Mali 2013. Bamako est-il capable de sortir du binôme « pognon/trouille » ? Et faire enfin de la politique
Il y a une semaine, le vendredi 7 juin 2013, à Ouaga 2000, était relancée la médiation burkinabè sur le dialogue intermalien (cf. LDD Burkina Faso 0362/Vendredi 7 juin 2013). Faux départ. Il faudra attendre le lendemain pour que les parties en « conflit » se retrouvent et prennent date pour un accord. Ce sera le lundi 10 juin 2013. Une échéance fixée par Paris. La médiation n’aboutira pas.
Tiébilé Dramé, conseiller spécial du président Dioncounda Traoré, est retourné à Bamako pour rendre compte. Et a constaté que son job se limitait à la figuration… diplomatique. Les hommes au pouvoir à Bamako n’ont pas l’intention de lâcher le manche de sitôt. On nous explique le contraire ; mais je ne vois pas comment ceux qui, pour l’essentiel, ont laissé le Mali sombrer dans la pire des crises, pourraient devenir des hommes d’Etat. Quid du bilan politique de Traoré avant qu’il n’accède à ce poste « d’intérimaire » ?
Une semaine vient de s’écouler et il a fallu un déplacement à Bamako de Djibrill Y. Bassolé et d’une flopée de diplomates « internationaux » en charge du dossier pour que les négociateurs gouvernementaux maliens reviennent à Ouagadougou, aujourd’hui, pour reprendre langue. Des tergiversations qui accentuent les tensions. Les Maliens qui, depuis dix-huit mois, ont tout raté, se sont fait mettre une « branlée » par les Touareg, puis ont accepté sans rechigner un coup d’Etat militaire, avant de devenir les « souffre-douleur » des « islamistes radicaux » et autres groupuscules « terroristes », d’appeler au secours la France puis, avec indécence, de enthousiasmer pour l’occupation militaire de leur territoire par des armées étrangères, ont désormais des velléités souverainistes.
Après avoir érigé le retrait stratégique militaire puis la capitulation politique en mode de fonctionnement ! On fustige désormais la médiation burkinabè* et « l’ingérence » française. Pascal Canfin, ministre délégué au développement, a fait aujourd’hui (vendredi 14 juin 2013), le déplacement à Bamako pour affirmer haut et fort que la France est « neutre » dans ce dossier malo-malien. « Il n’y aura pas un perdant ou un gagnant, à Ouagadougou. Il y aura un compromis et le vrai gagnant sera le Mali ».
Que Canfin soit l’homme de cette mise au point ne saurait étonner. Son patron au Quai d’Orsay, Laurent Fabius, trouve que l’affaire malienne traîne en longueur alors que son impact géopolitique est, finalement, insignifiant : il n’y a que la France là-bas et Syrie, Iran, Liban, Hezbollah… sont des dossiers bien plus préoccupants. C’est dépenser trop d’énergie pour des responsables politiques maliens qui sont bien peu... responsables. Chez lui aussi, l’enthousiasme suscité par le bain de foule de François Hollande, au Mali, au lendemain de l’intervention militaire française, est retombé. Mais si Canfin est là, c’est surtout qu’il a été l’homme de Paris lors de la réunion de Bruxelles qui a accordé à Bamako pas moins de 3,25 milliards d’euros pour reconstruire le pays.
Des milliards qui font saliver la classe politique malienne (et l’armée) mais dont la mise en œuvre est conditionnée par un retour à une vie « démocratique » normale. C’est, en filigrane, ce que Canfin est venu rappeler aux Maliens. En gros : « Pour 3,25 milliards d’euros, vous pourriez fermer votre gueule, être un peu plus dans la conciliation et un peu moins dans la confrontation ». Après tout, ce sont les contribuables français qui ont « sauvé les fesses » de Traoré et consorts et ce serait bien qu’ils ne l’oublient pas.
Il y a le « pognon » et la « trouille ». Tout ce qui motive la classe politique malienne. On a adjoint à la médiation des chefs militaires « internationaux ». Pour expliquer à des Maliens, experts seulement en « retrait stratégique », comment le déploiement de l’armée nationale va être organisé dans la région de Kidal, fief des Touareg. Mais, surtout, pour rappeler que la situation sécuritaire dans le Nord-Mali est loin d’être totalement stabilisée et qu’il est probable que, dès le retrait des troupes françaises, le chaos sera à nouveau à l’ordre du jour.
Du même coup, Paris a décidé de maintenir sur zone bien plus de troupes et de matériel que cela n’avait été prévu ces derniers mois. Ce qui ne manque pas d’agacer Alger qui n’aime pas voir l’armée française stationner aux abords de sa frontière Sud ; plus encore alors qu’Abdelaziz Bouteflika n’est plus qu’une momie et que sa succession est en cours de négociation. La France au Mali rassure les Nations unies qui, à juste titre, doutent que les troupes africaines déployées dans le cadre de la Minusma (sous commandement du général rwandais Jean-Bosco Kazura), soient capables de résister à une recrudescence des affrontements dans le « corridor sahélo-saharien » et des attentats terroristes dans les villes.
