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ON MURMURE : Henri Ouédraogo claque la porte du Conseil régional du Centre

Publié le mercredi 3 avril 2013 à 18h47min

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Kantigui qui suit de près la mise en place des conseils municipaux et régionaux, a appris que le nouveau conseil régional du Centre enregistre déjà une démission.

Appelé à siéger au sein de ladite structure en qualité de conseiller régional, Henri Ouédraogo, chef de Toukin et conseiller municipal de l’arrondissement 4 de la commune de Ouagadougou, a décidé de rendre le tablier. En effet, a appris Kantigui, l’intéressé a remis, depuis le 28 mars 2013, sa lettre de démission au gouverneur de la région du Centre. Et pour ce qui est des raisons qui justifient son acte, le désormais ex-conseiller régional évoque, entre autres, « la violation flagrante des principes fondamentaux du parti, le Congrès pour la démocratie et le progrès, par le maire élu ». Aussi, le chef de Toukin a démissionné pour, dit-il, « sauvegarder la paix et la cohésion sociale dans l’arrondissement 4 ». Avec ce nième rebondissement, Kantigui espère que des solutions seront trouvées aux contestations nées de l’élection du bourgmestre de l’arrondissement 4.


Périphérie de Ouagadougou : l’eau, une denrée rare !

L’eau, c’est la vie, a-t-on coutume de dire. Mais à voir le difficile accès à ce « liquide précieux » par les populations de certains quartiers périphériques de Ouagadougou, Kantigui se demande si les habitants des zones « non-loties » parviennent à vivre.
Fort de ses pérégrinations, Kantigui a constaté que les habitants des « non-lotis », tout comme ceux de la périphérie, ne boivent pas à souhait. S’il est vrai que des efforts sont consentis par les autorités, force est de reconnaître que beaucoup reste à faire, surtout dans les quartiers Naghrin, Toudbwéoghin et la zone non-lotie de Tampouy, où les femmes se bousculent, jour et nuit, pour obtenir quelques bidons d’eau.
Dans l’espoir de voir le nombre de fontaines se multiplier dans ces zones, Kantigui invite les autorités compétentes à réhabiliter celles qui peuvent encore l’être, afin de soulager un tant soit peu les populations.


Il comptait sur une adolescente de 17 ans pour en faire sa 11e femme

Kantigui, lors d’un séjour effectué dans la province du Passoré, est tombé des nues quand un cas de mariage forcé, des plus effarants, lui a été rapporté. En effet, il a été dit à Kantigui qu’une adolescente de 17 ans a été promise en mariage, dans un village, à un sexagénaire qui possède déjà dix femmes. Mais selon les sources de Kantigui, la fille a refusé cette relation, préférant se réfugier chez ses oncles maternels auprès desquels, elle espère trouver une solution au problème. Cette fugue n’a pas été du goût du sexagénaire, qui qualifie la jeune fille d’ « insolente ». Il est inadmissible que le mariage forcé et précoce, tant décrié, continue en ce 21e siècle. A la lumière de cette situation, Kantigui pense que beaucoup d’efforts doivent être consentis pour changer les mentalités moyenâgeuses et rétrogrades. Toute chose qui permettra à la femme de s’épanouir pleinement.


Financement des partis politiques : l’heure est aux comptes

Kantigui a aperçu un communiqué du ministère de l’Administration territoriale et de la sécurité qui rappelle aux partis et formations politiques qui ont bénéficié de l’argent du contribuable pour mener leurs activités de campagnes électorales et autres, que le moment des comptes et venu : « Le ministre de l’Administration territoriale et de la sécurité a l’honneur de rappeler aux responsables des partis et formations politiques ayant pris part aux élections législatives et municipales couplées du 2 décembre 2012, que conformément à l’article 7 de la loi N°008-2009/AN du 14 avril 2009 portant financement des partis et formations politiques et des campagnes électorales, ils doivent présenter à la Cour des Comptes, un rapport financier sur l’utilisation des sommes reçues au titre du financement des campagnes électorales dans un délai de 6 mois à compter de la proclamation des résultats définitifs.
Il rappelle également aux partis et formations politiques bénéficiaires du financement public pour leurs activités hors campagne électorale au titre de l’année 2012, qu’ils devront aussi présenter un rapport sur l’utilisation dudit financement à la Cour des comptes dans le premier trimestre de l’année suivant celle de l’exercice. Passés ces délais, il leur sera fait application des dispositions de l’article 16 de la loi précitée ».


