Jazz à Ouaga 2013 : Quinze artistes d’Afrique, d’Europe et d’Amérique attendus
La 21e édition du Festival Jazz à Ouaga se déroulera du 26 avril au 4 mai 2013 à Ouagadougou. Comme d’habitude, plusieurs artistes d’Afrique, d’Europe et d’Amérique sont au programme de cette rencontre culturelle. Pour parler de l’évènement, les organisateurs de la manifestation ont animé le samedi 13 avril 2013 un point de presse.
Plus que deux semaines et Ouagadougou vibrera au rythme du Jazz, un genre musical, autrefois inconnu, mais qui gagne au fil des ans des fans au Burkina Faso. Placé sous le patronage du Ministre de la Culture et du Tourisme, Baba Hama, cette manifestation culturelle qui draine désormais du monde aura pour thèmes : « Le Jazz et la musique, comme facteurs de rapprochement des peuples ».
Pour cette occasion, plus de 15 artistes ou groupes jouant du Jazz sont attendus. Ils viennent de l’Afrique, de l’Europe et d’Amérique. Les plus connus sont entre autres Boubacar Traoré dit « Kar Kar » du Mali. Comparé très souvent à Chuck Berry ou à Elvis Presley, le Malien Boubacar Traoré est très connu pour « son blues élégant et son chant chaleureux ». A ses côté, il y aura Nicolas Folmer de Quartet de la France, J-Metro des Etats-Unis d’Amérique, Gansan de la Belgique, le Groupe BRUUT des Pays-Bas. On dénombre également des Burkinabè tels que Nouss Nabil et Kantala parmi les artistes qui animeront le plateau musical de Jazz à Ouaga 2013.
Emportés par l’innovation, les initiateurs du Festival organisent à cette édition « Dan-Faso Jazz-Connexion », les 1ères résidences de création entre les artistes burkinabè et danois et le « Jazz School » qui est l’organisation de concerts jazz pédagogiques dans des établissements de Ouagadougou. Cette activité aura lieu au Collège Notre Dame de Kologh-Naba, au Lycée de la Jeunesse et au Lycée Mixte de Gounghin.
Outre ces innovation, le Jazz sera également délocalisé à Bobo-Dioulasso, Tougan, Nouna, Fada N’gourma et Banfora ainsi que le concours de musique « Jazz-Performance 2013 ». Ce concours, selon les initiateurs de la manifestation vise à détecter de nouveaux talents.
Avec un budget initial de plus de 100 millions de francs CFA, les organisateurs se contentent, à défaut de boucler le budget initial, de 79 537 500 francs CFA. « Nous nous arrangerons pour couvrir nos dépenses », a indiqué Abdoulaye Menès Diallo.
Créé en 1992 sous l’instigation de Guy Maurette, alors directeur du Centre culturel français (CCF) devenu aujourd’hui Institut français, le Festival Jazz à Ouaga est cette année à sa 21e édition, l’une des anciennes manifestations culturelles.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net