Est-ce les arguments financiers et sécuritaires qui ont ramené Bamako à la table des négociations à Ouaga ? Ce qui est sûr c’est la pression des « partenaires » se fait plus forte de jour en jour. Pas d’alternative pour « l’intérimaire » dès lors que les Touareg, eux, jouent le jeu (ou font semblant). Dans L’Observateur Paalga de ce matin (vendredi 14 juin 2013), Boureima Diallo écrivait : « A dire vrai, dans ce round de négociations, il apparaît clairement que les rebelles du MNLA sont déterminés maintenant à aller à la paix, car ils estiment qu’il serait impossible d’obtenir mieux que ce qui leur a été proposé dans ce projet d’accord [c’est L’Obs qui souligne]. Mais on ne peut signer un accord qu’avec un interlocuteur qui le veut aussi. Et c’est là que la bonne foi de Bamako […] est mise en doute ».
Ce commentaire de Boureima Diallo est explicatif du point de vue qui prévaut à Bamako : si l’accord de Ouagadougou est le meilleur que les rebelles du Nord-Mali peuvent obtenir, c’est que Ouaga et la communauté internationale penchent de leur côté ! Or, il ne faut pas se leurrer, Bamako n’entend pas faire des gens de Kidal des acteurs politiques ; pas question d’intégrer dans la communauté malienne (sauf contraint et forcé) ceux qui ont déclenché la guerre. Alors Bamako traîne les pieds ; en espérant que les Touareg aillent à la faute. Ce qui est peu probable tant ils sont aujourd’hui tenus serrés par les institutions internationales et la médiation.
Une semaine vient de s’écouler. Nous sommes le 14 juin 2013 ; l’accord devait aboutir avant le 10 juin 2013. Mais rien, pendant cette semaine, n’a changé fondamentalement. Il y a une présidentielle à disputer, une réconciliation à organiser, un pays à réunifier et à sécuriser. Si Bamako avait réussi à régler par lui-même la crise « malo-malienne », on s’en serait rendu compte. Il faut bien reconnaître, aussi, que dans ces « médiations », les acteurs ont trop souvent une capacité de nuisance mais sont incapables d’être une force proposition.
Bamako a perdu la guerre contre le MNLA puis les « islamistes radicaux » ; Bamako a préféré le coup d’Etat militaire plutôt que la concertation avec le pouvoir en place ; Bamako a appelé au secours la France ; Bamako a accepté toutes les résolutions du Conseil de sécurité et les accords de Ouagadougou (4 décembre 2012) et de Bruxelles. Bamako veut le beurre, l’argent du beurre et même le cuir de la vache ; mais il se pourrait que la vache soit folle.
* Pour Soumana Sako, la médiation de Ouagadougou, c’est « le plus vaste complot contre l’intégrité du Mali ». Il n’hésite pas d’ailleurs à « exiger » l’arrêt des négociations. Ministre des Finances de Moussa Traoré, Sako a été premier ministre d’ATT lors de la « transition » de 1991. Candidat à la présidentielle de 1997, il a finalement retiré sa candidature. En 2002 et 2007,
il a soutenu ATT. Que Sako nous dresse la liste des officiers et sous-officiers ainsi que des responsables politiques (ministres, députés, maires, etc.) qui sont « morts pour le Mali ». Quand on n’est pas capable de défendre son pays les armes à la main, on n’hésite pas à prendre un stylo pour signer l’accord qu’on vous propose. Sinon on risque à terme de se faire « botter le cul ». Ce qui ne serait pas alors une injustice.
Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique
Vos commentaires
1. Le 16 juin 2013 à 22:51 En réponse à : Mali 2013. Bamako est-il capable de sortir du binôme « pognon/trouille » ? Et faire enfin de la politique
ok monsieur bejot,le mali est a terre pour cela vous sabrez le champagne tout en dansant sur lui sans sans vergogne avec vos écrits débiles pour vous désaouler. moi qui ai lu le projet d’accord,désolé mais c’est un torchon que meme un cadavre n’accepterait. que la commununauté internationale aille se faire foutre avec ses milliards mais le mali ne doit pas accepter en signant du n’importe quoi. blaise n’est qu’une marionnette de la france et de cette communauté qui ne fait reciter ce qu’on lui dit de faire. je parie que c’est la france qui a rédigé cet accord et pas cette médiation de faire valoir.
Le 17 juin 2013 à 11:16, par MEO En réponse à : Mali 2013. Bamako est-il capable de sortir du binôme « pognon/trouille » ? Et faire enfin de la politique
Cher Monsieur qui a lu le projet d’accord, d’abord sachez qu’en français une nouvelle phrase commence toujours par une majuscule. Si vous ignorez cette règle élémentaire et que vous avez malgré tout accès à ce document sensé rester confidentiel ; c’est que vous faites partie de la classe dirigeante malienne et ceci nous donne une idée de la qualité de cette classe dirigeante...
Vous demandez à la communauté internationale d’aller se faire foutre avec ses milliards. J’ajouterai à votre demande et en utilisant votre langage ordurier ceci " que la communauté internationale aille se faire foutre avec ses militaires". Nous verrons si vos militaires fuyards pourront tenir 1 mois. Quelqu’un a dit "Ce que tu n’as pas défendu avec les armes, ne crois pas le garder avec des larmes". Il me semble que c’est Ismael Lo dans l’une de ses chansons. Arrêtez de porter des bazins dresés comme des tôles et brodés comme pour une comédie chinoise du 10eme siècle et acceptez de mourir pour votre pays. Ingrats.
