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Elections couplées : Le Faso Autrement interpelle le président du Faso

Publié le vendredi 21 décembre 2012 à 19h06min

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Elections couplées : Le Faso Autrement interpelle le président du Faso

Les élections couplées Législatives-Municipales du 2 décembre dernier ne finissent pas de faire des gorgées chaudes. Après un recours en annulation des résultats de l’Arrondissement 4 de Ouagadougou dans lequel Le Faso Autrement et d’autres partis ont eu raison devant la justice, Ablassé Ouédraogo revient à la charge avec cette lettre adressée au chef de l’Etat, Blaise Compaoré. Il s’insurge contre le silence du président devant « certains faits et gestes graves qui remettent en cause certaines valeurs démocratiques, de justice ou de bonne gouvernance ». Il appelle de ce faite le chef de l’Etat à prendre ses responsabilités afin de faire appliquer les décisions de justice rendues sur les recours en annulation.

« Ouagadougou, le 20 décembre 2012

LETTRE OUVERTE A SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRESIDENT DU FASO

Excellence Monsieur le Président du Faso, Chef de l’Etat, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature,
Le 02 décembre 2012, le Burkina Faso, a eu rendez-vous avec l’histoire. Après un peu plus d’un demi-siècle d’exercice de la souveraineté nationale et internationale, notre pays a organisé des élections couplées, municipales et législatives, une échéance électorale décisive qui le met sous le regard et l’écoute attentifs de ses voisins, de l’Afrique et du monde entier.

Et de la manière dont sera conduite la gestion de la période post – électorale dépendra une image, un modèle, une référence que le peuple du Burkina Faso mérite amplement, si seulement les autorités qui gèrent l’Etat ont le souci citoyen et patriotique de faire avancer notre démocratie et notre justice afin que le pays marche dans l’unité et dans la mobilisation de toutes et de tous vers une ère de développement concerté.

Dans votre prestation de serment de Président du Faso conformément à l’Article 44 de la Constitution, vous avez juré devant le peuple burkinabé et sur votre honneur « … de respecter, de faire respecter et de défendre la Constitution et les lois... » du Faso. Le respect de la constitution implique, au-delà du corpus de la constitution du 11 juin 1991, un ensemble de règles, de principes et de valeurs constitutifs du bloc de constitutionnalité, s’imposant comme des fondements de l’État de droit.
Cependant, au lendemain des élections couplées du 02 décembre 2012, force est de constater un certain nombre de faits et gestes graves qui remettent en cause certaines valeurs démocratiques, de justice ou de bonne gouvernance mais qui bénéficient d’un soutien tacite de votre part résultant de votre silence.

Il en est ainsi, entre autres, des deux faits suivants :

1. De l’exécution intégrale des jugements rendus par les juridictions compétentes de notre pays dans le cadre des recours liés au déroulement et aux dépouillements des résultats du scrutin du 02 décembre 2012 :
Conformément à la loi fondamentale et au code électoral en vigueur dans notre pays, des Partis politiques, des groupes de Partis politiques et des citoyens à titre personnel ont présenté des recours aux juridictions compétentes qui ont déjà rendu leurs décisions comme celle du Tribunal Administratif de Ouagadougou portant sur l’annulation du scrutin dans l’Arrondissement n°4 de la Commune de Ouagadougou à cause des fraudes et des irrégularités constatées.

Le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature que vous êtes, a la responsabilité de faire exécuter le droit qui a été dit par les juges et empêcher que certaines autorités judiciaires qui travaillent à faire changer les verdicts et dont nous avons les preuves sur les agissements, ne contribuent à ternir davantage l’image de notre justice déjà épinglée dans plusieurs affaires qui empoisonnent la situation politique et sociale de notre pays depuis un certain nombre d’années.
Notre pays a besoin d’une justice équitable, impartiale et d’une sécurité judiciaire pour sauvegarder la paix sociale et assurer le développement durable.

2. De la position du Secrétaire Exécutif du CDP dans le Cabinet du Président du Faso :
Le Directeur de Cabinet du Président du Faso continue de cumuler ses fonctions avec celles de Secrétaire Exécutif du Parti, le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP). Il utilise la symbolique de l’Etat, la représentation du pouvoir dans ses activités privées. Il relaie l’image du pouvoir dans une activité purement politique et utilise les moyens matériels et financiers et les ressources humaines de l’Etat dans ses activités quotidiennes sans liens directs avec les attributions de ses fonctions officielles.

Il apparait naturellement dans tout ce qu’il fait aujourd’hui plus comme le leader du CDP que votre Directeur de Cabinet et cela avec les moyens mis à sa disposition en raison de son mandat public et non politique. Et quand bien même il viendrait à poser des actes en tant que votre Directeur de Cabinet, il est indéniable qu’il agira toujours en cherchant à favoriser son Parti dont il est le premier responsable et dont la victoire aux élections couplées représente avant tout sa toute première propre réussite. En tout état de cause, il ne peut pas continuer à bénéficier des avantages de l’État pour travailler au service de son Parti politique.

