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Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

Publié le mercredi 15 mai 2013 à 20h47min

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Autant le dire :  Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

Pendant que le débat sur la mise en place ou non du Sénat oppose l’opposition et la majorité (même si cette dernière ne dit rien pour l’instant), nos constitutionnalistes et intellectuels observent « un silence assourdissant » à la limite de la culpabilité sur le sujet. Alors que leurs points de vue et réflexions sur la nécessité ou non d’un Sénat au Burkina Faso, pourraient éclairer la lanterne de bien de Burkinabè qui en réalité ne savent pas ce qu’est le Sénat et son rôle.

En effet, selon l’article 78 de la Constitution, le Parlement est constitué de deux chambres : l’Assemblée nationale et le Sénat. Si l’Assemblée nationale est composée de députés élus au suffrage universel direct, égal et secret, après une compétition électorale appelée élections législatives opposant des partis politiques, le Sénat selon l’article 80 de la même Constitution « est composé de représentants des collectivités territoriales, des autorités coutumières et religieuses, du patronat, des travailleurs, des Burkinabè vivant à l’étranger et de personnalités nommées par le président du Faso.

Les sénateurs représentant les collectivités territoriales sont retenus par les élus locaux de leurs régions respectives au suffrage universel indirect. Les sénateurs représentant les autorités coutumières et religieuses, les travailleurs, le patronat et les Burkinabè de l’étranger sont désignés par leurs structures respectives. Nul ne peut être élu ou nommé sénateur s’il n’a quarante-cinq ans révolus au jour du scrutin ou de la nomination ».

Selon l’article 81, « La durée du mandat est de cinq ans pour les députés et de six ans pour les sénateurs ». « En cas de vacance de la Présidence du Faso pour quelque cause que ce soit, ou d’empêchement absolu ou définitif constaté par le Conseil constitutionnel saisi par le gouvernement, les fonctions du Président du Faso sont alors exercées par le président du Sénat. Il est alors procédé à l’élection d’un nouveau président pour une nouvelle période de cinq ans », alinéa 2 de l’article 43 de la Constitution.

Le rôle des parlementaires (sénateurs et députés) est défini en ces termes par l’article 84 qui dit que « le Parlement vote la loi, consent l’impôt et contrôle l’action du gouvernement conformément aux dispositions de la présente Constitution ». On pourrait comprendre que les députés et les sénateurs aient le même rôle à la seule différence que les sénateurs ne défendent pas les intérêts souvent très partisans de partis politiques, mais des couches socioprofessionnelles qu’ils représentent.

C’est ainsi qu’ils constituent en quelque sorte, un contrepoids à la puissance de l’Assemblée nationale. Tout comme la « proportionnelle au plus fort reste » qui permet aux petites formations politiques d’avoir des représentants à l’Assemblée nationale, le Sénat joue le rôle de modérateur à la puissance du parti majoritaire à l’Assemblée nationale dont les points de vue et votes mécaniques ne passeront plus nécessairement « comme une lettre à la poste », comme on aime le dire.

En outre, ce qu’il convient de faire remarquer, c’est que sans le Sénat, l’Assemblée nationale actuelle sera dans une illégalité de fonctionnement. Car la Constitution exige les deux chambres pour que le Parlement soit au complet et pour consentir l’impôt, voter les lois et contrôler l’action du gouvernement. Au cas contraire, il faudrait procéder à une révision de la Constitution.

Aussi, la situation actuelle devrait plutôt être une occasion que les différents acteurs, les constitutionnalistes et les intellectuels devraient saisir pour informer, sensibiliser et éduquer le peuple sur le Parlement lui-même, le Sénat et plus généralement sur le fonctionnement des systèmes démocratiques. En lieu et place, les débats que mènent les acteurs politiques se focalisent généralement sur les intérêts et les moyens dont chacun voudrait s’approprier pour se donner raison.

Quant aux intellectuels et constitutionnalistes, ils semblent absents du débat. Préférant sans doute « attendre de voir ». Espérons tout simplement qu’il ne sera pas trop tard. C’est quand les peuples ne comprennent pas, qu’ils ne savent pas quel choix faire !