Le 17 juin 2013 à 18:59, par Negocier_N’est_pas_Imposer En réponse à : Mali 2013. Bamako est-il capable de sortir du binôme « pognon/trouille » ? Et faire enfin de la politique
Je dirais que MEO et Jean-Pierre BEJOT de la Dépêche Diplomatique sont les seuls et meme personnes pleine de haine envers les Maliens. Que dire de la France quand les Allemands culbitaient les francaises a Paris. N’eut été les Americains nous les francophone Africian parlerions Allemand aujourd’hui. Alors mom petit gars il faut savoir etre humble de temps en temps car aucun people n’est parfait.
C’est assez bizzare que l’on ne veuille pas laisser les Maliens decider de leur avenir. Que cache cet hate a vouloir faire signer un document que l’un des acteur rejette ?
Le 18 juin 2013 à 10:48, par BA En réponse à : Mali 2013. Bamako est-il capable de sortir du binôme « pognon/trouille » ? Et faire enfin de la politique
MEO, c’est très facile de critiquer les autres !!! Le Mali est dans une situation difficile et on le sait mieux que quiconque ! Pour ce qui est du niveau de la classe dirigeante du Mali, t’es loin de savoir quoi que ce soit la dessus. C’est pas en voulant bien parler français qu’on aura les éloges de la France il faut faire le lèche - Q comme le fais les rebelles du MNLA et le médiateur. Les maliens même dans des situations difficiles garderons toujours leur dignité. l’humanité est fait de telle sorte qu’on dépend désormais les uns des autres. l’histoire nous a appris beaucoup de choses à travers les guerres mondiales et autres. Donc s’il te plait épargne nous tes sottises et cherche le projet d’accord préliminaire et après tu pourras venir pour en parler si toutefois tu arrives à comprendre quelques choses dedans ! Je te remercie
Jean-Pierre BEJOT, ton analyse de la situation est remarquable mais seulement essaye juste une minute de penser que ton pays soit à la place du Mali aujourd’hui et toi en temps qu’intellectuel et responsable qu’allais tu dire mon cher BEJOT ! C’est facile de critiquer, le Burkina Faso aujourd’hui, le Mali est là-bas pour faire la paix par ce que jusqu’à la date d’aujourd’hui il y a encore des hommes au Mali qui peuvent résister alors qu’au Burkina le Président, Chef d’État, Chef Suprême de l’Armée, Ministre de la Défenses, des Forces Armées et des Anciens Combattants est entrain d’hypothéquer toute révolte pour se maintenir au pouvoir et personne ne dit maux mais c’est plus facile de balayer devant la porte des gens et souvent on oublie qu’on a aussi de la saleté devant sa porte. Je vous remercie ! Le Mali a vécu avant les Milliards et les Militaires de la Communauté Internationale et il continuera même sans !
Le 17 juin 2013 à 12:11, par kélébirama En réponse à : Mali 2013. Bamako est-il capable de sortir du binôme « pognon/trouille » ? Et faire enfin de la politique
CE QUE BEJOT DOIT SAVOIR.
Monsieur bejot, je vous souhaite longévité. Tu verras sur cette terre le Mali grandi. Tu nous enlèves les 2/3 du territoire, il nous restera encore plus de 400.000 Km². Sur ce territoire presque deux fois le burkina faso peuvent vivre tous les maliens : touareg, peulh, bambara, sonraï, sénoufo, dogon, malinké, minianka, soninké, maure, arabe, bobo, kassonké, bozo, somono. Le problème est que vous prétendez apporter un éclairage sur une situation dont à la vérité, tu ignores tout. Depuis longtemps, nous savons que blaise n’a à l’égard du mali et des maliens que condescence et mépris. Cette crise n’a n’a fait que confirmer cela. Tu dis que le mali a été occupé par le mnla puis les groupes terroristes ? Voilà une manière erronnée de l’histoire. Le mnla a toujours combattu avec les groupes terroristes jusqu’à son éviction. Sais tu pourquoi cela a été aussi facile ? car les groupes armés une fois sur terrain ont pu récupérer leurs hommes qui ont prêté mains fortes au mnla. C’est comme si je prends ton fusils et le retourne contre toi. Cette tactique est connue des maliens, car c’est engrande partie qu’elle a contribué à défaire l’armée malienne. En effet, suite à l’accord d’algerie de 2006, beaucoup de touaregs rebelles avaient intégré l’armée malienne et ont occupé des postes de commandement surtout dans la partie nord du mali. Ce sont ces mêmes éléments qui ont trahi le mali en abandonnant leur position puis regagnant les groupes armés chaque fois que ceux ci attaquent une position. C’est face à cette situation de haute trahison que l’armée malienne a pris conscience du danger et n’a pas voulu engager des vies dans des batailles qu’elle a cru avoir perdues d’avance. A SUIVRE !
