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Vrai ou faux : Moustapha Tinto n’y est pas mêlé

Publié le jeudi 5 septembre 2013 à 17h18min

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Dans notre édition du vendredi 30 août 2013, dans la même rubrique, nous nous interrogions sur le lien qu’il pouvait y avoir entre la fronde de conseillers municipaux contre le maire Fatou Ziba dans le cadre d’une parcellisation dans son arrondissement et les propos qu’elle a tenus lors d’une rencontre de son parti contre la désignation de Moustapha Tinto comme sénateur.

Aussi, des sources proches de l’intéressée nous indiquent que les deux affaires ne sont pas liées et qu’en aucun cas, Moustapha Tinto, ancien maire de Dô n’a soutenu d’une manière ou d’une autre les frontistes dont les intentions sont de plus en plus connues. Vrai ou faux, à chacun de faire son opinion.

Les Diables rouges négocient-ils avec le Mena ?

Les Etalons jouent ce samedi 7 septembre contre les Panthères du Gabon pour le dernier match de leur groupe dans la course à la qualification pour le dernier tour des qualifications pour le mondial 2014 au pays du roi Pélé. Les Etalons, c’est connu, n’ont pas leur destin entre leurs mains. En cas de victoire (et elle est impérative) il faut attendre le résultat de Niamey où les Diables rouges du Congo affrontent le Mena du Niger. Pour éliminer le Burkina, les Diables rouges doivent absolument battre le Mena du Niger sur ses installations. Autrement, les Etalons doivent gagner et souhaiter au plus un match nul à Niamey. Face à un tel défi, de part et d’autre, on veut mettre les bouchées doubles pour gagner franchement sur le terrain. Malheureusement du côté de Niamey, on signale des tractations afin d’éliminer le Burkina. Autrement, les deux équipes pourraient bien s’entendre pour que le Mena se laisse battre. Ce qui est bien condamnable. La Confédération africaine de football (CAF) et la FIFA doivent restées vigilantes et réagir au cas où.

Des propos qui trompent

Certains propos, même de hautes personnalités laissent croire que le match des Etalons de demain samedi 7 septembre suffit pour qualifier le Burkina pour la Coupe du Monde de football. Jusqu’à preuve du contraire et selon le règlement, après cette phase de pool, un dernier tour est nécessaire pour la désignation des 5 pays devant représenter le continent à la fête du football mondial. Ce dernier se disputera sur deux matchs (aller-retour). Les vainqueurs de ces confrontations directes auront donc leurs tickets pour le Brésil. Les Etalons ont la capacité d’y arriver.

Bondokuy, le sable qui risque de diviser

La commune de Bondokuy dans la Boucle du Mouhoun est bien connue pour son sable. Le vrai sable dont on se sert en matière de construction d’habitats ou d’ouvrages. Les clients viendraient de partout (Ouagadougou, Koudougou, Dédougou, de Houndé, de Boromo, de Ouahigouya et même de Bobo-Dioulasso) tant il est de qualité. Les principaux sites connus sont Syn, Moukouna, Kèra et Bondokuy ville). Seulement, ce sable de Bondokuy risque de diviser le conseil municipal et même les populations car, des voix se lèvent de plus en plus pour dénoncer la manière dont les recettes qu’il devrait procurer à la commune sont perçues et gérées. C’est ainsi que certains se demandent si les montants indiqués sur les tickets (7500 et 15 000 en fonction de la capacité de la benne) ont fait l’objet d’une délibération du Conseil municipal ? En outre, ces tickets peuvent-ils être comptabilisés, si oui, des Bondokuy-Siè voudraient bien savoir. Au vu du nombre de bennes qui affluent dans la zone, des populations estiment que les retombées de ce sable devraient leur profiter par l’approvisionnement en eau potable soit, pour réaliser des forages, à défaut réparer ceux qui sont en panne ou la construction de salles de classes pour au lycée départemental (pour lesquels on demande aux populations de cotiser).

Gardez bien vos tickets tombola TCE pour ce soir

La cérémonie officielle du 19e tirage de la tombola Tranche Commune Entente aura lieu ce soir à Bobo-Dioulasso en direct sur la Radiotélévision du Burkina à partir du Palais de la culture. Il est donc conseillé à tous ceux qui ont risqué leur chance de bien vouloir garder soigneusement leurs tickets, ou s’ils le peuvent, suivre directement la cérémonie à partir de 21 h 30.
En décidant de décentraliser cette cérémonie à Bobo-Dioulasso, la Loterie nationale burkinabé (Lonab) fait un grand honneur à cette ville. Fidèle à son slogan, on peut dire que ce soir, ce sera les lots aux heureux gagnants et les bénéfices à la nation entière.

Moussa Ouattara sur « ses chantiers » universitaires

Le ministre des Enseignements secondaires et supérieurs, Moussa Ouattara sera à partir de ce matin 6 septembre et ce jusqu’au dimanche 8, sur les chantiers dans les universités Ouaga 2 à Gonsin, à l’Université de Ouaga, à Koudougou (dans la journée du 7) et à Bobo-Dioulasso le 8. Partout, Moussa Ouattara et ses collaborateurs passeront en revue les chantiers de construction et de réfection d’infrastructures (cités, de pavillons etc). A Bobo-Dioulasso particulièrement, il visitera les travaux des pavillons jumelés, de la cité universitaire et du nouveau site de l’Université de Bobo. Il clôturera cette sortie de terrain par une conférence de presse au Centre de formation et de recherche (ex-centre de calcul).

Un lycée privé à Koumbia

La commune de Koumbia, dans la province du Tuy dispose d’un lycée privé. La bénédiction de l’infrastructure a eu lieu le samedi 31 août 2013. A noter que ce lycée a été réalisé grâce aux efforts d’un fils de la commune. Il vient ainsi augmenter l’offre en matière d’éducation au secondaire. Koumbia ne disposait que d’un lycée départemental et servait de commune d’expérimentation de la nouvelle politique de l’enseignement qui consiste à autoriser tous les élèves admis au Certificat d’études primaires à aller en classe de 6e. Si bien que la demande était suffisamment forte, le seul lycée départemental ne pouvant accueillir tous ces élèves. C’est donc un ouf de soulagement pour les parents d’élèves, mais également pour l’Etat dans sa politique d’éducation au secondaire.

A quel âge doit-on aller à la retraite ?

Cette interrogation est de madame x, agente de l’administration publique en service à la préfecture de Bobo-Dioulasso. Née en 1955 (58 ans) et classée en catégorie C, elle aurait bien été inscrite sur la liste des agents admis à faire valoir leur droit à la retraite par son ministère de tutelle. C’est-à-dire le ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS). En témoigne la note circulaire n° 2012-132 Bis / MATDS/ SG / DRH. A signaler que les fonctionnaires de la catégorie C sont admis à la retraite à l’âge de 56 ans. Mais le ministère de la Fonction publique à qui sûrement la dernière décision revient, aurait trouvé une autre date de naissance pour madame ou du moins une raison qui jusque-là ne permet pas à la dame de jouir de sa retraite. A 58 ans, la vieille ne sait à quel saint se vouer. Espérons que les deux ministères ne tarderont pas à s’accorder sur ce dossier.

L’Express du Faso

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