Les habitants de ce quartier se posent des questions sur l’échéance même des travaux. Entraient-ils dans le cadre du Cinquantenaire comme les nombreuses routes et canalisations qui ont été construites ? Ou encore, à quoi sert ce long fossé qui traverse le quartier et qui n’y a pas sa place ? Quand est-ce que les travaux reprendront-ils enfin ? Du côté de la commune de Bobo-Dioulasso, notamment à la Direction des services techniques municipaux (DSTM), on est dubitatif. Un des responsables de cette direction affirme même ignorer l’existence de ce fossé qui, semble-t-il, n’a pas été fait par la DSTM. La direction régionale des infrastructures et du désenclavement qui décline elle aussi toute responsabilité, affirme de son côté que cela relève plutôt de la mairie et de ses arrondissements. Ainsi, il apparaît que le caniveau en question a l’air d’avoir été oublié. Pourtant, avec les hautes herbes qui y ont poussé, ce lieu est devenu refuge pour des reptiles et constitue de ce fait un vrai danger. Par ailleurs, pendant l’hivernage, le risque d’être emporté par les eaux est réel, et selon des témoignages, un enfant s’y serait déjà noyé. Au nombre des désagréments, il y a des ordures qui remontent à la surface et se déversent aux abords, sans oublier que certaines personnes viennent y déféquer impunément. Toutes choses qui en ajoutent à l’incommodité des lieux. Il se pose donc un problème de santé et d’hygiène. Aussi, est-il impérieux que la mairie se penche sur ce problème !

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Encore des braquages à Houndé

Le vendredi 13 septembre 2013, une attaque à main armée s’est produite sur la piste qui rallie Houndé au site aurifère de Kari, situé à 15 km de ladite ville. Selon une source policière, l’attaque a eu lieu autour de 8h et les malfrats auraient emporté des portables et une somme estimée à plus de 500 000 FCFA. Alertés vers 8h30 par la population, les éléments de la police nationale et des agents de la brigade territoriale de gendarmerie de Houndé se sont rendus sur les lieux. Au cours du ratissage, les braqueurs ont pris la fuite en abandonnant derrière eux au secteur n°5, un fusil de calibre 12 avec 5 munitions, un pistolet de calibre 4,5 mm de marque Gamo, un poignard, un ceinturon, 2 cagoules, 2 imperméables et le fourreau du pistolet. Selon la même source, les victimes ont déclaré que les bandits cagoulés étaient en communication avec des complices postés sur le site aurifère. Ces derniers les renseignaient au fur et à mesure de la position de la personne sur laquelle ils ont posé le guet-apens. Au cours du ratissage, un suspect trouvé dans la zone bouclée a été blessé et arrêté par les forces de sécurité. Le directeur provincial de la nationale du Tuy invite toute la population à plus de collaboration afin de mettre hors d’état de nuire ces bandits qui troublent la quiétude des citoyens. C’est la énième fois que ces genres d’attaques se produisent autour de se site.

Sidwaya