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Luc Adolphe Tiao à propos de son avenir politique : « Je répondrai toujours prêt là où on m’appellera »

Publié le mercredi 26 décembre 2012 à 23h34min

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Luc Adolphe Tiao à propos de son avenir politique : « Je répondrai toujours prêt là où on m’appellera »

De retour de son périple du Darfour, les 24 et 25 décembre 2012, le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, dresse le bilan de sa mission et les enseignements à tirer. Il se prononce également, sur la démission imminente du gouvernement.

Sidwaya (S.) : Que peut-on retenir de vos rencontres avec les autorités politiques soudanaises ?

Luc Adolphe Tiao (LAT) : Ce qu’il faut d’abord retenir, c’est le respect, la considération et l’amitié que les autorités politiques du Soudan ont pour le Burkina Faso, singulièrement pour le chef de l’Etat. Elles ont salué la qualité des rapports qui existent entre notre pays et le leur. Elles ont souhaité voir les relations de coopération se renforcer entre les deux pays. Nous pouvons étendre davantage le champ de la coopération, échanger des expériences dans des domaines tels que l’agriculture, l’industrie. Les deux pays ont des potentialités qui peuvent se compléter. La partie soudanaise a également reconnu que le Burkina Faso lui a toujours apporté son soutien, au plan international. Elle a particulièrement, mis en avant le rôle joué par notre contingent au Darfour, qu’elle estime être parmi les contingents les plus intégrés et les plus efficaces sur le terrain. Nous avons exprimé également au peuple soudanais, à travers leurs dirigeants, tout notre soutien pour cette période difficile qu’ils traversent. Nous les avons encouragé à maintenir le dialogue avec l’ensemble des mouvements, afin qu’une solution durable soit trouvée aux conflits sur leur territoire.

S. : Vous avez salué la promotion de Burkinabè à des postes importants de la MINUAD ?

LAT : Cette mission a effectivement en son sein des Burkinabè qui occupent des postes importants. On peut citer le cas du général Sidiki Daniel Traoré qui commande le secteur Ouest, l’un des plus importants au Darfour et au sein duquel est basé le Bataillon Laafi et les éléments de la gendarmerie (FPU). Il y a également Mme Maïmouna Kabré qui est responsable des unités de police au secteur Ouest. En outre, plusieurs officiers servent au sein même du staff de la MINUAD à el Fasher. Nous avons effectivement des personnes compétentes qui apportent leurs contributions au fonctionnement de la MINUAD. Lorsque nous avons rencontré les hauts responsables de la mission, ils ont d’abord remercié le Burkina Faso pour sa présence au Darfour. Les Burkinabè font un très bon travail.

Nos soldats sont très engagés et ont d’excellents rapports avec les populations. Dans une situation comme celle-là, quand vous avez des troupes, si elles ne savent pas s’intégrer et répondre aux attentes des populations, elles sont vite rejetées. Or, à la MINUAD, nous avons mis l’accent sur cet aspect. La mission a demandé au chef de l’Etat de continuer à appuyer la médiation dans le conflit soudanais. Cette même demande a été formulée par les autorités soudanaises qui souhaitent voir le chef de l’Etat prendre une part active dans la résolution du conflit. Comme vous savez, le premier accord qui a été signé à Doha sous l’égide de Djibrill Bassolé a été fortement encouragé par le chef de l’Etat. Les Soudanais sont très reconnaissants au Burkina Faso, de même que la MINUAD pour la signature de cette accord qui ouvre des perspectives pour la résolution du conflit au Darfour.

S. : C’est la première fois qu’un Premier ministre vient rendre visite aux troupes de son pays déployées au Darfour. Cette mission périlleuse était –elle nécessaire ?

