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Luc Adolphe Tiao : « Je voudrais rassurer les parents d’étudiants que le blanchiment technique n’est pas l’année blanche »

Publié le lundi 18 mars 2013 à 23h01min

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Luc Adolphe Tiao : « Je voudrais rassurer les parents d’étudiants que le blanchiment technique n’est pas l’année blanche »

L’exécution du programme du Premier ministre Luc Adolphe Tiao dans le cadre de sa visite ce 18 mars 2013 des universités de Ouagadougou et de Ouaga II a pris fin par un point de presse. Tenu au Premier ministère au lieu du campus, comme d’autres activités du programme du fait de manifestations d’étudiants mécontents, ce point de presse a été l’occasion pour le Chef du gouvernement de revenir en détail sur son adresse à la communauté universitaire. Et l’explicitation du blanchiment technique du cursus universitaire a été un point d’honneur.

Après avoir visité des infrastructures en construction aux universités de Ouagadougou et de Ouaga II, Luc Adolphe Tiao a livré un discours à l’attention de l’ensemble de la communauté universitaire. Dans le déroulement de ce discours perturbé par des coupures de courant, le Premier ministre a laissé entendre qu’une mesure de blanchiment technique est en voie. Ce qui selon lui, permettra de rattraper d’ici à la rentrée académique 2015-2016 les retards jusque-là accusés dans les calendriers universitaires. Et cette annonce n’a pas été favorablement accueillie par les étudiants qui ne voulaient pas entendre parler d’année blanche.

Bref tour d’horizon sur la situation actuelle du déroulement des cursus au cours de ce point de presse. Le Premier ministre y releve un chevauchement d’au moins trois promotions d’étudiants. « Ça ne peut pas continuer comme ça », martèle le Chef du gouvernement. Il faut normaliser le cursus universitaire.

Dans ce sens, et sur la base de propositions faites par le ministre des enseignements secondaire et supérieur, la mesure de blanchiment technique a été retenue. Et cette mesure, à en croire le Premier ministre, n’aura pas de conséquences sur la carrière des étudiants.

Blanchiment technique : qu’en est-il au juste ?

Des explications, il ressort que les étudiants qui doivent normalement s’inscrire en 2011-2012 du fait d’un retard dans le démarrage de l’année académique, seront inscrits au titre de l’année académique 2012-2013. Ce qui revient à blanchir 2011-2012 pour eux. L’administration doit prendre un texte pour effacer cette année académique 2011-2012.

Il y a par exemple des bacheliers qui ont commencé leurs cours en juin dernier ; et si on devrait continuer normalement, ceux-ci n’auraient pas encore fini leur 1ère année. On va arrêter leur année par un acte administratif, et les inscrire pour cette année 2012-2013 en 2è année avec le bénéfice de l’accompagnement social estimé pour l’ensemble des étudiants du fait de ce blanchiment technique à 710 millions de francs CFA.

L’avantage de l’accompagnement social dans le cadre de cette mesure, c’est que les étudiants qui auront perçu leur bourse ou prêt au cours de cette année blanchie, seront traités comme n’ayant rien perçu.

Cette mesure de blanchiment doit rentrer en vigueur les jours à venir. Il y aura rapidement les textes qui vont la valider.

Luc Adolphe rassure les parents d’étudiants

« Je voudrais rassurer les parents d’étudiants que le blanchiment technique n’est pas l’année blanche. Nous n’avons pas déclaré une année blanche, qu’ils soient rassurés », a lancé le Premier ministre à l’endroit des parents d’étudiants. Et de poursuivre, « leurs enfants continueront à aller aux cours normalement ». Pour lui, il ne sert à rien de chercher à rattraper des années qui ne pourront jamais être rattrapées.

« Le blanchiment technique ne pénalise pas du tout les étudiants ; ils conservent tous leurs acquis », précise-t-on à la Primature. Et l’objectif fixé, c’est qu’à partir de la rentrée 2015-2016, on ne parle plus de retard dans les cursus universitaires ; tous les étudiants pourront rentrer en même temps. « Nous tenons à les rassurer que ce blanchiment technique n’est pas l’année blanche et n’aura pas de conséquences sur la carrière des étudiants ; il nous permet d’avancer sans pénaliser les étudiants », précise le Chef du gouvernement.

