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Vrai ou faux - Tuy : les producteurs de coton perdent plus de 100 millions en 4 ans

Publié le vendredi 22 février 2013 à 10h41min

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Vrai ou faux - Tuy : les producteurs de coton perdent plus de 100 millions en 4 ans

Les producteurs de coton de la province du Tuy ont perdu au cours des années 2007, 2008, 2009 et 2010, la somme globale de 100 170 583 F CFA.

Les raisons, selon un audit commandité par l’actuel bureau de l’Union provinciale des producteurs de coton du Tuy « sont liées en partie à la baisse de la productivité du coton et aux impayés de certains Groupements de producteurs de coton qui ne leur permettent pas d’être à jour vis-à-vis des cotisations ». (sic). Voici comment se présente la situation : en 2007, l’Union avait encaissé la somme de 114 605 383 F CFA. L’année suivante, elle encaisse 60 852 237, soit un manque à gagner de 53 753 146 F CFA. De 2008 à 2009, ce sont 33 075 237 F CFA qui ont été perdus ; et de 2009 à 2010, 13 342 000 F CFA. Alors que la production était de 37 505,860 tonnes en 2007 ; 45 337,10 tonnes en 2008 ; 34 561,600 tonnes en 2009 et 31 358,840 tonnes en 2010.

Curieusement, le même rapport d’audit indique : « la situation actuelle des impayés des Unions départementales de producteurs de coton (UDPC/T) montre que seulement 17 GPC sur un total de 505 et 3 UDPC sur un total de 7 sont en situation d’impayés. Le montant global des impayés de l’UPPC/T se chiffre à 11 218 745 F CFA ». Où se trouve donc la différence ? Le bureau sorti qui était conduit par Tani G. François ne doit-il pas donner des explications ? La semaine dernière, nous invitions l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat à y faire un tour. Nous insistons, car il y aura sans doute des choses et de belles choses à découvrir, comme des commandes d’intrants jamais satisfaites et jamais recouvrées, des dettes énormes…


Ils ont encore repris leur jeu favori

Juste à la sortie des élections municipales reprises, les éventuels candidats du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) aux postes de maires et de présidents de commissions dans la commune de Bobo et dans les sept arrondissements ont commencé à s’exciter, alors que leur parti n’a rien arrêté pour le moment. D’ailleurs, les résultats ne sont pas encore définitivement validés. Qu’à cela ne tienne, on peut comprendre leur excitation. Seulement, comme nous aimons à le dire, tout le monde ne peut pas être maire, ni président de commission. Il n’y a d’ailleurs pas de postes pour cela.

Au CDP, on semble bien conscient de la situation, mais comme dans chaque parti, il y a des excités à l’extrême qui pensent que c’est leur tour ou rien, et qui sont prêts à tout, même à aller pactiser avec l’opposition pour passer. Le CDP va-t-il laisser voler ses victoires suite au comportement de ses propres militants ? Pas évident. Aussi, on susurre que des mesures sont prises pour régenter de main de maître la situation. Des mises en garde auraient déjà été faites à certains zélés qui pensaient pouvoir se saisir de la situation pour mettre les hommes qu’ils veulent là où ils veulent. C’est le parti qui décide et tout bon militant doit accepter et respecter les consignes de son parti. Au cas contraire, le parti prendra ses responsabilités.


Il se passe bien des choses à la Structure de gestion du marché de Bobo

On comprend bien pourquoi la Structure de gestion du marché de Bobo (SGM) ne tient plus depuis longtemps ses conseils d’administration. En plus du fait que l’actuel directeur de cette structure cumule les fonctions de président du conseil de gestion (équivalent du conseil d’administration) et de président de la commission finances de la commune, il y a bien des raisons, car, si ce conseil de gestion devrait se tenir régulièrement, il y a bien longtemps que des gens ne soient plus là où ils sont actuellement.

