Le Président de la Banque Mondiale à la délégation du Burkina Faso : "Je veux faire du Burkina Faso, un modèle de réussite de ma politique d’éradication de l’extrême pauvreté et de prospérité partagée".
Le président du groupe de la banque Mondiale, Monsieur Jim Yong Kim a annoncé à la délégation du Burkina Faso aux assemblées annuelles du FMI et de la Banque Mondiale à Washington D.C. qu’il s’engageait à faire du Burkina Faso un modèle de réussite de la politique qu’il veut imprimer à la Banque Mondiale. Notamment pour éradiquer l’extrême pauvreté et promouvoir la prospérité partagée.
Cette déclaration a été faite au cours d’une audience que le président de la Banque Mondiale a accordée le dimanche 13 octobre 2013 à la délégation du Burkina Faso conduite par le Ministre de l’économie et des finances, Monsieur Lucien Marie Noël BEMBAMBA.
A cet effet, le Président de la Banque Mondiale s’est personnellement engagé à faire bénéficier le Burkina Faso de tout l’accompagnement nécessaire dans le but de réaliser, dans les meilleurs délais, les objectifs du millénaire pour le développement(OMD) et les deux objectifs cités plus haut qui d’ailleurs guident l’action de Monsieur Kim depuis son arrivée à la présidence du groupe de la Banque Mondiale en juillet 2012. A ce sujet, il a fait observer à la délégation du Burkina Faso qu’il est convaincu que le succès de la Banque Mondiale passait entre autres par l’atteinte de résultats palpables et concrets au Burkina Faso.
En conséquence, le Président Kim qu’entouraient ses principaux collaborateurs, Makthar DIOP, Vice président de la Région Afrique, Madani TALL, directeur Pays, Jean Philipe Prosper, Vice président de la SFI et Ian WALLISER, conseiller du vice président Afrique, a souhaité que lui soit transmis, dans les délais, une adresse à son attention, lui indiquant les deux ou trois principaux secteurs économiques de développement du Burkina Faso, promoteurs de croissance.
Avant cette annonce du président de la banque Mondiale, le Ministre de l’économie et des finances, au nom de la délégation et de son pays a adressé ses vives félicitations et réaffirmé le soutien des plus hautes autorités de son pays au double objectif d’élimination de l’extrême pauvreté des populations des pays en développement et la promotion de la prospérité partagée.
Dans son intervention, le Ministre BEMBAMBA a décrit les performances actuelles de l’économie burkinabè, relevé les difficultés et les défis auxquels elle est confrontée et indiqué les stratégies arrêtées pour y faire face. Il a terminé en plaidant pour un accroissement des ressources en faveur de son pays.
Pierre WAONGO
Attaché de presse
Ambassade du Burkina/ Washington DC
Vos commentaires
1. Le 16 octobre 2013 à 07:14 En réponse à : Le Président de la Banque Mondiale à la délégation du Burkina Faso : "Je veux faire du Burkina Faso, un modèle de réussite de ma politique d’éradication de l’extrême pauvreté et de prospérité partagée".
"Je veux faire du Burkina Faso..." est un mirage qui ne dépend pas de votre bon vouloir mais de la gouvernance dans ce pays. Or, sur ce plan elle est au plus bas. Les derniers rapports montrent que les 9% de croissance n’ont pas été inclusifs avec toujours autant de pauvres.
Le 16 octobre 2013 à 18:25, par dema En réponse à : Le Président de la Banque Mondiale à la délégation du Burkina Faso : "Je veux faire du Burkina Faso, un modèle de réussite de ma politique d’éradication de l’extrême pauvreté et de prospérité partagée".
Certains Burkinabè sont aveuglés par leur politique de ôte-toi que, je m’y mette qu’ils sont incapables en toute honnêtété les meritesd’une instituion comme le MEF qui abat un travail reconnu au plan international
2. Le 16 octobre 2013 à 08:16, par Uncitoyen En réponse à : Le Président de la Banque Mondiale à la délégation du Burkina Faso : "Je veux faire du Burkina Faso, un modèle de réussite de ma politique d’éradication de l’extrême pauvreté et de prospérité partagée".