Autres réalités de nos universités vues par le Premier ministre

Le flux des étudiants est estimé aujourd’hui entre 45 000 et 50 000 étudiants. Le développement des effectifs a été plus rapide que celui des infrastructures, tenant notamment à un défaut de planification. « Nous avons décidé de planifier de sorte que le développement des infrastructures puisse correspondre à celui des effectifs plus ou moins », a indiqué le Chef du gouvernement.

Le système LMD en lui-même n’est pas remis en cause ; c’est la façon dont il a été introduit au Burkina, qui a connu beaucoup d’insuffisances. L’ensemble des acteurs n’a pas été associé à son processus de mise en œuvre, et il n’y a pas eu des mesures d’accompagnement. A propos, Luc Adolphe Tiao dit avoir « demandé au ministre des Enseignements secondaire et supérieur de remettre la réflexion à plat, pour mettre en marche ce système sans pénaliser les étudiants ». « Quoi qu’il en soit, les étudiants ne peuvent pas de nos jours se dérober au système LMD », peut-on entendre.

Il y a également la question des enseignants. Au Burkina, on a 500 enseignants pour 45 000 étudiants. Il importe de mener des réflexions sur l’augmentation du nombre d’enseignants et sur l’amélioration de leurs conditions de travail.

Il y a un malaise relativement à la vie sociale des étudiants. Pour manger, c’est la croix et la bannière ; pour se déplacer, ce n’est pas facile. Pour le transport des étudiants, l’Etat s’est endetté à plus de 11 milliards de FCFA pour trouver des bus. Malheureusement, les syndicats d’étudiants n’ont pas été reçus comme initialement prévus, pour en dire davantage sur leurs vrais problèmes ; ils devront attendre que « le climat soit favorable au dialogue », confie-t-on au Premier ministère.

Dans ce tour d’horizon sur les réalités de nos universités, Luc Adolphe Tiao note l’absence de connexion internet adéquate sur le campus. « Ce n’est pas normal que sur un campus universitaire, on n’ait pas une connexion internet fluide ; il faut aussi que la question du télé-enseignement soit prise au sérieux afin que les étudiants ne soient pas obligés de se déplacer sur le campus pour suivre tous les cours ».

Dans la perspective d’effacer ce tableau sombre de nos universités, le Premier ministre dit avoir « mis en place un comité technique chargé de faire des propositions ; et ce comité a estimé qu’il faut 1 910 milliards pour régler l’ensemble des problèmes de nos universités, problèmes qu’il a répertoriés dans son rapport ».

Il importe aujourd’hui que le secteur privé soit associé aux réalisations au sein de nos universités, pense Luc Adolphe Tiao. De même, les présidences d’université doivent jouer leur partition dans la gouvernance universitaire.

« A mon bref passage à l’université de Ouagadougou, j’ai eu un enseignant, Aimé Nikièma, un professeur de Droit constitutionnel à qui je tiens à rendre un hommage. Pour ce faire, j’ai décidé d’accorder deux bourses d’excellence au profit d’étudiants inscrits en droit », a annoncé le Chef du gouvernement.

Fulbert Paré
Lefaso.net


Lire aussi :
- Université de Ouagadougou : Une visite sous haute tension pour le Premier ministre Tiao
- Université de Ouagadougou : L’intégralité du discours du premier ministre

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Vos commentaires

  • Le 19 mars 2013 à 00:18, par Tianmi En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Je voudrais rassurer les parents d’étudiants que le blanchiment technique n’est pas l’année blanche »

    ce qu’on ne comprend pas,ces gens qui vont arrêter leur année et s’inscrire en 2e année auront immédiatement valider leur 1ère année ou quoi ?

  • Le 19 mars 2013 à 02:56 En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Je voudrais rassurer les parents d’étudiants que le blanchiment technique n’est pas l’année blanche »

    Oui les beaux discours c’est bien.C’est comme cela TERTIUS ZONGO etait venu chanter et manger au R.U avec les etudiants. Mais apres ? Si vous arrivez a tenir vos promesses LUC ADOLPH TIAO, je crois que les etudiants se prosterneront a votre passage au campus.C’est parce que nous sommes fatiguez des rethoriques de tous les temps que nous ne voulons plus ecoutez ces betises.Nous sommes des intellectuels ;nous ne sommes pas les analphabetes des campagnes que vous passer tout votre temps a flater pour les elections.Nous voulons les actes concrets.

  • Le 19 mars 2013 à 05:33 En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Je voudrais rassurer les parents d’étudiants que le blanchiment technique n’est pas l’année blanche »

    "j’ai décidé d’accorder deux bourses d’excellence au profit d’étudiants inscrits en droit", a annoncé le Chef du gouvernement

    c’est bien les coupps d’éclat mais et ensuite, quand il ne sera plus premier ministre que deviendra cette affaire de bourses ?

