Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
C’est Denis Sassou Nguesso, le président congolais qui était annoncé. C’est Blaise Compaoré, le président du Faso qui a réalisé l’exercice. « Dans l’urgence ». C’est le sentiment qui domine. L’un et l’autre étaient présents à Paris pour le sommet Afrique-France rebaptisé conférence sur la paix et la sécurité en Afrique.
Sassou était annoncé sur le plateau de l’émission « Internationales » managée par Philippe Dessaint (TV5Monde) avec le concours de Sophie Malibeaux (RFI) et de Christophe Châtelot (Le Monde). Enregistrement en direct le dimanche 8 décembre 2013. Sassou, qui n’est pas en odeur de sainteté à Paris, était sans doute pressé de se rendre à Rome où il avait une audience avec le pape François. Compréhensible : il a sans doute à se faire pardonner quelques fautes.
En fait, il devait enregistrer l’émission le samedi après-midi et ce n’est que deux heures avant le plateau qu’il s’est décommandé, prétextant une extinction de voix. « Je n’en sais rien. Je ne suis pas médecin » me dit Dessaint. Ce n’est pas à Rome que Sassou aurait dû se rendre mais à Lourdes ! Compaoré, quant à lui, devait s’envoler pour Ouaga dans la matinée du dimanche ; il a accepté, « dans l’urgence », de remplacer Sassou au pied levé. Beau geste médiatique qui honore le président d’un pays qui accueille les Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO). Il y a quelques semaines, un contact avec déjà été initié, à Ouaga, entre TV5Monde et la présidence du Faso mais rien n’avait été défini.
L’opportunité s’est donc présentée, hier, dès lors que Compaoré avait accepté de reporter son décollage de quelques heures. « Internationales » a donc été enregistrée à 10 h, à peine plus d’une heure avant sa diffusion, bien que le président du Faso soit bousculé par un emploi du temps serré. Le mercredi 11 décembre 2013 se déroulera à Dori, dans le Nord-Est du Burkina Faso, la fête nationale (événement exceptionnel : le 11.12.13 est une date unique dans le calendrier !) Moins d’une semaine plus tard, le mardi 17 décembre 2013, ce sera la réunion du Conseil de l’Entente à Niamey (Niger). Autant dire qu’il est possible que le président du Faso fasse l’impasse sur les obsèques de Nelson Mandela où il serait alors représenté par son ministre des Affaires étrangères, Djibrill Y. Bassolé. Mais rien n’est encore décidé.
A Paris, Compaoré a été assailli par les médias. L’actualité africaine de ces jours derniers a été particulièrement dense : mort de Mandela ; sommet de Paris ; intervention française en RCA. Et puis il y a encore et toujours le Mali. « Internationales » avec Compaoré comme invité promettait donc. Même si on pouvait regretter que Sassou Nguesso se soit défilé. La grosse actualité c’est quand même bien plus la RCA et l’Afrique du Sud. Or le président congolais est partie prenante dans le dossier centrafricain et il a même fait le déplacement jusqu’en Afrique du Sud pour y rencontrer le président Jacob Zuma qui, lui aussi, est concerné par ce qui se passe à Bangui mais n’a pas jugé utile de faire le déplacement à Paris.
Peu importe : un entretien avec Blaise, c’est toujours un moment d’échange significatif (et parfois même iconoclaste) même si ce n’est pas un exercice auquel il se prête de bon cœur. Toujours dans la retenue, le président du Faso n’aime pas les projecteurs. Ni être bousculé par les journalistes. « Internationales » n’est pas un talk show, c’est une émission d’information ; mais bien sûr tout autant Malibeaux que Châtelot aiment à pousser leur interlocuteur dans ses derniers retranchements.
Pas le genre de Compaoré, pourtant, de se laisser pousser dans les cordes ; il esquive. Ce qui permet un vrai débat quand ses interlocuteurs abordent des sujets où tactique et stratégie l’emportent sur l’anecdotique. Qui n’est pas non plus le genre de Compaoré. Ayant remplacé Sassou Nguesso au pied levé le président du Faso n’était pas au mieux de sa forme « médiatique » ce dimanche, donnant même l’impression d’être peiné d’être là. Manifestement, ses chargés de communication n’ont pas bossé suffisamment cet entretien. D’où une impression de flottement renforcée par le sentiment que les journalistes présents, « spécialistes » de l’Afrique certes mais peu au fait de l’actualité burkinabè, avaient préparé leurs questions pour Sassou pas pour Compaoré*.
