Vrai ou faux : Dites-lui de rembourser au moins le maïs avant de porter son écharpe
Après son élection « bricolée » à la tête de la commune de Koumbia, le maire Tani François (il n’est pas encore investi) semble pressé de porter son écharpe de maire. Normal, quand on a usé de tous les moyens pour arriver à ses fins. Seulement, le maire nouvellement élu de Koumbia doit 60 sacs de maïs à l’Etat burkinabé sait qu’il a vendus au cours de la saison des récoltes en 2011 au moment où les Burkinabé et les réfugiés maliens mourraient de fin. Alors que le gouvernement avait demandé aux zones excédentaires de collecter des vivres pour les zones déficitaires, François Tani a tout simplement pris le maïs de sa zone qu’il a vendu à raison de 15 000 F CFA le sac. Soit 900 000 F CFA. Et depuis, il ne l’a pas remboursé.
En tout cas à la date du 4 février 2013, ce n’était pas encore le cas. Avant de porter l’écharpe de maire de la commune, au moins que l’Etat à travers ses représentants aient le courage de lui réclamer ce maïs-là. En attendant…
Commune de Koumbia : et si l’administration était complice ?
« J’espère que Tani François me sera reconnaissant, parce que j’ai tout fait pour l’aider ». Aurait déclaré un représentant de l’administration dans la commune de Koumbia après l’élection du maire Tani François. N’est-ce pas grave ? Il semble qu’un autre qui devait aller en congé alors que la première tentative d’élection a été contestée, avait déjà fait sa demande au nom du maire qui n’était même pas encore élu.
Donnant l’impression qu’on était pressé de voir le maire Séraphin Makan quitter la mairie. N’est-ce pas dangereux quand l’administration se mêle de ce genre de question et prend parti ? En tout cas, il semble qu’une pression terrible est actuellement exercée sur le maire sortant qui a d’ailleurs déposé sa démission du Conseil municipal pour qu’il passe service.
La mairie y a également contribué
« Baba Traoré a maintenant eu son goudron », avions-nous titré dans notre édition du mercredi 6 février 2013. Aussi, disions-nous que Baba Traoré, président du Conseil régional s’est battu dès le début de son mandat pour le bitumage de cette avenue. Depuis la fin de la semaine dernière, c’est chose faite. Seulement, il faut noter que le Conseil régional n’est pas seul à avoir financé le bitumage de cette avenue située au secteur 10. La commune de Bobo-Dioulasso y a financièrement contribué à hauteur de… A César donc ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu.
La campagne électorale s’ouvre de nouveau ce dimanche
La campagne en vue de la reprise des élections municipales dans certaines communes s’ouvre ce dimanche à partir de 00 heure. Ainsi, les candidats et une soixantaine de partis politiques retourneront pendant une semaine à la conquête de l’électorat concerné. A Bobo-Dioulasso, ces élections concernent seulement quelques bureaux de vote dont la reprise ou non ne change pas fondamentalement les résultats obtenus par les partis engagés. Comparativement à Ouagadougou où il est question de reprise dans presque tous les arrondissements. Peut-être qu’on aurait pu faire l’économie de ces reprises et installer les conseils municipaux afin de permettre aux maires de travailler. Dans tous les cas, les choses ne sauraient durer davantage.
Université de Bobo : les premiers médecins sortiront bientôt
La première promotion des médecins entièrement formés à l’Institut supérieur des sciences de la santé de l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso sortiront d’ici novembre 2013. L’information a été révélée hier au cours d’une conférence de presse donnée par le président de l’université. Ces médecins, au nombre 17 dont 8 filles constituent la première promotion de cet Institut de santé. Aussi, au niveau de l’Université on veut donner à l’événement une envergure nationale. C’est pourquoi, la cérémonie de sortie qui est prévue pour l’instant à la Maison de la culture de Bobo, sera présidée par le chef de l’Etat Blaise Compaoré. En tout cas, on met les petits plats dans les grands pour ne rien rater.
2635 demandes satisfaites sur 3024
L’université polytechnique de Bobo-Dioulasso a reçu pour cette année 2012-2013 au total 3024 demandes d’inscription. Elle a pu honorer 2635 en fonction de la disponibilité de l’offre d’accueil. C’est environ un millier de demandes qui n’ont pas été satisfaites et dont les auteurs devront attendre sans doute l’année prochaine à défaut d’aller chercher ailleurs. C’est dire que la demande est bien forte. Aussi, au plus haut niveau, des mesures sont prises pour que les années à venir, l’Université de Bobo puisse satisfaire au mieux les nouveaux bacheliers qui voudraient s’y inscrire. En témoigne la construction en ce moment d’infrastructures d’accueil tels que des amphithéâtres qui permettront d’atteindre l’année prochaine, environ 10 000 places.