    Bien de dificultés naissent des actes de démagogie de ce genre. On fait la une mais on ne pense assez à la suit e de l’acte.

  • Le 19 mars 2013 à 05:48, par Beurk En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Je voudrais rassurer les parents d’étudiants que le blanchiment technique n’est pas l’année blanche »

    Je ne vois pas par quelle magie ce blanchiment technique permettra de normaliser la situation de nos universités.D’ailleurs le terme "blanchiment technique" n’a aucun sens paeceque j’ai repris l’article 2 fois pour comprendre ce que ça veut signifier mais que dalle,j’ai rien compris.Je me demande si LAT n’a pas opéré une déformation,eux qui ils ont l’habitude de blanchir nos capitaux dans des paradis fiscaux et dans des sociétés prête-noms.

    • Le 19 mars 2013 à 07:55, par insutez moi si vous voulez En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Je voudrais rassurer les parents d’étudiants que le blanchiment technique n’est pas l’année blanche »

      Quand on ne comprend pas comme vous le dites on a la décence de se taire pour mieux se renseigner avant de parler on n’étale pas à la face du monde et avec fierté son ignorance.

      On peut ne pas être d’accord avec le premier ministre et c’est normal, cela est même a encourager. Mais il faut alors proposer ses solutions. Si non, on n’est pas d’accord, on n’est pas d’accord, Ok !! Mais qu’est ce qu’on fait alors. Que chacun écrive ses propositions.

      Est ce que c’est digne de futurs intellectuels qu’au lieu de la discussion intellectuelle, il barricadent les rues comme seuls arguments ? S’ils font de leur propre c’est dommage parce qu’ils démontrent qu’ils n’iront pas pas loin dans la vie, si le font sous l’instigation d’autres personnes, c’est pareil, ils sont immatures.

      C’est vrai que les problèmes sont partout. dans les années 80 des étudiants se baladaient partout pour prendre des cours. Même dans les salles de classes du primaire. Le problème à l’époque n’étaient pas la ballade, mais par exemple on programme un cours dans telle salle tu arrives tu vois une note pour dire que c’est délocalisé dans telle autre salle, et il faut courir pour y aller. Néanmoins nous avons subi et nous sommes partis nous sommes devenus bon an mal an cadre de l’administration. Il faut que nos jeunes frères mettent balle à terre et pensent plus à leur avenir, sereinement, en réduisant à sa portion congrue la confrontation idéologique.

      Etre étudiant n’est pas une carrière à mener !

      • Le 19 mars 2013 à 11:34, par TINTIN En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Je voudrais rassurer les parents d’étudiants que le blanchiment technique n’est pas l’année blanche »

        Cher tonton merci pour votre proposition, a votre epoque dite moi si vous aviez des problèmes de logement de restauration et de deplacements ? La lutte continu.

        • Le 19 mars 2013 à 13:55 En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Je voudrais rassurer les parents d’étudiants que le blanchiment technique n’est pas l’année blanche »

          Oui, personnellement j’ai étudié sans bourse comme beaucoup d’autres, si cela peut te rassurer. Il n’y avait ni aide ni foner. Soit tu as la bourse soit tu as zéro. J’habitais à plus de 10 km de l’UO et je n’avais pas le CENOU m’a sauvé, c’est a dire la moto L2 à l’époque. Personnellement j’ai "réussi" grâce à la lumière de jeunesse d’Afrique, c’est là que nous étudions. Nous nous concentrons sur nos études à la biblio centrale quand on n’avait pas cours. C’était le seul endroit climatisé au mois de mars avril. Nous discutions "fort fort" et même dans nos divergences, il ne venait à l’idée de personne d’agresser physiquement un camarade à plus forte raison insulter un prof. Aujourd’hui quand nous rencontrons ces profs, bien que nous soyons devenus presque collègues, nous leur disons "Monsieur", tout court, pour toujours leur marquer notre respect. Si vous acceptez d’écouter les grands frères vous pourrez tirer avantage mais comme vous pensez que nous avons été tous des "gâteaux" . Ce qui est vrai est qu’à l’époque nous voulions coûte que coûte réussir et nous savions que la discipline était un facteur de réussite. Mais aujourd’hui ce n’est pas ce qui intéresse la plupart d’entre vous. Votre seul refrain est que ce n’est plus comme avant....