Blaise a donc dit des choses banales sur Mandela, s’est réjoui que la paix, la sécurité et les questions climatiques, « défis majeurs pour l’Afrique et le reste du monde » aient été au centre de la conférence de Paris et que l’ONU et l’UE soient présents aux côtés de la France. La Centrafrique, ce n’est pas sa tasse de thé. Bien que formé au Cameroun, ce pays d’Afrique centrale lui est, semble-t-il, méconnu. Il a pourtant rencontré Michel Djotodia à Ouaga, voici peu mais personne n’a abordé la question de savoir ce qu’ils se sont dit. Pour lui, donc, « le premier ennemi de la Centrafrique, c’est l’absence d’Etat et cela depuis des décennies ».
Il s’agit dès lors « d’accompagner » le pays dans l’émergence de cet Etat en procédant comme au Mali : rétablissement des institutions, élections, etc. Sur le Mali, il rappelle qu’en situation de crise « c’est toujours avec l’adversaire que l’on discute » d’où le dialogue avec les groupes armés maliens signataires de « l’accord préliminaire de Ouagadougou ». Il souligne également que dans cette médiation le Burkina Faso ne s’est montré hostile à aucun des acteurs ; il précise d’ailleurs qu’il y a encore 40.000 réfugiés touareg sur son territoire. « Nous essayons d’être justes dans cette crise et d’amener les parties à se comprendre ».
Ce survol général, parfois cacophonique, n’allant jamais au bout de la problématique soulevée, laissait spectateur et auditeur sur leur faim. Jamais Compaoré n’a affirmé son point de vue : pourtant il a réussi la médiation malienne après la médiation ivoirienne sur la base de la restauration des institutions ; certes cela prend du temps (plus de trois ans en Côte d’Ivoire et les choses ne se sont pas, pour autant, passées au mieux), mais le temps de l’Afrique n’est pas celui de l’Occident.
Il n’a jamais rappelé non plus que le parcours du Burkina Faso de l’Etat d’exception à l’Etat « démocratique » était le fait de son équipe alors que son pays est enclavé et qu’il ne disposait pas (jusqu’à l’exploitation des mines d’or) de ressources naturelles significatives. Sur la défensive ; jamais dans l’offensive. Or la pratique française est de confondre le tout et la partie : on noie le Burkina Faso – qui marche comparativement et sachant d’où il vient plutôt pas trop mal – dans une Afrique en mal de gouvernance : Mali et RCA.
L’Afrique est un continent, pas un pays. Il faut cesser d’avoir une vision globale de ce continent. Les Burkinabè sont burkinabè et l’évolution de ce pays est suffisamment significative pour qu’on puisse s’y intéresser sans donner dans l’éternel débat (stérile) franco-français sur l’Afrique et la « Françafrique ». Peut-on reprocher à Compaoré que lorsque la télévision française parle de l’Afrique, plus de cinquante ans après les indépendances, c’est toujours pour parler des crises ? Par contre, on peut lui reprocher de n’être jamais offensif face à ses interlocuteurs : trop Mossi pour dire les choses telles qu’elles sont… !
Du même coup, sur la question qui titillait les journalistes : celle de sa succession, il est dans un flou que les médias n’ont pas fini d’exploiter. Il est au pouvoir depuis « un moment » dit-il et n’entend pas aborder la question de ce qui se passera en 2015. La limitation du mandat présidentiel est inscrite dans la Constitution. Mais la Constitution dit aussi comment on peut changer les choses. Pour le reste, sa vision est que les populations veulent la paix et la stabilité. Ce qu’il a apporté au pays. Nul doute que le commentaire sera simple : « J’y suis. J’y reste ». Un peu trop simple… La pensée de Compaoré est bien plus complexe que cela.
* La question sur le rôle de la Chine en Afrique était valable pour le Congo, pas pour le Burkina Faso qui a des relations diplomatiques avec… Taïwan, ce que personne n’a relevé.