Non seulement, le désordre règne au marché avec des installations plus ou moins anarchiques, mais la gestion connaît le même désordre. Sinon, pire. Il va donc falloir que l’autorité municipale, au plus vite, prenne ses responsabilités pour ne pas laisser brader ce joyau qui devrait être un exemple. Dans tous les cas, tôt ou tard, les coupables, qui ne sont pas des moindres paieront.


Fibo : on s’active pour en faire une véritable réussite

Le comité d’organisation de la Foire internationale de Bobo-Dioulasso (FIBO), est à pied d’œuvre depuis maintenant des semaines pour faire de la prochaine foire internationale de Bobo, une réussite à tout point de vue. Cette foire agro-alimentaire qui s’organise tous les deux ans entre deux Semaines nationales de la Culture (SNC), connaît un engouement certain. C’est pourquoi, l’organisation présidée par l’Abbé André Ouattara, ne veut rien rater.

Elle connaîtra cette année, d’importantes innovations telles que des circuits touristiques, un espace animalier, et surtout une meilleure organisation. Dès le début de la semaine prochaine, la vente des stands sera ouverte à la direction régionale du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat. La FIBO 2013 se tiendra du 30 mars au 5 avril.


Le livre de Laurence Vigneault en vente à la Chambre de Commerce

L’entrepreneure canadienne Laurence Traoré Vigneault a donné samedi dernier une conférence à la Chambre de Commerce et de l’Industrie de Bobo-Dioulasso. Elle a profité de l’occasion pour dédicacer son livre « Une femme noire dans le domaine de l’homme blanc », vendu actuellement à 3000 francs CFA. Notons qu’elle a été nommée ambassadrice de bonne volonté par le gouvernement canadien.


Dédougou : des élèves surpris en plein ébat dans une salle de classe

La scène se passe dans un établissement secondaire de Dédougou. Une jeune scolaire courbée sur un table-banc, enculée par un autre élève. La scène paraît rocambolesque pourtant elle est bien réelle rien qu’en visionnant la photo qui fait actuellement le tour des téléphones portables. Dans le milieu scolaire, deux versions expliquent la scène.

D’après la première, la scène se serait déroulée la semaine dernière juste après les classes. L’élève en question serait venu d’un établissement secondaire public de la place pour rejoindre sa copine qui, elle, fréquente un établissement privé. Une fois les cours terminés, les deux amis se retrouvent dans une des salles de classes pour finalement se livrer à une partie de jambes. Un autre élève en classe d’examen venu pour apprendre ses leçons les surprend. A l’aide de son téléphone portable, il se livre à une séance de prise de photos.

Selon la deuxième version, la scène se serait produite samedi dernier après les cours. L’élève en question serait venu d’un établissement public en compagnie de son camarade de classe. Las d’attendre, ce dernier décide de se rendre vers la salle de classe pour retrouver son ami qui comme prévu devrait avoir des échanges avec sa copine au sujet de leur relation. C’est ainsi que celui-ci les retrouve en plein ébat. Il sort son téléphone portable pour filmer la scène avant de s’éloigner.

Vrai ou faux, une chose est sûre, la scène a bel et bien été photographiée par une tierce personne qui, visiblement a pris le soin de choisir le meilleur emplacement pour la circonstance. En témoigne la bonne qualité de la photo.

Voilà qui relance le sujet sur la dépravation en milieu scolaire. Le phénomène a pris des proportions inquiétantes au cours de cette dernière décennie, notamment à Dédougou où il ne se passe pas une année scolaire sans que des scolaires ne se livrent à ce genre de spectacle. On se souvient que l’année dernière, la photo présentant une élève nue avait fait le tour de tous ou presque des téléphones portables de la cité.


Boulkiemdé : installation des Conseils municipaux de Soaw et Pella ce samedi

Deux communes rurales dans la province du Boulkiemdé verront leurs conseils municipaux installés ce samedi 23 février 2013. Il s’agit de Soaw et de Pella, des communes situées à environ 70 à 80 km de la ville de Koudougou. Toutes ces installations se feront en présence du Haut-commissaire de la province du Boulkiemdé, Samuel P. Zoungrana. Toute chose qui permettra à chaque équipe municipale avec en tête le maire, de conduire la destinée de leurs communes respectives sur le chemin du développement.