        • Le 19 mars 2013 à 14:46 En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Je voudrais rassurer les parents d’étudiants que le blanchiment technique n’est pas l’année blanche »

          Autres temps, autres realites. C’est comme les lois. On les vote en fonction de la situation nouvelle. Ou si mplement, il falait naitre a mon temps aussi. Il y avait a boire et a manger et le gouvernemnt pouyvait se permettre d’ etre liberal. 370 etudiants en 1974, on pouvait donner la bourse a tout le monde. mais aujourd’ hui on est a 45 mille. Faut pas rigoler. La ou je peux etre sympathique avec les etudiants, c’est que le gouvernment, lui ne se prive rien et augmente meme le cercle des bouffeurs avec ce truc-machin inutile et vide comme une coquille qu ; il appelent le Senile, pardon, le Senat. C’est la senescence guarantie.

        • Le 19 mars 2013 à 15:19, par jenesuisplusetudiant En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Je voudrais rassurer les parents d’étudiants que le blanchiment technique n’est pas l’année blanche »

          Y a jamais eu une époque sans problème à l’université. Les étudiants a ce stade de trouble de l’identité de l’année académique doivent réfléchir sur de nouvelles stratégies pour se faire entendre par les autorités.
          Tel que l’organisation des marches les jours fériés et weekend. La casse et la grève ne vous arrangent plus dans l’état actuel des choses.
          Croyons à un effet positif, minime soit- il, des actions pacifiques organisées en dehors des heures de cours qui sont désormais précieuses pour nous

      • Le 19 mars 2013 à 12:12 En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Je voudrais rassurer les parents d’étudiants que le blanchiment technique n’est pas l’année blanche »

        Les problèmes des universités de Ouaga et Ouaga II sont connus :
        manque d’infrastructures ;
        insuffisance d’enseignants ;
        non maîtise du système LMD dont la conséquence est l’augmentation anormale des volumes horaires,l’accroissement des besoins en salles de cours et de TD,le morcellement des modules qui exige beaucoup plus d’enseignants,etc...
        le malaise social
        l’arimage de Ouaga II à Ouaga
        etc ...
        Quelques propositions de solutions :
        élaborer un plan de recrutement d’enseignants afin de satisfaire les besoins à court terme,pour ce faire, il faut arrêter le contigentement et permettre à tous les doctorants de soutenir leurs thèses ;
        décrocher rapidement Ouaga II pour éviter la mutualisation de la DAOI, des pavillons et autres administrations ;
        tenir rapidement des états généraux sur l’enseignement supérieur afin de donner aux trois centres(Ouahigouya,Dédougou et Fada) leur autonomie et les doter des leurs premières infrastuctures universitaires
        Les moyens pour y arriver existent,vous devez déjà arreter de piller ce pays qui n’est pas votre propriété privé,il est à nous tous.Vous ces vampires,suceurs du peuple,vous avez trop volé,ça suffit maintenant et vous n’avez pas honte de dire que dans les années 80,les conditions étaient aussi difficiles.Gros menteur,vous aviez tout sur un plateau d’or à votre temps.On ne refait pas l’histoire sinon pas sûr que vous auriez eu le privilègue de mettre vos pieds à l’UO. .

      • Le 19 mars 2013 à 13:35, par ZAK En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Je voudrais rassurer les parents d’étudiants que le blanchiment technique n’est pas l’année blanche »

        Cher donneur de leçon, sachez que sur tout les campus du monde, les étudiants manifestent leur mécontentement plus ou moins bruyamment. Pour votre gouverne, ya pas si longtemps les étudiants canadiens ont fait plus que reculer leur gouvernement par rapport à une mesure impopulaire d’augmentation des frais universitaires ; conséquence, après six moins de conflit, le gouvernement est tombé.
        En outre, les étudiants ne sont pas les décideurs ; ils ont toujours eu des propositions, mais ça va où ?
        Au lieu de passer le temps à tirer sur les étudiants qui vont empêchent de dormir tranquillement et de se la couler douce, vous feriez mieux d’interpeller les gouvernants qui ont totalement abandonné notre système éducatif, qui n’ont aucune vision et qui s’en foutent éperdument de l’avenir de ce pays.

