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Vrai ou faux : L’ASCE a du travail à faire de ce côté-là

Publié le vendredi 15 février 2013 à 00h05min

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L’actuel bureau de l’Union provinciale des producteurs de coton du Tuy a des difficultés à s’expliquer certaines situations. En tout cas, depuis leur prise de fonction, les membres du bureau cogitent en vain sur le règlement de la salle ardoise laissée par le bureau sorti, qui était conduit par Tani François, actuel maire de la commune de Koumbia. L’Union serait redevable d’un montant d’environ 22 millions de F CFA aux impôts et à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), au titre de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) et des cotisations des travailleurs et de l’employeur. Ensuite des trous importants d’argent non expliqués tourmentent le sommeil des membres du bureau.

Ce serait le cas par exemple de ces passations de marchés d’intrants à des particuliers pour un montant cumulé d’environ 20 millions qui restent jusqu’à présent inexpliquées. Non seulement les producteurs n’ont pas eu les intrants, mais l’argent non plus n’a été recouvré. Il semble que l’un des fournisseurs s’était tout simplement évaporé dans la nature après avoir touché les sous. On en saura davantage puisque ce genre de gestion ne doit pas restée impunie. Vrai ou faux, l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat a bien du travail à faire de ce côté-là.

Laurent Gbagbo : ce sera le 19 février prochain

L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo sera définitivement situé sur ce que la Cour internationale de justice de la Haye lui reproche. Ce sera le 19 février prochain. En effet, ce jour-là, il sera question d’infirmer ou de confirmer les charges portées contre Laurent Gbagbo dans le cadre de la crise post-électorale qui a fait plus de 3 000 morts dans son pays en Côte d’Ivoire. On le sait, Laurent Gbagbo, battu à la régulière au second tour de la présidentielle de novembre 2010 avait refusé de céder le pouvoir, occasionnant ainsi une guerre civile. Il a fallu l’intervention de forces militaires françaises pour l’y forcer et rétablir la légalité constitutionnelle. Depuis, Laurent Gbagbo arrêté a été transféré à la Cour pénale internationale où il pourrait être condamné si les charges sont confirmées pour génocide et crime de guerre.

L’Assemblée nationale ouvre ses portes aux journalistes

L’Assemblée nationale, ce n’est pas seulement pour les députés. Aussi, les hommes de médias auront l’occasion pendant deux jours, du 19 au 20 février prochain, pour se familiariser avec cette institution démocratique dont le rôle est capitale dans le dispositif institutionnel de notre pays. Il sera surtout question, entre autres, de former la centaine d’hommes et femmes de médias qui viendront de partout du Burkina sur le fonctionnement de l’Assemblée nationale, ses organes, ses commissions, ses compétences... En clair, l’objectif est de faire en sorte qu’il n’y ait plus de tabou en ce qui concerne le rôle de l’Assemblée et des députés, le fonctionnement et même la gouvernance au sein du parlement burkinabé.

Alain et les prix Galian

Le ministère de la Communication, porte-parole du gouvernement, veut relire les prix Galian. En d’autres termes, après plus d’une décennie le ministère d’Alain Edouard Traoré veut remettre sur le tapis les objectifs, le fonctionnement, l’organisation et tout ce qui entre dans le cadre de cette manifestation qui récompense chaque année les « meilleures œuvres » des journalistes burkinabé. Aussi, réunit-il aujourd’hui, 15 février, aux Archives nationales, les responsables et les rédacteurs en chef des organes de presse privés et publics.

Finalement, on ne les verra pas à Bobo

Les Bobolais, et sans doute toutes les populations le long de la nationale N°1, n’auront pas la chance de voir les Etalons, vice-champions d’Afrique de football. Annoncés pour le jeudi 14 février, leur déplacement dans la capitale économique a été annulé pour des raisons qu’on ne sait pas trop. Ce qu’on peut retenir, c’est que certains d’entre eux sont précipitamment retournés dans leurs clubs pour les championnats européens. Ainsi, les Bobolais supporters ou non des Etalons, les « promos d’école » ou voisins d’Alain Traoré, de Charles Kaboré, de Wilfried Sanou, d’Abdoulaye Soulama, de Bakary Koné, etc ne les verront pas physiquement. Notre confrère Yaya Tamboura, le seul journaliste de Bobo qui a eu la chance d’aller en Afrique du Sud aura beaucoup de choses à raconter.

« Quand une femme veut, elle peut »

« Quand femme veut, Dieu veut », dit un adage. Mais quand la femme veut, elle peut aussi. Il suffit juste d’un clic pour déclencher la confiance en soi qui manque à beaucoup de femmes. De travail en travail, dans la persévérance, la ténacité… Laurence Traoré Vigneault a su forger cette confiance en elle. Partie de rien, elle est aujourd’hui une femme d’affaires, de surcroît noire, dans le domaine de l’homme blanc. Chef d’entreprise burkinabé vivant au Canada, Laurence a bravé vents et marées pour devenir ce qu’elle est. Des expériences qu’elle a mises sur papier afin de les partager avec le monde, mais surtout avec ses semblables. « Une femme d’affaires noire dans le domaine de l’homme blanc », titre-elle son œuvre dont la dédicace suivie d’une conférence publique aura lieu le 16 février 2013 dans la salle de conférence de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Bobo-Dioulasso. L’activité a pour parrain, l’archevêque émérite Monseigneur Anselme Titiama Sanon.

« Gardiens et prêtresses » à l’institut français

Nadine Debay, sculpteur, donne rendez-vous le mardi 19 février pour le vernissage de l’exposition de bronze : « Gardiens et prêtresses ». Ce sont des silhouettes énigmatiques, porteuses de messages sensibles, qui semblent venir d’un autre monde pour mieux relier les différences. De très belles toiles à voir absolument. Rendez-vous donc le 19 février à 18h30.

Dédougou : de faux docteurs déférés à la maison d’arrêt

De sources concordantes, nous apprenons que le gérant du faux dispensaire et ses deux complices interpellés dans la matinée du 6 février 2013 par la police à Dédougou ont été déférés à la maison d’arrêt et de correction quelques heures après. A la suite d’un interrogatoire, les hommes du Commissaire Modibo Coulibaly se sont rendus compte qu’ils avaient en face d’eux de véritables escrocs qui exerçaient dans le domaine de la santé. Pire, ces faux docteurs tels qu’ils se font appeler le plus souvent, ne disposaient d’aucune formation dans le domaine de la santé. Ils répondront de leurs actes devant le parquet dans les tout prochains jours.

L’Express du Faso

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