Bientôt de nouvelles institutions bancaires à Manga

Kantigui, dans l’une de ses parutions, s’était indigné face à l’absence d’institutions bancaires à Manga, chef-lieu de la région du Centre-Sud. Il avait déploré cette situation, qui éprouve nombre de fonctionnaires, quand vient l’heure de toucher leur salaire à la fin du mois. Aux dernières nouvelles, il a été rapporté à Kantigui que l’inquiétude des habitants dont il s’était fait le porte-voix sera bientôt levée, puisque deux sociétés bancaires, basées à Ouagadougou, seraient en train de s’activer en vue d’ouvrir des agences à Manga. Tout en saluant cette initiative des banquiers, qui sonne comme la résultante de l’appel qu’il a lancé, Kantigui ose espérer que cela va soulager, un tant soit peu, plus d’un citoyen de la « Cité de l’épervier ». Les operateurs économiques de Manga devraient pouvoir également tirer profit de ces institutions financières, et donner un coup de fouet à leurs affaires. En somme, c’est la région du Centre-Ouest qui gagnera en termes de développement socioéconomique.


Luc Adolphe Tiao parrain de « TH »

Il est revenu à Kantigui que le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, va parrainer le lancement officiel de la 4e saison du programme télévisuel « Tableau d’honneur », en abrégé « TH ». C’est un programme télévisuel ludo-éducatif, dont l’objectif principal est de valoriser les efforts des élèves les plus méritants des établissements du Burkina Faso. L’ambition est de contribuer à la promotion de l’excellence par l’exemple et l’émulation dans les lycées et collèges au « Pays des hommes intègres ». Kantigui salue l’engagement du chef du gouvernement, et partant, des hauts responsables de l’Etat et du secteur privé, car ce programme qui a déjà fait ses preuves, contribue sans doute à la promotion d’une éducation de qualité. Il développe aussi des valeurs telles que la culture de l’effort, de l’excellence et la citoyenneté au sein de la jeunesse burkinabè.


L’ONATEL-SA soutient les Etalons cyclistes

Comme d’autres observateurs, Kantigui a relevé le beau geste de l’opérateur de téléphonie mobile l’ONATEL-SA. Le nouveau « Big-boss » a surpris plus d’un observateur du milieu sportif. Ayant fait le constat sur la non participation du Burkina (classé 5e à l’Africa Tour) au Tour du Maroc, le nouveau DG de l’ONATEL a pris l’initiative d’entrer en contact avec la Fédération burkinabè de cyclisme pour connaître les raisons. Il apprendra que notre pays a été invité à cette compétition mais par manque de moyens financiers, les Etalons cyclistes fortement attendus au Royaume chérifien n’ont pu honorer le rendez-vous. Surpris, le DG demande qu’on lui communique le montant de la facture. Les heures qui ont suivi, a appris Kantigui, l’ONATEL-SA soutenu par Maroc-télécom, a signé un chèque de plus de 7 millions de CFA, pour couvrir la participation du Burkina à cette course cycliste. Malgré la promptitude et la bonne volonté du patron de l’opérateur concerné, les Etalons n’ont pas pu prendre le départ pour le Maroc.
C’est à la veille du départ de la course que la situation s’est débloquée. Le prochain vol disponible ne pouvait donc pas arriver au Maroc avant le départ
de la course. N’empêche, Kantigui salue à sa juste valeur ce geste de l’ONATEL-SA.


Le mouvement CV-AV à la recherche d’un souffle nouveau

Kantigui a ouï dire que le mouvement Cœurs vaillants et âmes vaillantes (CV-AV), dont l’une des missions est de développer des qualités humaines chez les tout-petits, est en perte de vitesse. Et c’est conscient de cet état de fait, que les anciens encadreurs et accompagnateurs du mouvement auraient décidé de mettre en place une organisation faîtière, pour partager leurs expériences avec la jeune génération. Aussi a-t-on soufflé à l’oreille de Kantigui que la mise en place du bureau de cette structure faîtière, qui comptera huit membres, est prévue pour le mois de mai prochain. Le mouvement CV-AV, crée en 1929 en France par l’Abbé Courtois, aurait fait son apparition au Burkina, il y a plus de 30 ans. En tous les cas, Kantigui souhaite que cette nouvelle association contribue à l’éducation civique des enfants, dont elle aura la charge et à cultiver en eux, l’esprit de patriotisme et de tolérance.


Le Bataillon Laafi 5 en démonstration à Loumbila

Dans sa quête des informations sur la « grande muette », Kantigui a appris que la cérémonie de graduation du Bataillon Laafi 5 devant se déployer bientôt au Darfour, aura lieu ce mercredi 3 avril au Service national pour le développement de Loumbila. Une prise de service et un défilé sont au menu de cette cérémonie qui marque la fin des dix semaines de formation financée par l’ACOTA (Africa contingency operations training) du Bataillon Laafi 5. Kantigui a oui dire que la cérémonie est présidée par le Chef d’Etat-major général des armées, le général Nabéré Honoré Traoré, en présence du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Yipènè Djibrill Bassolé, de l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Burkina Faso, Thomas Dougherty et des autorités coutumières locales. Kantigui souhaite bon vent aux nouveaux soldats de la paix.

