Classée 1ère ville culturelle en Afrique, Ouagadougou est une ville rythmée par différents évènements comme le FESPACO (Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou), le SIAO (Salon international de l’artisanat de Ouagadougou), le FITMO (Festival international de théâtre et de marionnettes de Ouagadougou), le festival des arts de la rue... Ces différents évènements, preuve d’une vitalité culturelle mettent en exergue le soutien des autorités Burkinabè à la créativité d’après le Pr MBUYAMBA, président de l’OCPA.

Définie comme étant l’ensemble des actions visant la promotion de la culture, leur sauvegarde, les politiques culturelles revêtent une grande importance pour les Hommes et la société dans laquelle ils évoluent. Aussi les politiques culturelles permettent-elles aux villes d’organiser les évènements et de travailler sur l’aménagement urbain (monuments, jardins…) selon le président de l’OCPA, M Lupwishi MBUYAMBA. En effet, l’organisation d’évènements par la ville de Ouagadougou a un impact à plusieurs niveaux pour la ville et le Burkina Faso en général. D’abord, elle contribue à faire connaître la culture du Burkina Faso en Afrique et dans le reste du monde. Ce qui donne une notoriété culturelle à la ville et au pays. La promotion de la culture du Burkina valorise la créativité de ceux qui en sont les artisans. Ensuite, la promotion de la culture attire beaucoup de visiteurs et donc fait entrer des devises au pays. Enfin, l’aménagement urbain embellit davantage la ville. Il rend la vie à la ville agréable et plaisante par l’existence de monuments, de jardins, de restaurants...

Ainsi, l’OCPA et le WAMP (conseiller technique et membre observateur de la CEDAO) font un plaidoyer sur les politiques culturelles, leur mise en œuvre et l’accompagnement des décideurs dans leur application. Pour le Dr Boureima DIAMITANI, Directeur exécutif du WAMP, les deux structures (OCPA et WAMP) travaillent également au renforcement des capacités dans le domaine culturel.

Cependant, depuis l’adoption de la charte culturelle pour l’Afrique à Karthoum en avril 2006, les conférenciers notent que sur les cinquante quatre (54) Etats Africains, quatre (04) seulement ont ratifié la charte. Nous avons le Nigéria, le Mali, le Sénégal et le Congo Brazzaville. A cela, ils relèvent le fait qu’il n’y ait pas vraiment une politique culturelle pour les villes en Afrique. Dans les pays, où des textes existent, ils sont soient dépassés, soient obsolètes. Le rôle de leur structure dans ce cas, c’est de plaider afin que les décideurs actualisent leurs textes.

Patindé A. KONDITAMDE (stagiaire)

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