Le 18 juin 2013 à 10:41, par LEGRAND En réponse à : Mali 2013. Bamako est-il capable de sortir du binôme « pognon/trouille » ? Et faire enfin de la politique
Ces gens là sont rigolos quoi ! Vous voulez que qui envoi ses militaires sur le front se faire tuer pour vous défendre pendant que vous êtes dans les jupes ( je veux dire que vous vous refugiés sous les jupons de vos femmes) et vous remette votre territoire clé en main sans condition ? Quand l’avion des narco calciné a été abandonné en plein territoire malien, est ce que la France ou les pays voisins étaient la-bas ? Quand les gens chassés de Libye rentraient avec leurs armes au Mali, est que la France ou les voisins étaient la bas ? Au contraire ils bien été accueillis par des responsables maliens qui leur ont même encouragé en leur donnant de l’argent ! Aujourd’hui on cri "Souveraineté ! Souveraineté ! Mon oeil ! Ou mettez vous la trouille ? Des africains et des français versent leur sang pour vous remettre votre territoire et vous les payez en monnaie de singe ! Quelle ingratitude !
2. Le 17 juin 2013 à 07:56, par Fona En réponse à : Mali 2013. Bamako est-il capable de sortir du binôme « pognon/trouille » ? Et faire enfin de la politique
Quel cynisme de la part de ce soit disant expert ! Bon beh comme le dirait l’autre "ne pas être aimé, c’est manquer de chance, mais ne pas aimer, c’est malheureux". Vous gagnerez mieux à chercher à comprendre le Mali qu’à vous obstinez à la considérer comme epsilon.
Le 17 juin 2013 à 10:55 En réponse à : Mali 2013. Bamako est-il capable de sortir du binôme « pognon/trouille » ? Et faire enfin de la politique
Fona et le précedant internaute, comment doit-on encore chercher à comprendre ce Mali avec des responsables incapable de faire un peu de compromis (différent de la compromission) pour permettre d’avancer. Les discussions de Ouaga c’est juste pour trouver un accord qui permettent la tenue de l’élection et les autorités élues organiseront ensuite un dialogue inclusif qui permettront d’aborder tous les problèmes du Mali pour trouver une solution définitive pour une paix durable. C’est difficile à comprendre ça ? Ne demandez pas aux autres de faire ce que vous meme n’avez pas pu faire avant ? Qui a permi aux intégristes et autres narcotraficants de s’installer au Mali ? Ce n’est pas la France ni Blaise. Alors Bamako doit bel et bien se rendre à l’évidence que l’heure est grave et qu’on n’a que faire de ses caprices.
Le 18 juin 2013 à 11:04, par BA En réponse à : Mali 2013. Bamako est-il capable de sortir du binôme « pognon/trouille » ? Et faire enfin de la politique
Quand on sait pas quelque chose on se tait c’est plus sage !! le compromis, le Mali en a toujours fait et cela depuis des années !! Mais un compromis est toujours fait sur certains base ! Mais on va pas sacrifier tout un peuple pour sauver les culs de quelques rebelles ne représentant qu’eux même ! Signer ce soit disant compromis c’est une fuite de responsabilités de tout dirigeant digne de ce nom !
Le 17 juin 2013 à 11:07, par Beidy En réponse à : Mali 2013. Bamako est-il capable de sortir du binôme « pognon/trouille » ? Et faire enfin de la politique
Monsieur Bejot le MNLA n’a pas vaincu l’armée malienne mais la coalition (MNLA,AQMI,MUJAO) qui l’ a faite reculer .Où étaient ces bandits quand Iyad Ag Ghali se coulait la douche à Kidal avant l’intervention française.Vous mettez où Gamou ,Haidara le président du haut conseil des collectivités ?Ne sont-ils pas des touareg ?
Assaleh,Inthala des députés déserteurs de l’A.N. du Mali qui sont en face pour les négociations.Un peu de respect pour ce peuple meurtri.
3. Le 17 juin 2013 à 10:18 En réponse à : Mali 2013. Bamako est-il capable de sortir du binôme « pognon/trouille » ? Et faire enfin de la politique
monsieur bejot vos etes malhonnete l’aide de 3 milliard est une promesse pas un fait, et laissé les malien decider de leur avenir
Le 17 juin 2013 à 11:12 En réponse à : Mali 2013. Bamako est-il capable de sortir du binôme « pognon/trouille » ? Et faire enfin de la politique
Les maliens ont toujours eu le loisir de décider de leur avenir et ils nous ont servi aqmi et ansardine. maintenant ont veut les aider ils veulent jouer aux souverains. Sil étaient aussi fort qu’ils le croient la communauté internationale allait juste venir trouver qu’ils ont terminer le boulot en chassant tous les indésirables de leur territoire. Vous devez pas attendre que d’autres fasse le boulot au péril de leur vie pour jouer aux intransigeants. Le problème touareg date de plusieurs décennies et les discussions de Ouaga ne sont que le point de départ de négociations pour trouver une paix durable. Aller en guerre ne résoudrait pas le problème elle ne fera que la différer. Encore faut-il que Bamako puisse mener seule une guerre. Quand on compte sur les autres pour une bagarre il faut aller molo molo.