Dabaoué Audrianne KANI
L’Express du Faso

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Vos commentaires

  • Le 15 mai 2013 à 21:17, par touda siida En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

    Soyons tous mobilisés pour le 21 MAI contre le sénat.Oppositions,syndicats et toute la population doivent sortir et marchés afin que ce régime sache que nous les voulons plus

    • Le 16 mai 2013 à 12:35, par Cléopâtre En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

      longue vie à toi mon frère touda siida, Y EN A MARRE de ce régime !!!! MObilisons nous, LA PATRIE OU LA MORT, NOUS VAINCRONS !!!

    • Le 16 mai 2013 à 13:48, par Elda En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

      Je suis d’accord avec vous. Mais, il faut qu’on change de stratégie de mobilisation des populations afin d’atteindre les objectifs escomptés. Utilisons au maximum les médias pour l’information mais également la sensibilisation des populations pour qu’elles comprennent le bien fondé des marches ce qui leur permettra de s’engager.

    • Le 16 mai 2013 à 14:56, par Nobga En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

      Mme KANI, il ne faut pas dérouter les gens ! Nulle part dans la constitution actuelle du Burkina Faso on ne parle du sénat dans son article 78. A moins que tu sois trop en avance (en utilisant l’avant projet qui serait adopté). Quant tu parles que les constitutionnalistes se taisent, là encore je dis non ! A moins que tu n’aie une haine viscérale pour Le Professeur Augustin Loada qui s’est clairement exprimé sur la question.
      Pour finir, tu n’attire même pas l’attention du peuple sur le nombre de sénateurs qui seront nommés par le PF et qui fausse déjà la donne. En plus de ces sénateurs nommés tu oublies que les collectivités ont été en majorité confisquées par le CDP qui d’ailleurs n’est pas satisfait et qui cherche même à tout prendre. D’où viendrait donc que ce sénat puisse empêcher les députés de l’AN de faire leur fatwa à tout bout de champ ?

  • Le 15 mai 2013 à 21:46, par fongnon En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

    ces archi faux !il ne faut pas davantage enerver les gens.comment tu peux dire que les projets du CDP ne passeront plus comme une lettre a la poste,alors que non seulement le president nomme près de la moitié des membres du senat,mais aussi les conseil regionaux,les coutumiers et tous ceux qui feront parti de ce senat relève du CDP.respectez les gens,vous nous avez assez provoqué

    • Le 16 mai 2013 à 09:25, par Marcos En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

      Bien dit fongnon ;ces journalistes ne savent pas ke nous sommes pas aveugles
      jusqu’à ce niveau.Puisqu’ils sont tous corrompus par ce regime, ils sont maintenant devenus les vrais protagonistes pour corrompre l’air en masquant le sens du journalime.Is sont devenus " avocats du diable(regime)".
      Mon enfant ne sera ni avocat ni journaliste s’il veut prendre en cpte mon opinion.
      Cette loi existait oui ou non dans la constitution et pourquoi elle n’etait pas appliquée ?
      Parce que ce regime voit maintenant que son règne est menacé ;il cherche des garanties et l’avenir nous dira mieux sur ce SENAT.

  • Le 15 mai 2013 à 22:04 En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

    garde tes explications mr KANI ! nous tout ce que nous ici au faso on veut ntre developpement et manger et vivre et se sogner...on s’en fou de te senat !
    non et non a cette machine du senat que vous nous imposer par force pour boire notre sang nous le peuple !

  • Le 15 mai 2013 à 22:51, par Raso En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

    On a modifié la constitution pour instaurer le sénat. Rien n’empêche de modifier encore pour le supprimer. C’est quand même abérant qu’au moment où le Sénégal supprime son sénat pour raison économique, le Burkina (qui n’est pas dans une meilleur posture que le Sénégal) instaure cette institution au coût de 6 milliards...

