Elections 2012 : Ces chiffres qui font mal !
Certains chiffres des élections couplées du 2 décembre 2012 font vraiment froid dans le dos. Il va falloir les regarder tout aussi froidement et en tirer toutes les conséquences. Comme le dit l’adage, « l’erreur est humaine, mais persister dans l’erreur est diabolique ».
Tenez ; sur les 81 partis qui ont pris part aux élections municipales en quête des 18 645 sièges de conseillers et qui se sont partagé les 3 074 917 suffrages exprimés, 59 ont eu moins de 100 conseillers dont 40 moins de 10 conseillers et 27 même pas un seul élu ! Dans le sens inverse, seul trois partis ont plus de 1000 conseillers et seulement 8 partis ont plus de 100 conseillers. Ce sont le RDS : 109 ; le RDB : 187 ; l’UNIR/PS : 396 ; l’UPR : 438 ; le PDS/Meteba : 506 ; l’UPC : 1615 ; l’ADF/RDA : 1746 et le CDP : 12 340 conseillers.
Du côté des législatives, sur un total de 3 016 379 suffrages exprimés, ils sont 20 partis à en avoir engrangé moins de 1000 sur l’ensemble du territoire national. Le trio le moins performant est composé du Parti Fasocrate avec 87 voix, l’Union des Forces Démocratiques et Progressistes avec 281 voix et l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès avec 338. Naturellement, ces partis n’ont pas un seul élu. D’ailleurs, ils ne sont que 13 sur les 74 ayant pris part au scrutin à être représentés à l’Assemblée Nationale.
Par ailleurs, député n’est pas député ici au Faso. Tenez ; au Sanmatenga, le député du CDP a été élu avec 35 480 voix tandis que celui de l’ADF/RDA l’a été avec 8 174 ; au Sourou, le député CDP vaut 22 774 voix et celui de l’UPC 4265. Après çà il y a des esprits malins qui crient à la volonté de « tuk guili » (tout prendre).
Aucun parti n’a été candidat dans toutes les communes. Le CDP était dans 366 communes, sa liste de Banfora ayant été rejetée. Après le CDP, suivent l’ADF/RDA présente dans 270 communes, l’UPC dans 251 communes, le PDS/Meteba dans 173 communes, l’UNIR/PS dans 148 et l’UPR dans 110. Tout le reste est nettement en dessous de la centaine. On en compte 12 qui ne sont présents que dans une seule commune et une bonne trentaine dans moins de 5 ! Vraiment, il y a des gens qui ne connaissent pas la honte !
L’Opinion
Vos commentaires
1. Le 12 décembre 2012 à 17:58 En réponse à : Elections 2012 : Ces chiffres qui font mal !
Toi qui connais la honte, dans quel parti tu es ? As tu été élu ? Quitte dans ça !
2. Le 12 décembre 2012 à 18:32, par monsieur En réponse à : Elections 2012 : Ces chiffres qui font mal !
slu. cessez de parler très fort. ils ont des problèmes et ils doivent rendre compte au peuple. vu cela ils sont entrain de manigancer pour maintenir le régime en place.
Le 13 décembre 2012 à 02:25 En réponse à : Elections 2012 : Ces chiffres qui font mal !
Analyse non objective pour ce qui est des chiffrages en fonction du nombre de communes dans lesquelles se sont portées candidats. Revoyez votre copie svp !
3. Le 13 décembre 2012 à 02:29, par arydoba En réponse à : Elections 2012 : Ces chiffres qui font mal !
Salut et merci pour l’analyse. Suite aux résultats des élections législatives et municipales, les hommes politiques doivent comprendre que la plétor de partis politiques n’apporte rien dans un jeu politique d’un pays qui veut démocratique.
Il faut les petits partis politiques doivent accepter unir aux grands partis selon qu’ils soient de la mouvance ou de l’opposition pour éviter que certains partis politiques aient des nombres des voix inférieures à l’effectif d’une classe d’une école primaire.
