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CENI : Le rapport 2012 remis au Président du Faso

Publié le lundi 15 juillet 2013 à 22h23min

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                    CENI : Le rapport 2012 remis au Président du Faso

Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Barthélémy Kéré, a remis ce 15 juillet 2013 au président du Faso, le rapport des activités menées par son institution au cours de l’année écoulée. Il en ressort que les activités majeures, en l’occurrence la tenue des élections couplées - législatives et municipales - a consacré des progrès démocratiques dans notre pays.

L’année 2012 aura été particulièrement riche en activités pour la CENI. En effet, toute l’organisation des élections couplées a été conduite par l’institution. Et c’est tout naturellement que l’essentiel de son rapport annuel 2012 – non encore disponible pour la presse - se rapporte à cette activité.

Conformément au Code électoral, ce rapport a été remis au président Blaise Compaoré. Copie du même rapport devra être remise au président de l’Assemblée nationale.

Avec le premier destinateur dudit rapport, Barthélémy Kéré dit avoir « expliqué la démarche de la CENI dès son installation le 5 septembre 2011 ». Et de préciser que cette démarche s’est organisée autour de la « communication et de la concertation » avec la classe politique ; toute chose qui a permis d’aplanir les difficultés ayant surgi tant au moment de l’enrôlement des citoyens au moyen de la biométrie sur les listes électorales qu’à celui des opérations de vote.

Au résultat, relève Me Kéré, « la liste électorale biométrique a permis de faire un travail de qualité, et de s’assurer du principe one man, one vote ». Et dans ce résultat, le premier responsable de la CENI voit « un progrès qui a été consacré au niveau de la démocratie ».

En tout cas, ce n’est pas le chef de l’Etat qui dira le contraire. A en croire Me Kéré, Blaise Compaoré a relevé que les résultats des élections couplées de 2012 ont été globalement acceptés, et s’est réjoui du fait qu’ils aient « permis l’alternance des institutions dans de parfaites conditions de paix ».

Des perspectives

La CENI annonce avoir entrepris des démarches pour suivre de près la question du respect du quota genre dans l’élaboration des listes de candidats. En effet, précise Me Kéré, « nous avons parlé, avec le chef de l’Etat, de certaines démarches que nous avons suivies dans le cadre des élections, notamment le suivi de la question du genre ». Maintenu, ce suivi devra permettre « de pouvoir étudier les voies et moyens à mettre en œuvre pour améliorer la participation électorale de la femme dans notre pays ».

L’occasion du jour aura également été celle du partage du souci de la CENI relativement à l’établissement de la liste électorale des Burkinabè de l’étranger. Cette liste constitue en effet, avec la liste des provinces, le fichier électoral tel que prévu par le Code électoral.

A propos de cette liste – celle des Burkinabè de l’étranger- confie Me Kéré, « nous avons échangé avec le chef de l’Etat sur la perspective de travailler le plus vite possible dans une forme d’anticipation pour qu’on puisse, dans les meilleurs délais, engager la réflexion pour réunir les conditions à partir des cartes consulaires » ; avec une précision non moins importante, « le code électoral prévoit que les Burkinabè de l’étranger doivent participer aux processus électoraux à compter de l’élection présidentielle de 2015 ».

Fulbert Paré

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 16 juillet 2013 à 00:46, par phoenix En réponse à : CENI : Le rapport 2012 remis au Président du Faso

    Je n’ai pas connaissance du contenu du rapport que le Président de la CENI a adressé au Président du Faso, mais je pense que la CENI ne doit plus exister en sa forme actuelle pour organiser les élections dans notre pays. L’institution électorale n’a pas fait mieux que l’Administration malgré les moyens colossaux qu’elle a eu à sa disposition alors que c’est encore sur les représentants de l’Administration qu’elle s’est appuyée pour exécuter ses missions.
    La classe politique doit se concerter pour marquer son accord en faveur de la gestion des élections par l’Administration. A la place de la CENI devrait être créé une structure regroupant les membres de la CENI actuelle et qui sera chargée d’observer et de contrôler l’organisation des élections. Une telle réorganisation se justifie dès lors que la biométrie permet de minimiser les risques de fraudes tant redoutés par les partis poétiques.
    Réfléchissons à la question.

    • Le 16 juillet 2013 à 11:12, par Paris Rawa En réponse à : CENI : Le rapport 2012 remis au Président du Faso