D’ailleurs, cela est d’autant trivial qu’en qualité de Directeur de Cabinet, donc d’interface du Président du Faso, il ne peut pas être Chef Exécutif d’un Parti Politique, comme le prescrit la Constitution pour le Chef de l’Etat. Par conséquent, un choix de fonction s’impose à votre Directeur de Cabinet et en même temps Secrétaire Exécutif du CDP pour des raisons évidentes de bonne gouvernance, d’équité et de transparence dans le fonctionnement des Institutions de la République.

Excellence Monsieur le Président du Faso, Chef de l’Etat, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, Comme nous le savons tous, en politique le pire ennemi c’est la famille et l’histoire passée et récente au Burkina Faso et en Afrique, nous édifie à suffisance, ainsi :
- Dans notre pays en 1966, le Président Maurice YAMEOGO a perdu le pouvoir pour une large part en raison des actes et des comportements de son frère aîné, alors Ministre de l’Intérieur, Denis YAMEOGO ;
- En Tunisie, en Egypte et en Lybie, les Présidents Ben Ali, Moubarak et Kadhafi ont été chassés du pouvoir en 2011 pour partie à cause des agissements et des actes des membres de leurs familles et belle familles ;
- En Côte d’Ivoire en 2011, le Président Laurent GBAGBO sous l’influence de son épouse a perdu le pouvoir et se retrouve aujourd’hui à la Cour Pénale Internationale à la Haye ;
- Plus récemment, au Sénégal en 2012, le Président Abdoulaye WADE a perdu en grande partie l’élection à cause du positionnement qu’il voulait donner à tout prix à son fils Karim.

Monsieur le Président du Faso, l’histoire nous enseigne que les acteurs politiques et judiciaires qui prétendent soutenir aveuglément les régimes en place sont les premiers à les abandonner et même à travailler contre eux dès l’apparition des premières turbulences.

Nos ancêtres ne disaient-ils pas en mooré que : « Tang Zugu Bougoum, Rakwessan Fan Néémin ». Ce qui se dit en français : « Le feu sur la montagne, même les nains le voient ».

Veuillez agréer Excellence Monsieur le Président du Faso, Chef de l’Etat, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, l’assurance de ma très haute et respectueuse considération.

Le Président du Parti

Dr Ablassé OUEDRAOGO »

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Vos commentaires

  • Le 21 décembre 2012 à 16:19, par LoiseauDeMinerve (MinervaBird) En réponse à : Elections couplées : Le Faso Autrement interpelle le président du Faso

    Bravo ABLASSE. Je te désavouais comme le sherpa et doutais que tu sois sérieux dans ton indépendance. Désolé de ne t’avoir pas voté car tu le méritais.
    T’as un peu de sang de Koudougou en toi si on vérifie bien ; en avant et God Bless !

  • Le 21 décembre 2012 à 16:33, par Abdoul de New-York En réponse à : Elections couplées : Le Faso Autrement interpelle le président du Faso

    Esperons qu’il fasse sien ce proverbe et cet avertissement sage denue de toute haine. J’ai peur pour l’avenir de mon pays.
    La justice est defaillante, l’ingerence du pouvoir executif dans celui judiciaire est absolument intolerable.
    Si le PF ne s’y prendre garde il va se retrouver tot ou tard dans une situation sembable a celle de feu Mobutu Sesseko du Zaire qui fut vomi par son peuple .
    En ce moment son seul refuge serait probablement Ziniare et enfin de compte la Haye si jamais l’armee tirait sur les populations .
    Alors mon cher President il n’est pas trop tard pour bien faire. Tous ceux ou toutes celles qui gravitent autour de vous ne vous aime pas ils vous mentent a longueur de journee , vous etes pour eux la caravane d’Ali Baba parceque en vous et par vous ils ont une vie aisee ils sont en securite sociale mais au fond d’eux ils n’en ont rien a cirer avec vous. A la premiere trubulence ils seront les premiers a prendre la fuite c’est en ce moment que vous allez comprendre la vraie nature de l’homme. Alors, mon president , je ne souhaite pas que ce qui est arrive a Laurent G’babgo vous arrive . Je ne souhaite pas voir des images diffusees a travers le monde ou vous etes capture comme un rat dans un Bunker . Je souhaite vous voir libre de tout mouvement meme apres la cessation de vos fonctions. Alors meditez et essayer de faire le tri autour de vous.
    Que Dieu vous benisse et benisse notre mere patrie a tous !
    Un concitoyen de New York

  • Le 21 décembre 2012 à 17:01, par Tigré En réponse à : Elections couplées : Le Faso Autrement interpelle le président du Faso

    c’est bien dit.qu’il arrete de croisre que ca n’arrive q’aux autres.
    Merci ablasse.

