Ce jeudi 22 novembre 2012, soit 6 jours après l’ouverture officielle de la campagne des élections couplées du 2 décembre prochain, l’ambiance dans les QG varie d’un parti politique à un autre à Ouagadougou. Le moins que l’on puisse dire, c’est que toutes les formations politiques, du moins celles que nous avons rendu visite ce jour sont aux aguets des moindres informations ou difficultés quelconques. C’est le cas au siège de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) où le local rythme au son de la musique et des discours de Thomas Sankara. Selon le responsable chargé des listes et du suivi des scrutins du parti, Ousmane Ouedraogo, le QG du parti est animé 24 heures sur 24 depuis l’ouverture de la campagne.

« Il y a une vingtaine d’étudiants qui sont là en permanence pour animer le siège », dit-il. Au côté Nord du stade municipal trône un grand immeuble frappé de grandes affiches du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). C’est le siège de campagne du parti. A ce niveau, l’ambiance se fait remarquer doublement. A l’extérieur du bâtiment, le siège ne passe pas inaperçu grâce à la musique qui bat son plein. A l’intérieur, les va-et-vient des visiteurs ou des militants animent les lieux.

Un centre de presse installé pour la circonstance permet de mettre à la disposition des militants de Ouagadougou et de l’intérieur du pays des journaux évoquant les différents meetings organisés par le parti. Malheureusement, aucun interlocuteur n’est disposé à nous accorder quelques minutes d’entretien en l’absence du directeur national de la campagne et de son adjoint. « Revenez après », nous a lancé un des militants du parti. A quelques 800 mètres du QG du CDP, le siège du Parti pour la démocratie et le socialisme/Parti des bâtisseurs (PDS/Metba) en lice pour les élections couplées connait une animation différente. « Tous les militants, que ce soit de Ouagadougou ou de l’intérieur du pays, qui ont des problèmes par rapport à la campagne, viennent s’informer ici », explique le directeur national de la campagne, Philippe Ouédraogo.

Le siège sert de lieu de rassemblement, dit-il, pour des meetings et des assemblées générales dans la ville. Il a saisi l’opportunité pour égrener un certain nombre de difficultés auxquelles son parti est confronté. Il s’agit de la mise à disposition tardive des spécimens de vote. « Nous avons remarqué dans le Kadiogo qu’il manquait des spécimens de bulletin de vote. Dans au moins 5 provinces, nous avons des localités où nous n’avons pas de bulletins nécessaires. Alors que c’est utile dans le cadre de la campagne de montrer aux militants comment voter et à quel endroit précis du bulletin », s’inquiète-t-il. Au QG de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), les locaux sont peints aux couleurs jaune et vert du parti.

Tout comme au siège du CDP, l’animation est au rythme de la musique. Là-bas quelques militants du parti assurant la permanence facilitent l’acheminement des spécimens de bulletin de vote dans les secteurs de la ville ou de la province. « Il y a aussi des personnes qui viennent se renseigner sur le programme des meetings du parti », confie Daouda Ouédraogo, un militant du parti. Ainsi, dans chacun des QG, l’on croit fermement en la victoire de son parti au soir du 2 décembre.

La rédaction

Sidwaya