Le 17 juin 2013 à 13:36, par Boubacar En réponse à : Mali 2013. Bamako est-il capable de sortir du binôme « pognon/trouille » ? Et faire enfin de la politique
Nous invitons Mr Béjot à lire l’article du" nouvel observateur" de la semaine dernière qui dit clairement que les services secrets français travaillent avec les éléments qui sont dans le Mnla depuis 10 ans !!!!!!!!......................si Mr béjot n’est pas au courant de cette réalité ,soit il est un piètre analyste ou il est d’une mauvaise foi qui lui enlève toute crédibilité.....
4. Le 17 juin 2013 à 13:34, par Boubacar En réponse à : Mali 2013. Bamako est-il capable de sortir du binôme « pognon/trouille » ? Et faire enfin de la politique
Nous invitons Mr Béjot à lire l’article du" nouvel observateur" de la semaine dernière qui dit clairement que les services secrets français travaillent avec les éléments qui sont dans le Mnla depuis 10 ans !!!!!!!!......................si Mr béjot n’est pas au courant de cette réalité ,soit il est un piètre analyste ou il est d’une mauvaise foi qui lui enlève toute crédibilité.....
5. Le 17 juin 2013 à 13:37, par Boubacar En réponse à : Mali 2013. Bamako est-il capable de sortir du binôme « pognon/trouille » ? Et faire enfin de la politique
Nous invitons Mr Béjot à lire l’article du" nouvel observateur" de la semaine dernière qui dit clairement que les services secrets français travaillent avec les éléments qui sont dans le Mnla depuis 10 ans !!!!!!!!......................si Mr béjot n’est pas au courant de cette réalité ,soit il est un piètre analyste ou il est d’une mauvaise foi qui lui enlève toute crédibilité.....
6. Le 17 juin 2013 à 14:14, par Sankaratom En réponse à : Mali 2013. Bamako est-il capable de sortir du binôme « pognon/trouille » ? Et faire enfin de la politique
Oui, on accepte toutes les injures et de tout le monde. On accepte aussi qu’on nous qualifie d’ingrat. Mais plus jamais, plus jamais,, 12 ou 13 millions de maliens ne vont plus accepter de se faire "branle" par quelques aventuriers venus de on ne sait ou. Quand a la France, si vous parler de libérer le Mali, faites le complètement, pas en demi mesure. Le Rwanda et l’opération Turquoise nous enseigne beaucoup sur les demi mesures françaises. On donne au Mali (c’est a voir si ces promesses vont être tenues) 3 milliards d’Euros et on lui dit tait toi ? ALORS C’EST VRAIMENT COMME CA QUE VOUS VOYEZ LES RELATIONS ENTRE LES ÉTATS ? LA PAS LE MALI, PAS LES MALIENS, MAIS MOI JE DIRAIS A CEUX QUI PENSENT AINSI D’ALLER SE FAIRE "NIQUER" AVEC CES MILLIARDS.
Une seule question au Président Burkinabé : aurait-il envoyé un de ses avions prendre Guillaume Soro ou Soumaila Bagayoko en plein guerre ivoire-ivoirienne ? Si Sa réponse est affirmative, je lui dirait que je ne suis plus étonne qu’il ai tue son ami pour le pouvoir. Et si sa réponse est négative, une deuxième question suivrait : Pourquoi l’avoir fait pour les leaders du mnla ? ON NE RÉCOLTE QUE CE QU’ON A SÈME. TOUS ET CHACUN Y PASSERAIT, SANS EXCEPTION
7. Le 17 juin 2013 à 15:16, par kone En réponse à : Mali 2013. Bamako est-il capable de sortir du binôme « pognon/trouille » ? Et faire enfin de la politique
que cela plaise ou non au burkina le mali ne signera rien qui soit contraire a ses interets souverains .c’est pas parcequ’on a perdu une bataille qu’on doit tout accepter.d’accord que tous les dirigeants maliens ne soient pas a la hauteur mais regarder le burkina est ce qu’il fait honneur a l’afrique .je vous rappelle que le burkina depuis 28 ans est dirige par un blaise assassin de sankara de norbert zongo de black so man et pire il prepare son frere a sa succession.ce burkina peut il etre le porte drapeau de la democratie ?peut il moralement donner des leçonsde democratie au mali qui a trebuche mais qui se releve tout de meme.on a l’impression que le projet d ’accord propose par le burkina a ete redige a kidal.sans l’aide des islamistes le mnla n’aurait jamais eu le courage de s’attaquer au mali.le burkina vuodrait que ce mouvement qui ne represente que lui meme traite d’egal a egal avec le mali.savez vous que le mnla est raciste et esclavagiste qu’il a expulse de kidal les non blancs que meme ce burkina si pro mnla est dans la tete de ces feodaux un ramassis d’esclaves.que le burkina comprenne qu’aider le mali c’est a long terme s’aider soi meme.la guerre des pauvres est treminee depuis mais au burkina un sentiment antimalien inavoue persiste dans certaines tetes.voyez comment yaya bodani journaliste a rfi accuse a tort le mali.je me demande si blaise n’est pas implique dans le narco trafic en connivence avec le mnla qui recele d’anciens delinquants violeurs et voleurs.nous n’accepterons jamais l’azawad qui enbambara est appele azaboda.