      Phoenix je comprends votre préoccupation. Mais observez bien les choses : avec la biométrie, la CENI a pu faire un travail important de confection d’une liste électorale et d’émission de cartes d’électeurs moins contestables et moins contestées que dans les précédentes élections. La fraude souvent relevée s’est déplacée vers le traitement des résultats des scrutins (mauvais décomptes, procès verbaux illégaux ou même trafiqués (usages de faux), mauvaises transmissions des résultats, inversions des attributions des résultats de partis, achats des conseillers élus...) La nature de ces fraudes montre que l’action de la CENI a obligé les fraudeurs à changer de terrain ; et en réalité, ces voyous ont profité du déficit de vigilance des partis de l’opposition quant à leur présence dans les bureau de vote et la surveillance, le contrôle et le suivi du dépouillement des résultats et de tout le processus de leur transmission jusqu’à leur proclamation officielle. A mon humble avis, la meilleure solution n’est pas de remettre en cause le travail de la CENI, car il va dans le bon sens. Il faut plutôt renforcer ce que fait la CENI. Cependant, les parti de l’opposition devrait mieux s’entendre pour bien jouer leur rôle de surveillance et faire le travail technique de la collecte des preuves de fraude qui permettront d’obtenir l’invalidation des résultats. Ils devront par exemple composer avec les citoyens lambda qui pourrait être sensibilisé à l’acte citoyen de dénonciation des fraudes si on les sensibilise à la manière dont ils peuvent établir les preuves des différents types de fraudes. UN CITOYEN VIGILANT ET BIEN INFORME EST UNE VÉRITABLE ARME EFFICACE CONTRE LES VOYOUS DE LA RÉPUBLIQUE.

  • Le 16 juillet 2013 à 05:30, par Tenko En réponse à : CENI : Le rapport 2012 remis au Président du Faso

    Tres bon travail de qualité fait par l’equipe de cet imminent Avocat. Encore toutes mes felicitations ! Malheureusement, Zeph a crié fraude electorales malgré l’instauration de la biometrie par Me Sankara, premier CFOP. J’attends de voir ce que le deuxieme CFOP proposera comme nouveauté. Peut-etre rien si c’est pas troubler l’ordre public...

    • Le 16 juillet 2013 à 08:23, par Bob Marley En réponse à : CENI : Le rapport 2012 remis au Président du Faso

      Arreter de faire des compliments avant meme d’avoir eu connaissance du contenu de ce rapport !
      ce n’est pas une question d’emminence, la question est plus serieuse que ca.

    • Le 16 juillet 2013 à 14:05 En réponse à : CENI : Le rapport 2012 remis au Président du Faso

      Me Kéré de Nancy allias Tenko... dogo ; on soutient ton koro ? Je les adore ces burkina-bê

    • Le 16 juillet 2013 à 16:21 En réponse à : CENI : Le rapport 2012 remis au Président du Faso

      oufffff on aurait tout vu dans ce pays. si ton imminent avocat était vraiment immense il n’allait pas aller se prostituer a la ceni en passant par des entourloupes. il a commencé a duper la société civile pour se faire copter et une fois désigné,il a montré son vrai visage. c’est un membre du cdp et maintes fois il l’a montré au grand jour. comme quelqu’un le disait plus haut,il faut supprimer la ceni.

      • Le 17 juillet 2013 à 10:21, par Mamon Yélé En réponse à : CENI : Le rapport 2012 remis au Président du Faso

        Monsieur sachet que Me Kéré n’est pas de la société civil. Il a été envoyé à la CENI par l’église catholique. Demandez lui peut être de rendre compte aussi à l’église.

        • Le 18 juillet 2013 à 16:27 En réponse à : CENI : Le rapport 2012 remis au Président du Faso

          Mamon Yélé, toi tu es vraiment un yélé. ne soit pas pressé, aprè avoir présenté le rapport au président, après, chacun à sa place et en temps opportun aura accès à ce rapport y compris vous. Il est où ton problème monsieur ? Je n’ai jamais vu certains internautes applaudir quelque chose de bien ou de mal dans notre burkina-là. Je comprends pourquoi les gens disent qu’il n’y a que Blaise qui peut gouverner les burkinabè. Ils sont tellement mauvais que n’gaw....

  • Le 16 juillet 2013 à 05:32, par Tenko En réponse à : CENI : Le rapport 2012 remis au Président du Faso

    Tres bon travail de qualité fait par l’equipe de cet imminent Avocat. Encore toutes mes felicitations ! Malheureusement, Zeph a crié fraude electorales malgré l’instauration de la biometrie par Me Sankara, premier CFOP. J’attends de voir ce que le deuxieme CFOP proposera comme nouveauté. Peut-etre rien si c’est pas troubler l’ordre public...

  • Le 16 juillet 2013 à 09:34, par Bibèga En réponse à : CENI : Le rapport 2012 remis au Président du Faso

    De grâce avec nom tenko

  • Le 16 juillet 2013 à 11:09, par TAMP-SOBA En réponse à : CENI : Le rapport 2012 remis au Président du Faso

    Les forumistes sont parfois fous. Il n’y a rien qu’ils ne puissent transformer, soit en bien, soit en mal. ET JE DIS LE MÊME SUJET, OBJET, PHOTO, etc etc. Heureusement que DIEU aime tout le monde, les malfaisants, les méchants, et les miséricordieux.