Le burkina devra plutôt s’inspirer de l’exemple des vrais pays émergents tels que le Brésil, la Chine, l’Inde etc que de vouloir se faire accompagner par cette institution. Cette banque travaille plutot à appauvrir l’afrique au détriment de l’occident. La majorité des crises que nous connaissons viennent des différentes mesures prises cette institution.
Pour éradiquer l’extrême pauvreté il faut développer l’agriculture puis l’éducation.
3. Le 16 octobre 2013 à 08:30 En réponse à : Le Président de la Banque Mondiale à la délégation du Burkina Faso : "Je veux faire du Burkina Faso, un modèle de réussite de ma politique d’éradication de l’extrême pauvreté et de prospérité partagée".
c’est bien beau comme promesse, on attend de voir maintenant le concret
wait and see !
4. Le 16 octobre 2013 à 08:57 En réponse à : Le Président de la Banque Mondiale à la délégation du Burkina Faso : "Je veux faire du Burkina Faso, un modèle de réussite de ma politique d’éradication de l’extrême pauvreté et de prospérité partagée".
Bien ! Il faut faire on va voir !
5. Le 16 octobre 2013 à 09:07, par Tien kadi En réponse à : Le Président de la Banque Mondiale à la délégation du Burkina Faso : "Je veux faire du Burkina Faso, un modèle de réussite de ma politique d’éradication de l’extrême pauvreté et de prospérité partagée".
Faux et archi Faux. Les institutions du Brettton wood qui vivent des intérêts des prêts octroyés aux pays pauvres ne pourront jamais amener aucun de ces pays à sortir de l’ornière. Nous avons tous constaté l’échec fracassant de leur modèle caduc du programme d’ajustement structurel PAS. Nous avons aussi vu comment le FMI a tremblé dans les années 2000 à 2010 suite remboursement de la dette du Venezuela et la velléité de ce pays à créer une banque du Sud à taux d’intérêt presque nul. De grâce, utilisons notre manne venant de l’or et oublions un peu ces institutions. Qu’ils (BM et FMI arrêtent de divertir). Je le répète, et je signe " aucun pays ne pourra s’en sortir avec ces institutions" A bon entendeur....
6. Le 16 octobre 2013 à 10:27 En réponse à : Le Président de la Banque Mondiale à la délégation du Burkina Faso : "Je veux faire du Burkina Faso, un modèle de réussite de ma politique d’éradication de l’extrême pauvreté et de prospérité partagée".
Ils osent encore parler publiquement de developpement aprés avoir mis tout l’univers en crise économique ?
J’ai pleinement confiance en vous, tout comme j’ai confiance à mon usurier qui m’aide à terminer le mois. D’ailleurs je viens de lui donner ma carte bancaire. Lui seul sait comment me gérer. Et d’ici un an je vais lui confier toute ma famille...C’est juste une blague.
Mais plus sérieusement, Monsieur de la BM, comment vous aller faire pour que ce argent atteigne les extrèmespauvres ?
Le 16 octobre 2013 à 11:53 En réponse à : Le Président de la Banque Mondiale à la délégation du Burkina Faso : "Je veux faire du Burkina Faso, un modèle de réussite de ma politique d’éradication de l’extrême pauvreté et de prospérité partagée".
Voilà un serpent qui promet à un crapeau de lui faire traverser une rivière
Le 16 octobre 2013 à 11:54, par excellent est mon nom En réponse à : Le Président de la Banque Mondiale à la délégation du Burkina Faso : "Je veux faire du Burkina Faso, un modèle de réussite de ma politique d’éradication de l’extrême pauvreté et de prospérité partagée".
merci pour tous vos soutiens banques mondiales. mais garder les.
voulez encore prendre notre pays pour encore tester un de vos modeles de developpement.
maerci, mais on ne veut pas
7. Le 16 octobre 2013 à 11:23 En réponse à : Le Président de la Banque Mondiale à la délégation du Burkina Faso : "Je veux faire du Burkina Faso, un modèle de réussite de ma politique d’éradication de l’extrême pauvreté et de prospérité partagée".