Jean-Baptiste BEJOT
La Dépêche Diplomatique
Vos commentaires
1. Le 9 décembre 2013 à 21:24, par Tapsoba®(de H) En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
Que l exercice ait été urgent ou pas,BC n a jamais brillé que cela.Revoyez son interview accordée à "La voix de l Amérique" et celle là,où est la différence ?À moins qu on nous dise que cette interview avait été aussi réalisée dans l urgence.
2. Le 9 décembre 2013 à 21:46, par O. SAWADOGO En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
Le président n’était visiblement pas en forme. Il n’était pas dans le coup. Ce n’est pas son exercice favori, on le comprend. Sur la question de la modification éventuelle de l’article 37 de la Constitution, je pense humblement qu’il faut clarifier les choses sans tarder. Il faut absolument que les uns et les autres soient fixés sur l’intention réelle du président. Ce serait sain pour la bonne marche de notre jeune démocratie. 2015 c’est demain.
Le 10 décembre 2013 à 18:21, par LE SAGE En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
salut je me dis que ya pas a chercher loin il cherche tous les voi et moyens pour amadouer le peuple. il ya duex jours de cela FDABC a installer des delegué pour soutenir la candidature du roi du pays. pas etonnants quil se prononce pas clairement. IL VA SOI PROCEDER PAR VOIX PARLRMENTAIRE SOI DES GENS VONT SORTIR POUR SOUTENIR SA CANDIDATURE a travers la FDABC.
3. Le 9 décembre 2013 à 21:59, par Le Debf En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
M Bejot,
Là vous racontez n’importe quoi. Sur le site de RFI, le Président Compaoré était annoncé depuis une semaine à l’émission "Internationales". Alors, l’urgence dont vous parlez elle est où ?
Si c’est pour justifier sa piètre prestation et les "révélations" quant à sa probable candidature en 2015, il n’y a que les crédules et autres naïfs qui ont pu s’y faire prendre. Pour le griot que vous êtes, il y a quoi à expliquer ?
4. Le 9 décembre 2013 à 22:02, par pour En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
Réponses dans l’urgence ou pas, c’est un président qui excelle dans le flou. Or là où il y a le flou, il y a toujours un loup. ça fait plus de deux décennies de pouvoir, en principe, rien ne peut le surprendre encore et surtout pas l’actualité de son pays. Même dans son sommeil, il doit être droit dans ses bottes. Chaque jour qui passe fait avancer 2015 mais lui, il donne plutôt l’impression que 2015 recule.
5. Le 9 décembre 2013 à 22:36, par carter En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
« J’y suis. J’y reste ». Un peu trop simple… La pensée de Compaoré est bien plus complexe que cela. Ceux qui prennent du temps a l’écouter en intégralité c’est leur droit. Ce que ce pauvre peuple sait Compaoré s’en va en fin 2015.
6. Le 9 décembre 2013 à 23:51, par che En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
on a l’impression que cet journaliste est le porte parole du président burkinabé.Ses argument sont tellement loin d’un vrai journaliste qu’on se demande pour qui il travaille
Le 10 décembre 2013 à 04:28 En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
il faut l’integralite pour comprendre.
Le 10 décembre 2013 à 08:38, par SAWADOGO En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
j’ai eu la même l’impression quand j’ai fini de lire l’article, le journaliste est plus flou que blaiso. il exerce l’un des métiers les plus nobles du monde, par conséquent il doit se perfectionner d’avantage. Avertissement à FASONET : ce genre d’écrit peut le discréditer. le journaliste doit être impartial et juste dans ces écrits. Merci !!!!!!!!
Le 10 décembre 2013 à 17:42, par ALI En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
J AIME cette reaction
7. Le 9 décembre 2013 à 23:56, par David En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
TU DEFENDS UN GARS QUI NE SAIT VRAIMENT PAS DE QUOI IL PARLE..HONTE A NOUS BURKINABE..PRESIDENT ILLETTRE
8. Le 9 décembre 2013 à 23:57 En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
Que voulez-vous insuniez ? Que le .burkina ne merite que Compaore ? J’ ai toujours eu un preavis et un Avis positifs sur vos ecrits. Pour ce coup- ci, non. Cet article est extrement partisan. Assimilable a celui d’ un journalists de "L’Hebo" du Burkina. Yako !!
