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« La Cantine » : des Plans de vols modifiés…

Publié le mercredi 4 septembre 2013 à 16h50min

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Le paysage filmographique du Burkina s’est agrandi le 2 septembre 2013 avec la sortie du dernier film d’Adama Roamba. Baptisé « La Cantine », l’œuvre retrace l’histoire de la trahison au sein d’une bande de voleurs.

« L’union fait la force », c’est la devise choisie par des compagnons afin de s’emparer d’une cantine d’argent. Armés de cette confiance qu’il faut pour réussir cette mission collective, les cinq compères font le serment de ne jamais se trahir. Ils établissent alors un « plan de vol ». L’un d’entre eux, Serges doit séduire la riche dame détentrice de la cantine. Mais ce complot reste constamment déjoué par la cupidité de chacun des membres de la bande. « La cantine », devient alors la chose recherchée du film. Un objet qui donne son nom au dernier film d’Adama Roamba. Mais également un sujet qui transporte le public d’un point à un autre avec des actions cinématographiques à couper le souffle. L’atmosphère comique, le suspense et la musique, sont les moyens réunis dans ce film afin de retenir l’attention des spectateurs impatients de découvrir le contenu de la fameuse caisse. Mais, il faut aussi compter le jeu d’acteurs qui laisse voir les tournants majeurs de l’histoire de « La Cantine ». En effet, le chef de cette bande Ladji est passé maitre du jeu du rire par son imprudence quotidienne. Serges dans son rôle de tombeur, raconte des histoires à dormir debout. Des histoires qui font de lui un homme toujours « entre deux vols ».Toutefois, le tempo de ce film accorde une belle part aux artistes burkinabè. Les sonorités de Floby et Wendy font partie du scenario d’Adama Roamba. C’est pourquoi, l’impression qui se dégage du film est celui un film Fasowood. La simplicité du thème abordé, le nombre d’acteur réduit, le langage des acteurs confirme sans doute cela. Mais de façon générale, « La Cantine » livre une leçon de morale : les associations de malfaiteurs finissent toujours par des trahisons.

Victor Kabré

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