La FIBO s’active pour sa prochaine édition
La Foire internationale de Bobo-Dioulasso se déroulera du 30 mars au 6 avril 2013. Depuis maintenant quelque temps, les organisateurs, avec à leur tête, l’Abbé André Ouattara, s’activent pour faire de l’événement une réussite. Ainsi, le comité d’organisation a-t-il déjà été constitué et les commissions cogitent en ce moment des stratégies innovantes. C’est ainsi qu’on pourrait avoir une meilleure organisation de l’événement afin de rendre à la Foire tout son contenu agro-alimentaire. Cependant, d’autres types d’expositions seront faites (site animalier, de jeux et de loisirs,…) pour satisfaire davantage les festivaliers.
L’express du Faso
Vos commentaires
1. Le 8 février 2013 à 07:50 En réponse à : Vrai ou faux : Dites-lui de rembourser au moins le maïs avant de porter son écharpe
On appelle ca de l’acharnement contre Tani Francois
2. Le 8 février 2013 à 10:18 En réponse à : Vrai ou faux : Dites-lui de rembourser au moins le maïs avant de porter son écharpe
Humm certains sont vraiment nés avant la honte vs croyez que vous pouvez slimmer les gens sans conséquence quoi ? Tout a une fin ici bas personne ne retourne en terre avec villa voiture etc...nu tu es venu nu tu retourne !!!!!!!!!!
3. Le 8 février 2013 à 12:10, par GAK En réponse à : Vrai ou faux : Dites-lui de rembourser au moins le maïs avant de porter son écharpe
Monsieur l’express du Faso. Vous n’êtes pas loin de Slim Jedidi
4. Le 8 février 2013 à 12:27 En réponse à : Vrai ou faux : Dites-lui de rembourser au moins le maïs avant de porter son écharpe
« Baba Traoré a maintenant eu son goudron », j’avais senti dans l’article en question, une information partisane. Je me demandais si le PCR n’a pas payé le journaliste pour son écrit, tellement vous avez fait l’éloge du PCR(son combat, sa perséverance, sa ténacité et j’en passe).
Le fait d’ajouter aujourd’hui la contribution de la mairie me conforte dans ma logique.
C’est la même chose pour le nouveau maire de Koumbia, vous parlez "d’élection bricolée". Pour lever toute équivoque, il faut vous revoir comme dirait l’autre !
5. Le 8 février 2013 à 17:09, par brayeur En réponse à : Vrai ou faux : Dites-lui de rembourser au moins le maïs avant de porter son écharpe
vraiment, je ne comprend pas le Burkinabè ! on crie ts les jours trop c’es trop, halte à la corruption, du pain pr ts et que sais-je encore ? mais remarquons que quand nous sommes face au fait, on se comporte comme les gens qu’on critique. chèrs intrenaute, nous ne nous rapprochons nous pas curieusement d’une logique que nous combattons ? si le maire a effectivement détourner ces sacs de maïs, il ne merite même pas d’être maire car il s’es enrichi au détriment de pauvres qui peut être sont mort de faim et au détriment du contribuable qui sue chaque pour pouvoir payer ses impôts. sans me verser ds la chose politique, je vois cmt un maire pareil peut conduire sa commune au developpement ?
6. Le 8 février 2013 à 17:40, par slimophobie En réponse à : Vrai ou faux : Dites-lui de rembourser au moins le maïs avant de porter son écharpe
"dites lui au moins de rembourser le mais avant de porter son écharpe"
je suis d’accord avec le premier intervenant pour dire qu’il s’agit effectivement d’un acharnement. la condamnation du directeur du journal "ouragan" na apparemment pas servi de leçon aux hommes de média. Attention les mêmes causes peuvent produire les mêmes effets.
7. Le 8 février 2013 à 17:43, par Le burkinais En réponse à : Vrai ou faux : Dites-lui de rembourser au moins le maïs avant de porter son écharpe
Dans l’Administration, les demandes ne sont pas adressées aux individus mais aux responsables des structures compétentes sans les citer nomément. D’où vient alors qu’un agent adresse une demande au nom de X plutôt que de Y ? Eh ! journaliste, tu as un problème d’objectivité.
8. Le 8 février 2013 à 19:01, par warba En réponse à : Vrai ou faux : Dites-lui de rembourser au moins le maïs avant de porter son écharpe
Des accusations vraiment gratuites sur ce grand Mr qui est non seulement grand producteur de maïs mais fournisseur de céréales. Il ya trop de fautes dans votre article(fin ou faim ;saison de récolte 2011 !) .il faut être bon démocrate et bon perdant au lieu de verser dans le dénigrement gratuit et mensonger.
Le 20 février 2013 à 20:34 En réponse à : Vrai ou faux : Dites-lui de rembourser au moins le maïs avant de porter son écharpe
Ecouter,ce journaliste en parle trop certes !mai il faut etre à coté de ce monsieur pour savoir de quoi il est capable.nous deplorons toutes vrmt ce qui s’est passé a koumbia,surt mes humiliations que les chefs coutumiers ont subi.nous attendons de voir ce qu’il va faire,il va falloir qu’il ce se reconcili avec ces chefs coutumiers,sinon il lui sera difficile d’amorcer ce devellopement de Koumbia,pour lequel il a été elu.bon vent a lui,mais qu’il soit surtout rangé maintenant,parce qu’il est guété partout.