LAT : Depuis 2009, nous envoyons régulièrement des hommes au Darfour. Un bataillon fait à peu près 800 hommes. Et nous avons 4 bataillons qui ont été successivement déployés, sans compter le détachement de gendarmes et d’autres personnels de la MINUAD. Il était de notre devoir, en tant que gouvernement, de venir voir sur le terrain, si la présence de ces troupes est vraiment utile. Dans un second temps, il s’agissait d’écouter les préoccupations de ces militaires et enfin, de leur prodiguer nos encouragements. Aujourd’hui, toutes les personnes qui étaient avec moi dans la délégation en sont convaincues. La présence du Burkina Faso est très appréciée et nos contingents apportent leur contribution à la pacification du Darfour. Nos soldats, en général, font des patrouilles avec tous les risques, ils participent également à la protection des différentes infrastructures, apportent leurs connaissances à la construction d’écoles, la réhabilition de mosquées, à travers le génie. C’est une présence indispensable et nous pensons avoir bien fait en envoyant nos troupes. Bien sûr, ce n’est pas facile, ni pour ces jeunes soldats qui passaient 12 mois, maintenant 9 mois coupés de leurs familles. Ils ont besoin de sentir de temps à temps que la nation est aussi avec eux. C’est tout cela qui a motivé la décision que j’ai prise sous les conseils du chef de l’Etat, d’aller visiter ces troupes. Cette visite a été très bien perçue. Nous avons passé la nuit de Noël avec eux, ce qui n’arrive pas très souvent. Nous avons eu le plaisir d’emmener des artistes de très grande renommée, ce qui a, sans doute, égayé leur soirée.

S. : Quelles conclusions tirez-vous de cette mission ?

LAT : Nous avons la chance au Burkina Faso. Nous devons retenir que la paix est la base de tout. Au Darfour, il y a des endroits où même, pour que les femmes aillent chercher de l’eau ou du bois, il faut qu’elles soient escortées par des soldats. Qui aimerait vivre de telles situations dans notre pays. Ce n’est pas souhaitable et comme on dit, ça n’arrive pas qu’aux autres. C’est la volonté commune de vivre ensemble, de faire de telle sorte que notre pays soit toujours un pays de paix, un pays stable qui nous fait avancer. La guerre est difficile, effroyable. J’espère que ceux qui reviennent du Darfour deviennent des messagers de paix.

S. : Vous avez été élu député et vous allez bientôt rendre la démission de votre gouvernement, conformément à la Constitution. Avez-vous peur de ne pas être reconduit ?

LAT : Je remercie tous mes électeurs du Sanguié qui m’ont témoigné leur confiance, en permettant à notre parti de remporter cette victoire. Nous l’acceptons avec beaucoup d’humilité, mais aussi la fierté d’avoir un mandat législatif. Je félicite également l’ensemble des acteurs politiques, qu’ils soient de l’opposition ou de la majorité qui ont pris part à cette compétition. Au-delà de nos divergences politiques, les élus ont l’obligation de travailler pour notre pays, le Burkina Faso. C’est vrai, au terme de la Constitution, le gouvernement doit présenter sa démission, le Premier ministre en tête. Dans la mesure où je suis élu, il reviendra au chef de l’Etat, de prendre la décision qu’il estime être la meilleure pour le Burkina Faso. Quoi qu’il en soit, je suis un citoyen et je reste à la disposition de la Nation. Je répondrai toujours prêt là où on m’appellera.

S. Vos vœux pour 2013 ?

LAT : Venant du Darfour, je formule des vœux de paix. Nous avons connu en 2011 une situation difficile. Je souhaite la paix pour mon pays, la cohésion, l’unité nationale et le progrès. Un progrès partagé pour tout le monde et le recul de la pauvreté.