  • Le 16 juillet 2013 à 11:41, par Mamon Yélé En réponse à : CENI : Le rapport 2012 remis au Président du Faso

    je crois que le PF dira OK reçu sur ce rapport quelle que soit sa qualité. L’éminent juriste qu’est Maître Kéré a fait son travail. Je ne suis pas aussi convaincu que lui de l’apport de la biométrie surtout son rapport coût efficacité voire opportunité mais enfin, C’est déjà 20 milliards ( 10 guiros) de perdu. Au fait ! que devient l’équipement acquis pour cette opération ? les appareils photos, imprimantes bizarres, ordinateurs et mêmes nos empruntes ?
    Et pendant qu’on y est ! A-ton utiliser les mêmes appareils pour la biométrie des fonctionnaires ou a-t-on acquis d’autres ? Il y a "milliarticide" dans les deux cas, (c’est à dire un gaspillage de guiros) passible du TPI ?
    De toutes les façons on peut toujours sacrifier les écoles, CSPS à la démocratie burkinabè.

    • Le 16 juillet 2013 à 19:48, par vite En réponse à : CENI : Le rapport 2012 remis au Président du Faso

      Merci pour le travail abattu par cette équipe de septembre 2011 malgré quelques remarques que l’on pourrait faire sur son mode de travail. L’équipe s’est trop illustrée dans une manière floue et opaque de travail. Un management qui se réduit au cabinet de Me Kéré.
      Voilà une situation qui fait regretter l’absence de Moussa Michel TAPSOBA, un homme au style managérial dénudé de paranoïa et qui était imputable vis-à-vis de son rôle. Et si la CENI continuera à fonctionner dans les mêmes manières et avec la même équipe, le peuple souhaiterait que l’Administration ouvre l’œil pour reprendre les choses avant l’organisation d’autres consultations électorales.
      Quant aux élections couplées de 2012, même le citoyen illettré reconnaîtra qu’elles n’ont pas été une réussite malgré la large participation de partis politique qui s’explique par le fait que la biométrie répondait à ne revendication depuis belle lurette de la classe politique. Le "one man one vote" ne peut être atteint tant que le pays ne dispose pas de fichier d’état civil ; il y va de soit. Si l’expression a été employée par le Président de la Ceni, il aurait remis en cause sa formation Bridge qu’il croit atteint certain niveau.

  • Le 16 juillet 2013 à 19:20, par belco En réponse à : CENI : Le rapport 2012 remis au Président du Faso

    Mettez ca en téléchargement toute le peuple a le droit de connaitre le contenu non ? Vous dite que les gens n’aiment pas lire et quand ils veulent lire aussi vous cachez, ce n’est pas sérieux votre manière là.

  • Le 17 juillet 2013 à 08:51, par Dioulde En réponse à : CENI : Le rapport 2012 remis au Président du Faso

    1) L’éminent, pardon, "l’imminent avocat" Kere ne l’a ete que pour le CDP (ex : Gourcy). Quant à la qualité du travail abattu, allez y le crier aux Arrondissement 4 et 10 de Ouaga voir ce qui va vous arriver.
    2) Pourquoi le secret autour d’une activité publique (rapport) ?
    3) Dans ce rapport Kere ne peut pas dire la verité, rien que la verité et toute la verité. Il ne peut être que tuffé de contre-verités et de non-dits.
    4) Quand le secret sera dévoilé, j’attends de voir ce que Kere dira des 45 centres de compilation et de transmissions satelitaires des resultats. Une debauche de moyens et d’energie qui n’a servi qu’à un jeu de passe-passe (marché juteux) pour eux.
    5) Kere n’a pas ressemblé à 1 represenyant de l’eglise catholique. C’est un chretien CDP qui a chippé le mandat de l’eglise pour aller representer son parti.

    • Le 18 juillet 2013 à 16:22, par Le Sage. En réponse à : CENI : Le rapport 2012 remis au Président du Faso

      Dioulde, j’avais envie de vous apporter une cinglante réplique contradictoire dans vos supputations obscurantistes et parfaites élucubrations de poker menteur "anonymisé". Mais je suis sûr que je ne rendrai aucun service au président de la CENI qui, certainement, confie tout à Dieu y compris vos mensonges éhontés et ce, en raison même de ce que vous n’êtes quand même pas allé jusqu’à lui dénier sa foi chrétienne. Savez-vous la distinction entre la clameur et la rumeur publique ? Vous essayez de partir de faits réels avérés minimes et non imputables à la CENI et à son président pour broder dans la dentelle diffamatoire au point de jeter un grave discrédit sur toute une institution qui a eu le mérite, en dépit des difficultés ambiantes de préserver la paix dans ce pays. Mais il est connu et reconnu que les donneurs de leçons sont ceux qui les appliquent le moins et il est plus facile de venir déverser sa bile puante sur les autres plutôt que de parcourir les 45 provinces pour superviser les élections législatives et municipales couplées. Maintenant, vous pouvez la fermer si vous n’avez rien d’autre à dire. Bien sûr si vous le voulez bien ! Si on vous demande de rapporter le moindre commencement de preuve du tiers du quart du dixième de vos mensonges, vous n’en serez pas capable. C’est une certitude, monsieur.

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