4. Le 13 décembre 2012 à 08:52 En réponse à : Elections 2012 : Ces chiffres qui font mal !
Eh, L’Opinion, tu dis quoi pour les 230.000 voix pour le CDP au Kadiogo ? Chiffre trop grand, trop rond pour être honnête. Si on enlève le pouvoir de l’argent, l’achat des consciences, les intimidations, les fraudes du CDP, des urnes transportés par des CDPistes, tirage parallèle de bulletins de vote, etc. on aurait le CDP en 3ème position.
5. Le 13 décembre 2012 à 09:13, par Ibrahimo En réponse à : Elections 2012 : Ces chiffres qui font mal !
Il faut assainir le milieu des partis politiques en redéfinissant leur mode de financement et de création car nombre d’entre eux sont seulement là pour ces subventions. Aussi il faut promouvoir les candidatures indépendantes qui vont sens doute contribuer à faire disparaitre ces partis de misère dont la présence pléthorique sur la scène politique n’honore pas la démocratie burkinabè
6. Le 13 décembre 2012 à 12:41, par an En réponse à : Elections 2012 : Ces chiffres qui font mal !
Analyse très appréciable et objective.
Acceptons de voir la réalité en face.la création des partis politiques est une liberté, expression de la démocratie certes. mais de grace il faut prendre des mesures pour eviter la création des partis qui veulent "baiser toutes sorte de prix". il faut de l’ordre de ce milieu afin de donner de la crédibilité au parti politique. tenez, pourquoi ne pas s’inspirer de l’exemple français.en effet, en france, les partis qui l’ors des elections legislatives et municipale n’arrivent pas à engranger plus de 5% des voix exprimées prenne eux même en charge les frais liés à leurs campagne electorales.ainsi donc il reverse à l’Etat l’argent qui leur avait été avancé pour couvrir leur campagne.
cette solution pourrait permettre de mettre un frein à la végétation des partis "baiseur de prix" qui en réalité cherche à s’enrichir à travers les échéances électorales. par ailleurs cela permettra aux électeurs de voté utiles au lieu de dispatcher les voix à des partis, synonyme de gâchis de voix.
7. Le 13 décembre 2012 à 13:47, par Tuenmavé En réponse à : Elections 2012 : Ces chiffres qui font mal !
Cher forumiste,
C’est de la désinformation et de la malhonneteté intellectuelle vos chiffres qui font mal. De quoi s’agit-il ?
La proportionnelle au plus fort reste permet de déterminer d’abord le quotien électoral, qui est le rapport entre le nombre de votants et le nombre de sièges à pourvoire. Soit X ce quotilen, là où il y a 2 députés à élire, si le CDP a eu le plus de votants pour lui et ne gagne qu’un député, cela veut tout simplement dire que ce député CDP est élu avec le quotien électoral X et que le reste des votes en faveur du CDP était plus faible que le nombre de ceux d’au moins un autre parti, celui qui gagne le deuxième député.
Pour plus de détails, voir le site Web de la CENI, où le calcul selon la proportionnelle au plus fort reste est expliqué en long et en large.
Du reste, cette méthode a été introduite par l’ancienne Assemblée nationale où le CDP était hyper majoritaire. Dont acte.
Merci à l’avenir de faire une analyse non patisane et éclairée.
Par Tuenmavé ou "la vérité ne meurt pas"
8. Le 13 décembre 2012 à 19:36, par Dubiss En réponse à : Elections 2012 : Ces chiffres qui font mal !
Mr de l’opinion en parlant ainsi penser aux journaux "notre voix, le courrier ;
, le temps" qui du coté de la lagune ebrié. A force d’êrtre fanatique d’un parti on se condamne quand le vent du changement va souffler
9. Le 14 décembre 2012 à 18:55, par Maillon En réponse à : Elections 2012 : Ces chiffres qui font mal !
La fraude, l’abus des biens sociaux, les détournements,les achats de conscience,etc etc, massivement pratiqués par ton clan, voilà là où il faut aller chercher ces CHIFFRES QUI DÉRANGEMENT mon cher monsieur !
Honnêtement à toi...