Le 17 juin 2013 à 16:28 En réponse à : Mali 2013. Bamako est-il capable de sortir du binôme « pognon/trouille » ? Et faire enfin de la politique
Ce n’est pas en vous en prenant aux autres que vous réussirez à cacher vos insuffisances. Qui a dit que le Burkina est le porte drapeau de la démocratie ? Nous sommes conscients des limites de notre système politique et croyez-moi, la jeunesse burkinabé se mobilise pour que les choses changent. Et elles vont changer !
Quand vos militaires fuyaient l’avancée des rebelles et préféraient aggraver la crise militaire en y ajoutant une crise politique avec le coup d’état, quand vous abandonniez vos compatriotes du nord aux mains des hordes islamistes, tous les peuples de la sous-région vous ont spontanément manifesté leur solidarité. Y compris les burkinabé parce qu’ici nous comprenons "qu’il faut aider ton voisin à éteindre le feu qui brûle sa case". L’envoi d’un contingent burkinabe au Mali est l’un des rares sujets de consensus national. Et je le soutiendrai jusqu’à demain
Le Mali était le plus gros bénéficiaire de l’aide militaire américaine en Afrique subsaharienne. 500 millions de dollars en 10 ans sous ATT. Ils ont compris que c’est un véritable tonneau des danaïdes. Ils ont plié bagages et sont allées s’installer au Niger.
Votre démocratie que j’aimais citer en exemple dans des débats s’est révélée être une grosse escroquerie politique vis à vis du bas peuple malien, vis à vis de la jeunesse africaine éprise d’idéal démocratique, et vis à vis des bailleurs de fonds. Sous le vernis de l’alternance, vous avez développé une démocratie bananiere.
Mais vous autres, vous devez faire honte à Modibo Keita le père de l’indépendance malienne, ainsi qu’aux valeureux souverains que cette terre a porté jadis. Avant d’avancer des âneries du genre "au Burkina, un sentiment antimalien inavoué persiste", "voyez comment yaya bodani journaliste a rfi accuse a tort le mali", je vous invite à jeter un regard sur les faits :
J’aurais pu continuer, mais la liste serait trop longue. Alors, avant de parler de complot international et autres sentiments antimalien des burkinabés, réfléchissez à vos propres insuffisances. C’est facile d’accuser les autres. Pour moi, entre Azawad ou Azaboda en bambara comme vous le dites, le plus grave est ailleurs. C’est de voir un capitaine de pacotille, putschiste de surcroît qui refuse d’aller combattre dans le nord, faire le gros à Bamako et faire tirer sur ses frères d’armes tout simplement parce que la couleur de leurs bérets est différente. Allez dire merde à ce Monsieur et revenez nous parler.
Du courage au vrai peuple Malien qui souffre de votre tragi-comédie
Le 17 juin 2013 à 17:24, par Diem En réponse à : Mali 2013. Bamako est-il capable de sortir du binôme « pognon/trouille » ? Et faire enfin de la politique
Mr Kone,
Commentez l’article au lieu de parler du Burkina. Le Burkina a ses problemes et le peuple burkinabe va les resoudre doucement, calmement et dans la paix Inch-Allah. mais quand vous dites que les Burkinabes ont un sentiment anti-malien permettez moi d’en douter bien que vous precisiez "dans certaines tetes" J’’ai vecu 7 ans au Mali et je sais la haine que les maliens ont pour le Burkina. Un tour sur maliweb et tous les commentaires sur tout article qui touche le burkina vous edifieront. Meme des journaux officiels n’y vont pas du dos de la cueilliere. Bref il ne faut pas changer de sujet. L’analyse de Bejot strictement sur les accords n’est que la pure verite mais si ca choque. Les maliens vont tourner en rond mais ils finiront par signer ces accords. Ont-ils vraiment le choix ? Souffrez que je vous dise que le Mali d’aujourd’hui est Territoire Francais d’outre Mer (TOM). Une autre realite qui peut faire mal.
J’ai toujours eu de l’admiration pour Sacko mais la, il fait preuve de demagogie pour battre campagne !!!!!!!!
Le 18 juin 2013 à 06:50, par tino En réponse à : Mali 2013. Bamako est-il capable de sortir du binôme « pognon/trouille » ? Et faire enfin de la politique
Frères maliens, certains propos ne devraient pas sortir de vos bouches.
A mon humble avis, c’est pas de gaieté de cœur que le Burkina et son peuple joue au médiateur dans la sous région. Nous sommes un peuple prévoyant et intègrement africain. Nous savons et vous le savez aussi d’ailleurs que lorsque la case de ton voisin brûle, tu as tout intérêt à lui porter secours sinon la prochaine case serait la tienne...
Vous les maliens, vous voyez le diable partout. SVP, arrêtez vos comportements et propos belliqueux et aidez ce pays frère à vous aider pour sortir de la crise qui vous paralyse et qui paralyse la sous région.
La poutre qui vous ferme l’œil ne devrait pas en principe vous permettre de voir la paille dans l’œil du Burkina. Chaque pays à son problème, le votre pour le moment éclabousse tout le monde. Acceptez donc en bonne intelligence aider à trouver une solution à votre problème. Personne n’a envie et ne peut vous imposer quoi que se soit si vraiment la nécessité n’est pas avérée.
