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Blaise Compaoré : Le sénat sera mis en place et le peuple sera consulté sur l’article 37

Publié le vendredi 13 décembre 2013 à 03h46min

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Blaise Compaoré : Le sénat sera mis en place et le peuple sera consulté sur l’article 37

Au lendemain de la fête du 11 décembre, le Président du Faso s’est exprimé depuis Dori devant un parterre de journalistes ce jeudi matin. Un entretien sans tabous.

La fête du 11 décembre à Dori s’est clôturé hier par un feu d’artifices et la remise du prix de la meilleure œuvre journalistique.

Ce jeudi matin, le Président Blaise Compaoré a tenu à répondre aux questions des journalistes présents sur place en leur accordant une heure de temps avant de repartir pour la capitale.

« Il y a un large consensus sur la création du Sénat »

Beaucoup de questions ont tourné autour de la création du Sénat et l’éventuelle modification de l’article 37 de la constitution. « La création du Sénat est inscrit dans la constitution, donc elle aura bien lieu », a affirmé le Président avant de souligner qu’il y avait « un large consensus autour de cette question. »
Au sujet de l’article 37 – qui, dans sa forme actuelle, ne lui permet pas de briguer un cinquième mandat -, Blaise Compaore a été très clair : « S’il n’y a pas de consensus sur cette question, le peuple sera invité à dire ce qu’il pense. Le référendum n’est pas interdit par notre constitution », a t-il conclu.

Crises africaines

Interrogé sur sa position au sujet de la crise malienne, le Président a réaffirmé sa volonté de voir Bamako ouvrir le dialogue avec le Nord du pays : « Il faut que toutes les parties se mettent d’accord », a t-il déclaré avant de rappeler que l’Afrique souffrait d’abord du manque d’État, en citant les problèmes de la RCA.

« Il faut une justice plus adaptée au contexte burkinabè »

Blaise Compaoré s’est également exprimé au sujet de l’institution judiciaire du Burkina Faso. « Nos lois sont rédigées en français, cela pose parfois problème », a t-il déclaré avant d’être interpellé sur les suites du dossier Norbert Zongo. « Nous (le gouvernement) n’avons pas de pouvoir de décision par rapport à une affaire comme celle-ci », a t-il tranché.

Nous y reviendrons.

Pierre MARECZKO à Dori
Lefaso.net

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