Propos recueillis à Khartoum par Bachirou NANA

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 27 décembre 2012 à 00:30 En réponse à : Luc Adolphe Tiao à propos de son avenir politique : « Je répondrai toujours prêt là où on m’appellera »

    Ça n’arrive pas qu’aux autres,avez vous dit mais est ce que vous(les gourous au pouvoir) faites tout votre possible que ça n’arrive pas chez nous ?Suis pas certain.Quant a vous LAT je préfère que vous partez dormir a l’AN parceque vous avez montré votre limite.Vous n’êtes qu’un brasseur de vent doublè d’un sectarisme inouï.L’histoire retiendra que vous avez été le plus mauvais PM de tous les PM jusque là

  • Le 27 décembre 2012 à 08:16, par oran En réponse à : Luc Adolphe Tiao à propos de son avenir politique : « Je répondrai toujours prêt là où on m’appellera »

    Bye bye LAT. Pour un journaliste tu as mieux fait que le gestionaire TZ même s’il faut reconnaitre que le contexte national t’a été favorable. Mlheureusement, la guele de bois et le manque de courage et d’engagement ont jalonné ton parcours. Peut-etre que tu reviendras ! En attendant, ciao et sans trop de regrets.

  • Le 27 décembre 2012 à 09:40, par indjaba En réponse à : Luc Adolphe Tiao à propos de son avenir politique : « Je répondrai toujours prêt là où on m’appellera »

    "Luc Adolphe Tiao à propos de son avenir politique : « Je répondrai toujours prêt là où on m’appellera »". Pour une fois LAT m’a convaincu. En effet quand on est au CDP, on ne décide pas de son avenir politique. On attend d’être "appelé". C’est Blaise et sa famille qui attribuent un avenir à chaque Bonze du CDP. Les exemples sont à la pelle : Voici un exemple de liste de gens qui voulaient un autre avenir politique et qui finalement se sont contentés d’un avenir dessiné par Blaise : le Koro Yamyélé, Salif Diallo , Simon Compaoré, Rock Marc etc. Quand on est au CDP, le Dieu c’est Blaise. C’est lui qui crée l’avenir de chaque militant.

    • Le 27 décembre 2012 à 11:50, par L’AIGRIS En réponse à : Luc Adolphe Tiao à propos de son avenir politique : « Je répondrai toujours prêt là où on m’appellera »

      MERCI POUR LA PERTINENCE DU POINT DE VUE QUI NE FAIT L’OMBRE D’OCUN DOUTE ,TELLEMAN CLAIRE PRECIS ET CONCIS.DANS CE REGIME NUL NE PEUT PRETENDRE A AUTRE AVENIR POLITIQUE QUE CELUI VOULU PAR LE FAMEUX RECTIFICATEUR DU 15 OCTOBRE 87

    • Le 27 décembre 2012 à 14:25, par Eric de Kouria En réponse à : Luc Adolphe Tiao à propos de son avenir politique : « Je répondrai toujours prêt là où on m’appellera »

      Mon frère, merci d´avoir vu juste. Si au Burkina les esprits comme le votre se comptaient par centaines ou par milliers, nous n´en serions pas là. Mais que faire quand les gens évitent de façon volontaire la vision juste de notre paysage politique. Tous ces ministres n´ont jamais eu ni convictions politiques ni projets réels pour le Burkina. Chacun attend tout tranquillement dans son petit fauteuil, cherchant que le « grand manitou de Zianré » lui confie tel ou tel autre poste. Belle image de l´engagement politique, n´est-ce pas !?

  • Le 27 décembre 2012 à 09:51, par SIDNAABA En réponse à : Luc Adolphe Tiao à propos de son avenir politique : « Je répondrai toujours prêt là où on m’appellera »

    Salut à toutes et à tous
    LAT : "venant du Darfour, je formule mes vœux de paix ..., un progrès partagé pour tout le monde et le recul de la pauvreté."
    J’ai honte de tels propos. Ceux là qui ont su préserver la paix ont bien entretenu la bonne gouvernance. Vous nous parlez de paix pourtant vous êtes tous corrompus. Le peuple vous regarde, vous écoute dans toutes vos actions.
    Le même LAT qui veut combattre la corruption disait : "qui n’a jamais été corrompu qu’il lève sa main" ; à ces propos je vois que personne ne peut freiner la corruption.
    Les plus corrompus sont au sommet.
    Le printemps arabe n’est pas venu du néant.
    A bon attendeur, salut.
    Si vous voulez ne publiez.

