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Deux morts, de suites d’intoxication alimentaire dans une famille à Niangoloko

Publié le jeudi 14 novembre 2013 à 18h30min

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Après avoir consommé un plat de tô accompagné de sauce de feuilles d’aubergine avec du poisson à la maison, deux des quatre enfants de la famille Sakandé à Niangoloko ont trouvé la mort, ce dimanche 3 novembre 2013, après qu’ils eurent été évacués d’urgence au CHR de Banfora.

De sources proches de ladite famille, c’est le jeudi 31 octobre que tous les quatre enfants ont été évacués au CHR, Les parents pointeraient du doigt, le repas qu’ils ont mangé. Le chien de la famille également, selon les mêmes sources, qui a consommé le même repas n’a pas survécu. Les deux enfants, décédés peu après leur arrivée à l’hôpital, ont été inhumés à Banfora, dans la plus grande consternation, le dimanche en fin de matinée, sans qu’il n’y ait eu une autopsie qui aurait permis de mieux élucider ce drame. Pour l’heure, le couple enseignant perd tous ses efforts d’investissement, surtout que la plus âgée des deux victimes avait 17 ans et fréquentait la classe de 3e. Quant aux deux autres enfants rescapés, leur vie serait hors de danger.

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Lycée municipal de Niangoloko : trois professeurs sommés de quitter la ville

La crise au lycée municipal de Niangoloko a connu un dérapage, le lundi 4 novembre 2013, dans la matinée avec le saccage des bureaux de l’administration par les élèves. Pris en tenaille par un groupe d’élèves en furie, le proviseur se serait réfugié dans les toilettes et a dû son salut à l’arrivée, illico presto, du maire Dominique Héma. Les élèves exigent le départ pur et simple du proviseur. Leurs parents, quant à eux, lors d’une demandent le départ du lycée, et même de la ville, de trois professeurs qu’ils accusent d’être les instigateurs de cette crise. Actuellement, le calme semble revenu, mais pour combien de temps ?

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Les voies transformées en dépotoirs

Verser les ordures à tous les coins de rue colle à la peau des Bobolais. Courant 2012, Sidwaya avait attiré l’attention sur un dépôt d’ordures au pied du mur de la clôture du Centre émetteur de Bobo et qui obstruait la voie. Comme une jeune pousse de champignon, le dépôt n’a pas mis du temps à se reconstituer, avec les mêmes conséquences. Loin d’être le seul dépôt, c’est tout le périmètre de cette clôture qui reçoit chaque jour, matin et soir, les ordures ménagères des populations riveraines. Et comme s’il n’y avait plus d’endroits plus convenables pour les déverser, c’est sur la voie publique que cela se fait. S’il est vrai que les bacs à ordures manquent, ce n’est pas une raison de jeter ses ordures sur la voie avec des objets qui peuvent, non seulement blesser les personnes et les animaux, mais aussi, crever les pneus des engins. Le civisme n’a pas de prix et nous devons, chacun à notre niveau, travailler à être propres autour de nous.

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L’école décoiffée de la SITARAIL quasiment réfectionnée

Longtemps attendus, les travaux de réfection de l’école de la RAN sont presque achevés. « La toiture est posée, le crépissage est fini et ils sont à la finition », a confié le conseiller en communication du maire de Bobo-Dioulasso. Les jours à venir, les élèves pourraient quitter les tentes pour leurs classes. Dans peu de temps, les artisans de la ville de Sya pourront eux aussi rejoindre le village artisanal temporaire de la ville. En effet, les travaux en cours, derrière la Bourse du travail, sont ceux du village artisanal qui sera aménagé pour eux, en attendant la construction du site de Bindougousso qui abritera définitivement ledit village.

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Quand des fonds alloués aux filles scolarisées financent le fonctionnement des CEB à Bobo

Selon des informations reçues dans le milieu des enseignants, les fonds alloués aux écoles pour la scolarisation des filles n’arriveraient toujours pas à destination. En effet, chaque année, le Ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (MENA) alloue 1 000 ou 1 500 F CFA pour chaque fille inscrite au CP1 dans les écoles publiques. Cependant, en voulant récupérer ces fonds chez les gestionnaires des Circonscriptions d’éducation de base (CEB), les écoles auraient du mal à rentrer en possession de leur dû. Et pour cause, certains gestionnaires auraient tendance à soustraire de ces fonds, l’argent (65 000 F CFA par école de 6 classes) que leur doivent les écoles pour le fonctionnement des CEB.

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 15 novembre 2013 à 09:46 En réponse à : Deux morts, de suites d’intoxication alimentaire dans une famille à Niangoloko

    C’est assez malheureux, pour c’est enfant quant est ce que l’AFRICAIN va ouvrir les yeux, nous somme là à dire que nous somme au 21ème siecle(echangeurs par ci, Senat par là)mais et la santé ? Nous avons des medecins incompetants.la logique medicale voudrait qu’un deces par intoxication soit soumis forcement a une autopsie.C’est vraima domage.Toute mes condoleance à la famille eploré.Union de priere.

    • Le 15 novembre 2013 à 15:59, par Sage En réponse à : Deux morts, de suites d’intoxication alimentaire dans une famille à Niangoloko

      Monsieur, je suis en partiede votre avis car il devrait y avoir une autopsie. Mais ce n’est pas forcement du a l’incompetence du corps medicale mais peut etre des moyens du pays. Il ne faut pas toujours viser les medecins car eux aussi font de leur mieux mais ne peuvent pas tut faire par manque de materiel.Soyons un peu tendre a leur egard car les medecins europeens ont pljus de moyens mais ne signifie pas qu’ils connaissent mieux que nos baillants medecins..
      Paix aux ames des defunts.MERCI.

    • Le 15 novembre 2013 à 23:00, par GREEK En réponse à : Deux morts, de suites d’intoxication alimentaire dans une famille à Niangoloko

      A DÉFAUT D’AUTOPSIE DES CORPS, J’ESPÈRE AU MOINS QUE LE RESTE DES PLATS A FAIT L’OBJET D’ANALYSES AFIN D’AVOIR PLUS DE PRÉCISION SUR LA NATURE ET L’ORIGINE DU POISON QUI A ÉTÉ 0 LA BASE D’UN TEL MALHEUR !!!? CELA POURRAIT PERMETTRE DE SAUVER D’AUTRES VIES.

  • Le 15 novembre 2013 à 11:22, par sabo En réponse à : Deux morts, de suites d’intoxication alimentaire dans une famille à Niangoloko

    S’il y a des dépotoirs dans les ruelles n’est-ce pas la faute à la commune. C’est un fait connu et courant. La plupart des communes sont très sales, on se demande sur l’existence de services d’assainissement. Nous pensons que le depot des bacs à ordures dans des lieux bien indiqués réduirait le taux d’insalubrité dans nos communes. sinon, je ne voit pas de ville propre au Burkina ; du reste, pour le moment. LA SANTE PASSE PAR LA.

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