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Fédération burkinabè de boxe : Georges Marchal sur le ring

Publié le mercredi 22 décembre 2004 à 08h19min

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A l’instar des autres Fédérations sportives, c’est ce mercredi 22 décembre 2004 à partir de 9 heures, à l’INJEPS de Ouagadougou, que se tient l’assemblée générale de la Fédération burkinabè de boxe. L’ordre du jour portera sur le renouvellement du bureau exécutif, précédé du conseil de gestion.

Trois candidats à savoir le colonel Sidiki Daniel Traoré, Joseph Nazaire Tapsoba et Georges Raymond Marchal sont en lice. Depuis quelques jours, les tractations vont bon train et on multiplie les coups de fils dans les provinces pour prendre langue avec les clubs. Le président sortant, c’est le colonel Traoré qui brigue un deuxième mandat. Nazaire, lui, a déjà dirigé la Fédération et il veut reconquérir le fauteuil que lui avait ravi ce dernier.

Il a le soutien du Burkina Club dont il a été le président il y a cinq ans. L’autre candidat, c’est Marchal qui est bien connu du public sportif burkinabè. Après avoir été président de l’Etoile filante de Ouagadougou pendant neuf ans, il s’est lancé dans le milieu du noble art. Son club, c’est l’Amicale Boxing Club (ABC).

Il y a quatre ans, il était candidat face au colonel Traoré, mais à la dernière minute, il a retiré sa candidature. Marchal a toujours hésité quand il s’agit d’élection et quand il constate que le terrain est bizarre, il n’hésite pas à s’abstenir.

Se décidera-t-il, cette fois-ci, à monter sur le ring même si dans le milieu, beaucoup pensent qu’il ne s’y connaît pas contrairement au football. Le colonel, qui vient de boucler son mandat de quatre ans, était souvent à l’extérieur, notamment en RDC dans le cadre de la mission des Nations unies.

Pendant ses absences, ce sont ses collaborateurs qui géraient les affaires. Mais pour certains clubs, on ne peut pas diriger une Fédération quand on n’a pas le temps. Ce qui fait que Nazaire, selon certaines personnes, semble être en bonne position pour revenir aux affaires. Mais attendons de voir parce que la vérité se trouve dans l’urne.

L’Observateur

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