      • Le 19 mars 2013 à 13:46, par watib En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Je voudrais rassurer les parents d’étudiants que le blanchiment technique n’est pas l’année blanche »

        Et tu es content d’avoir "réussi" dans la vie en étant "agent de l’administration" ? Sache cher monsieur que nous voulons aujourd’hui des jeunes burkinabè bien formé et capable de compétir au niveau international ne serait qu’avec les Sénégalais, Camerounais et autres. La fonction publique n’est pas une référence pour nous. Je suis actuellement en PhD en Europe et je vous dis pas à quel point j’ai pu me rendre compte que ma formation a été bâclée à l’Université de Ouagadougou malgré que je fasse partie de ceux qui ont connu quelques années normale. C’est quoi un économiste qui n’a jamais vu "Stata", qui n’a jamais lu Mankiw, Green ou Mishkin parce que son université n’est pas capable de s’en procurer ?
        Arrêtez vos histoire de "il faut garder balle à terre" et le bon Dieu donnera un jour sagesse aux autorités pour investir dans la formation. Ceci caractérise le manque d’ambition typique du burkinabé d’avant, pas pour celui d’aujourd’hui. Si nous sommes là aujourd’hui, c’est à cause de vous autres qui se sont contenté des conditions misérables et n’ont pas pu tirer sur la sonnette d’alarme. La jeunesse d’aujourd’hui parce qu’elle est plus éclairée, plus ouverte sur le monde a décider de se battre pour l’avenir du pays. De grâce, si vous n’avez rien à dire, fermez-là !

      • Le 19 mars 2013 à 17:47, par l’histoire jugera chacun sur ses actes En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Je voudrais rassurer les parents d’étudiants que le blanchiment technique n’est pas l’année blanche »

        Apparament vous vous attendez qu’on vous insulte, donc vous saviez que ce que vous disiez n’a rien à voir avec la realité. mais c’est votre oppinion et nul ne peut vous empêcher penser comme ça.

        Sans doute vous faisiez partie de ceux là qui ont les moyens d’envoyer leur enfant à l’exterieur pour qu’ils étudient ou vous ne reside pas au burkina.
        Vu votre raisonnement soit vous êtes ignorant ou vous faisiez exprès de ne rien voir. Est -ce des solution qui manque au burkina ? est-ce un problème de moyens ? Tout est une question de priorité. Le gouvernement n’a pas encore mis la priorité sur l’enseignement supérieur . car je pense que pour des problèmes d’infrastructures c’est opas des idées ou des propositions qu’on a besoin ici (problème connu) mais des réalisations

  • Le 19 mars 2013 à 07:16 En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Je voudrais rassurer les parents d’étudiants que le blanchiment technique n’est pas l’année blanche »

    Pour un communicateur, le 1er ministre a été très mal inspiré avec son blanchiment technique comme blanchiment .... Et, puis, cela fait 2 ans qu’il a pris fonction et c’est maintenant qu’il se réveille pour essayer de trouver des solutions pour résoudre les problèmes de l’université. Décidément, il n’est pas à la hauteur. Il est comme Tertius, effet d’annonce, voyage par ci par là et quelques opérations d’éclats avec des dons de ceci ou cela mais les problèmes de fond demeurent. Comme on doit revenir à la normale en 2015/2016, il faut s’attendre d’ici là à de nouveaux problèmes et, hop, il faudra encore bricoler. Mon dieu que le Burkina est tombé bien bas avec cette mal gouvernance qui dure.

  • Le 19 mars 2013 à 08:33 En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Je voudrais rassurer les parents d’étudiants que le blanchiment technique n’est pas l’année blanche »

    Tant que l’éducation, l’enseignement et la recherche ne seront pas au coeur des préoccupation de ce pouvoir, logiquement, il n’y aura pas de solutions idoines et durables aux problèmes du monde universitaire, aucune planification dans notre enseignement en général !
    Comment peut-on, cédant à la pression des bailleurs de fonds, concentrer tous les efforts d’investissement dans l’enseignement de base au détriment du secondaire,du supérieur et de la recherche tout en sachant que ce sont des vases communicants ?
    Ce pouvoir a privatisé notre éducation. Quel ministre ou quel grand commis de l’Etat a son enfant dans un établissement public au Burkina Faso. Nos journalistes peuvent bien mener cette enquête.
    1910 milliards, c’est une broutille ! C’est le prix de votre honteuse compromission, votre manque de vision pour notre éducation nationale ! Il faut la payer !!