Foutaise ! La pauvreté est un business pour les institutions internationales de développement qui créent pelle mele les initiatives pour occuper les pseudo consultants venus du Nord.
Aucun développement ne se fera sans une gouvernance crédible et soucieuse du peuple.
8. Le 16 octobre 2013 à 12:19, par Wasiba En réponse à : Le Président de la Banque Mondiale à la délégation du Burkina Faso : "Je veux faire du Burkina Faso, un modèle de réussite de ma politique d’éradication de l’extrême pauvreté et de prospérité partagée".
Quant est-ce que les dirigeants africains capteront que ces institutions financiéres ne poursuivent que leurs intérêts ? Quant est-ce qu’ils sauront juste essayer de lire entre les lignes et ne pas se laisser berner par les paroles douces, mais assassines ?
Voyez-vous ? C’est déjà une grosse abération, la déclaration de Jim Yong Kim. Il veut faire du Burkina Faso, un modèle de réussite de "SA" politique... Le BF t’appartient ?
C’est lui le président du BF ? est-ce qu’il est Burkinabè ? "Je veux faire...". Même si vous ne respectez pas nos responsables politiques (parce qu’ils se font pas respecter), aillez quand même le kilo de respecter le peuple. Corrigez vos affirmations.
9. Le 16 octobre 2013 à 16:49, par Karrissa En réponse à : Le Président de la Banque Mondiale à la délégation du Burkina Faso : "Je veux faire du Burkina Faso, un modèle de réussite de ma politique d’éradication de l’extrême pauvreté et de prospérité partagée".
La Banque Mondiale, grâce aux intérêts des ses prêts et à d’autres astuces, s’est constitué un budget qu’aucun pays n’a. Elle est donc devenue un Super Etat, qui domine le monde. Ses victimes préférées sont les pays pauvres où elle n’épargne désormais aucun secteur, accentuant ainsi la dépendance et la condamnation de ces pauvres pays. Au Burkina, la Banque Mondiale a fait beaucoup de mal, au tournant des années 90, en forçant l’Etat à se désengager de certains secteurs et les burkinabè en vivent les conséquences aujourd’hui. A l’heure actuelle, ses consultants et autres missionnaires participent, d’une manière ou d’une autre, à la rédaction de nos documents stratégiques et leur arrogance ne connaît plus de bornes. J’avais cessé d’écrire sur le forum, parce que censuré. Je ne peux pas me taire face à cette farce du président de la banque Mondiale.
10. Le 16 octobre 2013 à 17:12, par Le Burkinabè En réponse à : Le Président de la Banque Mondiale à la délégation du Burkina Faso : "Je veux faire du Burkina Faso, un modèle de réussite de ma politique d’éradication de l’extrême pauvreté et de prospérité partagée".
Ayons raison gardée.
Les différents intervenants fustigent la Banque Mondiale, la rendant en partie responsable de nos problèmes. Ils fustigent également la partie Burkinabè qu’ils accablent de tous les maux en la trouvant notamment incapables de concevoir et de mettre en œuvre des politiques adaptées à nos réalités. Ayons raison gardée. Nous devons nous estimer heureux que parmi les 188 pays membres de la BIRD (Burkina depuis le 2 mai 1963), le dernier pays étant le Tuvalu en 2010, nos efforts aient été remarqués par le premier responsable de la Banque qui s’engage à nous accompagner.
Quelles que soient nos exigences légitimes vis-à-vis des responsables qui nous dirigent, nous devons également reconnaitre que des efforts remarquables sont faits, même si beaucoup reste à faire en particulier dans le domaine de la lutte contre la pauvreté. Les Burkinabè qui ont eu la chance de visiter des pays africains et non africains peuvent raisonnablement établir des critères de comparaison pour mieux apprécier la portée de mon propos.