Kidal que Kidal...Qu’avez vous fait, que n’avez vous pas fait pour que cette région et son peuple ai eu le temps de vous détester, de s’armer et de vous affronter ??? Trouver une réponse à ces questions et vous aurez réglé la question des accords à signer pour une paix durable chez vous et partant, une paix durable pour la sous région.
8. Le 17 juin 2013 à 15:58, par oumpa En réponse à : Mali 2013. Bamako est-il capable de sortir du binôme « pognon/trouille » ? Et faire enfin de la politique
LE MALI ne sera pas votre volonté LE MALI vivra
9. Le 17 juin 2013 à 17:55, par VV En réponse à : Mali 2013. Bamako est-il capable de sortir du binôme « pognon/trouille » ? Et faire enfin de la politique
Dommages et tritounets. A quand l’Afrique ?
Le 18 juin 2013 à 09:41, par Joseph En réponse à : Mali 2013. Bamako est-il capable de sortir du binôme « pognon/trouille » ? Et faire enfin de la politique
"L’enfer c’est les autres" ! C’est facile à dire. Au lieu d’accuser le Burkina, son Président et la communauté internationale, sortez vos couilles et allez reprendre Kidal ! Si vous vous n’avez pas de couilles, au lieu de vous pavaner dans vos bazins super vainqueur ( super vaincus ?), donnez vos sabres aux femmes qui vous montreront le chemin de l’honneur ! Combien d’officiers ou de sous-officiers maliens sont tombés dans le champ d’honneur en voulant reconquérir le Mali envahi et annexé ? Quand on fait une guerre par procuration, on doit avoir la descence de la fermer ! Ah j’oubliais, vous avez tout de même gagné une guerre : celle des bérets verts contre les bérets rouges ! Etes vous des "hoorons ?" ou des "bilakoros ?"
10. Le 18 juin 2013 à 07:29, par Malien sans complexe. En réponse à : Mali 2013. Bamako est-il capable de sortir du binôme « pognon/trouille » ? Et faire enfin de la politique
Cet article est l’illustration parfaite de la déception d’une certaine France qui ne souhaite que voir l’Afrique (aujourd’hui le Mali) asservie , humiliée qui ne fait que obéir sans donner son avis. C’est triste pour les africains qui soutiennent cette vision des choses sans lire en profondeur. Le Mali, malgré, toute cette situation est dans l’adversité et s’affirmera de plus en plus. les maliens conscients ont toujours su la responsabilité des maliens en premier dans cette crise et, part la même, savent la responsabilité des différents acteurs extérieurs de cette crise au Mali. Nous disons que le choix de Hollande de venir au Mali vise plus à venir limiter la responsabilité de la France dans ce qu’il convient d’appeler les imprévus du plan diabolique et fou de son prédécesseur (en faite la responsabilité de la France) qui aura surestimer la capacité d’une minorité touareg à lutter contre les islamistes. Avec le recul c’était complètement fou, si l’on sait la complicité du Mnla avec les terroristes djihadistes dans ce conflit. J’invite cet expert à écrire d’avantage son amertume, sa tristesse face à ce début d’affirmation du gouvernement intérimaire. Mais, qu’il soit averti, cette affirmation ira de l’avant. Que valent ces milliards qui ne sont que des promesses face à notre communauté de vie et ses richesses ? A notre histoire ? Les taux d’intérêts des ces milliards qui tourne entre 26 et 30% font de cette conférence des donateurs une conférence de placement financier ! Et qui payera ce dette ? Les maliens ! Donc, M. l’expert, en résument votre argumentaire, nous maliens devions signé parce qu’on nous prête de l’argent ? Comme dit plus haut, c’est l’affirmation du Mali qui vous dérange et c’est bien dommage parce que cela continuera au risque de vous déplaire. Nous maliens ne pouvons descendre encore plus bas, par conséquent, on ne pourra que remonter. Et vous assisterez à cela.
11. Le 18 juin 2013 à 07:31, par Malien sans complexe. En réponse à : Mali 2013. Bamako est-il capable de sortir du binôme « pognon/trouille » ? Et faire enfin de la politique
Cet article est l’illustration parfaite de la déception d’une certaine France qui ne souhaite que voir l’Afrique (aujourd’hui le Mali) asservie , humiliée qui ne fait que obéir sans donner son avis. C’est triste pour les africains qui soutiennent cette vision des choses sans lire en profondeur. Le Mali, malgré, toute cette situation est dans l’adversité et s’affirmera de plus en plus. les maliens conscients ont toujours su la responsabilité des maliens en premier dans cette crise et, part la même, savent la responsabilité des différents acteurs extérieurs de cette crise au Mali. Nous disons que le choix de Hollande de venir au Mali vise plus à venir limiter la responsabilité de la France dans ce qu’il convient d’appeler les imprévus du plan diabolique et fou de son prédécesseur (en faite la responsabilité de la France) qui aura surestimer la capacité d’une minorité touareg à lutter contre les islamistes. Avec le recul c’était complètement fou, si l’on sait la complicité du Mnla avec les terroristes djihadistes dans ce conflit. J’invite cet expert à écrire d’avantage son amertume, sa tristesse face à ce début d’affirmation du gouvernement intérimaire. Mais, qu’il soit averti, cette affirmation ira de l’avant. Que valent ces milliards qui ne sont que des promesses face à notre communauté de vie et ses richesses ? A notre histoire ? Les taux d’intérêts des ces milliards qui tourne entre 26 et 30% font de cette conférence des donateurs une conférence de placement financier ! Et qui payera ce dette ? Les maliens ! Donc, M. l’expert, en résument votre argumentaire, nous maliens devions signé parce qu’on nous prête de l’argent ? Comme dit plus haut, c’est l’affirmation du Mali qui vous dérange et c’est bien dommage parce que cela continuera au risque de vous déplaire. Nous maliens ne pouvons descendre encore plus bas, par conséquent, on ne pourra que remonter. Et vous assisterez à cela.