  • Le 19 mars 2013 à 10:22, par Propositions En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Je voudrais rassurer les parents d’étudiants que le blanchiment technique n’est pas l’année blanche »

    Pour sortir les universités de l’impasse, il n’y a pas 36 solutions. Comme l’a dit un internaute les différents cycles d’études sont des vases communicants. Si on accroit le nombre d’écoles primaires, il faut en faire pour le secondaire et e supérieur. Or cela na pas été effectif pour l’enseignement secondaire public, mais la croissance de l’offre d’enseignement secondaire privé à compenser le déficit le public même s’il reste à faire. Au supérieur, l’offre publique est restée stagnante. Pour décongestionner l’enseignement supérieur public, il faudra que l’état recrute des enseignants, construisent des amphis et opte soit pour un choix de double flux de enseignements surtout pour les premières années (premier cycle) avec plusieurs entrées dans une année scolaire pour les cycles avancées, soit pour plusieurs entrées dans l’année pour les premières années ainsi que pour les cycles supérieurs.

    • Le 19 mars 2013 à 14:01 En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Je voudrais rassurer les parents d’étudiants que le blanchiment technique n’est pas l’année blanche »

      Merci "PROPOSITIONS" j’espère que vous savez qu’il y a des domaines à l’Université où il n’y pas d’enseignants pour occuper les postes ouverts. Tout le monde veut aller chercher de l’or.

      Il y a des internautes qui veulent nous faire croire que le problème de l’éducation est venu avec ce gouvernement. C’est qu’il n’y a avait pas d’internet à l’époque mais depuis Monsieur Maurice, les enseignants se plaignaient déjà du fait que l’éducation a été délaissé. N’en parlons pas de la Révolution quand elle a chassé les enseignants. Bref, ceux qui connaissent pas l’histoire veulent nous la réinventer.

      • Le 19 mars 2013 à 15:48 En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Je voudrais rassurer les parents d’étudiants que le blanchiment technique n’est pas l’année blanche »

        Je sais très bien qu’il y a des domaines où il y a manque d’enseignants. Le problème de l’enseignement est un problème de vision prospective. Présentement, les TIC devaient être mises à profit pour tenter de fluidifier les inscriptions et l’administration des cours dans les universités. La sono manque dans les amphis et salle de classes, or combien de salle ou d’amphi peuvent être équipés par nos opérateurs économiques ou des responsables politiques. Des philanthropes contribuent à l’équipement et aux fonctionnements des universités pourquoi pas en Afrique. Cher internaute as-tu déjà vu les burkinabè un samedi soir dans les maquis ou boîte de nuit. Je ne demande pas aux gens de se priver mais une contribution.
        Avec un sursaut patriotique, les choses peuvent bouger et que les jeunes frères arrêtent de tout casser au moindre incident. Le simple tableau cassé prendra du temps pour être renouvelé. Sont-ils au courant de cet état de fait. Certaines filières peuvent être mises à profit pour solutionner des problèmes. Les informaticiens peuvent programmer pour les fac et développer des produits à vendre. Les biochimistes peuvent faire du contrôle de qualité avec le LNSP pour s’équiper un temps soit peu etc. Alors des prestations peuvent être faites pour équiper les structures d’enseignements mais que cela reste dans une proportion pour ne pas perturber la concurrence.

  • Le 19 mars 2013 à 10:54 En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Je voudrais rassurer les parents d’étudiants que le blanchiment technique n’est pas l’année blanche »

    Apres on nous parlera de Blanchiment technique de l’article 37 ! Pauvre Faso, meme si BLAT n’en est pour rien il faut resoudre les problem definitivement et arreter de les deplacer !! Sinon, les memes problem demereront et reviendront !
    Ca suffit !!

  • Le 19 mars 2013 à 13:27, par anta En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Je voudrais rassurer les parents d’étudiants que le blanchiment technique n’est pas l’année blanche »

    La différence entre un blanchiment technique et une année blanche ? Lisez bien le manuel de la "Compagnie Technicolor Moussa et Fils".Le blanchiment technique on saute une année du calendrier greco-romain, c’est-à-dire qu’à un moment donné, même si vous avez fêté l’année 2011, il faut la considérer comme un accident de l’histoire. Dans le blanchiment de la "Compagnie Technicolor Moussa et Fils", les semaines ne compte plus 7 jours, les mois 28,29,30 ou 31 jours, il n’y a une nouvelle année bizarre en plus de l’année bissextile, c’est " l’ANNEE TECHNICOLOR". Or dans une année blanche, on ne supprime pas l’année du calendrier gréco-romain, on le maintient et on vous d’aller vous faire foutre.Etudiants, réjouissez-vous, vous avez sauté une année sans vieillir, tous cela grâce à la magie de la "Compagnie Technicolor Moussa et Fils".

