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Electrification des chefs-lieux de communes rurales : Le premier poteau planté à Zogoré, dans le Yatenga

Publié le mardi 13 novembre 2012 à 01h46min

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Electrification des chefs-lieux de communes rurales : Le premier poteau planté à Zogoré, dans le Yatenga

Le ministre des Mines, des carrières et de l’énergie, Salif Lamoussa Kaboré, a lancé officiellement à Zogoré, dans le Yatenga, le Programme spécial du président du Faso pour l’électrification des communes rurales. C’était le lundi 12 novembre 2012 en présence du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao.

Zogoré, localité située à une vingtaine de kilomètres à l’Ouest de Ouahigouya, a servi de cadre au lancement du Programme spécial d’électrification des chefs-lieux des communes rurales qui tenait à cœur le président du Faso, Blaise Compaoré. Promesse qu’il a faite aux populations lors de la campagne présidentielle de 2010 à Ouahigouya, ce programme vise l’élargissement de l’accès des populations rurales à des services énergétiques adaptés. A terme, c’est au total 87 chefs-lieux de communes rurales et 28 villages, soit 56100 ménages qui bénéficieront du service de l’électricité. De l’avis du ministre en charge de l’Energie, Salif Lamoussa Kaboré, le gouvernement est conscient que l’accès à l’énergie moderne est un facteur-clé de réussite de la marche que le Burkina Faso a entamée vers son émergence socio-économique.

C’est pourquoi, à l’en croire, il s’attèle à la vulgariser. Et de signaler que cet ambitieux projet qui vise l’électrification de toutes les communes rurales, est intégré dans le quinquennat du chef de l’Etat, « Bâtir, ensemble, un Burkina émergent » et qui doit s’exécuter avant la fin de son mandat ; l’objectif étant d’atteindre un taux de couverture national de 60% à l’horizon 2015. « Pour une exécution efficiente et diligente du programme, sa mise en œuvre a été confiée à la Sonabel. Le programme s’exécutera en deux phases sur la période 2012-2014 », a indiqué le ministre Kaboré. Selon lui, 48 chefs-lieux et 13 communes sont concernés par la première phase dont les travaux viennent d’être lancés.

La réalisation de ce projet va coûter au budget de l’Etat, 52 milliards de FCFA. Les populations de la région du Nord, par la voix de leur gouverneur, Khalil Bara, ont traduit leur reconnaissance au gouvernement pour cette initiative qu’elles jugent comme une aubaine. M. Bara a souligné que le taux de couverture en énergie dans sa région est très faible. Pour lui, c’est seulement Ouahigouya, Yako, Gourcy et Séguénéga qui sont couverts par la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL), sinon les quelques villages éclairés, le sont grâce à des Coopératives d’électricité (Coopel).

C’est pourquoi, il s’est réjoui de ce programme dont l’impact sur le développement des communes rurales et sur l’amélioration générale des conditions de vie des populations sera perceptible. « Lorsque le président du Faso faisait la promesse en 2010 d’électrifier tous les chefs-lieux des communes avant la fin de son mandat, certains étaient sceptiques. Mais aujourd’hui, c’est une réalité puisque le programme est en très bonne voie avec le lancement de sa première tranche à Zogoré », a relevé le chef du gouvernement, Luc Adolphe Tiao. Il a, en outre, donné la garantie que d’ici à 2015, tous les chefs-lieux de communes du Burkina seront électrifiés en vue de leur développement harmonieux.

En ce qui concerne le suivi des travaux, le Premier ministre a laissé entendre que des dispositions sont déjà prises à cet effet et qu’il n’y a pas d’inquiétudes à se faire. Ce sentiment est également partagé par le directeur général de la SONABEL, Siengui Apollinaire Ki, qui a promis de veiller à ce que les travaux soient exécutés conformément aux règles de l’art. « Notre challenge, actuellement, c’est faire en sorte que l’électricité soit la plus répandue sur le territoire burkinabè », a-t-il dit.

Mady KABRE (dykabre@yahoo.fr)

Sidwaya

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