Affaire « détournement de 57 millions »

Le Trésor Public restitue les faits

Kantigui, dans sa livraison du mercredi 27 mars 2013, fait état de « 5 présumées sangsues du Trésor public aux arrêts ». L’écrit qui suit restitue les faits.

Les faits de l’espèce mettent en cause Zoungrana S. Justin, agent de recouvrement du Trésor en suspension depuis le 25 février 2013.
Ils impliquent d’autres personnes et portent sur des chèques commerciaux et non sur des chèques Trésor. Ces chèques commerciaux sont volés chez un commerçant, sur initiative de Zoungrana S. Justin, par ses complices (qui ne sont pas des agents du Trésor). Zoungrana S. Justin, après remise des chèques par ses complices, procède à leur remplissage en y apposant le montant voulu et le libelle au nom du Receveur Général du Trésor. Le libellé au nom du Receveur Général du Trésor leur permet de déposer lesdits chèques sur le compte d’un de ses complices ayant la qualité de déclarant en Douanes. Ainsi, à l’occasion de transactions douanières, le compte du déclarant en Douanes est débité en règlement des droits de Douanes correspondant. Parallèlement, ils encaissent auprès de leur client, une somme en espèces en vue des prestations ayant nécessité le débit du compte du transitaire. Il faut noter que cette disposition découle d’une exigence de l’Administration des Douanes qui ne veut avoir pour interlocuteur que les déclarants en Douanes et non directement les principaux concernés.

Les sommes encaissées font l’objet de répartition entre les complices dans l’affaire.

C’est ainsi, que trois (3) chèques dont deux sont domiciliés à la BOA et un à Coris Bank ont été soutirés dans une entreprise par l’un des complices de M. Zoungrana. L’affaire est découverte par l’absence d’une provision dans le compte de l’entreprise, nécessaire à satisfaire le montant du chèque émis ; toute chose qui entraîne lors des opérations de compensation des chèques, un rejet et la mise en œuvre de la procédure adéquate conformément aux dispositions en vigueur. Dans la mise en œuvre de cette procédure, le chef de l’entreprise victime du vol des formules de chèques a porté plainte contre X auprès du Commissariat de la police de l’arrondissement de Nongr-massom. Les diligences entreprises par les agents de police du commissariat en question ont permis d’interpeller les mis en cause.
Il ressort de l’étiologie des faits qu’ils sont extérieurs au Trésor Public. Le seul lien avec le Trésor public s’établit à deux (2) niveaux :

- l’appartenance de Zoungrana S. Justin à l’administration publique en général et au Trésor public en particulier ;

- et le Trésor public en temps qu’institution est une victime collatérale par le fait qu’une recette n’a pu être constatée dans les caisses de l’Etat par la faute d’un transitaire inconséquent.

Au regard de la restitution des faits ci-dessus relatés, l’intérêt de cet écrit est de porter la juste information à l’opinion publique et de prémunir les honnêtes citoyens de tels actes qui ternissent l’image du monde des affaires.

Kantigui

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Vos commentaires

  • Le 3 avril 2013 à 21:49 En réponse à : ON MURMURE : Henri Ouédraogo claque la porte du Conseil régional du Centre

    Bien entendu. Maintenant l’argent volé de Guiro est dans quel compte ?

    Donner les details sur le montant exact des devises et la valeur des objets.

    De grace n’oublier pas les armes et les minutions.

  • Le 4 avril 2013 à 06:07, par Bouglass En réponse à : ON MURMURE : Henri Ouédraogo claque la porte du Conseil régional du Centre

    Le chef de Toukin préfère emboîter les pas de Ambroise Tapsoba !!! Que c’est pitoyable !!

    Les têtes couronnées qui peuvent avoir la clairvoyance et la lucidité de Poénaba sont à rechercher dans ce Faso. Mais si seulement les agitateurs pouvaient laisser le conseil municipal de Nongr-Masson se mettre à l’épreuve !! Laissez-les prouver ce dont ils sont capables !!Croyez-vous qu’n s’excitant de la sorte que vous vous ferez remarquer par les ténors du CDP et du FEDAP/BC pour un positionnement "juteux" lors des élections futures ? Croyez-le mais vous ne serez que l’ombre de vous même, sans personnalité qui s’affirme, des pantins agités par quelques "décideurs" se moquant de vous dans l’ombre.

  • Le 29 mai 2013 à 18:52, par Le Conseiller En réponse à : ON MURMURE : Henri Ouédraogo claque la porte du Conseil régional du Centre

    je me rappelle qu’il fut un temps où la question de l’implication des chefs traditionnels en politique s’était posée. doit on revenir en arrière pour apprécier ces prises de position ? si tu acceptes porter un canari "troué", ne refuse pas que son contenu se déverse sur toi, dit un adage. on peut combattre une injustice de l’intérieur.

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