  • Le 19 mars 2013 à 14:50 En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Je voudrais rassurer les parents d’étudiants que le blanchiment technique n’est pas l’année blanche »

    SEM le PM, un defaut de planification ? Pourtant nous avons une DEP. Qui doit payer le defaut de planification quand un DEP etait grassement paye pour ca et voyageait et voyage toujours a travers tout le monde entier ? Voila pourquoi les etudiants ne vont pas s’ arreter et ecouter des paroles auxquuelles meme un temoins de Jeovah ne va pas croire, lui quand meme qui est bien connu pour sa foi. Et vous memes, les politiques, on vous connait maintenant. Vous avez l’ art de dire des choses auquelles vous ne croyez pas et ca ne vous engage pas. C’est le summum de l’ irresponsabilite en politique.

  • Le 19 mars 2013 à 15:21, par Le Villageois En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Je voudrais rassurer les parents d’étudiants que le blanchiment technique n’est pas l’année blanche »

    Avant tout propos, je voudrais que chacun, chacune essaie d’analyser la situation qui prévaut au campus avant de se prononcer si oui ou non les étudiants ont bien fait d’écourter la visite du premier ministre. On a envoyé un système à l’université que personne, ni même les enseignants eux mêmes ne maîtrisent : le LMD. Toutes les conditions n’étaient pas réunies pour qu’on puisse rentrer dans ce système. Mais les autorités ont forcé à ce qu’il soit appliqué. Le système LMD suppose un espace pour favoriser la recherche car une partie du cours est basée sur la recherche et c’est à l’étudiant de remplir cette partie de la tâche. Donc il faut des recherches tant dans les bibliothèques qu’à travers la toile. Allez-y sur le campus et vous constaterez que le problème de l’internet est vraiment criard. Une grande université de renom qui jusqu’à présent n’a même pas le wifi pour permettre aux étudiants de faire leurs recherches dans tous les endroits de l’université. Et je suis ecoeuré chaque fois que je vois la colonne d’étudiants au niveau du centre informatique à côté du CEDRES. Et dans cette situation vous parlez de LMD. C’est tous ces aspects qui ont favorisé l’accumulation des retards. Il ne s’agit pas de blanchir l’année mais de voir les conséquences du retard : les gens vieillissent et après le campus, le monde du travail ne va s’amuser avec eux. Au niveau des concours, il y a un âge limite et c’est un élément qu’il faut prendre en compte dans nos analyses. Au regard de ces éléments, je sais que les étudiants étaient très tendus et attendaient au moins une autorité pour se défouler. Le blocage n’a pas commencé cette année seulement. Lorsqu’on l’a senti venir, il fallait déjà prendre les dispositions. Mais on a préféré laisser les choses aller d’elles-mêmes. Pour ce premier ministre, sachez qu’il parle pour ne rien dire. Il allait dire aux étudiants : je vais ceci, je vais faire cela. Mais une fois dans son bureau, c’est fini. Si vous voulez, regardez son parcours depuis qu’il a été fait premier ministre. Rien que des mensonges, des paroles non tenues ou des contradictions dans ce qu’il dit. Et vous pensez que l’intelligentsia accepterait ces types de personnes ? Non ! Je ne cautionne pas trop le comportement des étudiants mais avec ce monsieur je pense qu’il mérite son accueil. Que Dieu garde notre université et bénisse les étudiants et tous leurs encadreurs. Vous y arriverez, je suis convaincu

  • Le 19 mars 2013 à 15:25, par Ahi WILLI En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Je voudrais rassurer les parents d’étudiants que le blanchiment technique n’est pas l’année blanche »

    Ce que je ne comprends pas, c’est le terme Blanchiment d’année. Ne s’agirait-il pas plutôt de Blanchissement d’année. Chers rompus de lexicologie ou de français, éclairez-moi. Car quand je vois comment certaines personnes s’adonnent au blanchiment de l’argent sale, le ’Blanchiment de l’année’ serait-il un vrai deal entre les acteurs qui ont le vent en poupe en ce moment. Pauvre Burkina !

