Mensonge ! Mensonge ! Je n’ai jamais fait cela. D’ailleurs, je ne sais pas pourquoi je m’adonnerai à de tels actes étant donné que ce que je suis aujourd’hui est grâce à des personnes militants dans la CDP ». Tels sont les propos de Fanta Traoré/Sogoré la présidente du Collectif Djiguiya dès l’entame de sa rencontre avec la presse. Elle soutient ne pas s’en revenir jusqu’à présent. Elle, qui, depuis le temps de l’ODPM/T a toujours soutenu les militants jusqu’à la mutation dudit parti pour devenir le CDP, ne voit pas pour quel motif elle changera de bord politique.

Elle dit prendre pour témoin Djanguina Barro grâce à qui, elle a tenu « bon » malgré les tumultes. « Je suis 100% CDP et je le chante à qui veut l’écouter », soutient-t-elle l’air gaie. Pour davantage étayer son engagement pour le parti qui lui a souvent valu la « vie », la présidente du Collectif Djiguiya raconte : « Lorsque j’ai commencé la politique auprès de Djanguinaba Barro, j’ai rencontré tous les problèmes. Calomnies, injures, ragots étaient monnaie courante.

En 1995, j’ai fait un grave accident. Je suis restée pendant des mois sans bénéficier de soins de qualité. C’est Chantal Compaoré qui est venue à mon secours. Elle m’a fait soigner dans un hôpital en Europe. Un autre accident surviendra lorsqu’on m’a donnée un engin ». Malgré ces méchancetés (selon ses dires) qu’orchestraient des individus de mauvaise foi, elle affirme ne jamais poser des actions nuisibles au parti. Beaucoup de personnalités telles que Tertius Zongo, Paramanga Ernest Yonli, Odile Bonkoungou, Assimi Kouanda, François Compaoré et bien d’autres, aident Fanta Traoré dans ces activités de lutte contre l’excision et d’aide aux veuves et orphelins.

En guise de réponse au mensuel « Mutation », elle nie avoir « joué le mauvais rôle ». Aussi, suggère-t-elle au directeur de publication du journal de remettre à niveau les capacités de son journaliste. « Celui qui a écrit cet article n’est pas un bon journaliste. Il ne s’est basé que sur des dires qui sont sans fondement pour écrire. Il n’a pas confronté les versions », dit-elle.

« Je serai toujours du côté de Blaise et Chantal Compaoré »

Fanta confie qu’elle est aujourd’hui une femme importante et dynamique grâce à Blaise Compaoré et son épouse et plusieurs autres caciques du pouvoir. « Je ne cherche ni de poste dans les sections de parti, ni d’être nommée… je suis la griotte de tout le monde. C’est mon destin », a-t-elle soutenue. Un peu remontée, la griotte n’a pu s’empêcher de dire que Mutation est un faux journal, un journal calomnieux, d’opposition… En tout cas, ce dont elle serait sûr, c’est que Mutation, encore moins ceux qui ont corrompus le journaliste, ne pourraient l’empêcher de réussir.

Bassératou KINDO

L’Express du Faso