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Simples détails Hôpital de Bobo : le calvaire d’une patiente

Publié le dimanche 10 mars 2013 à 20h37min

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Simples détails   Hôpital de Bobo : le calvaire d’une patiente

Madame S.S est diabétique. Son cas est détecté depuis quelques années. Elle commence alors à suivre un traitement, comme cela se doit, suivi par un spécialiste du Centre hospitalier universitaire Souro Sanou (CHUSS) de Bobo-Dioulasso.

« A l’époque, je quittais la maison autour de 6 heures du matin, et j’étais reçue avant 9 heures. Avec le temps, j’avais de plus en plus de mal à accéder au spécialiste. J’ai fini par abandonner le traitement en 2009 », nous a-t-elle confié. Mais sa sœur finira par la convaincre de reprendre son traitement. Elle retourne donc à l’hôpital où le médecin lui prescrit certains examens préalables et lui dit de revenir avec les résultats en fin février. Ce qu’elle fait. Le jeudi 28 février, Madame quitte son domicile à 5 heures du matin pour se rendre à l’hôpital, les résultats de ses examens sous le bras. Elle est parmi les premiers « clients » devant la porte du spécialiste. Ce dernier reçoit en principe une vingtaine de patients. Mais à la grande surprise des patients arrivés les premiers, des étiquettes indiquent justement que 20 places sont réservées. Quand et par qui ? Difficile de le dire. Toujours est-il que d’autres patients arrivés bien plus tard, seront introduits auprès du médecin. Au grand dam de ceux qui attendent depuis des heures, et qui ne seront pas reçus. Le jeudi 7 mars, notre patiente quitte encore plus tôt son domicile, 4 heures du matin, dans l’espoir d’avoir plus de chance. Cette fois, elle est troisième. Mais le même spectacle s’offre à elle. 20 places sont déjà réservées. Excédés, ces patients de la première heure arrachent les étiquettes de réservation. Mais rien n’y fit. En tout cas, madame ne sera pas reçue. Désespérée, elle quitte le CHUSS pour venir nous raconter son histoire, les larmes aux yeux.

Election du maire de Koudougou : Jérôme Zoma reconduit pour un nouveau bail de 5 ans

Le jeudi 7 février 2013, les conseillers élus des secteurs de Koudougou et ses villages rattachés étaient réunis à la préfecture pour choisir celui-là qui présidera le Conseil municipal de la cité du Cavalier rouge au cours des 5 années à venir. Sur 60 conseillers, 59 ont répondu à cette rencontre importante placée sous la supervision du premier responsable du département de Koudougou, Laurent Kontogom. En effet, après avoir investi la salle de réunions et dévoilé l’objet de la rencontre, le préfet a rappelé les textes régissant la procédure de l’élection du maire de la commune, mais aussi des conseillers régionaux et des présidents des différentes commissions. Sous haute surveillance policière, le choix du maire de Koudougou a été fait par vote au bulletin secret. Deux candidats étaient en lice, à savoir Jérôme Zoma (CDP) et Noël Yaméogo (UNDD). Ainsi, à l’issue des votes, c’est Jérôme Zoma, ancien maire issu du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) qui obtient le plus grand nombre de votants avec 36 voix contre 23 pour son adversaire. Kagambega T. Gaston et Kiemdé/Nabi Djénéba sont élus adjoints. A la suite de l’élection du maire, les membres du bureau ont été choisis. Un seul point n’aura pas fait l’unanimité au sein des parties prenantes, il s’agit du choix des deux conseillers régionaux. Les conseillers de l’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD) claquent la porte et quittent la salle. Selon le conseiller Adama Ouédraogo, l’article 15, chapitre 2 du Code général des Collectivités territoriales n’a pas été respecté par le CDP. C’est ce qui en substance a justifié le désaccord. Pour le moment, les deux conseillers régionaux sont : Zongo Maurice Moctar et Badini/Kabré Alima. Le poste des Affaires générales et culturelles est confié à Yaméogo Vincent, les Affaires économiques et financières à Abdoulaye Zongo, l’Environnement et le Développement durable à Gilbert Tiendrébéogo et enfin le poste de l’Aménagement et Gestion foncière, pour Damien Zongo.

Bassératou KINDO

L’Express du Faso

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Vos commentaires

  • Le 11 mars 2013 à 10:50 En réponse à : Simples détails Hôpital de Bobo : le calvaire d’une patiente

    C’est vraiment triste ce qui arrive à la dame.
    C’est dommage que des comportement du genre soit tolérés dans nos hôpitaux.
    Monsieur le Ministre de la santé, vous êtes interpellé !!!!

