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ECHOS DE L’OUEST : Un « Front républicain » pour soutenir la mise en place du Sénat

Publié le jeudi 7 novembre 2013 à 16h40min

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Une mission de l’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD), le parti de Me Herman Yaméogo a séjourné le samedi 2 novembre dernier à Dédougou dans la cité de Bankuy pour s’entretenir avec sa représentation de la Boucle du Mouhoun.

Informer la base sur le futur Front républicain, c’est tout l’enjeu de cette rencontre. En effet, suite aux différents remous autour de la mise en place du Sénat, un certain nombre de partis politiques ont décidé de créer à leur tour le Front républicain pour, disent-ils, sortir le Burkina de ce bourbier politique. « Après la création du Sénat, il y a eu de nombreuses divergences qui tendent à remettre en cause cette deuxième Chambre parlementaire reconnue par la Constitution. C’est pour donner notre position et soutenir le Sénat qu’un ensemble de partis politiques que sont le CDP, l’ADF/RDA, l’UNDD, l’UPR… entendent se regrouper autour d’un concept appelé le Front républicain pour aider le Burkina Faso à sortir de ce bourbier », a indiqué Me Amédé Guillaume Yéré, superviseur de l’UNDD dans la Boucle du Mouhoun.

* Un festival de films sur la cité de Sya

Après Ouagadougou en juin dernier, la 9e édition de Ciné droit libre est à Bobo-Dioulasso du 7 au 9 novembre 2013. Une conférence de presse a été animée à cet effet, le mardi 5 novembre 2013 au sein de l’Institut français de Bobo-Dioulasso, par l’administrateur du festival, Lombar Barry et la chargée de communication de l’Institut, Lucille Queslin. Le thème de cette année « Où va l’Afrique ? » pose la problématique du développement de l’Afrique dominée par les conflits, l’émergence, l’alternance, l’exploitation, la corruption et la révolution. Pour la présente édition à Bobo-Dioulasso, ce sont près de 20 films qui seront projetés à l’Institut français et à la place Tiéfo Amoro. Il s’agit de films qui suscitent polémiques et débats et ils seront suivis de débats animés par des invités comme Me Guy Hervé Kam, Remy Djandjinou, Osiris Sawadogo. L’innovation sera le village du festival qui sera érigé à la place Tiéfo Amoro avec des prestations d’artistes comme les Vitalos, Smockey et Sams’k le Jah. Le dernier cité animera également sa radio intitulée « Sams’k FM ».

* Le chef de canton de Orodara s’est éteint

Tieling Jean Martin Traoré, chef de canton de Orodara, est décédé dans l’après-midi du vendredi 4 octobre 2013, à l’âge de 81 ans. L’inhumation a eu lieu à domicile, dans la tombe du patriarche feu Orodara Sidiki. La parenté à plaisanterie était également au rendez-vous. En effet, la tombe a été prise en otage par les membres de la communauté lobi et dagara. L’oraison funèbre prononcée par Sidiki Bernard Traoré a fait ressortir les valeurs du chef de canton défunt. On apprend ainsi que Tiefing Jean Martin Traoré a commencé ses études primaires à l’école de la mission catholique de Bobo-Dioulasso, puis au petit séminaire de Nasso où il est sorti comme frère religieux. Affecté à la mission catholique de Orodara en 1954, et suite à des pesanteurs socioculturelles, il se retrouve à la Fonction publique. Ainsi en 1955, il réussit aux concours des infirmiers d’Etat et se rend à Dakar au Sénégal pour la formation. De retour au pays après son stage, il sert respectivement à Soubakanièdougou, Pô, Manga et Orodara où il était chef de poste médical. Il est admis à la retraite en 1985. Tiefing Jean Martin Traoré laisse derrière lui, une veuve et 14 enfants.

AIB

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