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Septièmes Jeux de la Francophonie : « Les préparatifs vont bon train », dixit Jean-Baptiste Kambiré

Publié le jeudi 22 août 2013 à 15h37min

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Septièmes Jeux de la Francophonie : « Les préparatifs vont bon train »,  dixit  Jean-Baptiste Kambiré

Après Beyrouth au Liban en 2009, les 7èmes Jeux de la Francophonie se dérouleront du 6 au 16 septembre prochain à Nice, en France. A quelques jours de la cérémonie d’ouverture de cette grande manifestation réservée à la jeunesse francophone du monde, nous avons rencontré le secrétaire général de la Commission nationale pour la Francophonie du Burkina Faso. Avec monsieur Jean-Baptiste Kambiré, nous avons fait le tour des préparatifs tant à Ouaga que sur place à Nice.

A quelques jours du début des Jeux de la Francophonie, où en êtes-vous avec les préparatifs ?

Merci d’avoir fait le déplacement à la Commission nationale pour la Francophonie, pour recevoir quelques informations qui sont à notre disposition. Je peux vous rassurer que les préparatifs vont bon train. Nous avons un petit comité d’organisation composé d’un représentant du ministère de la culture, d’un du ministère de la communication et un représentant du ministère des sports, et deux éléments de la Commission nationale pour la Francophonie. Nous avons demandé à chaque spécialiste du volet sport et de la culture, de voir comment regrouper les éléments, comment passer l’information. Ce qui veut dire qu’aujourd’hui, tout se passe bien. Les footballeurs sont réunis, ils iront en stage dans un endroit bien précis à partir du 27 août 2013.La Compagnie de danse Tamadia qui est à Bobo, a déjà commencé sa mise au vert (ou résidence) et est arrivée à Ouagadougou. Tous les athlètes sont en préparation. Du côté compétition, ça va également. Maintenant, il reste beaucoup à faire sur le plan administratif et financier. En ce qui concerne le côté administratif, en dehors de l’acheminement de certaines œuvres en peinture, je pense que ça va. Pour le candidat qui est inscrit pour la littérature, pour les marionnettes géantes, en dehors des aspects de transport de leurs éléments de travail, il n’y a pas de grands problèmes soulignés.

En ce qui concerne la question financière, je dois voir les autres responsables sectoriels pour voir à quel niveau ils en sont. Nous avons une autre rencontre le vendredi (NDLR 23 août) pour faire le point et voir ce qui reste à faire car, comme vous l’avez dit, nous sommes à quelques jours de cet événement qui débute le 06 septembre prochain à Nice en France.

Est-ce que des dispositions sont prises pour que la délégation du Burkina soit dans de bonnes conditions ?

Les échos qui nous parviennent du Comité international des jeux de la Francophonie (CIJF) sont favorables, parce que nous avons déjà un site d’hébergement, la résidence Sainte Antoine, et il y a aussi les aires de compétition, d’expositions photos et de sculpture, toutes les informations nous ont été données. Il s’agira maintenant d’envoyer un précurseur. Nous avons la chance d’envoyer quelqu’un le 1er ou le 02 septembre. Et je pense que nous allons pouvoir aplanir les difficultés, parce qu’il faut réellement être sur le terrain pour se rendre compte de la réalité. Par téléphone et par internet, on nous rassure qu’il n’y a pas du problème, mais il faut que nous soyons sur le terrain pour être sûrs que le site hébergement n’est pas loin des aires d’entrainement et de compétition ou d’exposition. Nous allons veiller à cela parce qu’il y a un élément du ministère des Sports et des Loisirs qui ira en précurseur le 02 septembre et, s’il est possible aussi, nous allons envoyer un élément du ministère de la Culture et du Tourisme pour le 01 ou le 02 septembre, de sorte que nous puissions rattraper certains dysfonctionnements.

La délégation du Burkina sera forte de combien de membres ?

Pour le moment, la délégation est composée de 124 personnes. Nous étions à 126, après réajustement nous sommes à 124. Il faudra aussi compter avec une à deux personnes de l’ambassade du Burkina Faso à Paris. Parce que, vous savez que l’ambassadeur du Burkina était le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale. Il a suivi un peu le dossier, donc il est souhaitable qu’il puisse venir regarder ce qui se passe sur le terrain, et nous donner ses conseils et ses bénédictions.

Le budget est-il bouclé ?

Le budget est en train d’être bouclé. Pour les inscriptions, elles ont été faites depuis le mois de janvier 2012. Il y a un calcul qui est en train d’être fait. Il paraît que sur une liste de 20 candidats, il y a 10 qui sont pris en charge par le comité international des Jeux de la Francophonie. Donc, nous sommes en train d’ajuster pour voir quels sont ceux que le gouvernement burkinabè voudrait prendre en charge. Sinon, les communications orales ont été faites, les projets de budget ont été déposés. Pour le déplacement, il n’y aura pas de problème. J’ose dire que les jeux de 2013 seront bien organisés. J’ai confiance et je pense que ça ira.

Si ce n’est pas indiscret, à combien se chiffre ce budget ?

Ce n’est pas un budget colossal. C’est un budget de solidarité et voilà pourquoi le gouvernement nous accompagne. Vous savez que pour déplacer une équipe de football, pour déplacer des athlètes, des compétiteurs comme des marionnettes géantes, des cyclistes, il faut bien mettre la main dans la poche. Vraiment, c’est l’occasion pour dire merci au gouvernement du Burkina Faso qui a accepté faire participer les jeunes. Vous savez que dans certaines disciplines c’est des jeunes de moins de 23 ans et pour d’autres on va jusqu’à 35 ans.

Pouvez-vous rassurer que les Burkinabè reviendront avec des médailles ?

Oui, j’ai confiance ! Les jeunes sont déterminés à revenir la tête haute au Burkina Faso. Si des blessures de dernière minute ne viennent pas contrarier les plans, je crois qu’il faut vraiment faire confiance à ces jeunes. Et je compte sur vous, hommes de la presse, pour toujours accompagner les organisateurs de telles manifestations. Certainement que vous avez des informations qui ne sont pas à notre disposition, mais vous pouvez gentiment nous les faire partager. Nous allons prendre en compte vos suggestions et vos critiques pourvu qu’elles soient constructives.

Ibrahim BAYILI

L’Express du Faso

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