9. Le 10 décembre 2013 à 02:54, par lefils En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
Cet article est plat, aussi que le refus du journaliste de dire la verite au sujet de cet entretien. Mais le peuple Burkinabe n’est est serein et vigilant face a toute machination. Il faut etre un journaliste come vous pour ne jamais dire que le pic de cet entretien fut l’evocation de la volonte de Blaise de modifier la constitution. Faites vous de la communication ou du journalisme Mr Bejot ?
10. Le 10 décembre 2013 à 03:56, par Etudiant En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
Arretez svpNs connaissons BC ,il y a plus d 20 ans ,il n’a jamais fais mieux q ca tant ds sa gouvernance q ds ses discours sauf au cas ou il ait eu le temps de bien murir son boulot provenant toujours de nos pauvres intellectuels corrompus n’ayant de dignite q des traces.Puisse Dieu nous liberer de ce president $VAUT RIEN$
11. Le 10 décembre 2013 à 05:23 En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
Aucune urgence "mediatique" ne peut justifier la desinvolture avec laquelle il repondait aux questions a lui posees. Il n’a jamais ete vrai que lorsqu’il etait "dos au mur" comme c’est le cas ici !
Souvenez-vous du fameux "c’etais lui ou moi" au lendemain de l’asassinat de Thomas Sankara..
12. Le 10 décembre 2013 à 05:45, par Toto En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
M. Bejot, arrêté de prendre les gens pour des demeurés . Si ça c’est passé comme tu le dis, c’est un manque total de respect pour Blaise et le Burkina avec. Et puis, était il obligé de donner cette interview ?
13. Le 10 décembre 2013 à 07:35, par Grekabor En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
C’est pitoyable ! Compaoré va nous conduire tout droit en enfer, chers amis ! Que chacun prépare donc son balluchon puisque nous savons maintenant ce qui nous attend en 2015 !
Bon courage à tous et à chacun !
14. Le 10 décembre 2013 à 07:58 En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
C’est du clientélisme et non du professionnalisme....
15. Le 10 décembre 2013 à 08:08, par François En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
Le Blaiso a toujours été médiocre dans ces genres d’exercices. Mon capitaine, on vous comprend la grande muette ne parle pas souvent.
16. Le 10 décembre 2013 à 08:49, par Beton En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
Mr le griot (PEJOT) de Blaise,qu’il vous ait dépanné où pas c’est votre problème.Par ailleurs tout le monde sait que l’Homme en générale n’exprime sa vrais pensée que lorsqu’on le surprend c’est-à-dire quand on ne lui laisse pas le temps de peaufiner ses mensonges.Blaise COMPORE vient de dire au monde entier qu’il en a rien rien à foutre de la paix sociale au BURKINA, et qu’il pleuve où qu’il neige , il sera candidat en 2015 et même s’il ne restait qu’un seul Burkinabé,il s’en balle les c....
Je n’invente rien, il l’a lui même dit, qu’il ne sera pas la en 2020 à cette même date sur les plateaux des médias Français comme président.Effectivement en fin 2020 il sera au bout de son mandat.
17. Le 10 décembre 2013 à 08:53, par ITATA BALINCO En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
Mrci pr le service rendu mon Blaiso.mais il bon temps k tu quitte.
Essaye pr 1 autr mandat e tu echouera.va dans la paix e dans la dignité,sinon le déshonneur et le régret t’attend.le BF c’est pr ns !!!
18. Le 10 décembre 2013 à 08:55, par madre En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
Le président n’a jamais été un bon orateur et s’est connu de tous, même après plusieurs années d’exercice du pouvoir ; alors ne justifiez pas cette cacophonie par son impréparation.
19. Le 10 décembre 2013 à 09:01, par Vim En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
BEJOT est un journaliste de l’hebdo
20. Le 10 décembre 2013 à 09:15 En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
Le gentil griot de Blaise Compaoré !Que deviendra tu après 2015 Jean-Baptiste BEJOT ?