  • Le 21 décembre 2012 à 17:09 En réponse à : Elections couplées : Le Faso Autrement interpelle le président du Faso

    veuillez repondre ouvertement à cette lettre ouverte mr le president.

    • Le 24 décembre 2012 à 12:03, par Yan na mar En réponse à : Elections couplées : Le Faso Autrement interpelle le président du Faso

      Non Blaise ne répondra pas ouvertement à cette lettre. La raison est simple : pendant longtemps, le silence de Blaise (même aux côtés de Thom Sank) est une stratégie qui lui a toujours permis de se "camoufler" et ensuite de paraitre comme la solution aux situations des crises. Il a toujours laissé les gouvernements successifs (ministres et 1er) se mouiller dans les crises pendant que lui, retiré dans le silence, se préserve une certaine virginité qui lui permet de rester en changeant simplement de gouvernement. Mais cette stratégie du silence est en train de toucher ses limites, puisque la crise actuelle du Burkina concerne les institutions de la Républiques et leur fonctionnement, dont il est le seul garant constitutionnel. D’ailleurs la gravité des manifestations de 2011 l’on obligé à recevoir les différents corps sociaux mécontent de la situation et à faire des promesses. Depuis, il garde le poste de ministre de la défense. Bientôt il lui faudra répondre forcément de la situation de la Justice de notre pays. Le silence n’est plus un bon camouflage, mais est-ce Blaise le sait ? Dans une vraie démocratie, il aurait pu être destitué ou même jugé par une Haute Cour de l’État pour haute trahison, à cause de son silence.......................... Je proposerai aux députés de l’opposition de s’associer pour travailler à l’élaboration des textes de loi sur le statut pénal du Président du Faso ; histoire de mettre fin à l’irresponsabilité judiciaire du Président du Faso, et obliger ainsi celui-ci à combattre l’impunité.

  • Le 21 décembre 2012 à 17:22, par gatess En réponse à : Elections couplées : Le Faso Autrement interpelle le président du Faso

    20 sur 20 mr Ablassé ouedraogo

  • Le 21 décembre 2012 à 17:41 En réponse à : Elections couplées : Le Faso Autrement interpelle le président du Faso

    Mais le président de la CENI dit quoi même dans tout ça ? Lui aussi est d’un silence total.

  • Le 21 décembre 2012 à 18:27, par VV En réponse à : Elections couplées : Le Faso Autrement interpelle le président du Faso

    Trops confus.
    1. L’annulation a été confimé dans l’arrondissement 4 de Ouaga, donc pas de problème ; 2. Le DirCab du PF a bien le droit de diriger le parti majoritaire. Et pourquoi le crier maintenant sinon que tu veux sa place. Tu as bien été le MAE du Blaiso.
    Est-ce une manière de survivre après la défaite ? Il faut te référer à ZEF maintenant.

  • Le 21 décembre 2012 à 18:32, par article 37 En réponse à : Elections couplées : Le Faso Autrement interpelle le président du Faso

    Bien vu, c’est une longueur d’avance. Par Ablassé OUEDRAOGO, il y a un an, l’état venait de se rendre compte des gaspillages dans la présentation des voeux. On verra ce que le PF fera cette année après les élections. D’ailleur je n’ai pas compris, pourquoi l’AN qui a vu son mandat prolongé n’a pas encore procédé à l’installation à la nouvelle AN. Le premier Ministre n’a pas encore démissionné.

    LAT n’a pas encore envoyé un seul suspect devant les tribunaux, pire il n’a pas pu faire juger Guiro. Simon s’en va sans avoir été entendu par les juridiction.

    Tout laisse croire que le pire est à craindre en ce qui concerne le pillage de nos ressources.

    Ainsi pendant 26 ans le PF est resté, alors que Maurice, Lamizan, Sey Zerbo, Jb, et Sankara ont totalisé ensemble 26 années de pouvoir. En conclusion, le PF actuel a à lui seul commis autant de succès que d’échec et nous nous en souviendrons pour toujours.

    Nous ne jugeons pas, nous constatons.

  • Le 22 décembre 2012 à 00:34, par adama tiemtoré En réponse à : Elections couplées : Le Faso Autrement interpelle le président du Faso

    bravo monsieur le Président, fière de cette lettre, comment faire pour avoir la carte de ton parti ? à présent je peux faire confiance à un homme politique pour voir et vivre un jour mon FASO autrement

  • Le 22 décembre 2012 à 07:02, par Josnim En réponse à : Elections couplées : Le Faso Autrement interpelle le président du Faso

    Excellent Dr. Ouedraogo !
    L’hitoire doit nous eclairer, mais si nous refusons d’etre eclaires l’histoire nous punira. Donc son Excellence doit prendre au serieux ce rappel de l’hitoire.
    Vive le Faso !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 22 décembre 2012 à 10:44, par souke En réponse à : Elections couplées : Le Faso Autrement interpelle le président du Faso

    Merci vs avez tout dit te bien dit a bon entendeur salut !