  • Le 19 mars 2013 à 16:32 En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Je voudrais rassurer les parents d’étudiants que le blanchiment technique n’est pas l’année blanche »

    je propose qu’on délocalise le camp SANGOULE LAMIZANA vers les frontières et qu’on y érige une université moderne

  • Le 19 mars 2013 à 19:13, par Batissons ensemble En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Je voudrais rassurer les parents d’étudiants que le blanchiment technique n’est pas l’année blanche »

    Vraiment il faut trouver des solutions pour les problèmes des étudiants qui ne sont personnes d’autres que nous, nos petits frères, nos grands frères, nos petites soeurs, nos grandes soeurs, nos fils, nos filles, en un mot c’est nous mêmes
    - Pour la bourse des étudiants je pense que une question de volonté. Pour 50 000 étudiants à raison de 50000 F par mois pendant 11 mois ça fait 27,5 milliards par an . Je pense qu’avec de la volonté et pour un budget de plus de 1200 milliards c’est possible. Et je suis sûr que ça va résoudre beaucoup de problèmes et apaiser le climat à l’université
    - Je crois sincèrement que les Ministères en charge de l’éducation et des enseignements doivent être gérés par des personnes neutres qui aiment l’éducation et pas des politiques.
    - L’éducation doit être la première des priorités et avoir un budget conséquent exple en Fce l’Etat consacre presque un tiers de son budget à l’enseignement, puisque la mission Enseignement scolaire ajoutée à la mission Recherche et enseignement supérieur rassemblent 35 % des crédits budgétaires. Au burkina c’est combien ??? en principe on devrait tourner autour de 400 milliards !!!!!
    - Il faut qu’on ait des états généraux de l’éducation et de l’enseignement .
    Poursuivons la réflexion sans passion. Merci

  • Le 19 mars 2013 à 21:55, par par Wendla En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Je voudrais rassurer les parents d’étudiants que le blanchiment technique n’est pas l’année blanche »

    Voici des phrases qui méritent une attention particulière :

    « leurs enfants continueront à aller aux cours normalement »
    Ce qui veut dire que le premier ministre n’est pas concerné car ses enfants ne sont pas et ne mettrons pas les pieds dans une université au Burkina. D’ailleurs nous savons tous qu’ils (ministres et autres) envoient leurs enfants à l’étranger. Et pire, ils sont dans de bonnes conditions et ne foutent rien de bon.

    « Nous tenons à les rassurer que ce blanchiment technique n’est pas l’année blanche et n’aura pas de conséquences sur la carrière des étudiants il nous permet d’avancer sans pénaliser les étudiants »
    le premier ministre raconte des histoires, nos ne sommes pas dupes. Ce blanchiment technique est quand même une année perdue qui ne sera jamais rattrapée. Cette phrase est incohérente !

    Mon premier ministre, il faut avoir le courage d’appeler les choses par leurs noms : blanchiment technique= année blanche, un point, c’est tout. Tu pensais donc venir tromper des universitaires ainsi ? Ils ont bien compris le contenu implicite de ton discours.

    De plus, tout un gouvernement qui manque de prévision. Le système du Bac a été reformé il y a quelques années de cela et il fallait s’attendre à ce que le nombre d’étudiant augmente. Vous auriez dû commercer à construire des amphis au moment de la reforme du Bac. Et maintenant vous venez jouer le surpris et annoncer des mesures pour l’avenir…

    L’enseignement, la santé et la sécurité relèvent des priorités du gouvernement et ça au burkina on tarde à le comprendre. Il est encore temps de changer sinon vous verrez...

  • Le 20 mars 2013 à 02:47, par impartial En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Je voudrais rassurer les parents d’étudiants que le blanchiment technique n’est pas l’année blanche »

    Le problème des universités n’est pas le fait du premier ministre LAT.meme si je ne partage pas les idéaux de violence de l’ANEB je pense qu’elle cerne bien les causes à travers leur dernière déclaration. d’ abord le non respect des engagement des différent gouvernement ,puis les grèves inutiles de l’ANEB( car au sortir de ces grèves les étudiants ont perdu beaucoup d’acquis sans en engranger) et enfin le LMD mal introduit pour en rester là.L’ANEB dénombre 6 mois de retard et ceci montre que nous serions dans le temps à l’UO 2 ou le LMD n’existe s’il n’y avait pas de grève. Ainsi à L’UO en plus des grèves,il faut ajouter l’effet du LMD. Comme solution,je pense que le BLANCHIMENT est la solution qui s’imposait.Pour le nombre d’etudiants qui est croissant je pense que l’Etat devra signer des conventions avec le privés afin d’y orientés les bacheliers qui voudraient entreprendre des études dans les filières de leurs choix.l’étudiant n’aurait donc qu’a supporté le cout d’inscription et l’Etat compense la différence.

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