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ON MURMURE : Le gouverneur du Centre-Sud au bureau régional des Editions Sidwaya

Publié le mardi 29 octobre 2013 à 15h15min

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Il est revenu à Kantigui que le tout nouveau gouverneur de la région du Centre-Sud, Laurent Lamine Traoré s’est rendu, le mercredi 23 octobre dernier, dans les locaux du bureau régional des Editions Sidwaya, à Manga. A ce qui se dit, cette visite du premier responsable de la région chez le répondant du « Journal de tous les Burkinabè » au Centre-Sud, s’inscrit dans le cadre d’une visite que l’autorité régionale a initiée, afin de découvrir, non seulement, les services déconcentrés de l’administration publique de sa région, mais aussi de s’imprégner des conditions de travail des agents, et de les encourager pour le travail qu’ils abattent au quotidien.

Initiative qui a été appréciée par plus d’un dans « la cité de l’épervier ». En effet, il a été rapporté à Kantigui que le responsable du bureau régional de Sidwaya, Soumaïla Bonkoungou, s’est dit très ému de la visite du gouverneur de la région dans son service qui, pour lui, sonne comme une marque d’intérêt vouée à ce groupe de presse. A en croire la source de Kantigui, le chef du service de « la maison commune » du Centre-Sud aurait promis à l’autorité régionale son accompagnement et celui des Editions Sidwaya dans l’accomplissement de sa nouvelle mission et aussi, pour la visibilité de la région.

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Des enseignants du primaire réclament la correction de leurs indemnités

Il est tombé dans l’oreille de Kantigui que des enseignants du primaire de la région du Centre-Sud ont refusé de rejoindre les classes, le lundi 28 octobre 2013. Ces enseignants réclameraient les corrections de certaines de leurs indemnités qu’ils disent poursuivre en vain, depuis longtemps. Ceux-ci, une soixantaine environ, ont de ce fait observé un sit-in à la Direction régionale de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, à Manga, où ils ont exprimé leur ras-le-bol auprès des premiers responsables de cette structure. Après quoi, ils se seraient ébranlés vers le siège du Trésor régional pour la même cause. A en croire la source de Kantigui, des enseignants, intégrés depuis 2010, seraient toujours en attente de correction de leurs indemnités. Kantigui se rappelle également que le 13 septembre dernier, des enseignants du secondaire avaient exprimé leur mécontentement pour fait d’indemnités non corrigées. Par ailleurs, il a été rapporté à Kantigui que les acteurs de la chaîne chargés du traitement des dossiers des fonctionnaires dans le Centre-Sud justifient les retards des corrections par la très mauvaise qualité et la fluctuation du réseau du Circuit intégré de la dépense (CID). Tout en déplorant la situation de ces agents chargés de transmettre le savoir aux tout-petits, Kantigui ose espérer que les autorités compétentes, à quelque niveau qu’elles soient, trouveront des solutions idoines au problème afin de garantir un enseignement de qualité au « pays des Hommes intègres ».

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Gnagna : la nuit dans les buissons pour échapper aux bandits

Kantigui a appris avec amertume la situation que vivent les populations de la région de l’Est, notamment celles de la province de la Gnagna. En effet, selon une source digne de foi, cette partie du Burkina Faso traverse actuellement des moments difficiles dus à l’insécurité qui y règne. Des marchés, des pharmacies et même des domiciles braqués en plein midi, sont autant de faits qui ont été rapportés à Kantigui. La même source confie que « présentement dans certains villages, les gens ne peuvent plus vendre leurs biens, parce que dès que les bandits ont l’information, le soir, ils viendront pour les braquer. Cela fait que certaines des richissimes vont passer la nuit dans les buissons. Avec la période des récoltes, si la situation ne s’améliore pas, je me demande comment nous allons nous en sortir ». Kantigui salue l’opération menée en mai dernier par les forces de sécurité dans la région pour mettre hors d’état de nuire certains brigands. Il invite une fois de plus, les autorités à poursuivre cette action, en vue d’instaurer un climat de sécurité qui va permettre aux populations, de vaquer librement à leurs occupations honnêtes, sans la hantise de se voir dépouillés de leurs biens.

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Un caissier agressé à Dapoya

De passage à Dapoya, un quartier de l’arrondissement n°2 de Ouagadougou, Kantigui a été remonté par un cas de délinquance. Il lui est, en effet, parvenu que le caissier d’une société de jeux de hasard a été gravement poignardé à l’estomac par un bandit qui voulait s’emparer de son coffre-fort, dans la nuit du vendredi 25 octobre 2013. Mais Kantigui s’est tout de même réjoui que l’infortuné soit hors de danger. Poursuivant ses investigations, Kantigui a appris que le délinquant a été appréhendé et a failli être lynché par la population. Il doit sa vie sauve à des éléments de la Brigade anti criminalité (BAC) qui se sont déportés sur les lieux. Kantigui a été informé que le caissier et son bourreau se sont par la suite, retrouvés, puisqu’ils ont été transportés par la même ambulance des sapeurs-pompiers pour les urgences à l’hôpital Yalgado. De son lit, a appris Kantigui, l’agresseur aurait tenté, à plusieurs reprises, de s’échapper.

