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Elections à la CNOSB : la campagne fait rage

Publié le jeudi 13 janvier 2005 à 06h57min

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Après la mise en place des 18 fédérations sportives, place est maintenant à l’installation du Comité national olympique et des Sports burkinabè (CNOSB).

A la veille de ces élections qui mobilisent déjà 3 candidats (pour la présidence), le président sortant, candidat à sa propre succession a jugé utile de saisir l’opportunité du stage des femmes dirigeantes du sport pour mener sa propre campagne et faire son bilan lorsqu’il affirme que "c’est pratiquement la dernière activité du mandat du comité exécutif que j’ai l’honneur de diriger (...) et cette activité clôturante vient grandir et bénir davantage le bilan d’activités déjà fort enrichissant et satisfaisant sans prétention d’autosatisfaction béate". Selon Pascal Sawadogo donc, son bureau a bien travaillé, d’où "le bilan fort enrichissant et satisfaisant".

Il sait que le choix du futur président ne sera pas du tout aisé quand on sait qu’il aura en face le président de la Fédération de Viet Vo Dao (son propre vice-président et son homonyme), Pascal Kinda et celui qu’il a renversé il y a 4 ans, Issiaka Sawadogo, président de la Fédération de volley-ball.

C’est pour cette raison que le président-candidat a choisi la tribune des femmes pour s’adresser au monde sportif : "j’émets le voeu que la maturité gagne sur la passion et qu’un choix courageux et judiciaire soit opéré afin d’aboutir à un groupe de femmes et d’hommes responsables, pleins d’expérience, de volonté et de disponibilité pour gérer cette structure si chère et si précieuse dont les enjeux et les nobles idéaux vont au-delà des performances sportives".

Le président Sawadogo n’a pas terminé sa pensée. Et de conclure avec un constat : "Il n’est pas superflu de noter que notre CNO (ndlr, comité national olympique) est l’un , sinon le plus instable du monde". Pas de doute donc le président sortant souhaite que les fédérations le maintiennent à son poste pour que le comité ne soit plus instable. Sourire sur les lèvres de certains observateur présents dans la salle. Et à l’un d’eux, qui n’est certainement pas un de son avis : " Après avoir renversé un président, il parle d’instabilité".

Est-il indiqué que le colonel Sawadogo évoque ce sujet de la sorte ? Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces propos ont suscité pas mal de commentaires à la fin de la cérémonie, surtout lorsque le représentant du ministre des Sports et des loisirs, Edouard Bognini, a répliqué à ces propos en disant que la structure n’est pas instable et que tout dépend de la gestion des hommes par ces instances.

Par Alexandre le Grand Rouamba
Le Pays

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