  • Le 22 décembre 2012 à 11:28, par NON au CHANGEMENT En réponse à : Elections couplées : Le Faso Autrement interpelle le président du Faso

    C’est vrais ce que le Dr a dit mais je pense que c’est mieux pour le B.F de ne pas connaitre ces genre de crise ;qu’il a illustre dans sa lettre .que la démocratie règne au Burkina que le plus fort gagne

  • Le 23 décembre 2012 à 03:33, par Myo En réponse à : Elections couplées : Le Faso Autrement interpelle le président du Faso

    Le feu sur la montagne, même les nains le voient....mais pas les aveugles du CDP. En effet, ces gens pensent contrôler les choses ; c’est un signe car on perd le pouvoir au moment où on pense le maîtriser...la suite

  • Le 23 décembre 2012 à 03:42, par ouattsoule@live.fr En réponse à : Elections couplées : Le Faso Autrement interpelle le président du Faso

    Quelles sont les raisons avancées pour ne pas exécuter le verdic du tribunal administratif ? faites en sorte que le monde democratique sache réellement les entorches faites a la democration au b.f

  • Le 23 décembre 2012 à 08:37, par GANGLITO En réponse à : Elections couplées : Le Faso Autrement interpelle le président du Faso

    mieux vaut prevenir que guerrir

  • Le 23 décembre 2012 à 14:42, par zagalo En réponse à : Elections couplées : Le Faso Autrement interpelle le président du Faso

    Bravo au Dr pour cette lettre pleine d’enseignements.Le Directeur de Cabinet de la PF et Secretaire Executif du CDP cite dans une partie de cette lettre,avait ete bombarde Ministre au lendemain des presidentielles de 2010.Un ministere nouveau et tout beau,cree juste pour lui,a sa mesure,qui a aussitot disparu a l’arrivee du PM LAT.J’aimerais savoir si ce ministere a ete phagocite par un autre departement,donc,existe tjrs sous une autre forme.Ou,c’etait juste un ministere de complaisance,donc,pas necessaire.Alors qu’il a fallu le faire marcher entre-temps avec un budget.Merci de m’aider a comprendre.

  • Le 24 décembre 2012 à 00:31 En réponse à : Elections couplées : Le Faso Autrement interpelle le président du Faso

    en tous cas comme tu la dis , les dés sont jettés . comme il est lettré on verra sil comprent les sensent des mots ou des phrases . merci

  • Le 24 décembre 2012 à 10:45, par Ki Paré de Zerbo En réponse à : Elections couplées : Le Faso Autrement interpelle le président du Faso

    Merci pour la lettre qui est un exercice de ta qualité de dirigeant d’un parti politique qui plus est de l’opposition.
    Pour les deux raisons évoquées, je suis d’accord avec la première. Quant à la seconde je suis mitigé. La référence à la constitution n’est pas claire car vous étendez les exigences faites au président à son chef de cabinet. Je ne suis pas d’avis qu’il doit en être ainsi. Que les juristes nous éclairent. Vous avez jeté la pavé à la mare et j’ai espoir que les Pr. Ibriga et Loada nous éclaireront.
    Le Poste de Dir Cab est politique et de mon point de vu il devrait être normal qu’il soit occupé par un dirigeant du Parti qui a son candidat élu pour promouvoir la politique qu’il a prônée dans son programme de campagne.
    C’est vrai que c’est un système bâtard que nous avons copié avec les français que ce régime présidentiel où la confiance du peuple est donnée à un individu et non pas à un parti. Cette bâtardise a engendré la candidature indépendante insensée à la présidentielle que d’aucun voudrait appliquer aux élection locales.
    Si ce n’était cela, il me semble qu’en l’absence de texte le lui interdisant il est de bonne guerre que le Dir Cab soit, à la différence du Secrétariat Général du Gouvernement qui est administratif, un poste totalement politique et occupé par ceux qui sont acquis à la cause du président. Je sais que vous ne choisirez pas autrement votre Dir Cab si vous êtes élu .

    • Le 24 décembre 2012 à 12:55, par ZACK En réponse à : Elections couplées : Le Faso Autrement interpelle le président du Faso

      Chapaeu Mr OUEDRAOGO Ablassé. Vous etes le reflet du vrai BURKINDI. Oser dire haut ce que le commun des Burkinabè pensent bas. Je suis enfin fier ; fier de voir, d’entendre et de lire un intellectuelle Burkinabè qui ose dire à Blaise ce qu’il devait savoir depuis longtemps. Merci Ablassé.

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