12. Le 18 juin 2013 à 10:05, par LEGRAND En réponse à : Mali 2013. Bamako est-il capable de sortir du binôme « pognon/trouille » ? Et faire enfin de la politique
Ces gens là vivent sur leur passé :" nos ancêtres étaient de valeureux guerriers !" Et vous ? Honte à celui qui ne fait pas mieux que son père ! Vous avez mené une guerre par procuration ; votre territoire est présentement occupé par des troupes françaises et africaines qui niquent bien vos filles et vos femmes ; c’est la rançon de la guerre par procuration ! D’ici là, vousaurez beaucoup d’enfants métis qu’on nommera Dembélé, Keita, Sissoko, Traoré... Mais vous là, vous pensez que ce qui pend entre vos jambes, sert seulement à engrosser vos femmes ? Non même si c’est plus facile de baisser son bazin et de gicler ! Ce qui pend entre vos jambes devrait servir de levure, de levain pour reconquérir ce qui vous a été légué ! Au lieu de cela, vous les rentrez sous vos bazins, suivez le "soumou" avec vos femmes et les ressortez pour piquer ! Facile d’accuser la France et les voisins !
13. Le 18 juin 2013 à 10:11, par LEGRAND En réponse à : Mali 2013. Bamako est-il capable de sortir du binôme « pognon/trouille » ? Et faire enfin de la politique
Ces gens là vivent sur leur passé :" nos ancêtres étaient de valeureux guerriers !" Et vous ? Honte à celui qui ne fait pas mieux que son père ! Vous avez mené une guerre par procuration ; votre territoire est présentement occupé par des troupes françaises et africaines qui niquent bien vos filles et vos femmes ; c’est la rançon de la guerre par procuration ! D’ici là, vousaurez beaucoup d’enfants métis qu’on nommera Dembélé, Keita, Sissoko, Traoré... Mais vous là, vous pensez que ce qui pend entre vos jambes, sert seulement à engrosser vos femmes ? Non même si c’est plus facile de baisser son bazin et de gicler ! Ce qui pend entre vos jambes devrait servir de levure, de levain pour reconquérir ce qui vous a été légué ! Au lieu de cela, vous les rentrez sous vos bazins, suivez le "soumou" avec vos femmes et les ressortez pour piquer ! Facile d’accuser la France et les voisins !
14. Le 18 juin 2013 à 11:59 En réponse à : Mali 2013. Bamako est-il capable de sortir du binôme « pognon/trouille » ? Et faire enfin de la politique
début un certain temps on fais la part belle aux rebelles, la cote d’ivoire, la Libye, le soudan, la Syrie et le mali(MNLA) ?pourquoi on veut que le mali accepte un accord qui va compromettre son intégrité,qu’on nous dise ce que dit concrètement ces accords et ce que ne disent pas les accords. Laurent Gbabo est allé aux élections sans désarmer le nord de la cote d’ivoire, il est ou ? aujourd’hui on veut envoyer les maliens aux élections avec une partie du pays occupe par des rebelles, il faut le reconnaitre le MNLA se sont des rebelles.
15. Le 21 juin 2013 à 07:46, par Dungooma En réponse à : Mali 2013. Bamako est-il capable de sortir du binôme « pognon/trouille » ? Et faire enfin de la politique
Je ne sais pas qui est ce Monsieur Megot (Bejot ?), mais c’est un article très insultant pour tout le peuple Malien.
L’auteur de l’article est borné au point de penser que l’on peut tout acheter avec quelques Milliards d’Euros, mais il se trompe lourdement. Aller jusqu’à insinuer qu’après tout ce qui est arrivé, les Maliens n’ont plus qu’à fermer leur gueule et accepter les propositions de tous les charlatans, des assassins politiques reconvertis en donneurs de leçons, des pompiers pyromanes qui chassent les islamistes du Nord du Mali, mais ramènent les séparatistes du MNLA dans leurs valises à Kidal est tout simplement méprisable. A ce propos, tout le monde semble ignorer qu’avant Serval, le MNLA n’avait jamais mis les pieds à Kidal qui a toujours été le fief de Iyad ag ALi, le chef d’Ansar Eddine, ennemi juré du MNLA...
Le Mali est à terre et comme le disent les anciens, quand le baobab tombe, même les boucs peuvent venir brouter ses feuilles et le souiller....