Aly KONATE
alykonat@yahoo.fr

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Vos commentaires

  • Le 22 février 2013 à 12:23, par tièkadiyé En réponse à : Vrai ou faux - Tuy : les producteurs de coton perdent plus de 100 millions en 4 ans

    Arrêtez de nous emmerder avec votre affaire de cotonculteurs. Votre candidat a échoué à la mairie de Koumbia, qu’il attende dans cinq ans. Ce n’est pas comme cela que vous ferez du bien à votre commune. Laissez Tani faire ses preuves. Si dans 5 ans il s’avère nul, chassez-le. Dans le cas contraire, allez grossir les rangs de l’UPC et arrachez la mairie pour qu’on sache que vous êtes vraiment dignes et populaires.

    • Le 22 février 2013 à 16:46, par dasansanollo En réponse à : Vrai ou faux - Tuy : les producteurs de coton perdent plus de 100 millions en 4 ans

      des eleves surpris dans une classe en plein ebat.pourquoi ca vous etonne mr le journaliste.les enfants sont entrain de copier leur pere et oncle.si dans un pays des autorite comme ministre se le permettent poirquoi pas eux. D. V. ex ministre l.a fait mais ya rien eu o contraire il conseil le pm actuellement.

  • Le 22 février 2013 à 17:07, par lacritique En réponse à : Vrai ou faux - Tuy : les producteurs de coton perdent plus de 100 millions en 4 ans

    Nous attendons que l’UPC s’installe fermement ! Dans 5 ans on verra le combat CDP-UPC.

  • Le 22 février 2013 à 18:11, par komba En réponse à : Vrai ou faux - Tuy : les producteurs de coton perdent plus de 100 millions en 4 ans

    C’est quand même sérieux. Si c’est pas de l’aharnement, ça y ressemble fort. C’est parce que Monsieur TANI est devenu Maire que vous vous sortez tout ça ou quoi ? Monsieur KONATE, soyez un professionnel. Si vous persister dans ce sens vous aller perdre votre âme et ensuite discréditer votre journal. On sent la haine en vous et c’est pas bon pour vous. Il faut quitter dans ça. Ce n’est pas toujours celui qu’on aime qui gagne.

  • Le 22 février 2013 à 20:41 En réponse à : Vrai ou faux - Tuy : les producteurs de coton perdent plus de 100 millions en 4 ans

    Bien vu, je croyais que j’étais la seule personne à avoir faire la remarque que depuis que Monsieur TANI Francois a été élu démocratiquement maire de KOUMBIA que ceux qui soutenaient Manka séraphin BONZI dit le candidat de ouagadougou sinon le candidat imposé à la population de koumbia, chaque que Dieu fait, créent un article pour ternir l’image du brave et tres courageux TANI Francois. Mis bien le contraire ils sont entrain de le rendre celebre. grace à TANI tous les politticiens ont entendu parlé de Koumbia et tout le monde est aujourd’hui au courant de tous ceux qui tiraient les ficelles depuis oua ga.L’expresse du faso finira par perdre sa crédibilité pour des question flagrantes sinon avoir sur son dos les autres orgones de presse.
    Bon vent au vaillant maire de koumbia

    • Le 23 février 2013 à 01:11, par la vision prophetique En réponse à : Vrai ou faux - Tuy : les producteurs de coton perdent plus de 100 millions en 4 ans

      je ne sui pa avec l’un ou l’autre mais la question est de savoir si 1)koumbia etait au courant bien avant ? 2)si oui pourquoi maintenant ?3)si le maire sortant netait pa complice ou avec des structures incompetante si non il a dirige la mairie pendan un bou d temps on en parlait pa tu perds et chaq jrs .... pardon

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