  • Le 15 mai 2013 à 23:24, par SIDBALA En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

    Mme Kani, 6 milliards par an ! c’est ce que nous trouvons ridicule dans le contexte actuel du Burkina. Si le gouvernement a l’argent pour payer des senateurs, cela veut dire qu’il doit pouvoir en trouver aussi pour regle le probleme de l’universite, des enseignants et de facon generale augmenter le salaire des travailleurs. Si par contre le gouvernement pense qu’il n’a pas les moyens pour resoudres ces problemes ( qui sont d’ailleurs prioritaires) alors, qu’il abandonne la creation du senat. On a pas besoin d’etre un constitutionaliste ou un intellectuel pour savoir qu’il ya d’autres priorites qu’un senat au Faso.

  • Le 16 mai 2013 à 05:56, par toutsimplement En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

    Bonne explication. Mais ce n’est pas le sénat le gros problème. Le probleme c’est les conditions de vie des travailleurs. Le peuple souffre on fait semblant de ne pas voir. A la limite on pense que ces dirigeants seuls veulent le sénat soit pour se sucrer davantage soit pour se couvrir ou avoir des portes de sortie. Si tel est le cas c’est grave.

    • Le 16 mai 2013 à 14:03, par weda En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

      C’t maintenent que ls burkinabe von savoir que ce regime defend slmnt ses intere et san pitier de ses million de pauvre qui soufre au bf ls 60mlion par an divison pa 45 province qui va soucier de pauvre qui sn recule au village qui n’arrive pa a mange une seul foi par jour. soyon honnete dn nos propro de tous .le pouvoire c’t l peuple.le peuple c’t le pouvoire.

  • Le 16 mai 2013 à 07:37, par Jarod En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

    Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ? Très belle question mais que peuvent ils faire ?

  • Le 16 mai 2013 à 07:37, par Badégnan En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

    toi tu parles de quel article 78 de quelle constitution ? toi tu es quel genre de citoyen ? un article en modification et non encore adopté. C’est ça ton article 78 ? STP ne nous mélange pas. Faut pas embrouiller le peu de burkinabès capables de réfléchir. l’article 78 de la seule constitution en vigueur stipule ceci ( le parlement comprend une chambre unique dénommée "Assemblée Nationale" ). Web pardon il faut laisser on va éclairer ce journaliste lugubre

    • Le 16 mai 2013 à 08:24, par Tapsoba® (de H) En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

      Vous avez vu juste.Mais je pense qu elle a été aidée par un des constitutionnalistes en l occurence Pr Ibriga qui avait lors d un entretien à un journal de la place(reporter ?) affirmé qu en" attendant la mise en place du sénat,l assemblée nationale fonctionne en toute illégalité" comme si la modification de la constitution était déjà effective(?).Donc vous voyez que certains intellectuels(je suis toujours admiratif à mr Ibriga mais cette fois-ci ,il a dévancé l igoine dans l eau,comme le dit l adage) nous enfoncent plutot dans la confusion plutot que de nous éclairer,parfois.Même si à l étape actuelle des choses,cette modification est inéluctable,tout de même .

      • Le 16 mai 2013 à 10:26, par L’ancêtre En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

        Je voulais juste éclairer votre lanterne, la constitution a bien été modifiée par la la loi n°033- 2012/AN du 11 juin 2012 et promulguée par le Décret N° 2012-616/PRES du 20 juillet 2012, donc l’auteur Kani a raison de dire que l’article 78 prévoit la création du Sénat. Mais la balle se trouve dans la nouvelle opposition , puisque s’il y a blocage, la constitution peut être rémodifiée. L’ancienne opposition parlementaire n’avait menée aucune action pour s’oppose à cette révision, aujourd’hui la révision est acquise et c’est de bonne guère que l’on peut affirmer que notre parlement est à un pied et il lui manque le Sénat.
        Mais précisions une chose, je suis contre ce Sénat

    • Le 16 mai 2013 à 14:14, par L’esperance En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

      Le sénat est déjà dans la constitution depuis le projet de loi du 11 Juin 2011, pour le 21 Mai l’Assemblée se réunira simplement pour voter son organisation et fonctionnement. Le journaliste est bel et bien informé.

