudou Ouédraogo a déclaré, vendredi à Ouagadougou, que d’importantes innovations interviendront à la 19e édition du festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou qui se tiendra du 26 février au 6 mars.

ntervenant au cours d’un petit déjeuner de presse sur les innovations du 19e FESPACO, M. Ouédraogo a dit que cette édition doit être perçue comme un tournant dans sa philosophie et dans sa démarche.

Pour la première fois, le FESPACO s’est choisi un parrain pour la présente édition en la personne cinéaste français, Richard Bohreiger. "Nous voulons symboliser le FESPACO par un visage et c’est pourquoi, M. Bouranger qui se bat pour l’Afrique devra porter le visage et la voix du FESPACO dans le monde", a-t-il fait remarquer.

Rappelant que le FESPACO est un festival panafricain à vocation internationale, M. Ouédraogo a dit que M. Bohreiger, qui a la nationalité sénégalaise, est un Africain à la peau blanche à cheval entre les deux mondes, c’est-à-dire une personne fédératrice jouissant d’une renommée dans le milieu international et devant aider le Burkina à aller plus loin dans la promotion du FESPACO.

Pour la présente édition, le ministre en charge de la culture a annoncé que tous les cinéastes burkinabé participant recevront un appui financier du Burkina.

"Les cinéastes recevront une enveloppe symbolique au cours d’un dîner en présence de la marraine du FESPACO", a-t-il précisé.

Outre l’Etalon d’honneur qui va honorer un cinéaste qui s’est illustré dans le domaine du cinéma, l’édition 2005 prévoit trois distinctions à savoir l’Etalon d’or d’un montant de 10 millions de FCFA, un Etalon d’argent doté d’un montant de 5 millions de FCFA et enfin l’Etalon d’argent d’un montant de 2 millions de FCFA pour les films longs métrages.

Les films Courts métrages recevront les poulains (or, argent et bronze). Le Délégué général du FESPACO, Baba Hama a justifié ces nouvelles distinctions de l’Etalon de Yennega par le fait que son institution qui a une capacité à s’adapter à l’évolution, veut valoriser les oeuvres cinématographiques qui méritent d’être soutenues récompensés.

Outre les spectacles d’ouverture et de clôture, la 19e édition du FESPACO prévoit chaque jour des activités telles l’exhibition des artistes et des feux d’artifices. Les cérémonies d’ouverture et de clôture seront prises en charge par une société française d’un montant de 300 millions de FCFA, ainsi que les feux d’artifice.

Le ministre burkinabé chargé des Relations avec le parlement, Adama Fofana, a exhorté les acteurs de la promotion du FESPACO à faire de ce festival un événement exceptionnel. Il a souhaité que les journalistes et communicateurs contribuent pour des causeries à maintenir la flamme pour que le FESPACO soit l’occasion de l’exhumation des valeurs culturelles du pays ainsi, que des figures du cinéma burkinabé.

Pour la 19e édition, le FESPACO, sur la centaine de films parvenus à la Délégation générale, a retenu, au total 40 films dans les catégories Long métrage et Court métrage représentant 20 pays africains. On y retrouve dans cette sélection officielle, au total, 10 films burkinabé dont 8 en compétition. Au niveau de la compétition TV Vidéo, ce sont 22 films qui vont représenter 14 pays africains. Fin

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Vos commentaires

  • Le 10 juillet 2012 à 10:48, par uPPufUOhWG En réponse à : "Le cinéma est le pétrole du Burkina"

    Billet tre8s pertinent. Tout en e9tant re9ticent e0 l’apprentissage de linges de commandes Linux elles s’ave8rent incomparablement plus rapides que des interfaces graphiques pour certaines ope9rations. Sous Windows et au quotidien j’utilise Enso de humanized.com qui utilise la touche Cap Locks pour activer une saisie de commandes du type Open Filezilla par exemple pour lancer une application. Plus rapide que de chercher l’application dans un menu ou meame que de mener son curseur vers un raccourci. Autant dire que s’en passer quand on y est habitue9 s’en passer devient source de frustration.

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