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Les mils d’or de Ouagadougou », une innovation de la semaine du cinéma scientifique

Kantigui a ouï dire que du 12 au 16 novembre prochain, se tiendra à l’Institut français Georges Méliès de Ouagadougou, la semaine du cinéma scientifique. A cette occasion, des séances de projection, suivies de débats avec des chercheurs, experts et réalisateurs autour des enjeux de l’eau, permettront de connaître et de comprendre les richesses marines et aquatiques. Kantigui s’est réjoui d’apprendre que cet événement sera une aubaine pour les étudiants de se former du 6 au 15 novembre 2013 au documentaire scientifique, afin de réaliser un film documentaire scientifique sur le thème de l’eau. L’originalité de cette production, selon les sources de Kantigui, est qu’elle sera réalisé à partir du témoignage des enfants des établissements scolaires et associations de Ouagadougou sur leurs perceptions et leurs ressentis autour de l’eau. Le résultat sera présenté le 16 novembre prochain, à l’issue du concours : « Les mils d’or de Ouagadougou » qui permettra de récompenser par un trophée de l’Institut de recherche et de développement (IRD), le meilleur court metage scientifique réalisé au Sud.

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Mutinerie de 2011 : les policiers révoqués plaident pour leur réintégration

Il est parvenu à Kantigui que les 136 policiers révoqués, suite aux mutineries de 2011 comptent rencontrer les hommes des médias, le 31 octobre prochain en vue de plaider leur réintégration. Kantigui se souvient qu’en septembre 2013, ils avaient déjà tenté de rencontrer, en vain, le Mogho Naaba, afin qu’il intervienne en leur faveur. Les flics concernés disent regretter leur acte et demandent pardon. Ils plaident pour leur réinsertion dans le corps de la police ou à défaut, le paiement de leurs droits. Les 136 policiers affirment vivre des conditions déplorables depuis leur révocation, il y a maintenant deux ans. Kantigui se rappelle qu’en 2011, une vague de mutineries avait touché presque toutes les forces armées du Burkina Faso, y compris la police.

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Observation de l’éclipse solaire : le Ministère de la santé met en garde

Les prévisions météorologiques annoncent une éclipse solaire, le dimanche 3 novembre prochain de 11 heures à 15 heures environ, sur toute l’étendue du territoire burkinabè. Selon un message du Ministère de la santé dont Kantigui a pris connaissance, l’observation d’un tel phénomène comporte de graves risques d’accident pour la vue, telles des lésions de la cornée qu’on peut tenter de soigner et des lésions de la rétine pour lesquelles il n’existe aucun traitement. Un bon moyen de se prémunir est d’éviter absolument d’observer le phénomène solaire. Pour les enfants qui sont curieux de nature, il est conseillé aux parents de les mettre à l’abri, le temps que passe l’éclipse. Kantigui espère vivement que ces conseils seront pris en compte par les uns et les autres, afin d’éviter que pour quelques instants de curiosité, ils ne perdent la vue pour toute la vie.

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Fondation Imam al-Houssein : des enseignants-prêcheurs réclament leurs salaires

Le collectif des enseignants-prêcheurs d’une école de Bobo-Dioulasso aura-t-il maille à partir avec son employeur ? Kantigui, à ce sujet, a ouï dire que ces enseignants, tous servant dans une école iranienne dénommée « Fondation Imam al-Houssein » n’auraient pas été payés depuis deux ans pour les prêches qu’ils font. Le directeur de l’école, n’aurait pas non plus versé les salaires dus à l’enseignement qu’ils dispensent, et ce, depuis sept mois et après avoir « coupé » 10 000 F CFA sur leurs salaires pendant les cinq mois précédant la « rupture » de contrat. Selon l’information parvenue à Kantigui, l’inspection du travail a été approchée et par deux fois, une convocation aurait été adressée au directeur de l’école et aux enseignants, mais le directeur n’a pas daigné répondre. La justice est elle aussi entrée dans la danse et après autant de convocations, le directeur de l’école serait resté de marbre. Malgré cette absence du mis en cause, Kantigui a appris que la Justice « a décidé de trancher cette affaire. Informé de la situation, il a voulu négocier en payant certains enseignants le 25 septembre 2013 ». Selon les infomations parvenues à Kantigui, cette affaire a pris une autre dimension car un diplomate d’un pays islamique s’est invité au debat en prenant fait cause pour le directeur courant septembre 2013. Vrai ou faux ? Kantigui n’en sait rien. Perplexes comme ils le rapportent eux-mêmes à Kantigui, les enseignants-prêcheurs de Bobo-Dioulasso ne savent pas quelle conduite tenir face à cette situation aux connotations désormais sociales et diplomatiques. Kantigui espère de tout cœur que ce problème sera vite aplani pour le bonheur des uns et des autres.

Kantigui

Sidwaya

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