  • Le 16 mai 2013 à 07:48, par CPI En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

    Mon ami, le peuple a bien compris. NON A LA CRÉATION DU SENAT !!!

  • Le 16 mai 2013 à 07:51 En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

    Le peuple comprend tous, absolument tout. Il n’as pas besoin de ses intellectuelles qui ont vendus leurs âmes au diables et qui sont en réalité la cause de leurs malheurs. Ils ont fuit leurs responsabilité et ont laisser le peuple a la merci de ces predacteurs. On peut tromper le peuple une partie du temps, mais on ne peu pas tromper tout le peuple tout le temps. le peuple ne veut pâs du senat sa la quatrième republique le sait, le peuple ne veut même plus de la quatrième republique pour s’en convaincre regarder toutes ces manifestations depuis plus de trois ans.
    Quand le peuple se soulevera et c’est deja le cas, rien ne l’arretera.a bas le cenat a bas

  • Le 16 mai 2013 à 07:58, par K. Yamyélé En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

    - KANI, ne nous hâble pas pour nous faire savoir que toi tu es pour un Sénat ! Et puis je t’ai lu dans le journal EXPRESS à Bobo-Dsso où tu nous critiquais nous les forumistes de nous insulter ou d’insulter d’autres. Ce qui n’est pas juste car nous nous taquinons seulement. Don toi tu souhaite qu’on supprime les forums. Reste tranquille ! Si tu écris des incondruités, nous allons te le dire piannn. Nos journaux ne sont pas des feuilles de salade.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 16 mai 2013 à 08:01, par yaa maan la woto En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

    BLABLABLA. entre l’éduction d’un peuple et l’enrichement des amis un gouvernement conscient dans un pays en quête de savoir et le mieux être de sa population, le choix est vite fait par le peuple.
    6 milliards par an pour faire fonction un senat(amis)dans le contexte du burkina, contre 6 milliards par an pour améliorer ou rendre compétitif les ressources humaines par la construction d’infrastructures scolaires et universitares, le recrutement des enseignants de haut niveau, la réhabilitation des hopitaux et la construction d’autres hopitaux. les priorités sont telles que seul les inconscients caractérisés feront tout pour tordre la voix du peuple et ses aspirations.

  • Le 16 mai 2013 à 08:03, par dera En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

    la question est toute simple:qu’est ce que le sénat peut bien faire et que l’assemblée ne peut pas ? le Burkina n’appartient pas à une classe politique mais a tous les burkinabé .si on ne veut pas d’un sénat ne forcez pas !!!,

    • Le 16 mai 2013 à 08:22, par koumakanfola En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

      Je ne vois vraiment pas l’utilité du Sénat. Que pourrait il faire de mieux que l’Assemblée Nle ? Il ya le CES qui fait des propositions au titre des sensibilités socio professionnelles. Sur les questions politiques il ya le CGD et autres organisations. Vraiment que veulent ces dirigeants pour ce pays ? suis frustré vraiment de cet nouveau dérapage du régime au moment ou la vie est de plus en plus chère.
      Les 6 milliard nécéssaire au fonctionnement du Sénat peuvent servir à créér combien d’emploi.
      De grace refléchissez mille fois avant d’agir car to ou tard vs serez obligez de repondre de vos actes.

  • Le 16 mai 2013 à 08:05, par Mazawa En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

    Pauvre Dame, elle continue de delirer ! Le vrai problème est que les burkinabé ont d’autres préocupations acttuelllement qu’un sénat : nous avons des hopitaux à équiper, des routes à bitumer , des barrages à aménager.....

  • Le 16 mai 2013 à 08:18, par Le visiteur En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

    c’est juste ce que vous dite Monsieur KANI. L’intellectuel ou le philosophe homme sage devrait mettre son savoir au profit de sa communauté. Il devra travailler à éclairer les autres citoyens moins savant que lui. Si non à quoi lui servira t il son ses connaissances ?