Ayons raison gardée, encourageons nos responsables quand il le faut, exigeons d’eux davantage de bonne gouvernance, soyons fiers d’être Burkinabè et aimons nous les uns des autres.
11. Le 16 octobre 2013 à 17:17, par Le Burkinabè En réponse à : Le Président de la Banque Mondiale à la délégation du Burkina Faso : "Je veux faire du Burkina Faso, un modèle de réussite de ma politique d’éradication de l’extrême pauvreté et de prospérité partagée".
Ayons raison gardée.
Les différents intervenants fustigent la Banque Mondiale, la rendant en partie responsable de nos problèmes. Ils fustigent également la partie Burkinabè qu’ils accablent de tous les maux en la trouvant notamment incapables de concevoir et de mettre en œuvre des politiques adaptées à nos réalités. Ayons raison gardée. Nous devons nous estimer heureux que parmi les 188 pays membres de la BIRD (Burkina depuis le 2 mai 1963), le dernier pays étant le Tuvalu en 2010, nos efforts aient été remarqués par le premier responsable de la Banque qui s’engage à nous accompagner.
Quelles que soient nos exigences légitimes vis-à-vis des responsables qui nous dirigent, nous devons également reconnaitre que des efforts remarquables sont faits, même si beaucoup reste à faire en particulier dans le domaine de la lutte contre la pauvreté. Les Burkinabè qui ont eu la chance de visiter des pays africains et non africains peuvent raisonnablement établir des critères de comparaison pour mieux apprécier la portée de mon propos.
Ayons raison gardée, encourageons nos responsables quand il le faut, exigeons d’eux davantage de bonne gouvernance, soyons fiers d’être Burkinabè et aimons nous les uns des autres.
Le 17 octobre 2013 à 01:19 En réponse à : Le Président de la Banque Mondiale à la délégation du Burkina Faso : "Je veux faire du Burkina Faso, un modèle de réussite de ma politique d’éradication de l’extrême pauvreté et de prospérité partagée".
Merci mon frère. Comment peut-on être égoiste à ce point. Accepter au moins qu’il y a des gens au pays qui travaillent pour le bien être des burkinabé. C’est quelle histoire de croire que c’est seulement vous qui pouvez faire avancer le pays. Félicitations et bon vent à vous mr le ministre et tous vos collaborateurs.
12. Le 16 octobre 2013 à 18:13, par Rapoug-yandé En réponse à : Le Président de la Banque Mondiale à la délégation du Burkina Faso : "Je veux faire du Burkina Faso, un modèle de réussite de ma politique d’éradication de l’extrême pauvreté et de prospérité partagée".
Donc Mr Kim va venir s’asseoir à Ouaga pour impulser le développement de notre pays si non je vois pas comment il va réussir dans cette gouvernance boiteuse des projets et programmes.
La seule alternative pour nous développer c’est de compter sur nos propres forces comme aimait à le dire un héro national. Malheureusement, nous aimons quémander ou emprunter pour nous enrichir personnellement au détriment de notre peuple qui est chargé de payer (intérêts+principal) et rembourser les dépenses inéligibles.
13. Le 16 octobre 2013 à 19:15 En réponse à : Le Président de la Banque Mondiale à la délégation du Burkina Faso : "Je veux faire du Burkina Faso, un modèle de réussite de ma politique d’éradication de l’extrême pauvreté et de prospérité partagée".
Vraiment foutaises !il pense que nous sommes toujours à l’ époque ?depuis quand élève de BM a connu un vrai développement ? J’espère que pour une fois nos dirigeant vont dire merde a ces gens là ! Développons nous au lieu d’ attendre qu’on viennent faire de nous quelque chose !
14. Le 16 octobre 2013 à 19:32, par cool En réponse à : Le Président de la Banque Mondiale à la délégation du Burkina Faso : "Je veux faire du Burkina Faso, un modèle de réussite de ma politique d’éradication de l’extrême pauvreté et de prospérité partagée".
éradiquer la pauvreté c est balayer le cdp et alliés