  • Le 27 décembre 2012 à 10:47, par marko En réponse à : Luc Adolphe Tiao à propos de son avenir politique : « Je répondrai toujours prêt là où on m’appellera »

    c’est vraiment un acte à saluer ;

  • Le 27 décembre 2012 à 10:48, par rakis En réponse à : Luc Adolphe Tiao à propos de son avenir politique : « Je répondrai toujours prêt là où on m’appellera »

    la paix... tous pour la paix. nous ne voudrions pas qu’on escorte nos mères pour juste aller chercher le minimun vital à savoir le bois, l’eau.... je désire la paix.

  • Le 27 décembre 2012 à 10:50 En réponse à : Luc Adolphe Tiao à propos de son avenir politique : « Je répondrai toujours prêt là où on m’appellera »

    Tout ça c’est hoba hoba pdt ce tps le quotidien du burkinabé n’a pas évolué d’un iota point de changement non plus en ce qui concerne les conditions de vie bref du vent que du vent fort bruyant et pestilantiel

  • Le 27 décembre 2012 à 11:17, par SOMMET En réponse à : Luc Adolphe Tiao à propos de son avenir politique : « Je répondrai toujours prêt là où on m’appellera »

    LAT : Je remercie tous mes électeurs du Sanguié qui m’ont témoigné leur confiance..." Rectificatif monsieur TIAO, vous avez acheté la confiance de ces pauvres électeurs des semaines avant l’ouverture officielle de la campagne en leur promettant routes, électricité, marchés....et en distribuant aussi des billets de banque. Ne venez pas nous dire qu’ils ont délibérément placé leur confiance en vous... Ayez au moins un peu honte !!!
    LAT : ...Je formule des vœux de paix...Un progrès partagé pour tout le monde et le recul de la pauvreté..." ’’Progrès Partagé’’ dites-vous ?? Et ’’Recul de la pauvreté’’ ?? Un peu de respect pour ces milliers de burkinabè que vous avez royalement déçu en moins d’une année, qui crèvent de faim et ploient sous le poids de la misère

    • Le 27 décembre 2012 à 12:17 En réponse à : Luc Adolphe Tiao à propos de son avenir politique : « Je répondrai toujours prêt là où on m’appellera »

      LAT a fait ses preuves et la roue doit continuer de tourner. Qu’il rende le tabler et va monnayer ses expériences à l’A.N. Quant au grand Patron il est temps de faire confiance à une femme à la primature. L’histoire retiendra de vous, celui qui aurait osé nommé pour la première fois, une femme comme premier ministre.

    • Le 27 décembre 2012 à 15:53, par VP En réponse à : Luc Adolphe Tiao à propos de son avenir politique : « Je répondrai toujours prêt là où on m’appellera »

      Moi, je ne suis pas satisfait du compte rendu du Premier Ministre .Il a passé son temps à ne parler que des militaires et Gendarmes au sein de la MINUAD au Darfour.Je ne suis pas content car il y a également des policiers et des civils qui sont là bas depuis 2005 avant les contingents des militaires et des Gendarmes.Ou bien eux ils ne sont pas des Burkinabè.Moi, je ne suis pas policier mais j’ai des cousins policiers qui y sont .Je donne finalement raison aux policiers que LAT ne les aiment pas.
      En plus de cela,il évoque le fait que notre pays a des bon rapports avec le Soudan.Si cela est vraie,que les Soudanais accordent des visas d’entrée à certains Gendarmes et policiers qui attendent depuis longtemps ici ;Enfin,il doit surtout préciser que la Dame Maimouna Ouedraogo est Commissaire de Police afin que les autres femmes n’aient pas peurs d’aller au Darfour.Ne me censurezr pas car j’ai surpris ce débat dans un maquis.Je le félicite pour ce voyage car cela va certainement permettre à la troupe de remontezr leur moral.