  • Le 16 mai 2013 à 08:29, par l’AFRICAIN En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

    Le probleme ici n’est le contexte justificatif du senat,mais de ce que nos politicards au pouvoir veulent en faire. Nous pensons que l’idee qui germe derriere la tete cu parti majoritaire c’est de creer une seconde chambre ou la majorite des membres est designe par le PF himself afin de mieux faire pencher la balance de son cote. Quel role de contrepoids peut jouer une telle institution ?? KANI,de grace,ne nous fais pas croire que tu es contre le senat car nous avons lu ton "brillant article" sur la supression du Chef de File de l’Opposition

  • Le 16 mai 2013 à 08:45 En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

    Sans le Séna l’assemblée actuelle sera dans une illégalité de fonctionnement.Foutaise !!! Pouvez dénombrer les services qui fonctionnent dans l’illégalité ?vous allez piyé l’Etat.pardon !!!!!!!

    • Le 16 mai 2013 à 09:27, par Gjau En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

      Kani le problème qui se pose n’est pas la légalité de la création du sénat mais son opportunité au moment où l’état n’arrive plus à subvenir aux besoins élémentaires de la population.On nous chante à longueur de journée que le BF a une croissance de 8 %, à qui profite cette croissance ? voilà que le dernier rapport du Pnud vient contrarier cette auto-satisfaction. Ne serait-il important que ces fabuleux milliards que vont engloutir le sénat puissent renforcer certains secteurs vitaux ? Il ne faut pas se tromper quand vous affirmez que les projets ne passeront plus comme une lettre à la poste c’est pas convaincant car le parti au pouvoir gardera toujours la majorité dans le sénat. Rien n’est fait au hasard ce sont des calculs politiques pour faire face à l’équation cruciale de 2015.

  • Le 16 mai 2013 à 08:48, par Le Politologue En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

    Soyons honnêtes ! les constitutionnalistes dignes de ce pays et les organisations de la société civile qui militent pour la démocratie au Burkina Faso sont déjà passés devant la Commission des Affaires Générales, Institutionnelles et des Droits Humains (CAGIDH) pour lui dire les cinq vérités sur la création en demandant aux députés de prendre leur responsabilité et rejeter purement et simplement le projet de loi. Ce n’est donc pas une question de silence ; nous le savons tous au Burkina Faso le chien aboît la caravane passe ; les constitutionnalistes ont fait le boulot ; et le peuple lui attend comme d’habitude que ses dirigeants le conduisent à l’abattoir ; ce n’est pas une affaire de constitutionnalistes seulement mais de tout le peuple burkinabè ; chacun doit jouer son rôle ; n’attendons pas que la solution vienne des autres car nous sommes tous capables et porteurs de solutions ; agissons !

  • Le 16 mai 2013 à 08:48 En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

    Bonjour à tous,

    Je ne sais pas d’où vient la constitution dont M. KANI parle. Mais la constitution mise en ligne sur le site de présidence du Faso ne parle pas de sénat. Il est stipulé :
    Article 78
    (Loi n°001-2002/AN du 22 janvier 2002)

    Le parlement comprend une chambre unique dénommée* " Assemblée nationale "
    Fin de citation.

    Il y’avait une chambre de réprésentant auparavant, mais elle a été supprimée. Je crois que c’est la raison pour laquelle l’article 78 a été modifiée par la loi du 22 janv 2002.

    Quoi qu’il en soit je ne suis pas pour la création du sénat. Nous devons penser à affermir notre constitution de sorte à ne plus la modifier à la manière de celle des USA. La constitution devrait comporter un caractère "sacré".

    Merci

  • Le 16 mai 2013 à 08:52, par Mamon Yélé En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

    Je n’ai pas encore lu l’argumentaire des "anti-senat" officiel, mais je voudrais avant dire que je pense que si le sénat est consacré comme 2ème chambre par la constitution on serait anticonstitutionnel de ne pas le mettre en place.
    Pour agir constitutionnellement et non anticonstitutionnellement (le plus long mot français en passant !), l’opposition devrait œuvrer à la mise en place de toutes les institutions prévues, quitte à demander une modification de la constitution pour en supprimer.
    C’est un engrenage vicieux car, comme à la création, ils seront battus sur leur proposition. A moins de trouver un système non constitutionnalisé de modification des textes, ils ne pourront pas apporter des modifications tant qu’ils ne seront pas suffisamment "représentatifs", "populaires" ou "forts" pour réaliser une alternance réel.
    Ce point de vue peut être nul s’il a été démonter par l’argumentaire des "anti-sénat" car je ne suis partisan que de celui qui me convainc. Je les lirais aussi.