21. Le 10 décembre 2013 à 10:02, par mackiavel En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
Franchement, JBB, tu veux dire qu’on a rien compris ou qu’on est idiot ? Ce mec n’a exclut aucune piste dans un pays en pleine sclérose. Tous les cadres et intellectuels qui ne veulent pas composer avec lui sont écartés ou même tués. Le problème de l’Afrique c’est la crise de l’Etat. Au Burkina Faso, l’Etat se résume à, lui et à sa famille. Le jour même de l’interview, il préparait ses zouaves à Ouaga 2000 à lancer la campagne pour sa succession à lui-même et des écharpes ont été distribuées aux représentants dans les régions. Après la Côte d’Ivoire et le Mali, le Burkina s’apprête à rentrer dans le cercle très animé des pays en crise.
22. Le 10 décembre 2013 à 11:07, par Essoff En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
Il a été justement nul !! et il fait honte à l’Afrique et particulièrement le burkina !! Il a beau fait 26 ans au pouvoir, qu’il sache qu’il sera de l’autre coté de l’histoire !!
Le 10 décembre 2013 à 15:04 En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
depuis que ce monsieur est à le président de mon beau pays,le Burkina Faso,il ne s’est jamais bien exprimé devant les média. En plus,il a toujours eu la chance d’être en face des journalistes médiocres qui n’ont aucun professionnalisme du métier,le seul qui pouvait éclairer les Burkinabè était ce défunt fils digne du Faso,feu Norbert, A la jeunesse consciente de prendre ses responsabilités. Vive le Burkina Faso ! à bas ces dirigeants incompétents !
23. Le 10 décembre 2013 à 12:55, par l’observateur En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
il a le droit de dire ce qu’il veut, comme vous aussi.
24. Le 10 décembre 2013 à 13:31, par Le Tiib En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
Ehh Oh la la comme c est triste, honteux, et encore decevant de vous voir vouloir justifier les lacunes de votre tres cher camarade Ami le Blaiso. Un president digne de ce nom, un Mediateur inconteste, un qui regne depuis 1987 a il vraiment besoin d’une longue preparation pour repondre a des questions si primaires ??
Le Mali c est son domaine de definition, et la on s est rendu compte que Mr Compaore fait de la figuration. La france-Afrique simple comme bonjour on sait ce que c’est !!! pas besoin du Larousse pour cela. Et quant a sa succession meme apres un bon sommeil du President on aura pas de reponse a cette question. Mr Bejot C est triste c’a ete un echec le Monde entier a vu Blaise sous son plus beau jour. Mais de Grace quitte le pouvoir !!!deja en 2013 tu sais pas depuis combien d’annees tu es au pouvoir , un nouveau mandat et ce sera la catastrophe.
25. Le 10 décembre 2013 à 14:37, par lebon En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
Avec ça vous ne voulez pas qu’il y ait des chasse à l’homme après les chutes des criminels. Des journalistes comme ce BEJOT est aussi nuisible que le SIDA. Quand le peuple se libèrera de Compaoré, il s’occupera de ces parasites également. Burkinabé, fini notre laisser faire légendaire. Certains devraient être des persona no grata dans notre paisible pays après la tempête.
26. Le 10 décembre 2013 à 15:01, par Kanzim En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
Les propos de M Béjot sont plus comparables à ceux d’un(e) conjoint(e) discutant de son/sa conjoint(e), que d’un analyste politique, si tant est vrai que cette profession est bien connue de nos jours. C’est vrai que Blaise Compaoré a déjà eu des hautes personnalités qui au summum de leur larbinisme, n’ont rien trouvé de mieux que de déclarer en être une seconde épouse. Mais tout de même, qu’un communicateur comme M Béjot aille jusqu’à remettre en cause ses pairs de RFI, de TV5 du Monde et pire encore, ceux du Burkina, c’est faire dans l’auto satisfaction, au mépris du devoir de modestie attendu de celui qui parle au nom de l’autre. Pensons seulement aux apôtres de toutes les religions, comment ils vivaient modestement, dans la frugalité et l’acceptation de l’autre. C’est vrai que tout dirigeant, grand homme ou magnat, est aussi fragile qu’un fruit : le vers qui le pourrit est contenu en son sein.
27. Le 10 décembre 2013 à 15:10, par En effet ! En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
J’adhère pour l’essentiel à ce que Mr Bejot dit même si je me garde de commenter la passionnante question de l’article 37.