    • Le 27 décembre 2012 à 18:45, par Vérité En réponse à : Luc Adolphe Tiao à propos de son avenir politique : « Je répondrai toujours prêt là où on m’appellera »

      Vous ne connaissez rien de la personnalité de Luc TIAO ni des populations Nuna, Liélé, et autre sous-groupes gourounsi. Nous ne sommes pas achetables et Luc n’a pas l’argent. Demandez aux partis qui ont dévancé le CDP en distribuant des téléphones portables et de l’argent à nos frères du Sanguié qui ne les ont pas voté juste parce qu’ils ne sont pas vendables. Cela reflète le très bon niveau de maturité des populations du Sanguié. Nous avons refusé de voter les gros Poupons, fils des faux et traitres de Papas. Nous allons pas non plus voter ceux qui ont pendant longtemps trompé les Burkinabè en donnant l’impression d’être de la Société civile et qui se font installer pour des Partis dans le Centre Ouest.
      Nous avons voté celui en qui nous avons foi et qui veut ressembler les fils et filles du Sanguié. Nous ne voulons pas de diviseurs et de médisants comme vous. Vous ne pouvez donc pas vous en prendre à Luc pour cela.
      Venez à l’école de la Maturité et de la Solidarité chez nous au Sanguié.
      Nous avons tous contribué moralement et matériellement avec nos propres moyens sans y être forcés.
      Vous êtes de mauvais merdants et vous passez le temps à salir les autres.
      Luc TIAO est notre idole. Nous croyons en lui car il nous convainc par des actes et non des paroles. Cherchez et trouvez en un comme lui chez vous.
      Des opposants ont quitté leurs partis et leurs postes actuels de Députés de l’opposition pour venir voter LUC TIAO.
      Vous passez le temps à vous cacher pour insulter les autres, sans gène, sans vergogne, sans honte. Vous ne savez même pas que vous devez cela à la Démocratie dans notre pays.

      Il a défendu et permis que les représentants des Partis soient pris en charge. Alors tous les partis étaient représentés dans les bureaux de vote. Cessez de médire et d’insulter ceux que vous n’osez même pas croiser ou regarder en face. Ca suffit !

  • Le 27 décembre 2012 à 13:01, par indjaba En réponse à : Luc Adolphe Tiao à propos de son avenir politique : « Je répondrai toujours prêt là où on m’appellera »

    Qui dirigera l’assemblée ? Si on était au PMUB, je jouerais ceci en quinté : X-Yoda-Fatou-Nabouho-X/François, Assimi. J’espère gagner dans l’ordre mais bon au PMU on perd plus qu’on y gagne. Je sais que Alain Yoda, Fatou Diendéré, Nabouho Kanidoua, François Compaoré et Assimi Kouanda feront l’arrivée mais c’est l’ordre que j’ignore.

  • Le 27 décembre 2012 à 14:21, par barkbiga En réponse à : Luc Adolphe Tiao à propos de son avenir politique : « Je répondrai toujours prêt là où on m’appellera »

    Felicitations PM, vous avez abattu un bon boulot ! Que Dieu vous benisse et vous assiste où que vous soyez ! Avancez on vous soutient.

  • Le 27 décembre 2012 à 15:40, par Zizou En réponse à : Luc Adolphe Tiao à propos de son avenir politique : « Je répondrai toujours prêt là où on m’appellera »

    "recul de la pauvrete", c’est un peu plus realiste que ’Burkina emergent".