    • Le 11 mars 2013 à 15:47 En réponse à : Simples détails Hôpital de Bobo : le calvaire d’une patiente

      pour un rien vous alarmer ; consulter un spécialiste c’est pas aller au marché. Les pratiques du Dr tanguet qui consultait tous les malades qui se pointaient devant son bureau ; du matin à 20 heures des fois sans manger ; sont belles et bien révolues. Voulez voir un médecin au CHUSS ; prenez un rendez-vous. Le ministre n’y peut rien. A bon entendeur salut !

      • Le 17 mars 2013 à 21:46, par Passak ! En réponse à : Simples détails Hôpital de Bobo : le calvaire d’une patiente

        Vous êtes bien beau vous !
        Ok qu’il faut s’inscrire mais dans ce cas il suffit d’informer les malades... et le fameux secrétariat chargé de prendre les RDV devrait le faire.
        C’est toujours pareil et ce, dans la majorité les domaines/services avec accueil de la population ! Aucune communication et après on rabroue les gens comme des gamins parce qu’ils n’ont pas suivis les "procédures" de l’endroit en question. Nous ne sommes pas des voyants pour deviner quelles sont les procédures... !!!!
        Je suis d’accord sur le fait que l’état devrait faire bcp plus d’efforts pour les spécialistes, mais ce ne sont pas des bons samaritains non plus, donc s’ils tiennent malgré tous ce qu’ils décrient à garder un pied dans le secteur public, c’est qu’ils y ont un intérêt...
        Et puis les malades n’ont rien à voir avec tout cela donc un peu plus de considération pour eux ! Merci.

  • Le 11 mars 2013 à 11:14, par Nanga En réponse à : Simples détails Hôpital de Bobo : le calvaire d’une patiente

    Pour consulter un specialiste, il fo s inscrire a son secretariat. on n vient p s aligner. il fo plus d specialistes sinon peine perdue. ecrire d un journal ne sert a rien. l etat doit jouer sa partition. meilleure sante a elle. il fo kèl aille s inscrire.

  • Le 11 mars 2013 à 11:37 En réponse à : Simples détails Hôpital de Bobo : le calvaire d’une patiente

    N’importe quoi Nanga, pourquoi on ne lui a pas dit de s’inscrire la première fois. Pauvre Burkina, a quand les dirigeants qui pensent au bien de leur peuple ?

  • Le 11 mars 2013 à 13:14, par Vision2015 En réponse à : Simples détails Hôpital de Bobo : le calvaire d’une patiente

    Madame, allez y vous soigner dans une clinique. L’etat paie les specialistes comme des généralistes 127000 FCFA. Vous voulez qu’ils se tuent dans nos hopitaux ? Ils font des grèves l’etat ne les écoute pas. Malheur à nous les pauvres !

  • Le 11 mars 2013 à 16:04, par RAYIM En réponse à : Simples détails Hôpital de Bobo : le calvaire d’une patiente

    Mais Nanga doit etre le medecin en question.
    quand a bobo , tout est mis en oeuvre pour que bobo , depose bilan.

  • Le 16 mars 2013 à 02:24, par themis En réponse à : Simples détails Hôpital de Bobo : le calvaire d’une patiente

    On ne sait peut etre pas le fin-mot de l’histoire, mais il est vrai qu’on ne se pointe pas chez un specialiste sans rdv. Et se reveiller aux aurores pour etre le premier dans son hall ne change rien. Il faut prendre rdv. Mais madame le savait-elle ? Le lui a-t-on dit ? Il y a peu de specialistes dans nos hopitaux. Ils sont extremement debordes. Alors on ne se pointe pas chez eux quand on veut. A ceux qui crient haro sur eux, on ne peut quand meme pas exiger d’eux qu’ils travaillent jusqu’aux aurores. Qui plus est, pour le salaire qu’ils ont ?
    La honte ce n’est pas que le specialiste ne puisse pas recevoir tout le monde dans un seul jour, mais qu’un depute illetre au 4/5 ou en totalite, qui ne fout absolument rien, touche 5 fois le salaire d’un specialiste qui dans la plupart des cas est bac + 10 et travaille au moins 8h/jour.

  • Le 21 mars 2013 à 15:25, par sawa79 En réponse à : Simples détails Hôpital de Bobo : le calvaire d’une patiente

    N’ importe quoi . ils sont payes pr ça par l etat non . juste une manière de ce retrouvé dans les cliniques . dieu vs voie .

  • Le 27 mars 2013 à 10:09, par adarissa En réponse à : Simples détails Hôpital de Bobo : le calvaire d’une patiente

    parmi les droits humains et fondamentaux l’accés aux soins et à l’éducation
    font parti les diabétique doivent être pris en charge par létat. le système de ticket est une inovation des pays démocratiques, donc ça inclut le respect de l’autre mais ce que vous avez subi c"est une monnaie courante dans le pays des hommes intégres ; ne perdont pas d’espoir il ya des medecins qui ne sont pas encore aveuglés par la monnaie.IL faut unser de ses relations pour tout sauf pour mourir !!!

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