La question sur la Chine était en effet bizarre et incongrue ; et on voit que le Président en est même surpris...tellement surpris qu’il se retient de dire que Taiwan aussi fait l’affaire...et ça, quand on connait Blaise, on sait pourquoi !
Il est très prudent comme à son habitude, et sait donc que ce sont des réponses désinvoltes à ce genre de question, qui en amène une autre et qui finit par vous mettre KO. Destinée à Sassou, peut-être.
Il est tellement prudent qu’il cite la Pologne tout en se retenant de dire de quel pays il s’agit...et quand le journalisme lui suggère de quel pays il s’agit, il dit "enfin je ne sais pas.” Tout prudent qu’il est, il se retient aussi de citer :
1-Mitterand Fils qui a conseillé le père
2-Bush fils qui a succédé au père
3-Mme Clinton qui essaye de succéder au mari
4-Cristina Kirchner qui a succédé au mari
Etc...
Et c’est ça le secret justement de sa longévité...au contraire d’un Gbagbo qui était prolifique par exemple...ça laisse des traces les paroles !
28. Le 10 décembre 2013 à 17:28, par mackiavel En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
Vous avez vu le changement sur la photo en deux ou trois mois seulement de la publication de celle qui "va nous donner beaucoup d’espoir" ? Koro, c’est bon, casse-toi.
29. Le 10 décembre 2013 à 17:31 En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
Barack Obama ne s’est pas privé de critiquer ceux qui ne font rien pour leur propre population. « Trop de dirigeants se disent solidaires du combat de Madiba pour la liberté, a-t-il lancé, mais ne tolèrent pas la même chose pour leur propre peuple ». La foule a littéralement ovationné Barack Obama ce jour en Afrique du Sud.
30. Le 10 décembre 2013 à 20:44, par Mesky En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
Je suis du FEDAP-BC et je soutiens Blaise a fond. cependant, ce Monsieur BEJOT ternit l’image du Président du Faso. Personne ne lui demande de se livrer a cet exercice trop ’’enfantin’’. Blaise n’a pas besoin de telles platitudes passionnees pour prendre sa défense. Bejot, si tu veux mendier, viens. Autrement, il faut ’’cultiver ton jardin’’,
31. Le 10 décembre 2013 à 21:51, par MALCOM En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
salut vous tous qui avez donné vos différents avis, cependant mes frères avant de penser à une quelconque alternance il faut d’abord la préparer et je pense que le Burkina n’est pas prêt pour ça ;je ne dis pas ceci parce que je cautionne le comportement du gouvernement actuel mais parce que je ne veux pas voir mon beau pays dans le chaos ; soyons responsable et sensé dans nos décisions.Merci à vous tous
Le 11 décembre 2013 à 13:33, par burkintinga En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
mon cher malcom ta façon de parler c’est insulter le peuple Burkinabè, si partout il y a eu l’alternance et ces peuples continuent de vivre dans la paix , ça sera pareil au burkina, seul le bon Dieu puni et pardonne, "Personne ne viendra vous donner la liberté, l"égalité et la justice si voue êtes un homme vous la prenez" Malcom X
32. Le 15 décembre 2013 à 19:46, par panga En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
D’ailleur sur la mise en place du SENAT, Blaise sans détour que le SENAT sera mis en place mais
Sur l’article 37, il parle de réferendum au cas ou il n’y a pas de consensus.
Il oublie que sa fais 27 ans qu’il est au pouvoir, il oubli que le peuple intègre du Burkina n’a plus besoin de lui après 2015.
Pour moi, c’est à d’autres de parler de la modification de l’article 37 et non Blaise.
PEUPLE DU BURKINA, SACHEZ QUE BLAISE NE QUITTERA JAMIAS LE POUVOIR SANS UN COUP DE FUSIE.
A BON ATTENDEUR, SALUT !
NA LARA AN SARA !
Le 18 décembre 2013 à 23:34, par mmmm En réponse à : Blaise Compaoré répond, « dans l’urgence », aux questions de l’émission « Internationales » (TV5/RFI/Le Monde).
je trouve votre analyse assez pertinente.Il faudra qu’on n’ouvre l’oeil surtout le bon afin de ne pas ètre surpris.Ce qu’on ne doit pas touché cè l’article 37.Le règne a assez duré,nous voulons le changement