    • Le 16 mai 2013 à 16:23, par TKR En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

      Desolé mon frère, ce dont raconte ce journaliste n’existe pas encore dans la constitution Burkinabè. l’article 78 de la constitution actuelle du BF dit ceci : " Le parlement comprend une chambre unique dénommée Assemblée nationale ".
      je ne sais d’où ce journaliste sort cette version de la constitution où c’est écrit en son article 78 : "le Parlement est constitué de deux chambres : l’Assemblée nationale et le Sénat". ou bien y a 2 Burkina Faso sur la planète terre ?

  • Le 16 mai 2013 à 08:55, par tino78 En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

    le burkina est entrain de payer tres cher de la lachete de ses "intellectuels" et le chrono est en marche....cette mascarade de senat n’est qu’une suite logique de 26 ans de tripatouillage de corruption , d’achat de conscience, de manigance et de meutres pour se maintenir au pouvoir...il n’y a jamais eu de democratie dans notre pays

  • Le 16 mai 2013 à 09:08, par cequejenpense En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

    Nous sommes tous d’accord qu’un Sena fonctionnel et non au service du pouvoir peut contribuer largement a notre democratie et a l’amelioration des conditions de vie de la population. Mais nous savons tous que le Sena qu’on veut creer actuellement ne sera pas un Sena independant, libre et pour les interets du peuple.

    S’il n’y a pas de Sena le parlement serait dans l’illegalite dites-vous ? Ils ont modifie la constitution en catimini pour y introduire le sena, ils peuvent encore modifier pour le retirer. Ce debat n’est pas constitutionnel. Parce que nous ne reconnaissons pas ces modifications recentes de la constitution. Il debat constitutionnel se posera lorsqu’on aura decide definitivement de renoncer au Sena.

  • Le 16 mai 2013 à 09:21 En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

    LA MISE EN PLACE DU SENAT EST-CE QUE CE N’EST PAS POUR PLUS PROFESSIONNALISER LE "COLLEGE DES SAGES" ?

  • Le 16 mai 2013 à 10:30, par YaMam En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

    Mme KANI pourquoi vous vous demandez ou sont passe les intellectuels et les constitutionnaliste ?! Ils preferent se taire pluto que de defendre l’indefendable comme vous le faites....C’est aussi simple que ca !!! En tt cas tous mobilise le 21 Mai pour empecher qu’on gaspille notre argent dans des futilites

  • Le 16 mai 2013 à 11:37, par Gamouga En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

    tout jeune en cote d’ivoire, écoutant la radio après l’assassinat du Capitaine Thomas Sankara en 1987, discours lu par Mr. Bognéssan Arsène traitant le défunt de renégat, c’est encore lui qui se bat comme un beau diable pour son SÉNAT, où veut il amener Blaise ? Pourquoi n’avons nous pas le cran de dire à nos patrons qu’ils sont dans l’erreur ? De son retour du Sénégal(Bognéssan) où il croyait s’inspirer du modèle sénégalais, j’ai ri apprenant quelques jours plus tard la dissolution du sénat sénégalais, pourquoi ne pas repartir voir les sénégalais leur demander le pourquoi de la dissolution.Décidément vous vous moquer du peuple Burkinabè, ça n’arrive pas qu’aux autres....................ma belle Cote d’Ivoire les salauds ont le feu dixit Alpha Blondy

  • Le 16 mai 2013 à 11:44, par gadro En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

    quelqu’un disait qu’ au Burkina faso, les plus mauvais sont les soit disant intellectuels dont tu parle. ils comprennent les choses mais pour des raisons éguoistes ils n’osent pas se prononcer. c’est dommage car le peuple souffre dans l’ignorance. "le pire ce n’est pas l’acte des gens mauvais, mais le silence des gens de bien" méditons tous.