  • Le 27 décembre 2012 à 15:54, par LION du Changement En réponse à : Luc Adolphe Tiao à propos de son avenir politique : « Je répondrai toujours prêt là où on m’appellera »

    La vraie paix passe par l’acceptation d’élection libre et transparente. Eviter les fraudes comme se fut les dernières élections. L’alternance doit être une vertu et non une aumône au bon vouloir du prince. c’est ainsi qu’on aura une vraie paix. Mais je trouve tu es bon comme premier quand même. Blaise peut te reconduire pour terminer son jusqu’en 2015 et foutre le camp après sinon la paix sera un dessin animé

  • Le 27 décembre 2012 à 19:29, par BEM-KAGNONDO En réponse à : Luc Adolphe Tiao à propos de son avenir politique : « Je répondrai toujours prêt là où on m’appellera »

    Question déplacée à mon avis cher journaliste car, pour LAT, pas de soucis comme le disent couramment les jeunes de la Jeunesse Consciente. D’une part il a su tirer son épingle du jeu dans ce Gouvernement de crise que bon nombre de ses camarades n’auraient pas réussi. Avec des ratés certes parce qu’il n’avait pas l’étoffe des politico-politiciens, mais il s’en est sorti quand même sans trop de dégâts. Vous savez, un passage au CSI et dans une Ambassade si importante soit-elle ne suffit pas pour être un vrai et un bon politique. Il est communicateur je crois. Une descente au charbon l’aguerira pour plus d’efficacité plus tard s’il veut y faire carrière. Qu’il aille à l’hemicycle pour nous donner la preuve de ses capacités. Ou bien Mr. LAT ? Il est plus facile de critiquer, rectifier que de créer, voir façonner. Nous vous y attendons Mr. LAT. Ne vous devinez surtout pas.

    • Le 28 décembre 2012 à 02:30, par MISSILE 13 En réponse à : Luc Adolphe Tiao à propos de son avenir politique : « Je répondrai toujours prêt là où on m’appellera »

      IL y a des Burkinabé tellement pessimistes et aigres que même si on les tracte pour entrer au paradis, ils s’arrangeront pour se plaindre de l’excès de Bonté de l’éternel et vont préférer rester à la porte d’éden pour critiquer sans rien proposer de concret pour que les jardins fleurissent. Ce n’est pas un blasphème mais une caricature, une image pour demander à nos compatriotes de se réveiller de leur sommeil et d’agir sans forcement compter sur l’Etat providence. LAT est-il parfait ? Non. Mais comment occulter les acquis ? Le citoyen est parfois d’une ingratitude criarde. Bien sur Guiro a battu campagne. Probablement Il devait être à la MACO. Mais Luc( qui est de l’exécutif) peut-il s’opposer à une décision de justice. L’exécutif a fait sa part de boulot en radiant Guiro de la Direction de la Douane. Si il est libre en ce moment, la faute revient à notre système judiciaire. Quand elle invalide des élections au détriment du CDP tout le monde l’ovationne. mais quand elle met en liberté un détenu, c’est la faute à LAT. Tout de même LAT ne détient pas tous les pouvoirs au Faso. C’est un légaliste. Il a légitimement condamné le fait qu’un individu détienne par devers lui la somme de 2 milliards. Mais tout ce qui est légitime est-il légal ? Travaillez votre QI si certains en ont. Si, ils ont un QI suffisamment développer pour dormir entre leurs quatres murs paternelles, se réveiller et envoyer des messages alarmant à partir des wi-fi des voisins ou du service sous un pseudo de lâche. Si j’utilise un pseudo ce n’est pas par lâcheté. Vous serez les premiers à dire que je suis un vendu. Tenez vous bien autant dans ce forum j’ai salué des actes forts de l’opposition, autant j’ai décrié les dérives de certains bonzes du CDP. Je suis le M13, le Missile numéro 13 envoyé dans ta conscience pour te réveiller. Être aigre c’est normal, y perdure c’est creuser dans l’attentisme sa tombe. C’est pourquoi je suis en mouvement et téléguider par mon inspiration plutôt que par une main quelque soit son bord. Je ne suis rattaché à aucun clocher ! A bon entendeur...Salut !!!

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