  • Le 16 mai 2013 à 11:46, par BEOG NEERE DAATA En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

    Quant aux parle de six milliards pour le fonctionnement du Sénat, ce n’est que le départ, on sait que le budget de toute institution est évolutif, ne soyez pas surpris de voir le budget atteindre dix milliards dans quelques année. l’Assemblée Nationale a commencé avec combien pour son fonctionnement, aujourd’hui elle est à combien et demain elle sera à combien ? Que dieu sauve le Burkina. PAR BEOG NEERE DAATA

    • Le 16 mai 2013 à 15:34, par Zabr-dagbiga En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

      On va donc tranquillement remettre le pouvoir aux militaires et il n’y aura plus d’autres institutions. Vous les civils-là, vous emmerdez le monde.
      Des analyses à bras racourcis et ils ne se prennent pas pour la merde alors qu’ils sont des sous-merdes. LA DEMOCRATIE N’A PAS DE PRIX. ce n’est pas une cacahuète qu’on achète au marché de zabr-daaga.

  • Le 16 mai 2013 à 12:04, par Lasfi En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

    Ce n est pas sage ni intelligent de depenser 6 milliards pour le senat pendant que les burkinabe vivent dans cette misere generalisee. Si le regime insiste et force le passage, il sera balaye avec son senat. A bon enttendeur...

  • Le 16 mai 2013 à 15:34, par le voyant En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

    voici pouquoi apres 50 ans d independance les pays qui etais au meme niveau que nous en 1960 nous multiplie par 50 .c est la pôlitique du tube digestif qui mene nos hommes politique ;on se souci tres peu de l interet de la population ou de l interet general
    pour combien de millions on doit electrifier la route de kamboinse au moins jusqu a kamboinse ?
    pour combien de million on doit bitumer l avenue joseph ouedrogo qui part de la saint jo a l echangeur de l ouest ?
    pour combien de million on doit prolonger l avenue qui passe devant le john kenedi et rejoindre tanghin ou tampouy, ?
    pour combien de million une route devrait relier sigh noghin a pissi ?
    pendant qu on a pas de moyen pour realiser ces quelques urgences on attrappe une deuxieme queux (creer un senat) mille fois plus puissante que la premiere ; ou allons nous disait le chanteur
    en realiter on ne part nul part ces dirigents sont tout simplement de pilleurs et des voleurs qui ne se souci pas de leur peuple

  • Le 16 mai 2013 à 19:10, par kiparinse En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

    Tout ceux qui chante la paix la paix au faso,ce sont ceux la qui ont pille le peuple et qui ont besoin dune certaine tranquilite pour bien bouffer.peuple du burkina,ne leur donnons pas cette occasion.generalma en afrique ,les changema amenent des pertes de vie.ne craignons pas cela pr avoir la vrai paix au bout de nos souffrances.aretons cette mascarade de senat.vive un burkina ou le peuple s epanouit et non s agonise.

  • Le 16 mai 2013 à 21:24, par chineur En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

    A mes frères NOBGA et TKR notre constitution a connue une modification en 2012 dont ce qu’il suit : LOI N° 033-2012 /AN du 11 JUIN 2012 - art 1er le parlement comprend deux chambres : l’Assemblée nationale et le Sénat. Amicalement !

  • Le 19 mai 2013 à 19:52 En réponse à : Autant le dire : Où sont-ils passés, nos constitutionnalistes et autres intellectuels ?

    le pouvoir en place voit son autorité ménagé voir disparaitre dans quelques années, cherche à se couvrir la face, comment un pays classé parmi les plus pauvre au monde, avec un enseignement douteux, manque de structure soignantes de sa population, des fonctionnaires mal payés, une agriculture archaïque, ose créé un sénat à 6 milliard, c’est honteux, que-ce-que l’Assemblée ne peut pas faire à la place des ces quoi disant sénateurs, aie pitié de notre pauvre population. ne met pas le pays en feu........

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